Année : 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / La présidentielle devrait pouvoir se tenir avant le 2 avril, selon ‘’Aar Sunu élection’’

    SENEGAL-POLITIQUE / La présidentielle devrait pouvoir se tenir avant le 2 avril, selon ‘’Aar Sunu élection’’

    Dakar, 16 fév (APS) – La plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ (Protégeons notre élection), saluant la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février, milite pour la tenue de ce scrutin le 3 mars ou le 10 du même mois, le mandat du président sortant devant prendre fin le 2 avril.

    ‘’On ne peut rien faire après le 2 avril’’, date correspondant au dernier jour du mandat du président sortant, a déclaré Babacar Guèye, un militant de la plateforme ‘’Aar Sunu élection’’, au cours d’une conférence de presse, vendredi, à Dakar.

    ‘’Le président de la République ne peut pas prendre tout son temps parce que la question a été prise en compte par le considérant 20 de la décision du Conseil constitutionnel’’, qui a invité les autorités à organiser l’élection ‘’dans les meilleurs délais’’, après avoir constaté l’impossibilité de tenir le scrutin le 25 févier.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    ‘’Une première victoire historique’’

    M. Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    Il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    La décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection ‘’est une première victoire historique’’, estime Babacar Guèye.

    Cette décision ‘’réconcilie la justice avec le peuple sénégalais et rehausse l’image du Sénégal’’, un pays considéré comme une ‘’vitrine de la démocratie’’ en Afrique de l’Ouest.

    ‘’Le processus électoral reprend, les candidats restent. Parce que la décision est insusceptible de recours si on se réfère à l’article 80 de la Constitution’’, a précisé Babacar Guèye, spécialiste du droit constitutionnel.

    ‘’Nous avons fait plusieurs simulations et nous nous sommes rendu compte que l’élection peut se tenir le 3 mars ou le 10 mars 2024’’, a ajouté ce responsable de la plateforme ‘’Aar Sunu élection’’.

    Elimane Kane, un autre militant de la même plateforme, a insisté sur l’intérêt de ‘’maintenir la mobilisation et la dynamique citoyennes’’ autour de cette question.

    ‘’La marche de demain sera une fête pour la démocratie’’

    ‘’Le Conseil constitutionnel ne pouvait pas faire autrement. Mais il ne s’agit pas d’une panacée, parce que nous n’avons pas atteint nos objectifs. Il faut qu’un rendez-vous soit pris’’ pour cette élection, a dit M. Kane.

    Aussi a-t-il annoncé le maintien de la marche que la plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ a décidé d’organiser ce samedi en guise de protestation contre le report de l’élection présidentielle et la prolongation du mandat du chef de l’État sortant.

    ‘’Nous n’avons pas encore reçu de lettre de la part du préfet de Dakar, mais nous pouvons espérer que sa réponse sera positive’’, a-t-il dit, concernant cette marche initialement prévue mardi 13 février.

    Cette manifestation a été interdite par le préfet de Dakar. L’autorité administrative a argué que la marche pourrait ‘’perturber gravement’’ la circulation.

    Le préfet de Dakar a ensuite invité les organisateurs à lui proposer un autre itinéraire.

    ‘’La marche de demain sera une fête pour la démocratie’’, l’occasion de ‘’dire que le peuple est debout et a le droit de dire ce qu’il pense’’, a déclaré Elimane Kane.

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Sommet de l’Union africaine : les ministres des Affaires étrangères ont fini de fixer l’agenda

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Sommet de l’Union africaine : les ministres des Affaires étrangères ont fini de fixer l’agenda

    Dakar, 16 fév (APS) – Le conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (UA) a achevé, vendredi, à Addis-Abeba, la préparation de l’ordre du jour du 37e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation continentale prévue samedi et dimanche, a-t-on appris du compte X (ex-Twitter) de l’institution panafricaine.

    Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaïla Madior Fall, a pris part à cette rencontre qui a permis de déterminer l’ordre du jour de la réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’UA.

    Il va représenter le président de la République, Macky Sall, au sommet de l’Union africaine prévu ce week-end dans la capitale éthiopienne, selon le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

    AKS/ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats à l’élection présidentielle prônent le respect des principes constitutionnels

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats à l’élection présidentielle prônent le respect des principes constitutionnels

    Dakar, 16 fév (APS) – Des candidats à l’élection  présidentielle initialement prévue le 25 févier ont appelé les autorités chargées de l’organisation du scrutin, vendredi, à Dakar, à veiller au respect des principes constitutionnels, après la décision du Conseil constitutionnel annulant son report.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    M. Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    Il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Les acteurs politiques appelés à ‘’faire preuve d’ingéniosité et de dépassement’’

    ‘’En rejetant la loi et le décret, le Conseil [constitutionnel] nous dit qu’on poursuit le processus. Donc, ce sont les 20 candidats retenus qui iront à l’élection. Ces candidats, avec tous les autres, devront se battre pour que les normes constitutionnelles soient respectées’’, a déclaré l’un des candidats, Khalifa Sall, lors d’une conférence de presse.

    ‘’Beaucoup d’entre nous s’attendaient à ce que le Conseil constitutionnel décide des délais et modalités de l’élection, mais ce n’est pas son rôle. L’organisation de l’élection relève maintenant des acteurs […] identifiés, en l’occurrence les députés et les autres acteurs politiques’’, a-t-il ajouté.

    L’ancien maire de Dakar invite les leaders politiques à ‘’faire preuve d’ingéniosité, de dépassement et de responsabilité, pour que la démocratie sénégalaise soit préservée’’.

    Khalifa Sall, leader de la coalition Taxuwu Senegaal a salué ‘’cette décision du Conseil constitutionnel, dont les décisions ne sont pas susceptibles de recours et sont applicables au chef de l’État et aux autres entités de la République’’.

    Le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, candidat de La République des valeurs (opposition), estime qu’‘’il s’agit incontestablement de l’une des plus belles victoires enregistrées par le Sénégal depuis fort longtemps’’.

    ‘’Un grand jour pour la démocratie sénégalaise’’

    ‘’En Afrique et dans le monde, elle résonnera fortement et pour longtemps’’, a-t-il écrit sur sa page Facebook.

    Le candidat de la coalition Gakou 2024, El Hadji Malick Gakou, parle, lui, d’une ‘’décision historique’’.

    ‘’Le Conseil constitutionnel vient de dire le droit pour le respect de la Constitution. Je salue ce grand jour pour la démocratie sénégalaise’’, a-t-il souligné sur Facebook en appelant à la poursuite du processus électoral pour trouver une nouvelle date du scrutin, avec les exigences de la Constitution et du code électoral.

    Sur le même réseau social, Anta Babacar Ngom, leader de l’Alliance pour la relève citoyenne, également candidate à l’élection présidentielle, a salué à son tour la décision du Conseil constitutionnel et réaffirmé son attachement aux principes démocratiques.

    Elle a insisté sur la tenue de l’élection avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant.

    Statuant sur trois requêtes visant à maintenir la date initialement prévue, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    ‘’La loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, adoptée […] par l’Assemblée nationale en sa séance du 5 février 2024, est contraire à la Constitution’’, écrivent les membres de cette haute juridiction dans la même décision.

    ‘’Le décret […] du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé’’, ajoutent-ils

    ABD/ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Un contingent de 170 policiers sénégalais s’envole pour la RDC

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Un contingent de 170 policiers sénégalais s’envole pour la RDC

    Thiès, 16 fév (APS) – Un quatrième contingent de 170 policiers sénégalais, dont 29 femmes, a reçu le drapeau des mains du directeur général du Groupement mobile d’intervention (GMI), le commissaire divisionnaire Ndiaga Diop, avant son départ pour prendre part à la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO).

    La cérémonie s’est déroulée au Camp Tropical de Thiès, jeudi, en présence de responsables de la gendarmerie, de la police et de l’armée.

    Après une formation de six mois sur l’Etat de droit, le respect des droits humains, le code de conduite des Nations unies, cette unité aura pour mission de défendre les civils, concourir au processus de paix, de réconciliation nationale et de cohésion sociale.

    La protection du personnel et des biens des Nations unies, la promotion et la protection des droits humains, la protection des enfants, le renforcement de l’Etat de droit, le désarmement, la démobilisation et le rapatriement des ex-combattants et des éléments armés, font partie de leur mandat.

    Fort de 170 fonctionnaires de police, dont 29 filles, ce contingent est composé d’une équipe d’appui et des services de section de marche, ainsi que d’une section spécialisée dans les opérations à hauts risques.

    Ils seront déployés à Goma, dans le Sud Kivu, théâtre, depuis plusieurs années, d’une « violence aveugle », leur a dit le commissaire Ndiaga Diop, directeur général du GMI en leur remettant le drapeau, au nom du directeur général de la police nationale.

    Le commissaire Diop les a appelés à une « discipline sans faille » et à faire preuve d’ »abnégation » au quotidien.

    La SENFPU-3/MONUSCO-4 a reçu en six mois une formation tactique et opérationnelle requise pour le succès de sa mission.

    Cette unité commandée par le commissaire de police Khady Fall a été entraînée et formée par des spécialistes issus du centre d’instruction du GMI placé sous le commandement direct du directeur général du GMI.

    Les policiers en partance pour le Congo ont aussi suivi un stage de formation et de renforcement de capacités au centre d’entrainement tactique capitaine Mbaye Diagne de Thiès.

    Le commissaire Ndiaga Diop a invité la cheffe d’unité et ses éléments à « faire preuve d’engagement et de professionnalisme, pour être les dignes héritiers de leurs devanciers », qui ont réussi à forger une réputation pour le Sénégal dans ce pays en proie à une crise.

    Aussi les a-t-il exhortés à observer les règles de discipline générale édictées par le commandement, afin de se prémunir d’actes d’inconduite préjudiciables à l’image de la police nationale et du Sénégal.

    La MONUSCO a été créée le 20 décembre 2020 par la résolution 2612 du Conseil de sécurité des Nations unies.

    Le Sénégal y a envoyé son premier contingent, le 18 décembre 2021.

    ADI/BK

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Paris invite les leaders politiques sénégalais à l’apaisement

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Paris invite les leaders politiques sénégalais à l’apaisement

    Dakar, 16 fév (APS) – Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a déclaré, vendredi, encourager les leaders politiques sénégalais à travailler à l’apaisement de la tension engendrée par le report de l’élection présidentielle.

    ‘’La France encourage tous les acteurs sénégalais à travailler à l’apaisement du climat politique, conformément à la longue tradition démocratique du Sénégal’’, lit-on dans une déclaration publiée par ledit ministère sur le réseau social X.

    La diplomatie française lance cet appel à la suite de la décision rendue jeudi par le Conseil constitutionnel du Sénégal, qui annule le report de l’élection présidentielle.

    La haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain le scrutin.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février prochain.

    ‘’La France prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à respecter la décision’’ de ladite institution ‘’dans son entièreté’’.

    Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères invite aussi les autorités sénégalaises à ‘’organiser l’élection dans les meilleurs délais’’.

    Vendredi, Macky Sall s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin présidentiel.

    Il a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de cette élection, selon un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République, Yoro Dia.

    ‘’Une élection libre, transparente et inclusive’’

    Le Sénégal est confronté à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes, le 25 février, pour l’élection de son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive, dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont trouvé la mort en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants de l’opposition placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Mondial beach soccer : le Sénégal perd devant la Biélorussie, 4-6

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Mondial beach soccer : le Sénégal perd devant la Biélorussie, 4-6

    Dakar, 16 fév (APS) – L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer s’est inclinée, 4-6, devant celle de la Biélorussie, vendredi, pour le compte de la première journée de la Coupe du monde de la discipline qui se tient à Dubaï (15-25 février).

    Le Sénégal, logé dans la poule C, va jouer son deuxième match contre la Colombie, dimanche, à 15h 30 mn GMT.

    Le Japon sera le dernier adversaire des Lions du beach soccer lors de la phase de poules. Cette rencontre est prévue mardi, à la même heure.

    SK/BK

  • SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI / Tivaouane : le programme  »Xëyu ndaw ñi » va employer 500 jeunes d’ici mai (ministre)

    SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI / Tivaouane : le programme  »Xëyu ndaw ñi » va employer 500 jeunes d’ici mai (ministre)

    Tivaouane, 16 fév (APS) – Le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour, a annoncé que les personnes employées par le programme  »Xëyu ndaw ñi » dans le département de Tivaouane va passer de 300 à 500 « d’ici au mois de mai ».

    « Présentement, 300 jeunes de tout le département s’activent dans le programme Xëyu ndaw ñi », a-t-il dit, jeudi, au cours d’un comité départemental de développement (CDD) spécial tenu dans les locaux de la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté de Tivaouane, infrastructure dont les travaux sont presque terminés.

    « Ce nombre sera porté à 500 d’ici au mois de mai », a annoncé Pape Malick Ndour, au cours de cette rencontre axée sur le modèle de gestion des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté de Tivaouane.

    Selon lui, les pouvoirs publics ont introduit une « grande innovation » consistant à renouveler pour trois ans la durée du contrat de l’ensemble des bénéficiaires du programme Xëyu Ndaw ñi, une initiative gouvernementale visant à promouvoir l’emploi des jeunes.

    « Un schéma bien défini permettant aux maires (et) à la présidente du conseil départemental de disposer d’un personnel choisi, est déjà ficelé » pour la gestion de la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté de Tivaouane, a indiqué Pape Malick Ndour. Il a assuré que l’ensemble des jeunes du département de Tivaouane seront associés à la définition de l’orientation à donner à la nouvelle Maison de la jeunesse et de citoyenneté.

    Les Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ont été conçus dans le cadre de la mise en œuvre du PSE priorité Jeunesse, avec l’objectif de mettre à la disposition des jeunes Sénégalais un cadre d’échanges pouvant les connecter davantage aux politiques publiques, a-t-il expliqué.

    Les Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté vont ainsi abriter les pôles emploi, qui sont des cadres d’échanges, de discussion mais aussi de partage d’informations sur les politiques de jeunesse de l’État.

    Ces Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté devraient permettre à tous les jeunes de faire éclore leur talent, par le truchement d’activités éducatives, avec des contenus « pertinents et adaptés », a par ailleurs indiqué le ministre de la Jeunesse.

    « Nous avons échangé avec les jeunes, les maires, la présidente du conseil départemental sur la démarche à entreprendre pour que la Maison de jeunesse et de la citoyenneté de Tivaouane soit citée parmi les meilleures […] », a rapporté le ministre.

    Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, tout comme la présidente du conseil départemental Seynabou Gaye Touré, a invité la jeunesse, bénéficiaire de cette infrastructure, à relever le défi de sa gestion et de son entretien.

    Certains responsables de jeunes ont souligné le rôle que cette nouvelle structure peut jouer dans la formation des jeunes de Tivaouane. 

    Pour Bara Khoulé, un militant de l’épanouissement des jeunes du département, cet espace devrait aider à préparer la frange juvénile à postuler pour des emplois dans les sociétés minières de la zone.

    Il n’a pas manqué de recommander aux jeunes d’opter pour une diversification des formations.

    MKB/ADI/ADL/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-PUBLICATION / Le journaliste Samba Mangane « immortalise » les hommes et femmes de l’exécutif sénégalais depuis 1957

    SENEGAL-POLITIQUE-PUBLICATION / Le journaliste Samba Mangane « immortalise » les hommes et femmes de l’exécutif sénégalais depuis 1957

    Dakar, 16 fév (APS) – Le journaliste Samba Mangane a déclaré que le livre qu’il vient de consacrer aux différents gouvernements du Sénégal depuis 1957, est une manière d’immortaliser les hommes et femmes du pouvoir et de permettre aux nouvelles générations de mettre des noms sur leurs visages.

    Intitulé « Gouvernements du Sénégal de 1957 à 2023 : les hommes et les femmes du pouvoir exécutif », ce livre a été présenté au public, jeudi, à Dakar, au cours d’une cérémonie de dédicace.

     « J’ai écrit ce livre pour rendre hommage et pour immortaliser ces hommes et ces femmes qui ont tout donné à ce pays », a déclaré l’auteur, diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme de l’université de Dakar.

    « Cet ouvrage va permettre à la jeune génération de connaitre et de mettre des noms sur ces figures qui ont servi notre cher Sénégal », a indiqué Samba Mangane, un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique).

    Son livre se veut une contribution à la « mémoire collective », parce qu’il retrace l’histoire de tous les gouvernements du Sénégal, à commencer par le premier, formé en 1957.

    « Le premier gouvernement du Sénégal est formé en 1957, il est dirigé par Pierre Lamy, et Mamadou Dia était son vice-président. Il était composé de 11 ministres. Les ministères dits de souveraineté (Finances, Défense, Justice et Affaires étrangères) étaient dirigés par des Français, et le reste par des Sénégalais », a-t-il rappelé.

    Samba Mangane a précisé que 440 personnes ont participé aux différents gouvernements du Sénégal depuis cette date.

    MYK/ALT/BK/AKS

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / La commune de Diourbel concentre 95% des cas de paludisme recensés au niveau départemental

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / La commune de Diourbel concentre 95% des cas de paludisme recensés au niveau départemental

    Diourbel, 16 fév (APS) – Quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des cas de paludisme recensés dans le département de Diourbel sont enregistrés dans la commune éponyme, a indiqué le point focal du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Mbacké Gueye.

    « En dépit de la diminution des cas notée globalement dans le département de Diourbel ces dernières années, force est de constater que le paludisme est toujours là, surtout au niveau de la commune chef-lieu du département. Dans le département, 95% des cas de paludisme sont enregistrés dans la commune de Diourbel », a-t-il révélé.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, il a précisé que  »les facteurs favorisants sont plus présents dans la commune de Diourbel ». Parmi ceux-ci, il cite  « la présence des eaux pluviales stagnantes ».

    « Aujourd’hui, dans plusieurs quartiers de la commune, vous allez trouver des eaux stagnantes de plusieurs hivernages . Ce qui favorise le développement des moustiques, et par ricochet, l’augmentation des cas de paludisme », a-t-il déploré, non sans rappeler que l’utilisation de moustiquaires fait aussi défaut.

    M. Gueye, qui est superviseur des soins de santé primaires au niveau du district sanitaire de Diourbel, signale que des « séances de renforcement de capacités des prestataires et des activités de sensibilisation » sont menées régulièrement pour limiter la chaîne de transmission du paludisme.

    A l’en croire, la stratégie d Prise en charge à domicile notamment dans les écoles coraniques (PECADOM Daara) » a donné des résultats probants dans la lutte contre le paludisme. Il a cité l’exemple d’une école coranique où plus de cinquante talibés ont été testés positifs au paludisme en un après-midi.

    Selon lui, des activités comme les stratégies avancées peuvent aider à réduire la morbidité du paludisme et atteindre les objectifs du Sénégal dans la lutte contre le paludisme ».

    Il a invité à cet effet l’autorité municipale à remblayer les zones envahies par des eaux pluviales stagnantes pour couper la chaîne de multiplication des moustiques et limiter les cas de paludisme.

    De même a-t-il sollicité l’implication des associations sportives et culturelles (ASC) dans la sensibilisation et l’amélioration du cadre de vie des quartiers.

    Le Sénégal comme la plupart des pays d’Afrique  s’est inscrit dans la perspective d’une élimination du paludisme d’ici 2030.

    MS/SKS/ASG/ADL