Le Maire de la ville de Thiès Babacar Diop par ailleurs Président de Fds les Guelwars prend acte de la volonté du président Macky Sall et invite toute la classe politique au dialogue. Il faisait face à la presse à Thiès.
Année : 2024
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SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle, sujet cristallisant pour les quotidiens
Dakar, 20 fév (APS) – Les sujets relatifs à la présidentielle initialement prévue le 25 février avant d’être reportée, continuent de cristalliser l’intérêt de la presse quotidienne, sur fond de décrispation de l’atmosphère politique.
Plusieurs quotidiens parvenus mardi à l’APS annoncent que Rose Wardini, l’une des 20 candidats retenus pour cette élection, a finalement décidé de jeter l’éponge. Une décision liée à « ses déboires judiciaires sur sa supposée double nationalité », explique Sud Quotidien.
Les soupçons autour de la double nationalité supposée de la présidente du mouvement « Sénégal nouveau » avaient conduit la Division des investigations criminelles à convoquer Mme Wardini pour l’entendre, le 2 février dernier.
Elle a animé une conférence de presse pour annoncer le retrait de sa candidature et promettre que « le jour finira par se lever très bientôt […] » sur cette affaire, rapporte le quotidien L’info. Mme Wardini « entend mettre à la disposition du juge, toutes les preuves de la renonciation à sa nationalité française, attestant de la sincérité de sa déclaration sur l’honneur », ajoute le journal.
Les quotidiens Libération et Bès Bi Le jour précisent qu’après le retrait de Rose Wardini il ne reste plus que 19 candidats à la présidentielle dont une seule femme, en la personne de Anta Babacar Ngom, « porte-étendard des femmes » à cette élection, indique Walfquotidien.
Mais si elle renonce à sa candidature, Rose Wardini « exige la tenue du scrutin avant le 2 avril », selon Vox Populi. Il y a aussi que 16 des candidats retenus par le Conseil constitutionnel « mettent la pression sur l’Etat », ajoute le même journal.
« Après la décision du Conseil constitutionnel en date du 15 févier, annulant la loi et le décret portant report de l’élection au 15 décembre, les acteurs politiques s’interrogent sur la nouvelle date à retenir pour l’organisation du scrutin », écrit Vox Populi.
« En attendant le chef de l’Etat à qui le dernier mot revient, les spéculations vont bon train », mais les candidats de l’opposition et les organisations de la société civile réunis au sein du F C25, le Front des candidats à la présidentielle, « exigent le respect du calendrier républicain, considérant que le mandat du président sortant finit le 2 avril », rapporte ce quotidien.
Et Vox Populi d’ajouter que les membres de ce front ont signé un communiqué « pour inviter le président de la République […] à presser le pas pour organiser le scrutin dans les +meilleurs délais+, tel que suggéré par le Conseil constitutionnel ».
Mais alors que le mandat du président de la République prend fin le 2 avril, « le report du scrutin et la libération annoncée d’Ousmane Sonko ont fait rebattre les cartes », estime le quotidien Enquête.
« Les cartes se brouillent », affiche cette publication, selon laquelle le dialogue politique « devrait permettre de trouver des consensus forts. C’est la seule issue devant les contraintes posées par le Code électoral ».
« Ça manœuvre dans tous les sens », affiche de son côté Tribune, en faisant observer que la date de la tenue de la présidentielle « divise la classe politique. L’Assemblée nationale qui prône le dialogue et la redéfinition des règles du jeu est soutenue par certains candidats validés, spoliés et recalés ».
« Ce camp fait face au nouveau collectif FC 25 qui regroupe 15 candidats qui réclament la tenue du scrutin avant le 2 avril », renseigne Tribune.
Selon Bès Bi Le jour, ces 15 candidats « exhortent la population à poursuivre la mobilisation pour faire respecter la Constitution », alors que d’autres publications, dont le journal Le Quotidien, reviennent sur la « libération continue des détenus +politiques+ ».
»Dans le cadre de la supposée pacification de l’espace public, une vaste opération de libération de détenus est en cours. Pour l’instant, une certaine opacité entoure entoure le processus poussant la ministre de la Justice à briser le silence cet après-midi. Pour le procureur de la République, ce sont bien les juges d’instruction, qui ont signé les ordonnances de mise en liberté », écrit Le Quotidien.
»Depuis jeudi dernier, des dizaines de détenus dits +détenus politiques+ sortent de prison », un »vent d’apaisement ayant commencé à souffler » sur le Sénégal, avec la décision du régime en place de « desserrer l’étau autour de ces personnes interpellées » lors de manifestations politiques, indique Les Echos. Mais selon le journal, »le procédé du parquet pour libérer les détenus » interroge.
Sans compter que »leur libération obtenue sur fond de négociations, les détenus politiques ont toujours la même hargne. Ils ne baissent pas les bras, +la lutte continue !+ clament-ils tous », note L’Observateur, qui s’interroge : « Macky Sall aurait-il perdu le pari de la décrispation ? »
BK/SKS
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SENEGAL-DIVERS / Ziguinchor : un homme de 43 ans battu à mort, sa famille dans l’incompréhension
Ziguinchor, 20 fév (APS) – Un jeune homme résidant au quartier Castor de Ziguinchor (sud) a succombé à ses blessures, lundi soir, après avoir été battu par un groupe de jeunes, a appris l’APS de sa famille.
Le drame s’est produit samedi dernier vers 18 heures à hauteur d’un arrêt Jakarta, à Castor.
La victime, Zakaria Sagna, est un ressortissant du village de Toubacouta, un village situé non loin de la commune de Ziguinchor. Il était âgé de 43 ans.
« Mon neveu Zakaria Sagna a été sauvagement battu le samedi soir par un groupe de jeunes », a déclaré Ibrahima Sané, l’oncle de la victime, les yeux embués de larmes.
Selon M. Sané, son neveu essayait de vendre des troncs de bois au moment des faits. « C’est à ce moment qu’il a été interpellé par un agent des eaux et forêts (une dame) », et il s’en est suivi une course-poursuite qui a conduit la victime à la hauteur de ces jeunes conducteurs de motos taxis.
« Ils l’ont tué en croyant avoir affaire à un voleur », a déploré Ibrahima Sané, précisant que son neveu était en tricycle. « C’est moi qui ai élevé Zakaria. C’était un garçon calme, qui n’a jamais manqué de respect à personne. Il était maçon. Il n’a jamais eu de problème avec qui que ce soit. Zakaria se battait jour et nuit pour subvenir aux besoins de sa famille », a ajouté Ibrahima Sané, avant de réclamer justice.
« Personne n’a le droit de faire justice soi-même. Mon neveu avait l’habitude de chercher du bois mort qu’il vendait à Ziguinchor. Cet agent des eaux et forêts a fait tuer notre fils. Elle est allée trop loin. Nous demandons justice », a-t-il assené.
La résidence de la victime à Ziguinchor avait été assaillie lundi soir par des parents, amis, voisins et des personnes anonymes venus compatir à la douleur de la famille Sagna.
L’émotion et la tristesse se lisaient sur les visages de toutes ces personnes qui ont pris d’assaut la résidence de la famille Sagna.
Peu avant 22 heures, des jeunes du quartier Nema 2 et Castor, sous le choc, sont sortis pour manifester leur colère.
Une enquête a été ouverte par la police de Ziguinchor.
MNF/BK
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SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : 83 kg de chanvre indien saisis par des agents des eaux et forêts
Dakar, 19 fév (APS) – Des agents de la brigade des eaux et forêts de l’arrondissement de Gniby (Kaffrine), ont saisi 83 Kg de chanvre indien à Sorokogne, un village situé dans la commune de Kahi, lors d’une opération de patrouille initiée dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de charbon de bois et les feux de brousse, a-t-on appris, lundi, du sergent Mamadou Yaya Diallo.
»Cette quantité de chanvre indien a été saisie à bord d’une charrette abandonnée par des trafiquants, dans leur fuite après qu’ils soient tombés nez à nez avec des agents de la brigade des eaux et forêts de Gniby, en pleine opération de patrouille », a dit à l’APS le sergent Diallo, le chef de brigade, par téléphone.
La drogue saisie a été remise à la brigade territoriale de gendarmerie de Kaffrine qui a ouvert une enquête laquelle a permis de mettre aux arrêts deux trafiquants grâce à leurs cartes de transfert d’argent, a-t-il ajouté. Ils ont été présentés au parquet de Kaffrine avant leur placement en détention.
AB/OID
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SENEGAL-USA-CINEMA / Le film « Bob Marley : One love » : retour sur la vie de l’icône du reggae, messager de paix
Dakar, 19 fév (APS) – ‘’Bob Marley : One love’’, le film du réalisateur américain Reilnaldo Marcus Green retraçant une partie de la vie du célèbre guitariste jamaïcain, icône mondiale du reggae, et de son groupe les Wailers a été projeté en avant-première, au cinéma Pathé Dakar, a constaté l’APS.
En salle depuis mercredi, ce biopic dramatique d’1h47 mn, met surtout l’accent sur son engagement pour la paix et pour un monde plus juste.
Le récit de Green, réalisé quarante trois ans après la mort du chanteur, est un va-et-vient entre des flashbacks d’un enfant métisse qui a vécu avec sa mère parce que non reconnu par son père blanc et la tension politique de sa Jamaïque natale, plongée dans la violence dans les années 1970.
Ce film produit avec le concours de la famille du chanteur mort à l’âge de trente-six ans montre l’engagement de l’icône du reggae pour qui ‘’on ne peut pas séparer la musique du message’’.
Le film met surtout l’accent sur ‘’le messager de paix et d’unité’’ qu’a été Bob Marley, dont le message contemporain peut toujours prévaloir dans un monde de violence.
Le musicien a échappé le 3 décembre 1976, à son domicile en Jamaïque, à une tuerie le visant ainsi que sa femme, Rita dont l’idylle est aussi au cœur de ce long métrage.
Loin de ne relater que le succès musical planétaire de cette ‘’légende rebelle’’ dont la musique inspire des générations, le film raconte surtout ‘’la résilience de l’artiste face à l’adversité à l’origine de sa musique révolutionnaire’’ en raison du contexte politique d’alors.
FKS/ASG/OID
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SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : un enfant meurt dans un incendie à Ndindy
Diourbel, 19 fév (APS) – Un garçon âgé d’environ sept ans a trouvé la mort dans un incendie survenu ce lundi à Gadiaga Darou Salam, un village de la commune de Ndindy, dans la région de Diourbel (centre), a appris l’APS de source sécuritaire.
»La brigade des sapeurs pompiers de Diourbel a reçu l’alerte aux environs de 17h 30. Une fois sur les lieux du sinistre, nous avons constaté qu’il y a un enfant âgé de sept ans qui a perdu la vie dans l’incendie », a confié la même source, soulignant que deux cases ont été aussi ravagées par l’incendie.
Une enquête a été ouverte dans le but d’élucider les circonstances du sinistre.
MS/OID
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SENEGAL-METEO / Un épisode poussiéreux au cours des prochaines 72 heures (ANACIM)
Dakar, 19 fev (APS) – Une suspension de particules de poussière sera notée sur une bonne partie du territoire au cours des prochaines 72 heures, occasionnant une forte réduction de la visibilité, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence précise que ‘’ce phénomène de poussière va aborder le pays par les localités nord au courant de cette nuit avant de se généraliser progressivement sur l’ensemble du pays durant les journées du mardi et du mercredi’’.
L’ANACIM signale par conséquent qu’une forte réduction de la visibilité sera observée sur le territoire, bien que la partie sud soit relativement moins touchée.
OID
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MONDE-MEDIAS / 99 journalistes et employés des médias tués en 2023, une hausse de 44% par rapport à 2022 (Rapport)
Dakar, 19 fev (APS) – Le Comité de protection des journalistes (CPJ, en anglais) a recensé, dans son dernier rapport, 99 journalistes et travailleurs des médias tués en 2023, dans le monde, soit une augmentation de près de 44% par rapport à l’année précédente.
Ce total mondial ‘’comprend un nombre record de meurtres de journalistes – 78 – que les recherches du CPJ ont déterminés comme étant liés au travail, et huit autres font toujours l’objet d’une enquête », lit-on dans le Rapport »indice d’impunité » publié dimanche, relevant que treize professionnels des médias ont également été tués l’année dernière.
Il ajoute que ce classement intervient alors que plus de 80 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza, le 7 octobre.
D’après l’étude du CPJ, une association à but non lucratif qui collecte depuis 1992 des données dans le but de documenter les abus contre la presse et promouvoir la liberté de la presse à travers le monde, ce total mondial est le plus élevé depuis 2015.
Selon elle, les assassinats ciblés de journalistes en représailles directes à leur travail, que le CPJ qualifie de meurtre, ont également persisté en 2023, le CPJ enregistrant des meurtres de journalistes dans neuf pays à travers le monde.
Le rapport du CPJ note également que le nombre de journalistes emprisonnés a atteint un niveau presque record.
‘’Les données publiées dans le cadre du recensement des prisons de 2023 montrent que 320 journalistes sont toujours derrière les barreaux dans le monde, simplement parce qu’ils font leur travail’’, souligne l’étude.
ABB/OID
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SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS invite Macky Sall à »agir dans l’intérêt supérieur du peuple »
Dakar, 19 fév (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim 2024 ont invité, lundi à Dakar, le président de la République, Macky Sall, à prendre des mesures allant dans le sens de l’intérêt supérieur du peuple sénégalais afin de lui garantir un avenir démocratique et prospère.
« Nous appelons le président de la République à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais en prenant les mesures nécessaires pour garantir un avenir démocratique paisible et prospère pour notre cher Sénégal », a déclaré Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire liberté-démocratie et changement lors d’un point de presse tenu au siège de la formation politique de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Selon M. Thiam, le PDS et ses alliés prendront part aux consultations annoncées par le chef de l’Etat en vue « de garantir une élection présidentielle apaisée, inclusive, transparente et non contestable ».
Jeudi, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi parlementaire adoptée le 15 février et portant report au 15 décembre de l’élection présidentielle du 25 février. Cette loi avait été votée le 5 février par l’Assemblée nationale.
La coalition Karim 2024 estime que la décision du Conseil Constitutionnel confirme la position du parti démocratique sénégalais sur l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle le 25 février.
« Cette décision du Conseil Constitutionnel enjoint aux autorités compétentes de fixer dans les meilleurs délais une nouvelle date pour la tenue du scrutin présidentiel », a rappelé Mamadou Lamine Thiam.
Il a évoqué ‘’les défaillances’’ du processus électoral à l’origine de l’exclusion de la candidature de Karim Meïssa Wade de la liste finale des candidats à la présidentielle du 25 février.
La coalition Karim 2024 a renouvelé sa demande de création d’une Cour constitutionnelle dont les décisions pourraient faire l’objet d’un recours.
« La coalition Karim 2024 reste résolument engagée dans la défense des valeurs démocratiques de paix et dans la lutte pour un Sénégal où la souveraineté du peuple sera pleinement respectée et où les élections refléteront fidèlement la volonté des citoyens », a soutenu M. Thiam.
Il a invité l’ensemble des partis alliés à se tenir prêts pour réserver un accueil populaire à Karim Wade et lui assurer une brillante victoire à l’élection présidentielle dont la nouvelle date sera fixée par le président de la République à l’issue de la concertation nationale.
FD/AKS/OID
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SENEGAL-POLITIQUE / Rose Wardini, un »faux raccord’’ dans une présidentielle inédite
Dakar, 19 fév (APS) – Se retirer de la course à la présidentielle après avoir franchi tous les obstacles n’était sans doute pas un scénario envisagé par Rose Wardini, obligée de jeter l’éponge à la suite de son inculpation et son placement sous contrôle judiciaire.
La présidente du mouvement Sénégal Nouveau, placée sous contrôle judiciaire à la suite de la découverte supposée de sa double nationalité sénégalaise et française, a annoncé, lundi à Dakar, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle.
»Après avoir longuement réfléchi sur la situation politique actuelle du pays et soucieuse comme l’ensemble des citoyennes et concitoyens de la nécessité de faire des efforts utiles à la préservation de la paix sociale, consciente des valeurs dont je suis porteuse et auxquelles je suis profondément attachées et qui fondent mes actions de tous les jours (….) vu mon attachement aux valeurs républicaines (…) j’ai décidé, en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle”, a-t-elle déclaré en conférence de presse.
‘’Le jour finira par se lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur” seront mises à la disposition du juge, a-t-elle ajouté.
Après avoir passé avec brio l’étape du parrainage et du contrôle de régularité de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Wardini a été rattrapée par des accusations de parjure au sujet de sa déclaration sur l’honneur versée à son dossier de candidature.
Elle est notamment accusée de ne s’être prévalue que de la nationalité sénégalaise alors qu’elle disposerait par alliance du statut de citoyenne française. Au Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.
Tout semblait pourtant marcher comme sur des roulettes pour la native de Kaolack, une des belles histoires du contrôle de régularité des candidatures à l’élection présidentielle. Passant sans difficulté l’étape des parrainages à la surprise de bon nombre d’observateurs qui n’avaient sans doute pas mesuré, le parcours, l’engagement, l’investissement et l’ambition de la présidente de l’ONG, Médecine pour la solidarité (Medisol).
Issue d’une célèbre famille libano-sénégalaise originaire de Latmingué, au cœur du Saloum, Rose Wardini dont la mère est originaire du Baol, est une gynécologue obstétricienne qui s’est distinguée depuis plus de dix ans avec sa structure Medisol, dans des actions humanitaires à travers notamment ses fameuses caravanes médicales gratuites à travers le pays.
Son engagement tient d’un serment fait à sa mère : celui de toujours œuvrer en faveur des démunis. Une promesse qu’elle s’est évertuée à respecter depuis qu’elle est devenue médecin au début des années 1990.
Après une scolarité brillante sanctionnée par un baccalauréat série scientifique au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, Rose Wardini débarque à l’université de Dakar. Elle rejoint en 1984 son mari en Côte d’Ivoire malgré qu’elle avait déjà entamé ses études de médecines.
Elle poursuivra ses études dans ce pays. Le Doctorat en poche, Rose Wardini revient à Dakar pour démarrer sa spécialisation en gynécologie qu’elle termine en 1992.
Elle organise des caravanes médicales gratuites depuis 2003 au profit des populations et personnes démunies.
Parmi ses dix frères et sœurs, on compte le Colonel Antoine Wardini, ancien Commandant de la zone militaire numéro 5 (Centre) et directeur des Relations Publiques des Armées (DIRPA), Soham El Wardini, maire de Dakar par intérim et Emile Wardini, ancien banquier.
Rose Wardini est la plus jeune des filles dans cette famille de onze enfants, huit garçons et trois filles.
Elle promettait dans son programme de mettre en œuvre une politique de développement inclusif, mettant notamment l’accent ‘’sur la création d’emplois, une éducation de qualité, un accès favorable des populations aux soins médicaux, la formation, le développement de l’entrepreneuriat et la protection de l’environnement’’.
AKS/SKS/OID