Année : 2024

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement prend plusieurs mesures pour le secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement prend plusieurs mesures pour le secteur privé

    Dakar, 16 fév (APS) – Le gouvernement a pris plusieurs mesures économiques, jeudi, à Dakar, dont l’une consistera à s’entretenir avec le secteur privé de ses préoccupations, une fois par semestre.

    Les mesures ont été prises lors d’une réunion de certains membres du gouvernement avec les organisations patronales.

    Le Premier ministre s’est engagé à s’entretenir avec le patronat de ses ‘’préoccupations et contraintes’’, une fois par semestre, pour ‘’consolider’’ son partenariat avec les employeurs du secteur privé.

    Le ministre de l’Économie, Doudou Ka, s’est chargé de prendre les ‘’dispositions appropriées […] pour accélérer le processus d’adoption du code des investissements’’.

    Il le fera avec la collaboration du secrétariat général du gouvernement, Seydou Guèye, et du directeur général de l’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux de l’État.

    M. Ka est également chargé de prendre les ‘’dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de la stratégie d’import- substitution’’.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, va étudier, avec les autres ministres concernés et le secteur privé, ‘’les voies et moyens d’élargir le contenu local’’ à plusieurs secteurs d’activité, dont l’énergie, les infrastructures et le numérique.

    Il s’agira d’impliquer la main-d’œuvre et les entreprises privées locales dans les projets mis en œuvre par l’État et ses partenaires étrangers, dans ces secteurs d’activité.

    Le ministre des Finances et du Budget va aussi prendre ‘’les mesures diligentes’’ pour rendre opérationnel le système unique de télépaiement et la procédure administrative de télédéclaration.

    Il lui revient également de s’atteler au paiement, ‘’dans les meilleurs délais’’, de la dette intérieure des entreprises.

    Le ministre de l’Économie et ses collègues chargés du Commerce et de l’Industrie se chargeront de renforcer la concertation entre l’Administration publique et le secteur privé, pour ‘’finaliser la réforme du code du travail, développer l’entrepreneuriat et densifier le financement des PME et des PMI’’.

    Le ministre du Travail va ‘’animer de façon régulière un cadre de concertation avec le secteur privé’’, avec la collaboration du Haut Conseil du dialogue social (HCDS).

    Un Conseil interministériel va se tenir en prélude du prochain conseil présidentiel de l’investissement.

    La réunion du gouvernement avec les organisations patronales fait partie d’une série de concertations du Premier ministres avec plusieurs partenaires de l’État.

    La présidente du HCDS, Innocence Ntap, le président du Conseil national du patronat, Baïdy Agne, et celui de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Adama Lam, y ont pris part.

    Le Club des investisseurs sénégalais, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar et d’autres organisations du secteur privé étaient représentés.

    ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’annulation du report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’annulation du report de l’élection présidentielle

    Dakar, 16 fev (APS) –  »’Véritable coup de théâtre’’,  »tsunami »,  »rebondissement spectaculaire’’,  »une nouvelle page de l’histoire politique du Sénégal » : la décision du Conseil constitutionnel annulant la loi reportant l’élection présidentielle et le décret abrogeant la convocation du collège électoral est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le dernier rempart a dicté sa loi suprême. Une bombe désamorcée’’, selon Le Témoin qui parle d’un ‘’véritable coup de théâtre’’.

    ‘’Le Conseil Constitutionnel a annulé le décret portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le Conseil Constitutionnel désavoue ainsi Macky et l’Assemblée nationale, tout en exigeant la tenue de la présidentielle dans les meilleurs délais. Les Sages se sont abstenus de donner une date précise pour la date du scrutin’’, souligne la publication.

    Pour Bës Bi, ‘’le Conseil constitutionnel a pris le contre-pied du président de la République en annulant son décret abrogeant celui convoquant le corps électoral. Mais aussi la loi portant report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024’’.

    Selon le journal, ‘’il reste à savoir la suite que le chef de l’Etat donnera à cette décision historique et qui a semblé baissé la tension’’.

    L’Observateur estime que ‘’la lumière vient d’être apportée à l’obscurité qui entourait la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée le 25 de ce mois’’.

    ‘’Au-delà, la décision du Conseil Constitutionnel marque un cinglant désaveu à l’égard de l’Assemblée nationale ainsi que du chef de l’État. Dans son arrêt rendu hier jeudi, le Conseil constitutionnel a rétorqué la loi entérinant le report du scrutin. Il a rejeté les deux textes reportant l’élection présidentielle au 15 décembre 2024’’, écrit L’Obs qui affiche à la Une ‘’Droit dans les ténèbres’’.

    Le quotidien EnQuête note que ‘’dans sa décision n°1/C/2024, le Conseil constitutionnel fixe le terme du mandat de Macky Sall au 2 avril et enjoint aux autorités compétentes l’organisation d’élections +dans les meilleurs délais+’’. ‘’Un rebondissement spectaculaire’’, commente le journal.

    C’est ‘’une nouvelle page de l’histoire politique du Sénégal’’ qui ‘’s’est ouverte hier avec l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle’’, souligne L’As, qui relève que ‘’les Sages remettent ainsi le processus électoral sur les rails en demandant aux autorités d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais’’.

    ‘’Les 7 Sages cassent tout’’, dit Sud Quotidien qui écrit : ‘’tsunami dans la décision du chef de l’Etat de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024, un scrutin dans lequel il n’est même pas candidat et dont il avait arrêté le processus à quelques heures du démarrage de la campagne électorale, le 03 février dernier. Pour cause, le Conseil Constitutionnel a annulé la décision du président Macky Sall reportant l’élection présidentielle du 25 février prochain’’.

    Le Quotidien estime pour sa part que Karim Wade est le ‘’grand perdant’’ de cette ‘’nouvelle situation’’.

     »Karim Wade, candidat recalé à la présidentielle de 2024, reste le grand perdant de la nouvelle situation relative à la tenue de ce scrutin. Sous son initiative, le Groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement avait obtenu le report de la Présidentielle au 15 décembre 2024, avant que le Conseil constitutionnel n’annule cette décision hier’’, écrit le journal.

    La publication note aussi que cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte de  »décrispation politique » avec la première vague de libération de détenus dits politiques.

     »Vent de liberté’’, affiche à la Une Libération qui écrit : ‘’certains parmi ces détenus étaient sous le coup de deux mandats de dépôt depuis plusieurs mois. Une deuxième vague de libération est attendue ce vendredi’’.

    OID/AKS

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL 2024 : l’AS Douanes connait ses adversaires de la conférence Sahara à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL 2024 : l’AS Douanes connait ses adversaires de la conférence Sahara à Dakar

    Dakar, 16 fév (APS) – L’AS Douanes, club devant représenter le Sénégal à la quatrième édition de la Basketball Africa League (BAL), va affronter l’Armée patriotique rwandaise basketball, les Rivers Hoopers (Nigeria) et l’US Monastir (Tunisie) pour le compte de la Conférence Sahara de cette compétition, du 4 au 12 mai 2024 à Dakar.

    Dans le cadre de cette quatrième édition, 48 matchs seront joués dans quatre pays retenus pour abriter ces rencontres, à savoir l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Sénégal et le Rwanda.

    Douze équipes de 12 pays participeront à la compétition qui se déroulera du 9 mars au 1ᵉʳ juin 2024, suivant trois conférences de quatre équipes chacune.

    La conférence Kalahari va entrer en compétition du 9 au 17 mars, à la SunBet Arena de Pretoria, avec les Cape Town Tigers (Afrique du Sud), Dynamo Basketball Club (Burundi), FUS Rabat Basketball (Maroc) et Petro de Luanda (Angola).

    La Conférence Nil, dont les matchs se dérouleront du 19 au 27 avril, à la Hassan Mostafa Indoor Sports Complex, au Caire, regroupe le champion en titre, Al Ahly (Égypte), Al Ahly Benghazi (Libye), Bangui Sporting Club (Centrafrique) et City Oilers (Ouganda).

    La Conférence Sahara, cette de l’AS Douanes, est constituée de trois autres clubs que sont l’Armée patriotique rwandaise basketball, les Rivers Hoopers (Nigeria) et l’US Monastir (Tunisie). Les matchs de ce groupe sont prévus du 4 au 12 mai à la Dakar Arena de Diamniadio.

    Chaque Conférence disputera un total de 12 rencontres en aller et retour.

    L’édition 2024 de la BAL va débuter le 9 mars prochain, à 14h GMT, à la SunBet Arena à Pretoria, en Afrique du Sud, avec la rencontre devant opposer le FUS Rabat Basketball (Maroc) dont c’est la première participation au Petro de Luanda (quatrième participation).

    Les deux meilleures équipes de chaque Conférence et les deux meilleures troisièmes vont se retrouver à la BK Arena à Kigali pour quatre matchs de classement, suivis des huit matchs des play-offs et des finales, qui auront lieu du 24 mai au 1ᵉʳ juin.

    L’AS Douanes va participer à sa troisième BAL cette année, après 2021, édition lors de laquelle elle s’était arrêtée en quart de finale avant d’échouer en finale en 2023.

    SK/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / La FSF dit avoir reçu la notification de la sanction de la CAF contre Krepin Diatta

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / La FSF dit avoir reçu la notification de la sanction de la CAF contre Krepin Diatta

    Dakar, 16 fév (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé, jeudi, avoir reçu la notification de la sanction de la Confédération africaine de football (CAF) à l’encontre de l’international sénégalais Krépin Diatta et promet d’étudier la possibilité de faire appel de la décision de l’instance continentale.

    La CAF a suspendu Krépin Diatta pour quatre matchs dont deux avec sursis et une amende de 10 00 dollars US (6 millions 105 mille francs CFA), une sanction dont la durée d’application est d’un an, précise l’instance continentale.

    Plusieurs médias avaient fait état de cette sanction prononcée à l’encontre du joueur sénégalais, en lien avec ses propos polémiques sur l’arbitrage, après l’élimination du Sénégal par la Côte d’Ivoire en huitième de finale de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations, qui s’est tenue du 13 janvier au 11 février.

    Il aurait traité de « corrompu » un officier média de la CAF.

    Mercredi, la FSF avait publié un communiqué pour préciser qu’elle n’avait encore reçu aucune notification d’une sanction de l’instance en charge du football africain à l’encontre du joueur sénégalais.

    La Fédération sénégalaise avait confirmé que le sociétaire de Monaco (France) a « effectivement fait l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire ouverte par la CAF », en lien avec les faits en question.

    Krépin Diatta a répondu par écrit à la demande d’explication de la CAF et a fait l’objet d’une audition par un jury disciplinaire, le 5 février dernier, selon la FSF.

    La fédération sénégalaise de football a finalement indiqué ce jeudi dans un communiqué avoir reçu la notification de la CAF concernant la suspension de Diatta.

    Selon le communiqué, la FSF et le Krépin Diatta « prennent acte de la sanction et étudieront toutes les possibilités de recours en appel en vue de faire reformer la décision ou de réduire les sanctions prononcées ».

    La FSF a toutefois déploré le fait que la décision de la CAF soit portée à la connaissance de la presse avant même que l’intéressé et sa fédération n’en aient reçu la notification.

    SK/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / La CNES appelle à autoriser et à encadrer les manifestations et rassemblements

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / La CNES appelle à autoriser et à encadrer les manifestations et rassemblements

    Dakar, 15 fév (APS) – L’autorisation et l’encadrement des manifestations par les pouvoirs publics peuvent aider à atténuer la destruction des biens par des manifestants, espère le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam.

    « Le président de la République a parlé de la nécessité de pacifier l’espace public. Cela fait naturellement partie du dialogue en cours de préparation. C’est pourquoi nous estimons, sans toutefois disposer des données relatives à la sécurité et à la sûreté de notre pays, qu’il est nécessaire de faire en sorte que les manifestations des citoyens puissent être autorisées et encadrées », a dit M. Lam.

    Le président de la CNES a fait ce plaidoyer lors d’une réunion du gouvernement avec les organisations patronales.

    « Nous disons cela parce que nous estimons que c’est une forme de catharsis nécessaire en période de crise, pour permettre aux gens de dire ce qu’ils pensent réellement », a ajouté Adama Lam en parlant de l’autorisation et de l’encadrement des manifestations.

    « Nous ne connaissons pas les contraintes auxquelles vous êtes confrontés pour interdire les manifestations, mais nous estimons que la destruction des biens peut être atténuée si […] on permet aux gens de parler de manière responsable des griefs qu’ils ont », a insisté M. Lam.

    Il a déploré la restriction de l’accès à Internet par le gouvernement.

    Cette restriction « ne concerne pas seulement les opérateurs de téléphonie. Internet est devenu un outil de travail international […] Une partie de notre jeunesse vit des activités s’exerçant avec Internet. Il est nécessaire d’étudier avec les responsables concernés la possibilité d’atténuer ces coupures d’Internet », a souligné le président de la CNES en présence du Premier ministre, Amadou Ba, des ministres des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, et du Travail, Samba Sy.

    « Si des efforts importants ont été faits, nous pouvons aussi souligner qu’il y a des manquements qu’il faudrait corriger. Nous du secteur privé national ne sommes pas bien présents dans notre économie », a relevé Adama Lam.

    « Des entreprises étrangères viennent de plus en plus grappiller dans des secteurs d’activité de notre pays », a-t-il dit, estimant par ailleurs que « la politique a pris une ascendance réelle sur l’économie », au Sénégal.

    M. Lam pense qu’ »il est temps que nous essayions d’inverser cette tendance ».

    « Notre image a été [écornée] par ces évènements-là. Les gens n’ont plus la même confiance qu’ils avaient dans notre pays […] Il y a eu un ralentissement très important de l’activité économique », a fait observer le président de la CNES en parlant de la crise engendrée par le report de l’élection présidentielle.

    Il a fait allusion aussi à la mort de trois personnes dans des manifestations organisées en guise de protestation contre ce report que le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », ce jeudi.

    « Cette situation est intenable »

    « Cela impacte les devises et les commandes que nous faisons auprès d’entreprises à l’étranger, lesquelles exigent maintenant que nous payions intégralement », a poursuivi Adama Lam en parlant de la crise politique.

    M. Lam pense que « cette situation est intenable ». « C’est dangereux pour le secteur privé et les affaires […] Il faut que nous trouvions les moyens de nous sortir de cette crise. »

    Le Premier ministre a appelé les Sénégalais à « s’unir » pour sortir le pays de cette crise. « Dans cette conjoncture délicate, a-t-il dit, il est de notre devoir de nous unir […] et de ‘forger’ ensemble un chemin vers la prospérité et la stabilité. »

    « Nous sommes conscients des défis économiques auxquels notre pays est confronté. Cependant, je tiens à souligner les efforts considérables faits par l’État dans l’amélioration du climat des affaires, la revalorisation des salaires, la lutte contre la cherté de la vie, la protection des biens et équipements collectifs… », a souligné Amadou Ba.

    « La prospérité véritable ne peut être atteinte que par un partenariat dynamique entre le secteur public et le secteur privé », a-t-il soutenu en présence des représentants du Conseil national du patronal, Baïdy Agne, du Club des investisseurs sénégalais, Baïdy Dieng.

    D’autres organisations patronales étaient également représentées.

    ESF/BK

  • SENEGAL-CHYPRE-FOOTBALL / Moussa Wagué, élu meilleur latéral droit en Chypre, retrouve un nouveau souffle

    SENEGAL-CHYPRE-FOOTBALL / Moussa Wagué, élu meilleur latéral droit en Chypre, retrouve un nouveau souffle

    Dakar, 15 fév (APS) – Le latéral droit sénégalais Moussa Wagué, sociétaire du club chypriote d’Anórthosis Famagouste, s’est dit fier et honoré de son prix de meilleur latéral droit du championnat 2023 de Chypre, une distinction qui devrait redonner un nouveau souffle à sa carrière.

    Sur son compte X, ex-twitter, le footballeur de 25 ans a réagi à sa distinction, en exprimant toute sa satisfaction de faire partie de l’équipe chypriote. « Soyons maintenant prêts pour le prochain », a-t-il notamment écrit dans un message accompagné des photos de la cérémonie de remise du prix, et d’une autre le montrant avec ses coéquipiers.

    Après un début de carrière tonitruant à l’Académie Aspire, au Sénégal, Moussa Wagué s’était engagé avec l’équipe belge de KAS Eupen, en 2016.

    Deux ans après, il rejoint le FC Barcelone en Espagne. Mais le jeune sénégalais va avoir du mal à s’imposer au sein de l’écurie blaugrana et ne jouera que six matchs en trois ans avec l’équipe catalane.

    Le natif de Bignona est ensuite prêté à l’OGC Nice (France) en janvier 2020, avec option d’achat. Il n’y reste que quelques mois avant de faire son retour au FC Barcelone, en août de la même année.

    Il est prêté de nouveau quelques semaines plus tard au Paok Salonique (Grèce), où il est victime d’une fracture du genou droit après avoir heurté un poteau lors du dernier match de son équipe contre l’Aris Thessalonique.

    Les examens médicaux révéleront une rupture éloigné et complète des ligaments croisés. Une blessure grave qui l’éloignera des pelouses pendant une année.

    Moussa Wagué fera de nouveau son retour au FC Barcelone, avant de s’engager, en 2022, avec le club croate du HNK Gorica où il reste une saison, avant de s’engager avec Anórthosis Famagouste en juin 2023.

    Moins d’un an plus tard, il remporte le prix de meilleur latéral droit du championnat, après avoir joué 13 matchs avec son nouveau club.

    Wagué est finaliste de la CAN des moins de 20 ans qui s’est déroulée en 2015 au Sénégal. Il a aussi participé la CAN des moins de 23 ans à l’issue de laquelle le Sénégal a terminé à la quatrième place du classement.

    Il compte 21 sélections avec l’équipe nationale sénior, après avoir joué son premier match avec les Lions le 23 mai 2017, en amical contre le Nigeria (1-1).

    Wagué a aussi pris part à la Coupe du monde 2018. C’est lors de cette compétition qu’il avait inscrit son premier et unique but en sélection contre le Japon (2-2).

    SK/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Landing Camara, le jeune décédé suite à des manifestations à Ziguinchor, inhumé au cimetière de Kantène

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Landing Camara, le jeune décédé suite à des manifestations à Ziguinchor, inhumé au cimetière de Kantène

    Ziguinchor, 15 fév (APS) – Le jeune Landing Camara, 17 ans, décédé samedi des suites de ses blessures reçues lors d’une manifestation à Ziguinchor contre le report de l’élection présidentielle, a été inhumé ce jeudi au cimetière de Kantène, dans la capitale sud du Sénégal, a constaté l’APS.

    Il a été accompagné à sa dernière demeure par une grande foule composée de proches et d’anonymes.

    De violentes manifestations de protestation contre le report de la présidentielle initialement prévue le 25 février avaient éclaté à Ziguinchor, samedi dernier, vers 19 heures, principalement dans les quartiers de Lyndiane et Grand-Dakar.

    Des artères de la ville avaient été barricadées par ces manifestants qui ont saccagé des édifices publics dont l’administration du collège de Boucotte-sud.

    S’en était suivi des échauffourées avec les forces de l’ordre au cours desquelles plusieurs personnes ont été blessées, dont Landing Camara, qui a finalement succombé à ses blessures.

    Selon les membres de sa famille, le certificat de décès de Landing Camara, élève au lycée Djignabo de Ziguinchor, n’est pas encore disponible.

    MNF/BK/AKS

  • SENEGAL-FINANCE-STRATEGIE / Vers une nouvelle stratégie d’appui aux institutions de microfinance

    SENEGAL-FINANCE-STRATEGIE / Vers une nouvelle stratégie d’appui aux institutions de microfinance

    Mbour, 15 fév (APS) – Le Fonds d’impulsion de la microfinance (FIMF), une structure logée au ministère de la Microfinance, prévoit de définir une stratégie plus adaptée pour aider les institutions de microfinance à remplir pleinement leurs missions, a-t-on appris de son directeur général, Ndiamé Ndiaye.

    « Le FIMF envisage de définir une nouvelle stratégie d’accompagnement plus adaptée, qui permettra d’atteindre pleinement ses missions, en tant qu’instrument d’appui », a dit M. Ndiaye, jeudi, à Mbodiène (Mbour), lors d’un atelier consacré à cette nouvelle méthode.

    La rencontre vise à approfondir la réflexion sur cette nouvelle stratégie et à fixer les modalités de sa mise en œuvre.

    « Il était temps de changer de paradigme afin d’avoir un meilleur impact auprès des populations dites vulnérables en zone rurale et périurbaine », a-t-il expliqué M. Ndiaye.

    Selon Ndiamé Ndiaye, « cinq institutions de microfinance de petite taille vont bénéficier de la stratégie de coaching pour renforcer leur performance ».

    Il s’agira de « suivre ces institutions de microfinance sur une durée relativement longue jusqu’à 36 mois maximum pour un diagnostic complet », afin de pouvoir les accompagner « selon les zones de priorité ».

    Selon l’officiel, « les SDF (institutions financières) de petite taille continuent à être confrontés à plusieurs problèmes », et cela, « malgré les nombreuses actions » des autorités.

    La nouvelle approche à laquelle réfléchissent les participants à ce séminaire cherche à « avoir un meilleur impact » sur ces institutions financières et les populations qui bénéficient de leurs services, a-t-il noté.

     DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / L’Ordre des avocats appelle au respect de la constitution pour préserver l’Etat de droit

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / L’Ordre des avocats appelle au respect de la constitution pour préserver l’Etat de droit

    Dakar, 15 fév (APS) – L’Ordre des avocats du Sénégal, se prononçant sur la crise née du report de la prochaine présidentielle, appelle à « remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations », en vue de « préserver les fondements de l’Etat de droit » par le « respect scrupuleux » de la Constitution et des droits qu’elle consacre au citoyen.

    « Le barreau du Sénégal appelle au respect scrupuleux de la loi fondamentale et des droits qu’elle consacre au citoyen », écrit l’Ordre des avocats du Sénégal dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS.

    Pour ce faire, ajoute le communiqué, « il ne suffira pas d’ouvrir des concertations entre seuls acteurs de la classe politique ni de trouver des solutions ponctuelles à des questions structurelles profondes ».

    « Il s’agit surtout, pour préserver les fondements de l’Etat de droit, de remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations afin de trouver autour de l’intérêt supérieur de la nation les raisons de taire les divergences partisanes et de rendre compatibles les ambitions proclamées pour le peuple sénégalais », peut-on lire dans ce communiqué.

    « Une nouvelle fois, le jeu et les enjeux politiques convoquent les organisations et les institutions républicaines de notre pays mais aussi et surtout le peuple profond, silencieux et majoritaire à démontrer leur capacité à démontrer leur capacité à appréhender cette crise et à en sortir le peuple sénégalais indemne et uni », estime l’Ordre des avocats, en allusion à la situation politique prévalant actuellement au Sénégal.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

    « Soucieux de la préservation des valeurs de l’Etat de droit et rigoureusement attaché aux principes de légalité, le Barreau du Sénégal proscrit toute atteinte à l’ordre constitutionnel qui viole les principes démocratiques et pourrait installer le pays dans un cercle de violence et d’insécurité majeure », lit-on encore dans ce communiqué.

    L’Ordre des avocats, rappelant la « longue tradition de légalité » du Sénégal, dit condamner « vigoureusement toute violence dans l’espace social » et déplore les dégâts matériels ainsi que les pertes en vies humaines, tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées.

    « Le constat intangible dans la situation que nous vivons actuellement est que le citoyen, le peuple, n’est qu’une variable d’ajustement pour les acteurs politiques qui rusent avec les principes du vivre en commun », déplore la structure disciplinaire et déontologique des avocats. 

    Or, fait valoir l’Ordre des avocats du Sénégal, les intérêts du peuple sénégalais « ne peuvent se mesurer à l’aune des objectifs et attentes politiques ou des défaillances dans l’application de la règle de droit ».

    NSS/BK