La brèche de Saint-Louis, jonction entre le fleuve et la mer, au nord du Sénégal, a tué près de 500 personnes depuis 2003. Ouverte initialement sur quatre mètres, au nord de l’embouchure naturelle à Gandiole pour sauver la ville de Saint-Louis des inondations, les changements climatiques et la dynamique sédimentaire ont finalement porté l’élargissement de ce canal de délestage à plus 7 km causant d’énormes dégâts environnementaux. Sur l’Aire marine protégée et dans le parc national de la langue de Barbarie, les dégâts sont énormes malgré les travaux de dragage et de balisage initiés par l’État. Aujourd’hui, les autorités veulent aller plus loin avec des solutions durables pour stopper l’avancée de la mer sur tout le littoral de Saint Louis mais également stabiliser la brèche.
Année : 2024
-
SENEGAL-POLITQUE-CRISE-MESURE / L’Internet des données mobiles suspendu sur certaines plages horaires (officiel)
Dakar, 13 fev (APS)– L’Internet des données mobiles est suspendu ce mardi sur certaines plages horaires ‘’en raison de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs messages haineux et subversifs’’, a annoncé le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.
Dans un communiqué, Moussa Bocar Thiam ‘’informe le public qu’en raison de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs messages haineux et subversifs qui ont déjà provoqué des manifestations violentes avec des décès et des dégâts matériels importants, l’internet des données mobiles est suspendu ce mardi (…) selon certaines plages horaires. Les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions notifiées’’.
Selon le ministre, ‘’les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions notifiées’’.
L’accès Internet par les données mobiles a été rétabli mercredi dernier après deux jours de suspension décidée par les autorités dans un contexte de crise née du report de l’élection présidentielle.
OID/SBS/AKS
-
SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Un collectif d’universitaires ouvre un bureau dédié à l’assistance aux citoyens
Dakar, 13 fév (APS) – Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD) a annoncé avoir ouvert un bureau dont la mission est d’apporter une assistance sous plusieurs formes aux citoyens confrontés à des difficultés en lien avec la crise politique.
‘’Le CUD a mis sur pied un bureau de citoyen dont la mission est d’apporter une assistance multidimensionnelle à nos concitoyens en difficultés dans ce contexte de crise’’, a déclaré Ndèye Astou Ndiaye une des responsables de cette plateforme regroupant des universitaires.
Elle s’exprimait mardi à une conférence de presse lors de laquelle elle a lu la déclaration dudit collectif qui a été créé au lendemain de l’annonce par le chef de l’Etat de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.
Une décision qui a ouvert la voie à un report de l’élection présidentielle.
“Le CUD dénonce cette forfaiture qui plonge notre pays dans une crise inédite et ruine nos acquis démocratiques conquis de hautes factures par plusieurs luttes de générations différentes de sénégalaises et sénégalais“, a estimé l’enseignante-chercheure à la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
‘’Nous nous engageons résolument dans la lutte pour la restauration de la République en dénonçant une tentative de conservation du pouvoir par des voies antidémocratiques et anticonstitutionnelles qui vident de toute sa substance notre charte fondamentale à savoir la Constitution“, a-t-elle martelé lisant la déclaration.
BB/AKS/SBS
-
SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel des présidents Diouf et Wade et les tentatives de décrispation de l’espace politique à la Une
Dakar, 13 fév (APS) – L’appel des anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et les démarches entreprises par des bonnes volontés pour une décrispation de l’espace politique sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Abdou Diouf et Me Wade s’en mêlent », selon Sud Quotidien, faisant allusion à la déclaration conjointe des deux anciens présidents de la République, invitant »la jeunesse à arrêter immédiatement les violences et la destruction de biens et surtout à prendre du recul pour ne pas être manipulée par des forces extérieures aux desseins obscurs’’.
»L’appel de Diouf et de Me Wade’’, met en exergue Le Soleil. Abdou Diouf et Abdoulaye Wade invitent l’ensemble de la classe politique ainsi que la société civile à participer au dialogue national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall pour »des discussions franches et loyales » afin que »la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables ».
Selon Les Echos, »Abdou Diouf et Me Wade adoubent Macky Sall’’. »Dialogue en chœur », dit L’As, soulignant que les deux anciens présidents ont ‘’fait preuve de sagesse pour essayer d’éteindre le feu qui couve dans le pays depuis le report de la présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024’’.
‘’Diouf et Wade en béquilles’’, selon WalfQuotidien qui écrit : ‘’Les anciens présidents Abdou Diouf, enfin sorti de son roupillon, et Abdoulaye Wade prennent le contre-pied des Sénégalais qui sont opposés, dans leur écrasante majorité, au report de la présidentielle. Dans une lettre commune, ils se disent bizarrement favorables au report du scrutin et appellent l’opposition à participer au dialogue voulu par Macky Sall’’,.
Enquête parle de »temps de manœuvres’’. »La loi d’amnistie générale qu’envisage de faire voter le gouvernement tel qu’annoncé par Le Quotidien est au cœur de toutes les polémiques. Beaucoup dénoncent une manœuvre de Macky Sall pour diviser l’opposition et faire baisser les tensions dans le pays suite au report de la présidentielle », relève le journal.
Concernant »les tractations autour d’un projet de loi d’amnistie et du dialogue nationale », Libération rapporte que l’homme d’affaires Pierre Goudiaby Atépa et le défenseur des droits de l’homme Alioune Tine sont ‘’à la manœuvre’’.
‘’Dans la nuit dakaroise, Pierre Goudiaby Atépa et Alioune Tine ont révélé lundi que des négociations allant dans le sens de la libération de tous les détenus politiques de mars 2021 et juin 2023, se font depuis un certain temps. Si elles aboutissent, Ousmane Sonko et tous les autres détenus vont recouvrer la liberté avec une loi d’amnistie », indique le journal.
Vox Populi parle de »dégel Macky-Sonko ». »Après Khalifa Sall et Karim, Sonko va-t-il dealer avec Macky Sall’’, s’interroge La Tribune.
Alors que les appels à manifester »se poursuivent, parallèlement, les acteurs politiques jouent la carte de l’apaisement », selon le quotidien Bës Bi. »Dans la foulée du projet de loi d’amnistie pour Sonko et Cie, annoncé par Le Quotidien, Pierre Goudiaby Atépa a révélé, hier, sur RFM, que +les deux hommes (Macky Sall et Ousmane Sonko) sont prêts à faire des concessions importantes pour décrisper l’atmosphère politique », rapporte le journal.
AB/OID
-
SENEGAL-HYDRAULIQUE-COLLECTIVITES / Keur Madiabel : le DG de l’OFOR visite les chantiers d’un projet d’accès à l’eau potable d’un coût de 55 milliards de francs CFA
Keur Madiabel (Kaolack), 13 fév (APS) – L’Office des forages ruraux (OFOR) est en train de mettre en œuvre un projet de construction de quatre-vingt-cinq forages pour un coût global de cinquante-cinq milliards de francs CFA dans le département de Nioro du Rip, a t-on appris de son directeur général.
Hamath Ndiaye s’entretenait, lundi, avec des journalistes au terme d’une visite effectuée dans plusieurs localités du département de Nioro du Rip pour constater de visu l’état d’avancement des travaux initiés par l’Etat du Sénégal, avec le soutien de la coopération chinoise.
»Je suis rassuré par ce que j’ai vu sur le terrain notamment en ce qui concerne les forages qui sont presque finalisés. Il ne reste que les travaux de génie civil, les châteaux d’eau qui sont achevés à hauteur de 70% et d’ici un mois et demi, ces ouvrages hydrauliques seront opérationnels’’, a-t-il déclaré.
Selon lui, ces infrastructures viennent renforcer la politique de l’Etat du Sénégal, avec un grand volet de branchements sociaux pour accompagner les populations des localités concernées à disposer du liquide précieux.
ADE/OID
-
SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar interdit la marche de la plateforme »Aaar Sunu election »
Dakar, 13 fev (APS) – Le préfet de Dakar a interdit la marche silencieuse que les membres de l’initiative ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) projetaient d’organiser mardi à Dakar en hommage aux trois personnes décédés lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de source officielle.
L’autorité administrative déclare ‘’ne pas pouvoir donner une suite favorable’’ à la requête des organisateurs en raison de ‘’problèmes de mobilité’’.
‘’L’occupation de l’itinéraire choisi aux horaires retenus, risque de perturber gravement la libre circulation des personnes et de leurs biens au regard des problèmes de mobilité notés actuellement », indique le préfet dans un arrêté.
Les organisateurs prévoyaient d’organiser cette marche sur l’avenue Bourguiba sur l’itinéraire Rond-point Jet d’eau-FASTEF.
Dans son arrêté, l’autorité administrative invite les initiateurs à lui proposer ‘’un nouvel itinéraire qui fera l’objet d’une instruction’’.
‘’Aar Sunu election’’, plateforme regroupant des organisations et mouvements se réclamant de la société civile avait appelé lundi les Sénégalais à se joindre à son plan d’action pour protester contre le report de la présidentielle.
‘’Nous invitons la population à venir participer massivement à la marche pacifique dans l’après-midi du mardi 13 février, pour protester contre le report de notre élection’’, a déclaré lors d’une conférence de presse Ndongo Sarr, secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), une organisation membre de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’.
OID/MYK/AKS
-
SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Thiès : plaintes croisées entre le maire de Thiès-est et le président de l’UNR
Thiès, 13 fév (APS) – Le maire de Thiès-est, Ousmane Diagne, et le président de l’Union pour une nouvelle République (UNR), un parti proche du pouvoir, ont annoncé lundi chacun de son côté avoir déposé plainte contre l’autre, suite aux violentes manifestations qui ont éclaté à Thiès comme dans plusieurs localités du pays, pour protester contre le report de l’élection présidentielle.
Dans la matinée, Ousmane Diagne, par ailleurs responsable local de la coalition Diomaye président (opposition), a indiqué avoir déposé le même jour une plainte contre Mamadou Lamine Massaly, pour « tentative de meurtre » sur de jeunes manifestants, entre autres infractions.
« Je viens de déposer au niveau du secrétariat de Monsieur le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès une plainte enregistrée sous le numéro 1171 du 12 février 2024 contre le sieur Mamadou Lamine Massaly », a dit Ousmane Diagne à la presse.
Il a dit avoir visé les infractions de « tentative de meurtre de jeunes manifestants, violence et voie de fait, mise en danger de la vie d’autrui, port illégal d’arme à feu, trouble à l’ordre public ».
Selon lui, Mamadou Lamine Massaly qui « n’en était pas à son coup d’essai », a été vu brandissant une arme devant les jeunes manifestants, vendredi dernier, « sous le prétexte de maintenir l’ordre public ».
Il affirme que M. Massaly avait été vu en mars 2021, à bord d’un pick-up de couleur blanche, accompagné de nervis, pour arrêter de jeunes manifestants qu’il violentait.
L’édile a dit avoir déposé cette plainte « en tant que maire, en tant que père de famille et en tant qu’oncle », afin que les autorités « prennent leurs responsabilités, avant que l’irréparable ne se produise ».
Il évoque le contexte politique national, en rappelant que »depuis mars 2021, une soixantaine de jeunes Sénégalais sont morts sous des balles lors de manifestations, et à ce jour, aucune personne n’a été tenue responsable de ces crimes, aucune procédure judiciaire n’a été enclenchée pour rechercher et arrêter les auteurs ».
En réaction à ces accusations, Mamadou Lamine Massaly a rejeté, lors d’un point de presse, les accusations portées contre lui, disant que « personne ne [l’a] vu tirer ».
Il assimile la plainte du maire de Thiès-est à une tentative visant à ternir son image.
Il a aussi indiqué avoir aussi déposé sa plainte, enregistrée sous le numéro 1150, contre l’édile, qu’il accuse d’être derrière des jeunes qui sont venus brûler des pneus jusque devant chez lui.
Selon lui, sa permanence, sise aux HLM Route de Dakar, était par le passé la cible de jets de cocktails Molotov.
Massaly a invoqué son droit à l’autodéfense, en tant que chef de parti et père de famille, en appelant par la même occasion les jeunes à ne pas participer à ces manifestations.
ADI/BK
-
SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Manifestations contre le report de la présidentielle : 19 des 33 personnes arrêtées à Linguère libérées (avocat)
Louga, 12 fév (APS) – Dix-neuf des trente-trois personnes arrêtées lors des manifestations organisées vendredi dans le département de Linguère (nord) contre le report de l’élection présidentielle ont été libérés, lundi, par le Tribunal de grande instance (TGI) de Louga, a-t-on appris de leur avocat Me Daouda Ka.
« J’étais venu sur demande du maire de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, pour assister les 33 personnes qui ont été arrêtées à Linguère et à Dahra, et qui ont été déférées ce matin au Tribunal de grande instance (TGI) de Louga, mais on peut retenir que sur ces 33 personnes qui ont été déférées, les 19 ont été libérées par le parquet », a-t-il déclaré.
Il a souligné que « le dossier de ces 19 manifestants a été classé sans suite parce que lorsqu’on a relu le procès-verbal d’enquête préliminaire, on s’est rendu compte qu’ils n’étaient ni de près ni de loin mêlés à cette affaire ».
« C’est pourquoi ils ont tous été libérés par le parquet », a expliqué Me Daouda Ka.
« Pour les autres, qui sont au nombre de 14, ils ont bénéficié d’une liberté provisoire après leur audition », a-t-il ajouté, précisant qu’il y a beaucoup d’enseignants parmi eux, mais ils doivent comparaître lundi prochain devant le Tribunal de grande instance de Louga.
DS/BK
-
SENEGAL-UNIVERSITE-VIOLENCES / Alpha Yéro Tounkara : le SUDES/ESR décrète un arrêt total de travail, mardi et mercredi
Dakar, 12 fév (APS) – Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES), section enseignement supérieur, appelle ses membres à « un arrêt total de travail », mardi 13 et mercredi, pour manifester leur deuil suite à la mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara.
Ce dernier, étudiant en licence de géographie à l’université Gaston Berger (UGB), est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.
« Prenant la pleine mesure de la gravité de la situation, le Bureau National du SUDES/ESR appelle tous les militants à observer, en signe de deuil, un arrêt total de travail le mardi 13 et le mercredi 14 février 2024 », peut-on lire dans un communiqué reçu de ce syndicat, lundi.
« Le SUDES/ESR condamne vigoureusement ces actes ignobles et exige de l’État que toute la lumière soit faite rapidement sur cette affaire extrêmement grave », ajoute le communiqué. Il demande aussi que « les coupables soient traduits devant les tribunaux et que justice soit rendue ».
Selon le texte, le SUDES/ESR « exprime sa stupeur, sa consternation et son indignation face à cette tragédie. Il s’incline pieusement devant la mémoire du disparu et présente ses sincères condoléances à sa famille éplorée et à toute la communauté universitaire ».
Il rappelle que l’étudiant Alpha Yéro Tounkara a trouvé la mort alors que les étudiants manifestaient contre le report de l’élection présidentielle qui était prévue le 25 février 2024.
« Malheureusement, une fois encore, l’Université sénégalaise perd un de ses étudiants », déplore le syndicat, selon lequel Alpha Yéro Tounkara « rejoint la liste déjà trop longue des étudiants décédés dans les confrontations entre étudiants et forces de l’ordre dans les universités sénégalaises ».
NSS/BK
-
SENEGAL-SPORTS-SOCIETE / Cap Skirring : une course de pirogues pour raffermir les liens entre acteurs de pêche
Cap Skirring, 12 fév (APS) – L’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal a organisé, lundi, une course de pirogues à Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud), en vue de tisser des liens entre acteurs de ce secteur, a constaté l’APS.
Cette course dont c’est la deuxième édition s’est déroulée au quai de pêche de Cap Skirring.
Dès le coup d’envoi à 10 heures, populations de la station balnéaire de Cap Skirring et villages environnants avaient pris d’assaut le quai de pêche pour assister à cette compétition qui a duré sept heures de temps.
Le dévoilement des pirogues a pris quelque deux heures, avant l’étape de la mise à l’eau, intervenue aux environs de 12 heures, dans une effervescence totale et au rythme des percussions.
Le départ a été donné en mer, avec la participation de 21 pirogues, les adultes s’engageant sur une boucle de six kilomètres. Ils devront contourner une bouée avant la ligne d’arrivée correspondant à leur point de départ.
Le circuit des enfants mesure aussi six kilomètres.
Ousmane Dieng (adultes) et Papa Niang (circuit des enfants) sont arrivés en tête de leur catégorie.
« Nous avons organisé cette activité pour davantage tisser des liens entre acteurs de pêche à Cap Skirring. Nous la célébrons pour montrer qu’il y a la paix entre acteurs ici à Cap Skirring », a expliqué le président de l’Union nationale pêcheurs artisanaux du Sénégal à Cap Skirring, Madiara Lakhone.
Les vainqueurs ont reçu chacun 150 mille francs CFA et un trophée, a-t-il signalé.
Pour le vice-président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal à Cap Skirring, Dame Hann, « cet événement sportif a pour but de mettre à l’honneur ce pan du patrimoine maritime en Casamance et à Cap Skirring en particulier ».
« C’est une journée dédiée aux pêcheurs du Sénégal. C’est un évènement qui a pour but de tisser des liens entre pêcheurs et mareyeurs. Nous prônons la paix. Nous voulons être un et indivisible », a-t-il ajouté, appelant l’État à davantage soutenir leur secteur.
« C’est une initiative pour davantage tisser des liens entre mareyeurs et pêcheurs, et tous les acteurs de pêche. Nous voulons promouvoir les potentialités culturelles et touristiques de Cap Skirring », a réagi le parrain de l’événement, Baye pierre Ndione.
Cap Skirring est un village situé à proximité à environ 70 km de Ziguinchor. Il fait partie de la communauté rurale de Diembéring, dans le département d’Oussouye.
Ce village touristique est situé au bord de l’océan Atlantique, à l’extrême sud du Sénégal, en Basse-Casamance, à la frontière de la Guinée-Bissau. Le Cap Skirring est entouré de nombreux villages traditionnels.
MNF/BK