Année : 2024

  • SENEGAL-RELIGION-MESSAGE / Macky Sall souhaite aux chrétiens un carême  »béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité »

    SENEGAL-RELIGION-MESSAGE / Macky Sall souhaite aux chrétiens un carême  »béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité »

    Dakar, 14 fev (APS) – Le chef de l’Etat a souhaité mercredi à la communauté chrétienne un mois de carême  »béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité », en rappelant que  »la paix est un objectif commun à toutes les religions ».

     »En ce mercredi des cendres, je souhaite à tous les chrétiens un carême béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité. Que cette période de renouveau spirituel, de pénitence et de prière vous apporte force et réconfort », a déclaré Macky Sall sur le réseau X.

     »Ensemble, rappelons-nous que la paix est un objectif commun à toutes les religions, et que nous avons la responsabilité de la cultiver dans nos cœurs, nos foyers, nos communautés et au-delà pour un Sénégal stable et prospère », a ajouté Macky Sall.

    Le ‘’Mercredi des cendres’’ marque l’entrée dans le temps liturgique du carême d’une durée de 40 jours jusqu’à Pâques.

    Le Carême est un temps liturgique  de dévotion à Dieu dans le christianisme.

    Il est d’une durée de quarante jours  en souvenir à autant de jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert.

    OID/AKS

  • SENEGAL-USA-POLITIQUE-REACTION / Washington appelle au rétablissement du calendrier électoral sénégalais (ambassade)

    SENEGAL-USA-POLITIQUE-REACTION / Washington appelle au rétablissement du calendrier électoral sénégalais (ambassade)

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, a, lors d’un entretien téléphonique, exhorté le président Macky Sall, à œuvrer en faveur du rétablissement du calendrier électoral et d’une ‘’transition présidentielle’’ conformément à la Constitution sénégalaise, a indiqué mercredi l’ambassade américaine à Dakar.

    ‘’Anthony Blinken a exhorté le président Sall à rétablir le calendrier électoral du Sénégal et celui de la transition présidentielle conformément à la constitution sénégalaise’’, indique notamment l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal dans un message partagé sur le réseau social X.

    Lors de cet entretien téléphonique, le chef de la diplomatie américaine a réitéré les ‘’inquiétudes des États-Unis concernant les récentes actions visant à reporter l’élection et le risque d’une plus grande instabilité’’.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique depuis l’annonce, le 3 février par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    Pour expliquer sa décision, le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meissa Wade.

    Cette annonce a été suivie deux jours plus tard du vote à l’Assemblée nationale d’une loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle du 25 février.

    Des députés de l’opposition ont introduit deux recours pour réclamer l’annulation de cette loi adoptée lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les gendarmes.

    Vendredi, des heurts opposant des forces de l’ordre à des manifestants opposés au report du scrutin, ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays. Trois décès ont été à ce jour dénombrés.

    AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Seydou Guèye officiellement installé dans ses fonctions de Secrétaire général du Gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Seydou Guèye officiellement installé dans ses fonctions de Secrétaire général du Gouvernement

    Dakar, 14 fév (APS) – Seydou Guèye, nouveau secrétaire général du Gouvernement, a officiellement pris fonction, mardi, à l’issue d’une passation de service avec son prédécesseur, Abdou Latif Coulibaly, a appris l’APS de source officielle.

    M. Guèye, nommé mercredi dernier en Conseil des ministres retrouve un poste qu’il avait occupé entre 2012 et 2014 et sur la période allant de 2017 à 2019, a notamment rappelé le Bureau de l’information gouvernementale (BIG).

    Le Secrétaire général sortant, Abdou Latif Coulibaly, a démissionné après l’annonce par le chef de l’Etat de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, ouvrant ainsi la voie à un report de l’élection présidentielle du 25 février.

    FD/AKS/OID

  • VIDEO / Thiès : le devenir du lait local en Afrique de l’Ouest au cœur d’une rencontre

    VIDEO / Thiès : le devenir du lait local en Afrique de l’Ouest au cœur d’une rencontre

    Des membres de la Plateforme régionale multi-acteurs d’appui à la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest et au Sahel se sont retrouvés mardi à Thiès pour trois jours, afin réfléchir sur le devenir de cette filière. La production du lait local est confronté à des difficultés multiformes. Elles ont trait à l’alimentation du bétail, à la santé animale, aux changements climatiques, à l’importation de produits laitiers de moindre qualité mais plus abordables. Cette première conférence annuelle de la plateforme née en janvier 2022 à Thiès, sera l’occasion de faire le point sur un plan d’actions triennal 2023-2025, adopté en 2023.

  • SENEGAL-ECONOMIE-CLIMAT / Changement climatique : près de 120 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour la vallée du fleuve Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE-CLIMAT / Changement climatique : près de 120 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour la vallée du fleuve Sénégal

    Dakar, 14 fév (APS) – Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le déblocage de 195 millions de dollars US, près de 120 milliards de francs CFA, pour financer un projet de développement et de résilience au changement climatique, dans la vallée du fleuve Sénégal, a appris l’APS, mercredi, de ladite institution financière.

    Ce projet va profiter aux quelque 2,9 millions de personnes vivant dans la vallée du fleuve Sénégal, de part et d’autre de la frontière sénégalo-mauritanienne, aux femmes et aux jeunes surtout, selon un communiqué de la Banque mondiale.

    ‘’Du fait des menaces croissantes liées au changement climatique, la vallée du fleuve Sénégal, une zone vitale pour les économies locales et leurs habitants, se trouve de plus en plus exposée aux risques’’, explique-t-elle.

    Le projet va améliorer l’accès aux infrastructures et aux services inclusifs, intégrés au niveau régional et résilients aux effets du changement climatique, dans les communautés frontalières ciblées, selon la même source.

    Les communautés résidant de part et d’autre du fleuve Sénégal et de la frontière sénégalo-mauritanienne sont ‘’pauvres et vulnérables, bien que la zone abrite l’essentiel des terres irriguées en Mauritanie (90 %) et au Sénégal (80 %)’’, signale la Banque mondiale.

    Selon l’institution financière, les zones situées de part et d’autre du fleuve sont également dépourvues d’infrastructures et de services de base.

    Elles sont de plus en plus confrontées à des problèmes d’ordre climatique.

    Le projet financé va aider à résoudre ces problèmes, avec des investissements destinés aux infrastructures communautaires.

    Il s’agira d’améliorer les ouvrages d’irrigation, d’aider les agriculteurs à s’adapter aux changements du régime des précipitations, d’introduire des cultures résilientes à la sécheresse et d’augmenter la productivité agricole, selon le communiqué.

    AKS/OID/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les appels pour une sortie de crise à la Une des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les appels pour une sortie de crise à la Une des journaux

    Dakar, 14 fév (APS) – Les appels pour une sortie de crise suite au report de l’élection présidentielle et la nouvelle déclaration de l’ancien président Abdou Diouf sont principalement mis en exergue par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Le Khalife général des Tidianes fait entendre sa voix’’, selon Vox Populi. ‘’Les derniers événements interpellent ma conscience en tant que citoyen et ma responsabilité en tant que chef de communauté religieuse. Cette impasse si elle n’est pas dépassée pourrait plonger notre pays dans une nuit de regrets et de désolation. J’exhorte les politiques à mettre le Sénégal au-dessus des contingences partisanes et accepter, toute main tendue du président de la République pour des élections apaisées et inclusives’’, a déclaré le guide religieux dans un communiqué repris par plusieurs publications.

    Selon Le Soleil ‘’Tivaouane prône le dialogue ».  »Le Khalife général des Tidianes invite tout le monde au dialogue », dit le journal.

    L’As parle de  »la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour ».  »Le temps des religieux n’est pas celui des simples citoyens. Après avoir analysé froidement la situation tendue au Sénégal, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, dans sa mansuétude et sa sagesse s’est adressé aux Sénégalais à travers un communiqué qui reflète sa dimension intellectuelle et sa maitrise parfaite des textes islamiques. Le guide religieux a appelé à la retenue, au calme et au dialogue », indique le journal.

    Dans ce contexte de crise,  »les religieux prennent la parole », note EnQuête.  »Le Khalife général des Tidianes a lancé un poignant message de paix et de dialogue. Les préoccupations du Khalife des Layènes et son appel à la paix. L’Archevêque de Dakar et son invite à faire prévaloir +l’intérêt supérieur de la Nation+ », écrit le journal.

    Les quotidiens se font écho de la nouvelle déclaration de l’ancien président Abdou Diouf appelant les citoyens et la classe politique et dirigeante du Sénégal à faire preuve de retenue et d’intégrité tout en œuvrant en faveur d’une application à la lettre des dispositions de la Constitution.

    Dans un message rendu public mardi, l’ancien chef de l’État a déclaré avoir décidé de rompre le serment qu’il s’était fait de s’abstenir de tout commentaire sur la vie politique en raison de la crise institutionnelle sans précèdent que vit le Sénégal.

    Dans une lettre publiée lundi, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, son successeur à la tête du Sénégal, ont invité l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, pour “des discussions franches et loyales”, afin que “la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables”.

    En raison des commentaires suscités par cette sortie publique, Abdou Diouf dit constater “avec regret et tristesse”, que la lettre publiée avec sa signature et celle du président Abdoulaye Wade suscite beaucoup d’incompréhension.

    Selon Les Echos,  »Abdou Diouf clarifie sa position et montre la voie à suivre ». Le Quotidien parle de  »rétropédalage de Abdou Diouf ». Le journal Bës Bi met en exergue  »les précisions de Abdou Diouf sur sa sortie avec Wade » et publie in extenso la déclaration de l’ancien président.

     »Un revirement spectaculaire de Diouf », estime WalfQuotidien. 

    ‘’L’ancien président Abdou Diouf revoit sa copie. Contrairement à la lettre signée avec Abdoulaye Wade, il affirme qu’il appartient au Conseil constitutionnel, et à lui seul de dire le droit et de prendre les décisions qui s’imposent à tous concernant le calendrier électoral’’, écrit Walf.

    AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Oignon : gel des importations à partir du 15 février (ARM)

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Oignon : gel des importations à partir du 15 février (ARM)

    Podor, 14 fév (APS) – Le gel des importations de l’oignon débute ce jeudi jusqu’au mois d’octobre, a appris l’APS du directeur de l’Exploitation de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Babacar Sembène, au terme d’une visite, ce mardi, des zones de production de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED).

    M. Sembène conduisait une mission de l’ARM, au nom de son directeur général, comprenant, des représentants de la direction de l’Horticulture, de la délégation de la SAED de Podor, de l’interprofession de l’Oignon du Sénégal. La présence du partenaire Nafoore Warsaaji/USAID a été également notée en prélude de l’atelier national de lancement de la campagne de commercialisation de l’oigon.

    Cette visite  »s’inscrit dans le cadre des activités relevant de la régulation du marché », a précisé Babacar Sembène, soulignant que le but est de  »prendre des mesures de sorte que la production locale ne rencontre pas de problèmes ».

    La délégation a visité plusieurs périmètres de production et constaté que les emblavures ont fortement augmenté, a souligné le directeur de l’Exploitation de l’ARM.

     »Nous sommes satisfaits et rassurés par ce que nous avons vu, en terme maturité des cultures, de la capacité de la production à couvrir les besoins du marché », a dit M. Sembène qui s’adressait à la presse au terme d’une réunion avec les acteurs de la filière de l’oignon dans les locaux de la SAED de Podor.

    Il a annoncé que  »le gel des importations de l’oignon débute ce jeudi 15 février pour durer jusqu’en septembre-octobre ».

    Toutefois, la fixation du prix a été différée jusqu’à la semaine prochaine ou dans dix jours au plus tard, a informé M. Sembène.

     »Un travail sera fait sur la base du compte d’exploitation du producteur, avec les charges, les marges et même celui du commerçant.
    Nous tiendrons compte aussi du pouvoir d’achat des ménages, pour s’accorder sur un prix conseillé, différent du prix plancher, qui laisse aux producteurs une marge de négociation », a dit M. Sembène.

    Les stocks de l’oignon importé ont baissé au moment où la production locale prend la place dans les magasins, selon M. Sembène.  »Présentement le prix du produit importé est de 13.000 FCFA le sac de 25 kilogrammes, soit 600 et 700 Francs CFA au détail, tandis que celui dit local avoisine 11.500 FCFA le sac de 40 Kilogrammes, soit 300 et 350 FCFA le kilogramme dans les zones de Production à Podor », a t-il indiqué.

    Le président de l’interprofession de l’oignon du Sénégal (IPOS), Boubacar Sall, a souligné que  »les récoltes vont se poursuivre en raison des dates de semis et de maturité des cultures ». Il a remercié le gouvernement pour la construction annoncée de trois centres de commercialisation de l’oignon dans le département de Podor.

    AHD/AMD/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Des perturbations dans la distribution de l’eau dans la commune de Matam (communiqué)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Des perturbations dans la distribution de l’eau dans la commune de Matam (communiqué)

    Matam, 14 fév (APS) – La distribution d’eau dans la commune de Matam (nord) connaît depuis mardi des perturbations sur l’ensemble du périmètre communal, indique un communiqué de la SEN’EAU.

    Ces perturbations sont dues, selon la société de commercialisation de l’eau, à  »un incident » survenu, le même jour, sur un des ses ouvrages de production.

    Le communiqué souligne que des équipes d’intervention sont mobilisées pour un retour à la normale dans les meilleurs délais.

    AT/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE-POLITIQUE / Restrictions d’accès à Internet :  »AfricTivistes » et deux journalistes saisissent la Cour de justice de la Cedeao

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE-POLITIQUE / Restrictions d’accès à Internet :  »AfricTivistes » et deux journalistes saisissent la Cour de justice de la Cedeao

    Dakar, 14 fév (APS) – L’organisation panafricaine sénégalaise de protection de la démocratie et des droits de l’homme ‘’AfricTivistes’’ et les journalistes sénégalais Moussa Ngom et Ayoba Faye annoncent avoir saisi la Cour de justice de la Cedeao pour dénoncer les coupures d’Internet par les autorités sénégalaises en juin, juillet et août 2023.

    Dans un communiqué de presse reçu, mardi, à l’APS, ils rappellent que le recours a été déposé le 31 janvier 2024 en collaboration avec ‘’Médias defence’’ (Organisme international qui défend les journalistes contre les menaces juridiques qui violent le droit à la liberté d’expression) et le ‘’Rule of law impact lab de la stanford lmaw school’’ en réponse aux restrictions imposées par le Sénégal sur Internet.

    Les plaignants expliquent que cette procédure vise à obtenir des mesures provisoires pour  »protéger le public sénégalais contre d’autres potentielles coupures lors de la prochaine élection présidentielle prévue initialement le  25 février 2024 aujourd’hui reportée au 15 décembre 2014 ».

    Pour les plaignants, ‘’ces coupures intempestives des données mobiles d’internet violent les droits à la liberté d’expression ainsi que le droit des journalistes à travailler’’. Elles étouffent  »de manière significative la liberté des médias et la liberté d’expression au Sénégal’’.

    ’Le recours déposé devant la Cour de justice de la Cedeao conteste les actions du gouvernement sénégalais, mettant en avant l’impact préjudiciable sur la liberté d’expression, la liberté des médias et le droit au travail’’, a déclaré le président ‘’AfricTivistes’’, Cheikh Fall.

    Il souligne qu’en période d’agitation politique,  »l’accès à l’information est crucial, et les coupures d’internet ne font qu’approfondir les ténèbres, entravant la circulation des informations vitales et mettant en danger la sécurité des citoyens’’.

    La requête des plaignants rappelle que du 1er juin au 8 juin 2023, en réponse aux nombreuses manifestations contre la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le gouvernement sénégalais a mis en œuvre un blocage complet des principales plateformes de médias sociaux.

    Du 4 au 7 juin 2023, les services d’internet mobile ont été entièrement suspendus dans plusieurs régions, signalent-ils.

    ‘’Les autorités sénégalaises ont de nouveau restreint l’accès à Internet du 31 juillet au 7 août, de 8h à 2h du matin. Bien que les données mobiles aient finalement été rétablies le 7 août 2023, TikTok, dont l’accès avait été restreint le 2 août, reste inaccessible à ce jour sans l’utilisation d’un réseau privé virtuel (VPN)’’, soulignent les plaignants dans le document transmis.

    Ils dénoncent la nouvelle restriction de l’accès à l’Internet mobile survenue les 4, 5 et 6 février et celle du 13 février où l’internet des données mobiles a été suspendu “selon certaines plages horaires non communiquées », selon ‘’AfricTivistes’’

    Les plaignants indiquent que ‘’97% des internautes utilisent ce mode de connexion, selon un rapport de l’autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) ».

    Pour AfricTivistes, ‘’ceux qui dépendent habituellement d’Internet pour obtenir des informations sont laissés dans l’ignorance. De plus, lors de la répression violente de certaines manifestations, le blocage d’Internet a empêché le partage d’informations importantes sur les zones sûres et sur la manière de contacter les services d’urgence’’.

    FKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE /  »Aar Sunu election » prévoit d’organiser une marche pacifique samedi à Dakar

    SENEGAL-POLITIQUE /  »Aar Sunu election » prévoit d’organiser une marche pacifique samedi à Dakar

    Dakar, 14 fév (APS) – Des organisations de la société civile regroupées dans la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), prévoient d’organiser samedi une journée de mobilisation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de ses responsables.

    Après l’interdiction par le préfet de Dakar de la marche silencieuse qu’elle projetait d’organiser mardi sur l’avenue Bourguiba, la plateforme Aar Sunu election a décidé de remettre ça samedi à partir de 11 heures pour protester contre le report de l’élection présidentielle, ont annoncé ses responsables lors d’une conférence de presse.

    Les responsables de ce regroupement d’organisations et mouvements se réclamant de la société civile ont notamment proposé d’organiser cette manifestation sur l’itinéraire menant du Rond-point Sipres au quartier de Liberté VI.

    Intervenant lors de cette rencontre avec des journalistes, Elimane Kane, un des membres de la plateforme a lancé un appel à la mobilisation de tous les citoyens en faveur du respect de la constitution et du calendrier électoral.

    En freinant le processus électoral, le chef de l’Etat Macky Sall  »prive au peuple d’user de son droit souverain de choisir démocratiquement un président de la République par le voies constitutionnelles et légales », a laissé entendre M. Kane.

    La montée soudaine de la tension politique au Sénégal est survenue après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    Pour expliquer sa décision le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais, PDS, à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meissa Wade.

    Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi portant report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle du 25 février.

    Des députés de l’opposition ont introduit deux recours au Conseil constitutionnel pour réclamer l’annulation de cette loi adoptée lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les gendarmes.

    Des heurts ont éclaté vendredi à Dakar et dans d’autres localités du pays lors de manifestations de protestation contre un report du scrutin. Trois décès ont au moins été dénombrés dans des affrontements ayant opposé des manifestants à des forces de l’ordre.

    PD/AKS