Année : 2024

  • VIDEO / Kaolack : rencontre d’orientation de membres de la société civile et d’élus territoriaux sur…

    VIDEO / Kaolack : rencontre d’orientation de membres de la société civile et d’élus territoriaux sur…

    l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), en partenariat avec le Conseil des organisations non-gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), a initié un atelier d’orientation de membres de la société civile et d’élus territoriaux de la région de Kaolack (centre) sur le financement direct.

  • SENEGA-RELIGION / Hajj 2024 : plus que 10 jours avant la clôture des enregistrements (voyagistes)

    SENEGA-RELIGION / Hajj 2024 : plus que 10 jours avant la clôture des enregistrements (voyagistes)

    Dakar, 17 fév (APS) – Environ 60 % du quotas réservé cette année aux convoyeurs privés de fidèles musulmans aux lieux saints de l’islam ont trouvé acquéreur a dix jours de la clôture officielle des enrôlements, ont déploré, samedi à Dakar le Regroupement national des organisateurs privés du Haj et de la Umra au Sénégal (RENOPHUS).

    La Délégation générale au pèlerinage doit convoyer cette année 1860 des 12860 places réservées au Sénégal cette année. C’est aux privés agréés que nous sommes de convoyer le grand nombre. Pour le moment nous n’avons enregistré qu’approximativement 60 % du quota, a indiqué Cheikh Bamba Dioum.

    Intervenant lors d’une conférence de presse, M. Dioum a rappelé que les dates pour accomplir les formalités d’inscription au Hadj ont été fixées plus tôt que d’habitude.

    ‘’L’organisation et les inscriptions pour le pèlerinage se faisaient à partir du mois de ramadan, mais les autorités saoudiennes ont demandé, en même temps que tous les autres pays musulmans du monde, d’anticiper organisation’’, a-t-il expliqué.

    Il a ainsi rappelé que les inscriptions ouvertes au Sénégal par la Délégation générale au pèlerinage depuis le 29 janvier se poursuivent jusqu’au 29 février prochain, alors que candidats au voyage avaient l’habitude de se présenter au début du mois de Ramadan, depuis une trentaine d’années.

    ‘’Beaucoup de candidats au pèlerinage ne savent pas que les données ont changé. C’est pourquoi nous voulons informer la population, pour que ceux qui attendaient le ramadan pour s’inscrire ne ratent pas le Hadj ’’, a indiqué M. Dioum.

    Il a demandé aux futurs candidats de ‘’s’assurer’’ lors de leurs démarches pour l’inscription au Hadj que ‘’le voyagiste qu’ils ont choisi est bien agréé’’.

    MFD/AKS

  • VIDEO / Des organisations d’éleveurs ouest-africaines veulent une augmentation des taxes sur les poudres…

    VIDEO / Des organisations d’éleveurs ouest-africaines veulent une augmentation des taxes sur les poudres…

    Des organisations ouest-africaines d’éleveurs se sont réunies vendredi à Thiès, pour peaufiner une stratégie de plaidoyer, pour la protection de la filière lait local.
    Le lait produit par les éleveurs ouest-africains est concurrencé par des poudres de lait ré-engraissées, qui sont importées et à moindre coût.
    Les organisations pastorales entendent rencontrer les pouvoirs publics et les institutions communautaires, pour influencer le processus de relèvement du Tarif extérieur commun entamé par la CEDEAO, afin de rendre leur produit plus compétitif.
  • SENEGAL-RELIGION / Des prières pour la paix et la stabilité formulées à Diattar

    SENEGAL-RELIGION / Des prières pour la paix et la stabilité formulées à Diattar

    Diattar (Podor), 17 fév(APS) – La vingt-deuxième édition de la Ziara annuelle dédiée à Thierno Hamidou Sy, s’est achevée par des « prières pour la paix et la stabilité au Sénégal », a constaté l’APS.

    La cérémonie officielle a été présidée ce samedi par le sous-préfet de l’arrondissement de Gamadji Saré, Mamadou Sy, en présence de l’imam de la mosquée Oumarienne de Dakar,Thierno Saidou Nourou Tall.

    Cette ziara est une recommandation de feu Thierno Mountaga Ahmad Tall, un défunt Khalife de la Famille Oumarienne, pour  »rendre hommage à son maître Thierno Hamidou Sy, de Diattar », a rappelé le comité d’organisation de l’événement.

     »La cérémonie  se tient dans un contexte marqué par des violences préélectorales », a fait remarquer le sous-préfet de l’arrondissement de Gamadji Saré, Mamadou Sy.

     »Je sollicite auprès des autorités religieuses ici présentes parmi lesquelles Imam Thierno Saidou Nourou Tall, des prières pour la paix, la quiétude et la stabilité de notre pays », a déclaré le représentant de l’État dans l’arrondissement de Gamadji Saré dont le village de Diattar dépend administrativement.

     »Notre pays en a particulièrement bien », a t-il insisté.

    À sa suite le marabout a tenu à remercier le représentant de l’État qui a honoré de sa présence la cérémonie,  » très importante, en étant en l’honneur de celui qui a enseigné notre défunt père », a fait remarquer l’imam de la mosquée Oumarienne.

     »Ce jour est capital pour la famille de Thierno Mountaga Ahmad Tall », a encore dit, Thierno Saidou Nourou Tall.

     »Avec l’ensemble des fidèles nous accédons à votre demande », car  »rien ne se construit en dehors de la paix », a expliqué le religieux en ajoutant :  »s’il n’y a pas de sécurité et de paix, même les lieux de culte seront fermés. Donc la paix pour nous importante plus que toute autre chose  ».

     »Toute chose à une fin. Le chef de l’État a fait ce qu’il devrait faire selon les prescriptions divines, il peut partir la tête haute. À son futur successeur nous souhaitons un magistère de paix, de bonheur et d’épanouissement  », a t-il dit.

    S’adressant aux jeunes du Fouta, le guide religieux a particulièrement dénoncé,  »les comportements déviants qui ont complètement ému beaucoup de parents ».

    Il a invité les populations à un  »retour aux valeurs ancestrales, qui avaient fondé notre communauté ».

    AHD/AMD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un grand nombre de personnes à la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Un grand nombre de personnes à la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    Dakar, 17 fév (APS) – Des milliers de personnes ont manifesté samedi sur les Deux voies de Liberté VI, un quartier de Dakar, à l’appel de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), pour réclamer, entre autres, le respect du calendrier électoral, a constaté l’APS.

    Les manifestants, partis du Rond-point Sipres, sur la voie de dégagement nord (VDN), ont arpenté par la suite les Deux voies de Liberté VI, avant de se disperser arrivés au sens giratoire de ce quartier. La marche qui s’est déroulée sans grande difficulté a été encadrée par la gendarmerie et la police.

    Sur tout l’itinéraire, les participants, arborant des écharpes aux couleurs nationales, ou agitants des drapeaux ont, sur fond de chansons diffusées par une sonorisation hissée sur un pick-up, scandé des slogans appelant au respect du calendrier électoral et à la libération de ceux qu’ils considèrent comme des détenus politiques.

    Dans une déclaration remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs, Aar Sunu election, une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne afin de pousser au respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.

    Elle a, dans le même temps, invité ‘’les organisations et personnalités indépendantes à accompagner les citoyens qui ont fini de démontrer à la face du monde leur attachement fondamental au respect de la constitution’’.

    Le regroupement d’acteurs se réclamant de société civile n’a pas manqué de saluer la décision rendue jeudi par le Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle et de recommander sa tenue dans les meilleurs délais.

    Cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise. Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Cette décision témoigne de la ‘’séparation effective’’ des pouvoirs au Sénégal et est la preuve de la solidité de ‘’ses institutions’’, ont estimé les membres de Aar Sunu election.

    Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé vendredi le ministre, porte-parole de la présidence, Yoro Dia.

    Dans un communiqué de ce dernier, le chef de l’État a promis, en même temps, de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un certain nombre d’activistes et de militants placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont commencé à être élargi de prison à la faveur d’une mesure de liberté provisoire initiée par le ministère public, selon un de leurs avocats, M. Moussa Sarr.

    MYK/BB/AKS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington prend acte de l’engagement du président Sall d’exécuter la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington prend acte de l’engagement du président Sall d’exécuter la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 17 fev (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont déclaré avoir pris acte de l’engagement du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, d’appliquer la décision du Conseil constitutionnel recommandant la tenue  »dans les meilleurs délais » de l’élection présidentielle.

    ‘’Nous prenons acte de la déclaration du président Sall selon laquelle il appliquera pleinement la décision du Conseil constitutionnel et prendra les mesures nécessaires pour organiser l’élection le plus rapidement possible’’, a déclaré vendredi Mathew Miller, un porte-parole du Secrétaire d’Etat américain dans un communiqué.

    La diplomatie réagit après que le président Macky Sall a fait part de son engagement à “faire pleinement exécuter” la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin et recommandant sa tenue dans les meilleurs délais.

    Plutôt dans la journée, le Département d’Etat américain avait salué la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle exprimant dans la foulée le souhait du gouvernement américain de voir les citoyens sénégalais se rendre ‘’très bientôt’’ aux urnes.

    Jeudi, la juridiction constitutionnelle sénégalaise a annulé le décret du chef de l’État révoquant la convocation des électeurs pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Elle a, en même temps,  jugé “contraire à la Constitution” la loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre.

    Les Etats-Unis d’Amérique exhortent toutes les parties prenantes à s’unir dans l’esprit de la robuste tradition démocratique du Sénégal de façon à assurer une élection libre et juste, menée de manière pacifique et dans les meilleurs délais’’, rapporte le communiqué.

    Le porte-parole du secrétaire d’Etat américain y réitère la solidarité de son pays au peuple sénégalais.

    Le report annoncé de la présidentielle a donné lieu à des manifestations dans plusieurs villes du pays, au cours desquelles trois personnes au moins ont trouvé la mort, à Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Dakar, la capitale.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / L’imam de Sédhiou appelle les acteurs politiques à dialoguer

    SENEGAL-SOCIETE / L’imam de Sédhiou appelle les acteurs politiques à dialoguer

    Sédhiou, 17 fév (APS) – L’imam de la grande mosquée de Sédhiou (sud), Elhadji Talla Cissé, a invité vendredi les acteurs politiques et la société civile à dialoguer afin de permettre au pays de dépasser la crise politique qu’elle traverse.

    ‘’Face à cette situation, il faut que chacun agisse avec responsabilité. Cela fait partie de la civilisation et de la citoyenneté d’une société. Le Sénégal a toujours été un pays de paix, de stabilité et de tolérance, basés sur la concertation et le dialogue entre les citoyens’’, a-t-il déclaré dans son sermon à la grande prière du vendredi.

    ‘’Il est important de dialoguer face à une crise qui peut faire plonger le pays dans l’instabilité. Il est temps de se mettre autour d’une table et de discuter sérieusement de la situation du pays’’, a insisté le religieux.

    Il fait notamment allusion aux conséquences de la crise politique à laquelle le Sénégal fait face depuis le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 avril.

    L’imam de la grande mosquée de Sédhiou invite en même temps les figures religieuses du pays à s’inscrire dans la lignée de leurs illustres ainés et parents en appelant à la paix et au dialogue.

    Il a par ailleurs appelé les jeunes à faire preuve de retenu et à analyser les enjeux du moment afin d’éviter de se retrouver dans des situations regrettables.

    Rappelant aux fidèles l’importance du respect des préceptes de l’islam, l’imam de Sédhiou a appelé à davantage de solidarité d’amour et de responsabilité et de générosité afin de renforcer la cohésion sociale.

    OB/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-PROFIL / Samba Seck, l’art de concilier l’enseignement et la musique

    SENEGAL-CULTURE-PROFIL / Samba Seck, l’art de concilier l’enseignement et la musique

    Matam, 17 fév (APS) – Issu d’une famille de griots du village de Sinthiou Mogo, dans la commune de Nabadji Civol, Samba Seck concilie harmonieusement les métiers d’enseignant et de musicien depuis près de trente ans, malgré l’énorme volume de travail que requièrent ces deux activités.

    L’aventure musicale de Seck débute dans les années 90. C’est pendant cette période qu’il s’initie à la chanson et à la guitare pour ajouter une corde à son arc en devenant musicien.

    Directeur d’école depuis quinze ans à Thiancone, dans la commune d’Ogo, il a débuté sa carrière d’enseignant en 1997. Un métier selon lui difficile à allier avec celui de musicien à cause du manque de temps. ‘’Ce sont deux domaines qui demandent du temps’’, soutient-il.

    En tant qu’enseignant, il travaille presque tous les jours et il n’a que les grandes vacances pour se consacrer pleinement à la musique.

    Le natif de Sinthiou Mogo a occupé le poste d’animateur culturel de l’Association sportive et culturelle (ASC) de son village. A ce titre, il participait aux activités cultuelles organisées dans la localité pendant les grandes vacances.

    Grâce à cela, il se familiarise avec le chant, prenant facilement ses marques au fil du temps dans le milieu de la musique. Il voit ainsi s’ouvrir devant lui les portes d’une carrière artistique.

    Une guitare comme premier instrument

    A ses débuts, il s’adonnait au théâtre en parcourant les villages de la région de Matam, avec sa casquette d’animateur principal du groupe. C’est par ‘’un concours de circonstances’’ que le jeune Samba Seck rencontre le chanteur Gobi Thiam, natif aussi de Sinthiou Mogo.

    Ce musicien dont les tubes cartonnaient à l’époque dans le Fouta l’avait appelé à ses côtés, pour l’accompagner partout lors de ses concerts dans cette partie nord du Sénégal.

    C’est par la suite qu’il s’est initié à la guitare avant de démarrer une carrière solo en 1997. Avec cet instrument de musique, il se découvre d’autres talents artistiques, trouve l’inspiration et suscite l’intérêt des mélomanes.

    Il achète sa première guitare lors d’un voyage à Dakar pendant les grandes vacances, au terme de sa première année dans le métier de l’enseignement.

    Au fil des années, le jeune enseignant devient un musicien très sollicité lors des veillées culturelles organisées dans les villages, les mariages et autres cérémonies. 

    Directeur d’école et musicien 

    Vingt-sept ans après avoir débuté ses deux carrières, le chanteur devenu directeur d’école juge difficile d’allier les deux activités. Pour lui, l’enseignement et la musique ‘’demandent du temps’’.

    ‘’Ce sont deux activités qui sont très prenantes. Pour l’enseignement, il n’y a que les grandes vacances pour se reposer. Or, c’est une occasion pour moi de me consacrer à mes activités musicales. Cependant, je parvenais à jongler entre les deux, profitant parfois des week-ends pour donner des spectacles’’, souligne-t-il.

    En 2003, Samba Seck met sur pied le groupe ‘’Dialawali’’, composé d’une dizaine de membres et dont le management est assuré par des enseignants et des amis. ‘’Dialawali’’ voit ainsi le jour quelques mois après l’érection en 2006 de Matam en région.

    La région nouvellement créée devait alors participer au Festival national des arts et de la culture (FESNAC) à Ziguinchor. C’est ainsi que Seck est repéré par le directeur du Centre culturel régional de l’époque. Ce qui lui donne l’opportunité de monter son groupe pour représenter la région de Matam.

    Avec ce groupe, Samba Seck sillonne presque toute la région et même la Mauritanie avant que le groupe ne se disloque.

    En 2009, il sort son premier album intitulé ‘’Doole Fouta’’ (la force du Fouta en pulaar) dans lequel il rend hommage aux émigrés pour leur participation au développement du territoire, à travers la construction d’infrastructures scolaires, sanitaires et hydrauliques, surtout.

    En 2009, il est promu directeur d’école, ce qui plombe la promotion de son album. Depuis lors, le musicien ne sort que des singles à travers lesquels il chante la jeunesse et le développement sans oublier le folklore.

    Samba Seck a servi à Tékenguel, Hamady Hounaré, Sinthiou Babambé et Sinthiou Garba.

    Pour la suite de sa carrière de musicien, l’enseignant souhaite se lancer dans le numérique ‘’afin de mieux vendre sa musique et toucher un monde jeune et très au fait des nouvelles technologies’’.

    AT/ASB/OID/ADL/ASG/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile veulent la tenue d’une élection respectant la  »limite temporelle » du mandat présidentiel

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile veulent la tenue d’une élection respectant la  »limite temporelle » du mandat présidentiel

    Dakar, 17 fev (APS) – La Synergie des organisations de sociétés civiles pour la paix (SOS/paix), a proposé vendredi que l’élection présidentielle soit organisée le 3 ou le 10 mars afin de respecter la limite temporelle du mandat du président de la République, fixée au 2 avril.

    ‘’Nous avons conclu qu’il est possible d’organiser l’élection présidentielle le 3 mars ou le 10 mars, pour ne pas dépasser la date limite du mandat du président de la République fixé au 2 avril’’, a notamment déclaré Moundiaye Cissé, un membre de cette plateforme.

    Intervenant lors d’une rencontre avec des journaliste, M. Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, a insisté sur le fait que le choix de ces dates s’inscrit dans la volonté de respecter la Constitution après que le Conseil constitutionnel a constaté l’impossibilité d’organiser le scrutin à la date initialement prévue, le 25 février.

    Choisir entre ces dates permettra de préserver le droit des candidats à une campagne électorale d’au moins 21 jours, a-t-il fait valoir en insistant sur nécessité d’organiser l’élection présidentielle avant le 2 avril.

    Il n’a pas manqué de signaler que la Synergie des organisations de sociétés civiles pour la paix doutait de l’opportunité de lancer un dialogue national en raison de l’urgence de tenir l’élection dans les délais qui ne dépassent pas la fin du mandat du président sortant.

    ‘’On peut envisager cette concertation, mais elle ne devrait pas durer plus de 48 heures. C’est la raison pourquoi nous venons, en éclaireur, proposer une solution qui peut servir de base de discussion’’, a expliqué Moundiaye Cissé.

    Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé, vendredi, ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé le ministre, porte-parole de la présidence, Yoro Dia.

    Dans un communiqué de ce dernier, le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Jeudi dans la soirée, le Conseil constitutionnel a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain, après avoir jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    AFD/AKS