Année : 2024

  • SENEGAL-SOCIETE / Un incendie ravage une vingtaine de concessions et provoque d’importants dégâts à Passy Ndialakh

    SENEGAL-SOCIETE / Un incendie ravage une vingtaine de concessions et provoque d’importants dégâts à Passy Ndialakh

     

    Kaffrine, 17 fev(APS ) – Une vingtaine de concessions ont été ravagées par un incendie qui s’était déclaré vendredi dans l’après-midi à Passy Ndialakh, une localité de la commune de Diamagadio, dans la région de Fatick (centre), a appris l’APS de source sécuritaire.

    L’incendie à l’origine encore indéterminée a engendré beaucoup de dégâts matériels, a indiqué la source.

    Elle fait savoir qu’une quantité importante d’arachide, de foin, de mil ainsi que quatre machine agricoles, d’autres engins roulants et de nombreux animaux domestiques ont été perdus dans cet incendie.

     

    CTS/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-REFLEXION / Un Imam prône une plus grande mise à contribution des religieux dans le renforcement de la cohésion sociale

    SENEGAL-RELIGION-REFLEXION / Un Imam prône une plus grande mise à contribution des religieux dans le renforcement de la cohésion sociale

    Tivaouane, 17 fév (APS) – L’imam Moustapha Fall de la mosquée du quartier Pam de Tivaouane a préconisé, vendredi, une plus grande mise à contribution des religieux dans le dispositif étatique visant à garantir la cohésion sociale dans le pays.

    Selon l’imam Moustapha Fall, l’implication par exemple, des guides religieux dans la conduite des missions de la Médiature de la République pourrait aider davantage à renforcer la cohésion nationale “menacée aujourd’hui“.

    “Cette division manifeste des hommes politiques constitue parfois une menace pour la quiétude de tout le pays“, a dit le religieux, dans un “bayaan“ (exposé) présenté avant le sermon de la prière du vendredi.

    “Chaque société est composée d’acteurs politiques chargés de définir les activités de la cité, d’hommes d’affaires qui pilotent l’économie, mais (aussi) de religieux, notamment  les évêques et les imams“, a-t-il lancé.

    L’imam de la mosquée de Pam, un quartier de Tivaouane, estime que “ces trois entités doivent se compléter pour une meilleure expression des préoccupations des populations“.

    Il a, par ailleurs, exprimé son étonnement quand il entend certains acteurs solliciter les guides religieux pour qu’ils se prononcent sur la situation nationale.

    “Nous devons tout faire  pour bien profiter de la sagesse de nos  guides religieux. Ils doivent  jouer leur véritable rôle en amont et en aval“, a-t-il dit.

    Pour l’imam Moustapha Fall, “les acteurs  politiques doivent arrêter de guetter l’intervention des guides religieux lorsque le pays vit des heures difficiles“.

    “ Les hommes politiques doivent savoir, poursuit-il, que les hommes de Dieu qui sont dans les mosquées, les églises et les daaras sont très bien placés pour éviter certaines déchirures qui risquent de faire basculer certaines sociétés“.

    Le Médiateur de la République du Sénégal est une autorité indépendante, qui reçoit dans les conditions fixées par la loi, les réclamations concernant le fonctionnement des administrations de l’État, des collectivités locales, des établissements publics et de tout autre organisme investi d’une mission de service public

    MKB/ADI/AKS

  • VIDEO / Des organisations de la société civile proposent les 3 ou 10 mars pour la tenue de la présidentielle

    VIDEO / Des organisations de la société civile proposent les 3 ou 10 mars pour la tenue de la présidentielle

    Des organisations de la société civile proposent les dates du 03 ou 10 mars pour la tenus de la présidentielle. Ce sont des dates qui permettraient selon ces organisations membres de la synergie pour la sauvegarde de la paix de « respecter les délais de fin de mandat du président fixé au 2 Avril. En conférence de presse ce vendredi après-midi, ces organisations de la société civile ont salué la décision du conseil constitutionnel d’annuler le décret présidentiel portant abrogation du décret de convocation du corps électoral. Moundiaye Cissé, président de l’ONG 3D porte la parole de ces organisations.

  • SENEGAL-AFRIQUE-INDUSTRIE / Des organisations ouest-africaines d’éleveurs peaufinent une stratégie de protection de la filière laitière

    SENEGAL-AFRIQUE-INDUSTRIE / Des organisations ouest-africaines d’éleveurs peaufinent une stratégie de protection de la filière laitière

    Thiès, 17 fév (APS) – Des organisations ouest-africaines d’éleveurs se sont réunies vendredi à Thiès, pour peaufiner une stratégie de plaidoyer, pour la protection de la filière lait local, confrontée à la concurrence jugée “déloyale“ des poudres de lait importées.

    Le lait produit par les éleveurs ouest-africains est concurrencé par des poudres de lait dégraissées, puis  ré-engraissées, qui sont importées et à moindre coût.

    Les organisations pastorales entendent  rencontrer les pouvoirs publics et les institutions communautaires, pour influencer le processus de relèvement du Tarif extérieur commun entamé par la  CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest  afin de rendre leur produit plus compétitif.

    Des acteurs de la filière du lait local ont organisé cet atelier, dans la foulée de la première conférence annuelle de la Plateforme d’appui à la promotion de la filière lait local, qui a récemment regroupé pendant trois jours à Thiès, plusieurs représentants d’organisations et de gouvernements africains.

    Lors de cette rencontre au Centre forestier de recyclage de Thiès, les organisations pastorales ont mis sur pied un cadre chargé de mener le plaidoyer.

    “Nous allons, à partir d’ici, mettre en place une stratégie qui nous permettra, d’ici la fin de l’année, de mener beaucoup de campagnes de sensibilisation et plaidoyer auprès des décideurs et des consommateurs“, a dit Aliou Samba Bâ, qui représentait un réseau d’organisations d’éleveurs sénégalaises.

    Pour Hindatou Amadou, responsable plaidoyer et genre de l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en savane (APESS), une organisation de droit burkinabé, le tarif extérieur commun (TEC) appliqué par la CEDEAO, “ne protège pas la filière lait local“. Il est de l’ordre de 5%, a-t-elle relevé.

    L’assistant technique à la Cedeao, Bio Goura Soulé avait en marge de l’ouverture de la conférence annuelle de la Plateforme d’appui à la promotion de la filière lait local, indiqué que l’organisation régionale ouest-africaine réfléchissait à un relèvement du TEC.

    Les éleveurs ouest-africains jugent “déloyale“ la concurrence des poudres de lait délestées de leur beurre et fromage et réengraissées avec des matières végétales, notamment  de l’huile de palme. Ce qui le rend “50% moins cher que le lait local“, et fait qu’il est vendu “dans le plus petit hameau ouest-africain“, déplore Hindatou Amadou.

    Une situation défavorable aux producteurs de lait ouest-africains, qui peinent à être subventionnés, et qui ont du mal à accéder à la matière première, faute d’une organisation pouvant faire parvenir le produit au consommateur, a relevé Aliou samba Bâ. Cela, malgré l’existence de “bassins laitiers“ dans les pays de l’espace CEDEAO.

    Même si elle précise qu’il n’y a “pas encore de preuve“ que ces poudres sont déconseillées pour la santé, la responsable relève qu’une étude de la composition de ces laits réengraissés a montré qu’ils contiennent “beaucoup plus de matière grasse que le lait d’origine animale“.

    ADI/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’APR salue la ‘’volonté affichée’’ de Macky Sall d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    SENEGAL-POLITIQUE / L’APR salue la ‘’volonté affichée’’ de Macky Sall d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    Dakar, 17 fév (APS) – L’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) se réjouit de la volonté affichée du président Macky Sall d’entamer des consultations visant à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

    ‘’L’APR se réjouit de la volonté clairement indiquée du président Macky SALL, en sa qualité de garant du fonctionnement régulier des Institutions et de la cohésion nationale, d’entamer les consultations utiles et nécessaires afin de tenir l’élection présidentielle, dans les meilleurs délais’’, rapporte un communiqué du secrétariat exécutif du parti présidentiel.

    Il appelle en même temps ‘’tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité, dans cette dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes à l’issue d’un scrutin sincère’’.

    La formation politique du président Sall ‘’exhorte en outre ses militants, responsables et sympathisants, à poursuivre, aux côtés des populations, électrices et électeurs, dans l‘unité et la solidarité, le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti’’.

    Le parti au pouvoir estime que cela permettra d’assurer à son candidat, le Premier ministre Amadou Ba, ‘’une victoire éclatante dès le premier tour à la prochaine élection présidentielle’’.

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent la réaction de Macky Sall à l’annulation du report de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent la réaction de Macky Sall à l’annulation du report de la présidentielle

    Dakar, 17 fév (APS) – La réaction de Macky Sall à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle est le principal sujet au menu des quotidiens parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Le président de la République s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé vendredi Yoro-Dia, ministre, porte-parole de la présidence dans un communiqué.

    Le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le Conseil constitutionnel, après avoir reçu des recours introduits à son greffe par des députés et des candidats à l’élection présidentielle opposés au report du scrutin, a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain.

    Dans une décision rendue jeudi, cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    ‘’Macky Sall prend acte et s’engage’’, souligne à sa Une Sud Quotidien en évoquant des concertations annoncées par le chef de l’Etat pour la tenue de l’élection présidentielle dans les ‘’meilleurs délais’’.

    ‘’Le président de la République dit prendre acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’est opposé à tout report de l’élection présidentielle au-delà du 2 avril, la date de la fin de son mandat. Le chef de l’Etat, tout en s’engageant à faire pleinement exécuter cette décision du juge constitutionnel a annoncé qu’il lancera des consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais’’, résume le journal.

    Evoquant la promesse de soumission du chef de l’Etat à la décision du Conseil constitutionnel, Le Quotidien signale que le président Sall va s’atteler à recueillir les considérations des acteurs pour décider de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

    Raison sans doute pour laquelle Enquête croit savoir que Macky Sall est  »en quête de la bonne formule » au sujet de la date du scrutin, du dialogue politique et du projet d’amnistie évoqué dans certains cercles.

    ‘’Macky se hisse à la hauteur des Sages’’ (les sept membres du Conseil constitutionnel) en prenant acte et en s’engageant à exécuter la décision à travers l’organisation dans les meilleurs délais de l’élection présidentielle, estime de son côté Vox Populi.

    Ce qui laisse sans doute penser au quotidien Libération que ‘’la date du scrutin (est) en point de mire’’. Pendant ce temps, L’Observateur analyse et anticipe les scénarios en gestation en évoquant notamment les ‘’calculs et le vide juridique’’ que redoute certains candidats.

    ‘’Proposer une nouvelle date de l’organisation de l’élection présidentielle reste une gageure pour des candidats’’, martèle la publication.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’aval du préfet à l’organisation ce samedi de la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    SENEGAL-POLITIQUE / L’aval du préfet à l’organisation ce samedi de la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    Dakar, 17 fév (APS) – Le préfet de Dakar a donné son aval à l’organisation de la marche de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) en approuvant l’itinéraire proposé par les organisateurs, a appris l’APS de source officielle.

    La manifestation prévue sur l’itinéraire menant de l’échangeur SIPRES jusqu’au quartier de Liberté VI via la VDN doit démarrer à 11 heures et s’achever à 11 heures, indique l’autorité administrative dans un arrêté rendu public.

    ‘’Cette marche sera une fête pour la démocratie’’, l’occasion de ‘’dire que le peuple est debout et a le droit de dire ce qu’il pense’’, a déclaré vendredi Elimane Kane, un membre de la Coalition des acteurs non étatiques.

    Le préfet de Dakar avait interdit la marche silencieuse que les membres de l’initiative ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) projetaient d’organiser mardi à Dakar en hommage aux trois personnes décédés lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de source officielle.

    L’autorité administrative avait déclaré ‘’ne pas pouvoir donner une suite favorable’’ à la requête des organisateurs en raison de ‘’problèmes de mobilité’’.

    Cette marche entre dans le cadre du plan d’action initié par ‘’Aar Sunu election’’, plateforme regroupant des organisations et mouvements se réclamant de la société civile pour protester contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal.

    AKS

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / La transparence préconisée pour prévenir les conflits dans les zones d’exploitation des ressources naturelles

    SENEGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / La transparence préconisée pour prévenir les conflits dans les zones d’exploitation des ressources naturelles

    Dakar, 16 fév (APS) – La prévention des conflits dans les zones d’exploitation de ressources naturelles passe par une gouvernance transparente, de l’octroi des licences à la distribution des revenus, estime le conseiller territorial Abdou Aziz Diop.

    ‘’Il faut une bonne gouvernance et la transparence sur toute la chaîne de valeur du secteur, de l’octroi des licences à la distribution des revenus’’, pour prévenir les conflits dans les zones d’exploitation de ressources naturelles, a dit M. Diop, membre de la commission des ressources naturelles au Haut Conseil des collectivités territoriales.

    Il prenait part à un atelier de formation des acteurs de l’État sur la prévention et la gestion des conflits dans les zones extractives au Sénégal.

    L’atelier est organisé par l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles.

    Selon M. Diop, un ancien membre de la commission chargée de la communication de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, pour que les ressources naturelles soient ‘’une bénédiction’’, il faut une exploitation responsable et respectueuse des droits des communautés.

    Il a insisté sur la nécessité d’arriver à ‘’une répartition équitable’’ des revenus générés par le gaz, les mines et le pétrole.

    Abdou Aziz Diop estime que le Sénégal, sur ce plan, ‘’est sur la bonne voie pour que les dispositions institutionnelles soient une réalité pour les populations, parce que les réformes ont précédé l’exploitation’’.

    Il regrette toutefois que ‘’la dimension anthropologique n’ait pas été prise en compte dans les codes’’ élaborés pour régir le secteur minier et l’environnement.

    Selon M. Diop, si les populations vivant dans les zones d’exploitation des ressources veulent certes accéder à un mieux-être, elles restent tout autant attachées à leur terroir.

    Pour Abdou Aziz Diop, cette dimension de la question de l’exploitation des ressources naturelles ‘’ne peut être prise en charge que dans le cadre d’une concertation et d’une négociation’’.

    Abondant dans le même sens, Wouré Ndiaye, facilitatrice de la formation, estime que l’écoute de la communauté est la clé de la prévention des conflits dans ce secteur.

    ‘’Ce qui ressort de tout cela, c’est le manque de prise en compte des préoccupations des communautés en amont et en aval’’, principalement avant la phase de conception et de mise en œuvre des initiatives d’exploitation.

    Il en résulte, dit-elle, qu’une attention particulière doit être réservée à ‘’la prise en compte de la dignité de toutes les parties prenantes’’.

    ‘’Il faut éviter de mettre l’accent seulement sur les besoins des communautés’’ et rappeler en même temps que ‘’les entreprises qui sont là pour leur travail ont un rôle prépondérant dans l’économie du pays et l’économie de ces communautés-là par ricochet’’.

    Mme Ndiaye note à ce sujet que les préoccupations des entreprises concernées doivent être également prises en compte en raison du rôle qu’elles jouent, de la même manière que le rôle de l’État, en tant que régulateur, doit également bénéficier de l’attention des acteurs.

    Mamadou Yéro Baldé, chef du projet USAID Traces- ‘’Seytou Momel’’, a parlé de l’importance de cette formation. Il assure que l’État ‘’fait beaucoup d’efforts’’ pour les journalistes et la société civile, de même que les parlementaires.

    NSS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE invite les leaders politiques sénégalais à respecter la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE invite les leaders politiques sénégalais à respecter la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 16 fév (APS) – L’Union européenne (UE) invite les protagonistes de la crise politique au Sénégal à respecter la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle et demandant au gouvernement de l’organiser dans les meilleurs délais.

    « L’Union européenne a pris acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel […] et appelle toutes les parties à respecter cette décision et à mettre tout en œuvre pour organiser l’élection présidentielle selon la décision du Conseil, c’est-à-dire dans les meilleurs délais », a dit Nabila Massrali, sa porte-parole.

    Mme Massrali a fait cette recommandation aux leaders politiques sénégalais lors de son point de presse quotidien.

    Jeudi, le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu une décision jugeant « contraire à la Constitution » la loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Vendredi, M. Sall s’est engagé, dans un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République, à « faire pleinement exécuter » la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin.

    « Garantir les libertés fondamentales »

    Le chef de l’État a promis aussi de mener, « sans tarder », et « dans les meilleurs délais », les « consultations nécessaires » pour l’organisation de l’élection.

    Le report de la présidentielle a donné lieu à des manifestations dans plusieurs villes du pays, au cours desquelles trois personnes au moins ont trouvé la mort, à Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Dakar, la capitale.

    L’UE, l’un des principaux partenaires économiques et financiers du Sénégal, demande que des enquêtes judiciaires soient menées sur la mort des trois personnes.

    Elle souhaite que les juridictions concernées enquêtent aussi sur « le grand nombre de blessés et d’arrestations » survenues lors des manifestations contre le report de l’élection.

    L’Union européenne dénonce le « recours inutile et disproportionné à la force contre les manifestations et les restrictions de l’espace civique » au Sénégal.

    L’UE souhaite que « toute la lumière soit faite sur les conditions des décès de ces personnes », en même temps qu’elle recommande aux autorités sénégalaises de « garantir les libertés fondamentales, dont la liberté de manifester pacifiquement ».

    ABB/ESF/BK

  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Développement social : le ministère de la Femme salue les « performances remarquables » du PADESS

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Développement social : le ministère de la Femme salue les « performances remarquables » du PADESS

    Dakar, 16 fév (APS) – Le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Mouhamed Ndiaye, a salué, vendredi, à Dakar, les « performances remarquables » du Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).

    « Le PADESS affiche une ambition positive en termes de mise en œuvre. Il a enregistré des performances remarquables en menant des actions substantielles en direction des groupes vulnérables au Sénégal », a reconnu M. Ndiaye.

    Il intervenait à une réunion du comité de pilotage du PADESS, en présence de représentants de l’Agence italienne pour la coopération au développement, un partenaire financier dudit programme, et de l’Association des maires du Sénégal.

    Ce programme a financé les activités économiques de quelque 8.000 bénéficiaires, selon ses dirigeants.

    « Il a financé de très petites entreprises, des petites et moyennes entreprises aussi, dans les régions de Dakar, Kaolack et Sédhiou », a signalé Mouhamed Ndiaye.

    Le PADESS a financé 142 projets, selon lui.

    À cela s’ajoutent les infrastructures (postes de santé, maisons de la femme, etc.) qu’il a fait construire dans ces régions, a-t-il dit.

    Selon sa coordonnatrice, Aïssatou Ayo Bâ Diop, le PADESS a été confronté à des difficultés dans sa mise en œuvre, en ce qui concerne notamment le respect des engagements pris avec certaines entreprises et le suivi des services offerts aux bénéficiaires.

    Le programme va finaliser ses travaux en cours, procéder à la réception des ouvrages et accélérer sa stratégie de financement, a assuré Mme Diop.

    Le PADESS est une initiative commune du gouvernement sénégalais et de l’Agence italienne pour la coopération au développement.

    Mis en œuvre depuis 2017 pour une durée de neuf ans, dans les régions de Dakar, Kaolack et Sédhiou, il bénéficie d’un budget de 12 milliards de francs CFA.

    AMN/ESF/BK