Année : 2024

  • SENEGAL-SOCIETE / Les familles des victimes du naufrage du ‘’Joola’’ réclament la gestion du musée-mémorial dédié aux disparus

    SENEGAL-SOCIETE / Les familles des victimes du naufrage du ‘’Joola’’ réclament la gestion du musée-mémorial dédié aux disparus

    Ziguinchor, 19 fév (APS) – L’Association nationale des familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’ a fait part, dimanche, à Ziguinchor (sud), de son souhait de gérer le musée-mémorial ‘’Le Joola’’.

    ‘’Nous voulons qu’une personne issue des familles des victimes du naufrage gère ce monument’’, a déclaré Elie Jean Bernard Diatta, un membre de ladite association.

    ‘’Nous demandons au chef de l’État de confier la gestion de ce monument à une personne issue des familles des victimes’’, a insisté M. Diatta lors d’une assemblée générale de l’association.

    L’ex-responsable des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’ salue, par ailleurs, les efforts fournis par l’État du Sénégal pour le ‘’bien-être’’ des membres de ladite structure.

    ‘’L’État du Sénégal […] a beaucoup fait pour les familles des victimes du ‘Joola’‘’, a reconnu Elie Jean Bernard Diatta en citant, parmi les charges assurées par les pouvoirs publics, la prise en charge des orphelins des personnes décédées dans le naufrage du bateau en 2002.

    Ces orphelins peuvent contribuer à la gestion du musée-mémorial, propose-t-il, estimant que l’ouvrage peut aider en même temps à la prise en charge psychosociale des familles des victimes.

    Angel Boissy a été désignée présidente de l’association, pour un mandat de trois ans, en remplacement de Boubacar Ba.

    Le musée-mémorial ‘’Le Joola’’ a été construit au bord du fleuve Casamance, à Ziguinchor. Il a été inauguré en janvier dernier par le Premier ministre, Amadou Ba.

    Sa construction a démarré en décembre 2019. Elle était réclamée par les familles des victimes et des rescapés du naufrage survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002.

    Le musée-mémorial a coûté 3 milliards de francs CFA, selon le gouvernement.

    Selon un bilan fourni par les autorités sénégalaises, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du ‘’Joola’’. Soixante-trois passagers ont survécu à l’accident.

    MNF/FKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les consultations sur la date de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les consultations sur la date de l’élection présidentielle

    Dakar, 19 fév (APS) – Les consultations en vue de la fixation de la date du scrutin présidentiel et d’autres sujets liés à cette élection préoccupent les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Macky Sall entame ses consultations’’, annonce Le Quotidien, ajoutant que les électeurs seront édifiés à l’issue de ces échanges, concernant la date de l’élection de son successeur.

    Vox Populi relève la ‘’cacophonie’’ dont l’élection est l’objet.

    ‘’Les acteurs politiques [sont] divisés’’ sur la question, le choix de la date notamment, affirme-t-il.

    Les coalitions de partis politiques et les partis ont chacun leur proposition, le camp du candidat d’opposition Bassirou Diomaye Faye proposant par exemple la date du 2 avril, l’ancien ministre El Hadji Malick Gakou, l’un des prétendants à la succession de Macky Sall, suggérant de tenir le vote le 3 mars.

    ‘’Présidentielle 2024 : la concertation en marche’’, annonce le journal EnQuête en mettant en exergue, à l’aide d’une photo, les principaux acteurs des concertations en vue de la fixation de la date du scrutin, Macky Sall, l’opposant Ousmane Sonko, les médiateurs Pierre Atépa Goudiaby et Aliou Tine.

    ‘’Macky Sall n’a pas une grande marge de manœuvre. Il ne lui reste alors qu’à engager l’organisation de l’élection présidentielle au pas de charge’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Les quotidiens évoquent aussi la dissolution de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les soupçons de corruption concernant deux membres du Conseil constitutionnel.

    ‘’Tout ce désordre pour ça ?’’

    ‘’L’enquête parlementaire arrêtée’’, titre Le Soleil.

    Sud Quotidien observe que ‘’l’Assemblée nationale enterre sa commission d’enquête sur la corruption présumée de juges constitutionnels’’.

    ‘’Tout ce désordre pour ça ?’’ se demande Tribune en faisant allusion à la cacophonie consécutive au report de l’élection présidentielle et à la courte vie de cette structure parlementaire.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar et du Parti démocratique sénégalais ont dissous ladite commission après que le Conseil constitutionnel, nullement inquiété par les députés enquêtant sur certains de ses membres, a annulé la loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Sud Quotidien évoque la ‘’marche silencieuse et pacifique’’ tenue samedi à Dakar par l’opposition et la société civile en guise de protestation contre le report du scrutin.

    ‘’‘Aar Sunu élection’ (Protégeons notre élection) réussit son test’’, écrit-il, ajoutant que des milliers de Sénégalais étaient dans la rue pour dénoncer le report de l’élection et exiger qu’elle se tienne le 3 ou le 10 mars 2024.

    Les journaux évoquent en même temps le rang du Sénégal dans un classement de la Banque africaine de développement (BAD).

    ‘’Le Sénégal parmi les 20 premiers pays’’ du continent en termes de croissance économique, note Le Soleil. Il s’agit de prévisions économiques pour l’année en cours.

    Le Sénégal est deuxième, derrière le Niger, selon Le Quotidien.

    FKS/ESF

  • VIDEO / L’évêque André Guèye mise sur la paix

    VIDEO / L’évêque André Guèye mise sur la paix

    L’ évêque André Guéye appelle les Sénégalais à un regain d’orgueil pour préserver les acquis démocratiques de notre pays.

  • APS HEBDO N°23

    APS HEBDO N°23

    [dflip id= »103342″ type= »thumb »][/dflip]
  • SENEGAL-POLITIQUE / Ngagne Demba Touré, un cadre de Pastef, met fin à son exil

    SENEGAL-POLITIQUE / Ngagne Demba Touré, un cadre de Pastef, met fin à son exil

    Dakar, 18 déc (APS) – L’opposant Ngagne Demba Touré, leader des jeunes de Pastef, le parti politique dissous d’Ousmane Sonko, a regagné le Sénégal ce dimanche après un exil de six mois au Mali, a appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    M. Touré, greffier de formation, est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les médias. On le voit acclamé par des partisans célébrant son retour.

    La scène se passe à Grand-Yoff, un quartier de Dakar, selon plusieurs médias.

    Dans l’une des vidéos, le leader de la jeunesse du parti dissous par le président de la République, vêtu d’un t-shirt floqué avec le nom d’Ousmane Sonko, se hisse sur le toit d’une voiture, au milieu d’une foule.

    Son retour survient à la suite de la libération de nombreux militants de l’opposition, activistes et anonymes arrêtés lors de manifestations à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    Ngagne Demba Touré avait déclaré avoir choisi la voie de l’exil.

    Dimanche, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme déclare que 664 détenus ont été libérés depuis jeudi.

    Cette vague de libérations est survenue après que le chef de l’État a fait part, lors du Conseil des ministres du 8 février, de sa volonté d’‘’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et de consolider la stabilité du pays’’.

    Macky Sall a demandé à la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de prendre les dispositions nécessaires pour ‘’pacifier l’espace public, dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle’’.

    AKS/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats recalés à la présidentielle réclament une « reprise » du processus électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats recalés à la présidentielle réclament une « reprise » du processus électoral

    Dakar, 18 fév (APS) – Des candidats recalés à l’élection présidentielle, regroupés au sein du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), ont réclamé dimanche une reprise intégrale du processus électoral.

    Par la voix de Mayoro Faye, le représentant de Karim Wade, leader du PDS, le Parti démocratique sénégalais, ils ont notamment invité le chef de l’État à œuvrer pour une reprise intégrale du processus électoral et un lancement sans délai de concertations en vue d’un scrutin inclusif et apaisé.

    Le Conseil constitutionnel a acté le report de la présidentielle du 25 février. On doit carrément reprendre le processus électoral, car toutes les décisions qui étaient jusque-là prises sont caduques, font savoir les candidats recalés dans une déclaration.

    Ils ajoutent que  »l’exécutif doit remplir ses missions au nom de l’intérêt général, de l’ordre public, de la paix, de la stabilité des institutions ».

    Le FDPEI pense que « seule une concertation nationale pour une nouvelle loi électorale et un nouveau processus électoral démocratique, transparent et inclusif est la voix de salut pour des élections apaisées ».

    PD/AKS/BK

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Mondial Beach soccer : le Sénégal bat la Colombie, 5-3

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Mondial Beach soccer : le Sénégal bat la Colombie, 5-3

    Dakar, 18 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer s’est imposée, 5-3, devant celle de la Colombie, dimanche en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe du monde de la discipline organisée à Dubaï (15-25 février).

    Le Sénégal, logé dans la poule C, va jouer son troisième et dernier match de poule contre le Japon, mardi, à 15h 30mn.

    Les Lions de la plage ont perdu vendredi leur premier match contre la Biélorussie,4-6.

    SK/AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale ‘’prend acte’’ de la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale ‘’prend acte’’ de la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 18 fév (APS) – L’Assemblée nationale a déclaré, dimanche, prendre acte de la décision d’annulation du report de l’élection présidentielle annoncée jeudi par le Conseil constitutionnelle tout en estimant qu’elle ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’Institution parlementaire’’.

    ‘’L’Assemblée nationale du Sénégal prend acte de cette décision du Conseil constitutionnel, quand bien même elle porte le signe d’un revirement jurisprudentiel quant au contrôle de constitutionnalité d’une loi constitutionnelle’, indique l’institution parlementaire dans un communiqué.

    Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.

    Cette décision du Conseil constitutionnel ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’institution parlementaire, souligne l’Assemblée nationale non sans réaffirmer son ‘’attachement aux valeurs de démocratie et plus particulièrement à la séparation des pouvoirs’’.

    Elle explique que la proposition de loi, à l’initiative d’un groupe parlementaire de l’opposition, avait pour but de donner du temps aux autorités compétentes pour corriger, par le dialogue, les nombreux dysfonctionnements constatés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel.

    Dans sa décision rendue publique jeudi, le Conseil constitutionnel a également annulé le décret que le chef de l’Etat avait signé pour abroger celui qu’il avait déjà pris pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, le président Macky Sall a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    La suspension de facto du processus électoral à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale est à l’origine d’une crise politique dans le pays sur fond de heurts entre manifestants opposés au report du scrutin et forces de l’ordre.

    Trois personnes ont perdu la vie dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    Un nombre important de militants et d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié à partir de jeudi d’une liberté provisoire.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenu après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

     

    AKS