Année : 2024

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / L’Afrique devrait rester la deuxième région avec la plus forte croissance en 2024, selon la BAD

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / L’Afrique devrait rester la deuxième région avec la plus forte croissance en 2024, selon la BAD

    Dakar, 20 fév (APS) – L’Afrique devrait être la deuxième région connaissant ‘’la plus forte croissance’’ au monde en 2024, selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD), dans la dernière édition de son rapport intitulé ‘’Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique’’ (MEO, en anglais).

    ‘’L’Afrique devrait rester la deuxième région connaissant la croissance la plus forte après l’Asie. Les onze premiers pays africains, qui devraient connaître de solides performances économiques en 2024, sont le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %), l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6 %), et l’Ouganda (6 %)’’, note la banque panafricaine.

    Globalement, le rapport annonce une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de l’Afrique qui ‘’devrait s’établir en moyenne à 3,8 % cette année et 4,2 % en 2025’’.

    En comparaison, le document indique que ces chiffres sont supérieurs aux moyennes mondiales estimées à 2,9 % et 3,2 %, sur la même période.

    Ces belles promesses s’expliquent selon Kevin Urama, l’économiste en chef et vice-président de la BAD, par une série de facteurs.

    Il a notamment cité ‘’la diminution de la dépendance à l’égard des matières premières grâce à la diversification économique, l’augmentation des investissements stratégiques dans les secteurs de croissance clés, la hausse de la consommation publique et privée, ainsi que des évolutions positives sur les principaux marchés d’exportation’’.

    Le rapport souligne également que les perspectives de croissance à moyen terme pour les cinq régions du continent s’améliorent lentement, signe de la résilience continue des économies africaines.

    Toutefois, il appelle à un optimisme prudent compte tenu des défis posés par les risques mondiaux et régionaux, à savoir la montée des tensions géopolitiques, l’augmentation des conflits régionaux et l’instabilité politique, qui pourraient perturber les flux de commerce et d’investissement et maintenir les pressions inflationnistes.

    Le rapport ‘’Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique’’ (MEO), une publication semestrielle qui paraît au premier et au troisième trimestre de chaque année, complète les ‘’Perspectives économiques en Afrique’’ (PEA), qui sont axées sur les questions de politique émergentes clés, pertinentes pour le développement du continent.

    Il fournit une évaluation actualisée, basée sur des données probantes, des performances macroéconomiques récentes du continent et des perspectives à court et moyen terme dans un contexte d’évolution dynamique de l’économie mondiale.

    ABB/SBS/ASB

     

     

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne de commercialisation de l’arachide : le CNCR tire un bilan mitigé

    SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne de commercialisation de l’arachide : le CNCR tire un bilan mitigé

    Ndramé Escale, 20 fév (APS) – Le Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) tire un bilan mitigé de la campagne de commercialisation de l’arachide de la saison 2023, a appris l’APS de son porte-parole, Sidy Bâ.

     »Le bilan de la campagne de commercialisation est vraiment mitigé, parce que les opérateurs financiers qui étaient censés achetés nos graines ne se sont pas signalés cette année. Et la présence des Chinois n’a pas été remarquée durant cette campagne’’, a déploré M. Bâ, mardi, dans un entretien avec l’APS.

     »’Nous avons connu l’une des campagnes de commercialisation qui n’a pas beaucoup répondu à nos attentes, parce que la collecte au niveau des usines a été très faible. Seuls quelques exportateurs tournent au niveau de la région de Kaolack (centre) qui ont, probablement, eu à tirer leur épingle du jeu mais pas nous les producteurs et même une partie des industriels aussi’’, a-t-il affirmé.

    La présence des ‘’huiliers’’ n’a pas été également sentie, selon lui, ajoutant que les unités industrielles comme la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), n’ont pas les moyens pour acheter les tonnages qu’elles avaient prévus d’acquérir.

     »Seule la société COPEOL (Compagnie nationale de production des oléagineux) propose entre 300 et 325 Francs CFA le Kg, mais les prix qu’elle nous a proposés ne nous agréent pas. Elle nous propose d’acheter nos graines à trois-cent-vingt-cinq francs CFA le kilogramme carreau-usine alors que nos coûts de production sont estimés, à peu près, à ce niveau’’, a déploré Sidy Bâ.

    Cette situation, entre autres, fait que ‘’la campagne de commercialisation n’est pas très reluisante pour les producteurs que nous sommes’’, a-t-il indiqué, soulignant que leur organisation a été impliquée dans le processus.

     ADE/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne de contre-saison : 60 mille tonnes d’oignon attendues à Dagana (producteur)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne de contre-saison : 60 mille tonnes d’oignon attendues à Dagana (producteur)

    Dagana, 20 fév (APS) – Une production de soixante mille tonnes d’oignon est attendue dans le département de Dagana (Saint-Louis, nord), pour la campagne de contre-saison, a appris l’APS mardi, du président de l’Association des producteurs d’oignon de Dagana, Mamadou Diop.

     »Nous attendons pour cette campagne une production qui tourne autour de soixante mille tonnes voire plus dans le département avec notamment les délégations de Dagana réparties entre Lansar et Bokhol et celle du Lac de Guiers qui va de Mbane à Keur Momar Sarr sur une superficie estimée à plus de trois mille cinq cent hectares (3500 ha) », a dit M. Diop dans un entretien avec l’APS.

    Pour cette campagne, a-t-il ajouté, les producteurs d’oignon espèrent dépasser de ‘’très loin’’ celle de l’année dernière dont les rendements étaient ‘’un peu mitigés’’.  »Nous sommes très optimistes en ce qui concerne les rendements, car on va dépasser le taux de l’année écoulée’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Malgré les acquisitions tardives d’engrais chez les fournisseurs contrairement à l’année précédente, la campagne se porte bien et nous espérons arriver à la hauteur de nos attentes comme prévu avec une production qui va doubler la campagne dernière’’, a assuré le producteur d’oignon.

    Mamadou Diop demande à l’État du Sénégal d’appuyer les producteurs dans les nouvelles campagnes initiées récemment notamment la méthode ‘’goûte à goute’’, les expressions et dans d’autres méthodes nouvelles qui sont plus rentables et moins coûteuses et à accompagner l’usine de transformation de poudre d’oignon située entre Diama et Ross-Béthio.

    ‘’Nous invitons les autorités régulatrices à ne pas importer durant la campagne afin de permettre aux acteurs locaux d’écouler leurs produits et à penser à sécuriser et à matérialiser les données pour tous les producteurs des différentes zones quel que soit le lieu d’appartenance pour avoir une idée sur les statistiques’’, a-t-il plaidé.

    Selon lui, les importations peuvent avoir un impact négatif chez les bailleurs et les producteurs en période d’écoulement avec le manque d’infrastructures à savoir les chambres froides et les usines transformatrices de produits constituant un problème majeur.

    ‘’Nous devons organiser les agrobusiness en mettant fin aux exploitations même si on ne peut pas les empêcher de produire’’, a insisté M. Diop. Ce qui permettra, selon lui, de régulariser les prix lors de l’écoulement des produits pour qu’ils soient abordables pour tout le monde au niveau du marché local.

    Le président de l’Association des producteurs d’oignons de Dagana a plaidé pour l’octroi massif des terres aux paysans pour augmenter les productions afin de pallier le départ massif des jeunes vers l’Europe.

    OG/AMD/ASB/OID 

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Etre candidat à la présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire (ministre)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Etre candidat à la présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire (ministre)

    Dakar, 20 fév (APS) – La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a précisé, mardi, que le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’était  pas une condition pour obtenir une liberté provisoire.

     »Il faut le rappeler et que cela soit clair pour tout le monde. Le fait d’être candidat à l’élection présidentielle n’est pas une condition pour obtenir la liberté provisoire au Sénégal », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire.

    Interrogée sur la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, placé sous mandat de dépôt depuis le 18 avril 2023 pour  »actes de natures à compromettre la paix publique, outrage à magistrat et diffamation à l’encontre d’un corps constitué », la ministre a expliqué que  »le Sénégal est un Etat de droit où la loi s’applique à tous de la même manière, sans distinction ».

    Selon la Garde des Sceaux,  »c’est au juge d’instruction de décider, sur la base d’appréciation d’éléments objectifs de son dossier, s’il doit ou non, être libéré ».

    Bassirou Diomaye Faye est candidat à l’élection présidentielle sous la bannière  »Diomaye président ». Ses partisans et de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer sa libération afin de lui permettre de battre campagne.

    La ministre de la Justice a par ailleurs souligné, concernant le retour d’exil d’un des cadres de l’ex Pastef, Ngagne Demba Touré, que tous les mandats d’arrêts émis jusqu’ici, s’exécuteront également, conformément à la loi.

    MK/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un fonctionnaire des Nations unies exhorte à  »créer un environnement propice à une élection pacifique »

    SENEGAL-POLITIQUE / Un fonctionnaire des Nations unies exhorte à  »créer un environnement propice à une élection pacifique »

    Dakar, 20 fév (APS) – Le représentant spécial du Secrétaire général et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le sahel (UNOWAS), reçu mardi par le président Macky Sall, a exhorté ‘’tous les acteurs nationaux à œuvrer ensemble afin de créer un environnement propice à une élection pacifique et transparente dans le cadre de la Constitution sénégalaise’’.

    Leonardo Santos Simão a été reçu en audience par le président de République, Macky Sall, avec lequel il a échangé sur « les récents développements politiques » dans le pays, rapporte un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, le représentant spécial de l’UNOWAS a échangé avec le chef de l’Etat ‘’sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région’’ et ‘’les récents développements politiques au Sénégal’’.

    Le fonctionnaire des Nations unies a salué l’engagement constant du Sénégal pour la consolidation de la paix et la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

    Il a réitéré le soutien continu des Nations unies ‘’à accompagner les efforts du pays visant à consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable’’.

    FD/OID/AKS 

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Guinée: le général Doumbouya annonce la dissolution du gouvernement

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Guinée: le général Doumbouya annonce la dissolution du gouvernement

    Dakar, 20 fév (APS) – Le président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya a annoncé, lundi, la dissolution par décret du gouvernement dirigé par Bernard Goumou, a appris l’APS de l’Agence guinéenne de presse.

    ‘’(…) Le gouvernement est dissout (…). La gestion des affaires courantes sera assurée par les directeurs de cabinet, secrétaires généraux, les secrétaires généraux adjoints jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement’’, a déclaré à la télévision publique guinéenne le ministre secrétaire général de la présidence guinéenne.

    Le général de division, Amara Camara, était entouré du chef d’état-major général des armées, le général Ibrahima Sory Bangoura et de plusieurs membres du Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD).

    Dans un communiqué de la présidence guinéenne signée par le général Bangoura, cinq ‘’mesures conservatoires’’, à l’attention des membres du gouvernement dissous, sont prises,

    Elles concernent la ‘’restitution de véhicules de service et d’escorte des membres du gouvernement dissous au garage du Gouvernement sans délais’’, le ‘’gel des comptes bancaires’’, la ‘’restitution de tous les documents de voyage au Secrétariat général de la Présidence’’, la ‘’remise des cachets aux intérimaires désignés’’ et la ‘’démobilisation de tous les gardes du corps et aides de camp’’.

    Des intérimaires sont nommés et invités à une séance de travail mardi dans la salle de réunion du Secrétariat général de la présidence guinéenne, indique-t-on dans le texte.

    ‘’Le Haut commandant de la Gendarmerie et le Directeur général de la Police sont chargés de prendre toutes les dispositions pour mettre des tampons au niveau de tous les départements jusqu’à la prise en main totale des intérimaires’’, ajoute le communiqué.

    Le chef de la junte guinéenne, le général Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir suite à un coup d’Etat contre Alpha Condé, le 5 septembre 2021.

    Le 16 juillet 2022, il nomme Bernard Goumou Premier ministre par intérim, en remplacement de Mohamed Béavogui, avant de le confirmer le 20 août de la même année.

    Selon une promesse faite à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en octobre 2022, la durée de la transition doit durer 24 mois avant un retour à l’ordre constitutionnel.

    Un nouveau Premier ministre n’a pas encore été nommé et la date de la formation d’un nouveau gouvernement n’a pas été annoncée.

    ABB/ASB/SBS/

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Macky Sall invité à organiser la présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Macky Sall invité à organiser la présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel

    Dakar, 20 fév (APS) –  La plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ a annoncé, mardi, avoir adressé une requête au chef de l’Etat pour attirer son attention ‘’sur l’urgence’’ de publier le décret fixant la date de l’élection présidentielle en tenant compte des limites fixées par le Conseil constitutionnel.

    Dans ce courrier, les responsables de la plateforme ont indiqué que la date de l’élection présidentielle doit être fixée au plus tard le dimanche 03 mars pour permettre au chef de l’Etat d’inscrire son action ‘’dans le respect des délais fixés’’ par la Constitution, conformément aux dispositions rappelées dans la décision du Conseil constitutionnel.

    Aar Sunu election, une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, a appelé à un nouveau rassemblement, samedi, pour exiger la tenue de l’élection présidentielle avant l’échéance du mandat du président de la République.

    “Dans la lutte pour la tenue de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, nous prévoyons un rassemblement populaire le samedi 24 février. Le lieu de cette activité sera communiqué ultérieurement’’, a déclaré Malick Diop, un responsable de la plateforme, lors d’une conférence.

    Des milliers de personnes ont manifesté le samedi 17 février sur les Deux voies de Liberté VI, un quartier de Dakar, à l’appel de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), pour réclamer, entre autres, le respect du calendrier électoral.

    Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.

    Dans un communiqué, le chef de l’État a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    BB/OID/AKS

  • SENEGAL-ENERGIE / Kaffrine : SENELEC prévoit d’installer une ligne haute tension dans trois villages de Birkelane (responsable)

    SENEGAL-ENERGIE / Kaffrine : SENELEC prévoit d’installer une ligne haute tension dans trois villages de Birkelane (responsable)

    Birkelane (Kaffrine), 20 fév (APS) – Trois villages de la commune de Keur Mboucki, dans le département de Kaffrine, centre), vont bénéficier du projet d’installation d’une ligne haute tension dans le cadre de la deuxième phase du programme de la Société nationale de l’électricité, dénommé ‘’Pole 2026’’, a annoncé mardi, Cheikhou Oumar Ndiaye, expert environnement à la SENELEC.

    Ce projet va traverser les villages de Keur Mboucki, Mbodiène et Ngongane, dans le département de Birkelane, a-t-il précisé.

    M Ndiaye intervenait au terme d’une rencontre de partage du projet d’installation d’une ligne de transport de courant électrique entre les postes de Kaolack et de Kaolack sud en aérienne et souterraine, présidée par le préfet du département de Birkelane, en présence des maires, chefs villages, services techniques et les impactés.

    ‘’C’est une ligne haute tension de 225 KV qui va quitter le poste de Kaolack à Kahone et passer par les départements de Guinguinéo et de Birkelane, pour arriver au niveau du nouveau poste du département de Nioro’’, a-t-il expliqué.

    Cette rencontre, a-t-il indiqué, vise à faire la restitution de l’étude du plan d’action de réinstallation réalisé par le cabinet ‘’Tropica’’ à travers la firme internationale (Vinci Energies), chargée des travaux.

    Ce projet a pour objectif, le renforcement, la fiabilisation du réseau de transport et de distribution d’énergie de la SENELEC par la réalisation d’un ensemble d’ouvrages,  a-t-il ajouté, soulignant que les travaux vont durer deux ans.

    Ce projet d’un cout global de plus de 130 milliards de francs CFA, va toucher sept régions, onze départements et contribuera ‘’fortement’’ au développement socio-économique des zones concernées, avait rappelé le ministre de l’Energie, lors de la cérémonie de lancement du projet.

    CTS/ASB/oid

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES   / Nettoiement : les concessionnaires mettent fin à leur mouvement de grève (communiqué)  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES   / Nettoiement : les concessionnaires mettent fin à leur mouvement de grève (communiqué)  

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Collectif des concessionnaires du nettoiement a décidé de mettre fin à son mouvement de grève déclenché lundi pour exiger la régularisation de six mois d’arriérés de paiement, annonce un communiqué reçu mardi à l’APS.

    Cette levée du mouvement de grève tient ‘’compte du contexte économique actuel et de l’engagement de l’Etat à démarrer immédiatement le paiement des arriérés contractés à travers la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), sur une période étalée de trois semaines’’, explique la même source.

    Le collectif a décidé ainsi de  »reprendre ses activités à compter de ce jour tout en restant en lien étroit avec les autorités en vue d’assurer le suivi des engagements pris relativement aux paiements attendus’’.

    Le Secrétaire général du Collectif des concessionnaires du nettoiement, Boubacar Diallo, a indiqué que l’Etat leur doit six mois d’arriérés de paiement évalués à 8 milliards de francs CFA.

     »Ces six mois d’arriérés correspondent à la période de juillet à décembre 2023 », a-t-il précisé.

    AB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / A Dakar, 344  détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire (officiel)

    SENEGAL-JUSTICE / A Dakar, 344 détenus ont bénéficié d’une liberté provisoire (officiel)

    Dakar, 20 fev (APS) – Quelque 344 personnes détenues à Dakar en raison d’actions en lien avec des activités politiques ont bénéficié, ces derniers jours, d’une mesure de liberté provisoire, a annoncé, mardi, la Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Lors d’une conférence de presse sur l’actualité judiciaire, Me Aïssata Tall a indiqué que 272 détenus devraient également bénéficier de cette mesure dans les prochains jours.

    Selon elle, ‘’la même chose est en train d’être faite’’ dans les régions.

    Me Aïssata Tall a précisé qu’il s’agit de libération au cas par cas.

    Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire.

    La ministre de la Justice a rappelé que le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Toutes ces personnes ont bénéficié d’une liberté provisoire sur la base des dispositions du code de procédures, à la suite de dossiers étudiés et instruits au cas par cas, par un juge d’instruction indépendant et autonome, a-t-elle expliqué.

     »Ces libérations sont des libertés provisoires. Que personne ne s’avise à penser que l’aventure s’arrête là. Les juridictions vont continuer à faire leur devoir », a-t-elle martelé.

    Elle a rappelé que ces personnes  »avaient été détenues à l’occasion de manifestations interdites causant des troubles à l’ordre public, avec des délits de droit commun imputés, l’origine de leur détention. »

     »Par conséquent, je ne veux pas dans l’euphorie ambiante que des gens voient qu’ils en ont fini avec la justice », a-t-elle insisté.

    Selon Aissata Tall Sall, il n’a jamais été question pour l’État de procéder à une libération massive. Les dossiers seront étudiés au cas par cas, en fonction de la gravité de l’acte commis ou envisagé, et non selon la tête du client.

    A l’en croire,  »rien de ce qui a été fait jusqu’ici n’est en contradiction avec la loi  pénale. On est juste en train d’apaiser le climat social et politique du pays tout en respectant la loi. »

     »La justice au Sénégal qui est service de la paix et du maintien de l’ordre public pour assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens, prendra ainsi toutes les mesures de correction pour apaiser, tout en respectant la loi sans faiblesse coupable et sans cruauté inutile », selon la garde des sceaux.

    MK/FD/OID/AKS