Année : 2024
-
VIDEO / Thiès : les étudiants de l’UIDT veulent entrer en possession de leurs nouveaux logements
Les étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès ont observé un débrayage mercredi à 10h pour réclamer la réception des nouveaux logements construits sur le campus social de leur université. Ils se sont rappelés au souvenir des autorités, au moment où les nouveaux bacheliers arrivent par vagues.
-
VIDEO / La DER / FJ casque 32 millions de FCFA de crédit pour 104 bénéficiaires de la bijouterie
La Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes – DER/ FJ a casqué 32 millions de FCFA pour deux associations de bijoutiers. Il s’agit en effet, de deux GIE ( GIE des bijoutiers Teug Table et Suxali Sunu métier). Les 104 bénéficiaires de ce financement comptent travailler pour le remboursement dans les meilleurs délais.
-
SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les attentes autour de la présidentielle toujours au menu
Dakar, 22 fév (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne s’intéresse principalement à la « prise de parole » très attendue du président de la République, qui doit s’entretenir avec des médias nationaux, à 19 heures, dans un contexte politique caractérisé par un « flou » autour de la présidentielle dont la nouvelle date n’est pas encore connue.
« Une prise de parole qui intervient après [que le chef de l’Etat] a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle », indique Le Soleil.
Le Conseil constitutionnel, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, a annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
La haute juridiction a, dans le même temps, jugé « contraire à la Constitution », une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.
Bès Bi Le jour, revenant sur le face-face annoncé entre le président Sall et des médias nationaux, précise qu’il s’agira d’un entretien, « en direct, avec la RTS, iTv, Seneweb et Le Soleil », et non d’une adresse à la nation « comme il l’avait fait le 3 février dernier ». « Pendant une heure, écrit ce quotidien, Macky Sall répondra aux questions des journalistes ».
« Va-t-il organiser l’élection avant le 2 avril, date de l’expiration de son mandat ? Va-t-il grignoter quelques semaines ? Va-t-il concéder aux dates du 3 mars ou 10 mars proposées par l’opposition et la société civile ? Va-t-il démissionner ? Dans quelques heures, l’on saura +les meilleurs délais+ pour le président de la République, comme l’y invite le Conseil constitutionnel », ajoute le journal.
La date de la présidentielle fixée « très prochainement »
« Vers une reprise du processus électoral », affiche à ce sujet Tribune, anticipant sur d’éventuelles annonces du président de la République. Vox Populi revient sur des « mesures » prises par le président Sall « avant sa prise de parole », tout en soulignant que la sortie médiatique « cruciale du chef de l’Etat […] va déterminer le climat socio-politique ».
Selon le même journal, le chef de l’Etat a instruit le ministre de l’Intérieur, hier mercredi en Conseil des ministres, de « prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation de l’élection à une date qui sera fixée très prochainement ».
Libération retient également ce point, quand Le Quotidien affiche : « Macky dans le brouillard », « se donne le temps », constate ce journal, avant d’ajouter : « Le chef de l’Etat tient à organiser d’abord un processus inclusif de dialogue et de concertation avant de déterminer une date pour la présidentielle ».
« Certains le critiquent, d’autres l’adulent. La constante est que tout le monde est à son écoute pour la tenue de l’élection présidentielle. Le président Macky Sall est au cœur du jeu et de la manœuvre politique », commente L’Observateur.
« Macky Sall n’est pas dans l’urgence de la promulgation du décret convoquant le corps électoral, le président sortant semble vouloir s’entourer de toutes les garanties avant de jeter les dés pour sa succession », analyse le quotidien Kritik’.
« Stratégie de terreur »
Sud Quotidien interroge à ce sujet le professeur Kader Boye, agrégé de droit et ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. La conviction de cet universitaire et observateur de la scène politique sénégalaise est que le Sénégal « risque de faire un saut vers l’inconnu si l’élection présidentielle n’est pas tenue avant l’expiration du mandat du président de la République, le 2 avril prochain ».
Pendant ce temps, Amadou Ba, candidat à la présidentielle pour le compte de la coalition de la majorité Benno Bokk Yaakaar « remobilise ses troupes », selon le quotidien L’As. « Toutes les conditions sont réunies pour une campagne électorale victorieuse », dit-il dans des propos relayés à sa Une par L’Info.
Walfquotidien, sur le même sujet, évoque la dispersion des caravanes des candidats de l’opposition à la présidentielle. « Stratégie de terreur », soutient le journal, selon lequel l’Etat « souffle le chaud et le froid ».
Le même journal s’intéresse à « la guerre, longtemps larvée, mais désormais ouverte » entre deux tendances du mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République (APR, le parti au pouvoir). « Vers une scission », affiche à ce propos le quotidien L’Info.
BK/FKS
-
SENEGAL-POLITIQUE-POSITION / La présidentielle peut toujours se tenir le 25 février, selon Serigne Mboup
Thiès, 22 fév (APS) – Le candidat à la présidentielle Serigne Mboup estime que cette élection peut toujours se tenir le 25 février, une option qu’il dit préférer à la situation où le Sénégal serait sans président de la République après le 2 avril, coïncidant avec la fin de mandat du chef de l’Etat sortant.
« Si j’étais président de la République, il y aurait élection le 25 (février) car je sais que si les moyens sont donnés aux autorités compétentes, à savoir les préfets et les gouverneurs, l’élection peut se tenir le 25 », a dit Serigne Mboup.
Il rencontrait mercredi ses militants et sympathisants dans un restaurant de Thiès.
Le candidat à la présidentielle considère que dès lors que le Conseil constitutionnel a annulé le décret par lequel le président de la République avait abrogé son précédent décret convoquant le corps électoral, la décision initiale reste de rigueur. « Il n’a plus besoin de prendre un autre décret », soutient-il.
« C’est l’administration qui empêche les gens de battre campagne, mais nous sommes en campagne », a-t-il poursuivi.
Pour Serigne Mboup, les candidats devraient « croire en (eux) » et se passer de campagne électorale, ou tout au plus se contenter des cinq jours restants.
« Les électeurs ont déjà fait leur choix », et si « on n’arrive pas à les convaincre via les médias, ce n’est pas en allant auprès d’eux qu’on y parviendra », a-t-il argué.
Il estime que le pays devrait privilégier le débat économique par rapport au débat politique. « Pendant que des pays comme Hong-Kong et la Corée du Sud qui étaient dernière nous, nous ont dépassés, nous sommes là à débattre de choses sans utilité », s’est-il offusqué.
« Ce que nous demandons au président de la République, suite à son communiqué indiquant qu’il prend acte de la décision du Conseil constitutionnel, c’est de le reprendre pour fixer la date de l’élection. Il peut demander l’avis du Conseil pour la fixation de la date », a-t-il déclaré.
Pour lui, maintenir l’élection à sa date initiale vaudrait mieux que « d’entrer dans une situation dont nous mettrons 50 ans à nous sortir ».
Se disant favorable au « dialogue en tout temps », Serigne Mboup plaide toutefois pour la tenue de la présidentielle en priorité, « après quoi le pays organisera un dialogue et une réconciliation pour apaiser les esprits ».
Il s’est dit touché par la situation des détenus récemment sortis de prison et qui pour la plupart sont des opérateurs économiques.
Serigne Mboup note que son programme est bâti principalement sur des piliers tels que l’éducation, la formation, le travail, le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit.
ADI/BK
-
SENEGAL-SANTE / Macky Sall invite le ministre de la Santé à vulgariser les »évolutions notables » du système sanitaire
Dakar, 21 fév (APS) – Le président de la République a invité mercredi, le ministre de la Santé à ‘’engager sans délai une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous les compartiments, de notre système de santé’’.
Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par le système de santé, depuis une dizaine d’années, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall a évoqué ‘’les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national’’.
Le chef de l’Etat a ainsi demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.
Dans cet élan, il a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par le système de santé depuis la pandémie de Covid-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique.
Macky Sall a également rappelé la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar.
Le président de la République a aussi invité le ministre de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de règlementation pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
SKS/ASB/OID
-
SENEGAL-SOCIETE / Cap Skirring : des cas de meurtres au menu d’une réunion de sécurité
Cap Skirring, 21 fév (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Cabrousse, Alassane Hann, a présidé, mercredi, à Cap Skirring, une réunion de sécurité, en vue de se pencher sur les cas de meurtres et assassinats notés récemment à Diembéring, une commune du département d’Oussouye (sud), a constaté l’APS.
‘’Ces temps ci, on était confronté à des problèmes de meurtres et d’assassinats mais surtout de noyade au niveau du quai de pêche de Cap Skirring. Donc, il fallait convoquer une réunion pour anticiper’’, a expliqué à des journalistes le sous-préfet de Cabrousse, au terme de la rencontre.
Des acteurs de développement, le maire de Diembéring, Léopold Aba Diatta, des forces de sécurité et de défense et des imams, ont pris part à la réunion.
M. Hann a indiqué que cette la rencontre a permis de parler du ‘’problème sécuritaire’’ constaté dans la commune de Diembéring, plaidant pour une collaboration entre la population et la gendarmerie.
Il a également invité les responsables du quai de pêche de Cap Skirring à identifier les pêcheurs et à toujours les exhorter à ne pas braver la mer en cas d’alerte météo.
Le sous-préfet a, par ailleurs, félicité la gendarmerie de Cap Skirring pour avoir traqué et identifié les auteurs des différents meurtres notés récemment dans la localité.
‘’C’est une réunion pour réfléchir sur les solutions à appliquer dans la commune de Diembéring suite à des situations très difficiles où il y a eu des meurtres’’, a pour sa part expliqué le maire Léopold Aba Diatta.
L’édile de Diembéring a rappelé que quatre meurtres ont été enregistrés dans sa commune en l’espace d’un mois. Selon lui, il était important de tenir une réunion pour voir les solutions à mettre en œuvre pour que ‘’pareille situation ne se produise plus’’.
Le 2 février dernier, deux individus, un vigile et un charpentier, ont été retrouvés mort par balles, sur la baie de Boucotte-Diembéring, non loin du village de Cap Skirring.
Le 11 février, une jeune femme a été battue à mort par son ami à Cap Skirring.
Le 20 février, trois pêcheurs ont péri dans le chavirement d’une pirogue à l’embouchure du fleuve Casamance, près de Cap Skirring.
MNF/ASB/OID
-
SENEGAL-JUSTICE / Macky Sall demande au Garde des Sceaux de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon’’
Dakar, 21 fev (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi en Conseil des ministres, au Garde des Sceaux, de finaliser les projets de textes pour ‘’matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable’’.
Evoquant un contexte de ‘’réconciliation nationale’’, d’’’apaisement’’ et de ‘’pacification de l’espace public’’, Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, ministre de la Justice »de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres sans plus de précision.
Le chef de l’Etat s’est engagé récemment à mettre en œuvre “un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation”.
C’est dans ce cadre que la ministre de la Justice a annoncé, mardi, que 344 personnes détenues à Dakar en raison d’actions en lien avec des activités politiques ont bénéficié, ces derniers jours, d’une mesure de liberté provisoire.
Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.
Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.
Le président de la République a également demandé au ministre de l’Intérieur et à son collègue des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date.
Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.
Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.
Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.
Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.
Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.
Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.
La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.
Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.
Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.
Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.
Le PDS a porté de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.
L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.
OID
-
SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall demande au ministre de l’Intérieur de prendre les dispositions pour une bonne organisation de l’élection présidentielle
Dakar, 21 fév (APS) – Le président de la République a demandé, mercredi, au ministre de l’Intérieur et à son collègue des Finances et du Budget de prendre les dispositions en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle dont il n’a pas toujours fixée la date.
Evoquant en Conseil des ministres, la récente décision du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, Macky Sall a notamment demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le ministre des Finances et du Budget, la CENA et les autorités administratives pour une bonne organisation de l’élection, rapporte le communiqué sanctionnant la rencontre.
Le chef de l’Etat a en même temps fait savoir que l’élection présidentielle sera organisée à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la nation.
Rappelant son statut de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le président Sall a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de démocratie et la crédibilité des institutions et du processus électoral au Sénégal.
Il n’a pas non plus manqué de réaffirmer son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale.
Macky Sall s’entretiendra, jeudi soir, avec la RTS, le site Seneweb, le quotidien Le Soleil et le groupe Emedia.
Le Conseil constitutionnel a, dans une décision rendue publique le jeudi 15 février 2024, annulé le décret par lequel le chef de l’Etat a renoncé à la convocation des électeurs pour l’élection présidentielle le 25 février.
La haute juridiction a, dans le même temps, jugé ‘’contraire à la Constitution’’, une loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale portant sur le report au 15 décembre du scrutin du 25 février.
Les ‘’sept sages’’ n’ont pas manqué d’inviter les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais après avoir constaté l’impossibilité de le tenir à la date initiale.
Il s’agit de développements constatés après l’annonce le 3 février du président de la République de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs.
Il avait invoqué, entre autres raisons, les divergences entre le Conseil constitutionnels et l’Assemblée nationale après qu’une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption et de connexions douteuses avancées par des députés du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais.
Le PDS a porté de telles accusations après que le dossier de candidature de son leader, Karim Wade, a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel. La juridiction a invoqué la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade pour motiver le rejet de son dossier. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature, selon la loi électorale.
L’annonce du report de l’élection présidentielle a provoqué une montée soudaine de la tension politique. Quatre personnes ont ainsi perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, à la suite de heurts entre des forces de l’ordre et des manifestants opposés au report du scrutin.
AKS/OID