Année : 2024

  • SENEGAL-SANTE-PERFORMANCES / Règlement sanitaire international : le Sénégal ‘’a largement dépassé’’ la moyenne africaine

    SENEGAL-SANTE-PERFORMANCES / Règlement sanitaire international : le Sénégal ‘’a largement dépassé’’ la moyenne africaine

    Thiès, 10 fév (APS) – Le Sénégal, dans la mise en œuvre de sa politique de santé, ‘’a largement dépassé’’ le taux d’exécution de 52 % de l’ensemble des pays africains en matière d’application du règlement sanitaire international (RSI), a assuré, vendredi, à Thiès (ouest), le directeur général de la santé publique, Barnabé Gning.

    Le Sénégal en était à ce niveau d’exécution, concernant les capacités sanitaires incluses dans le RSI, a-t-il dit sur la base d’une évaluation faite en 2022.

    Les pays africains réunis avaient un taux d’exécution de 52 %, a précisé Bernabé Gning, ajoutant être sûr que le Sénégal, entre-temps, a dépassé cette moyenne.

    En 2022, la moyenne mondiale en termes d’application du règlement sanitaire international était de 65 %, selon le directeur général de la santé.

    Le Sénégal a de bonnes performances concernant 15 points du RSI et est appelé à faire davantage d’efforts dans neuf autres, a-t-il dit sur la base de l’évaluation faite il y a deux ans.

    Des agents de plusieurs ministères se sont réunis de lundi à vendredi à Thiès pour évaluer le système national de santé, avec les outils de mesure du règlement sanitaire international.

    M. Gning a relevé des ‘’indicateurs objectivement vérifiés, qui démontrent aujourd’hui la bonne place du Sénégal en termes de mise en œuvre du règlement sanitaire international’’.

    Il reste toutefois des efforts à faire pour arriver à des ‘’performances maximales’’, a-t-il reconnu.

    ‘’Le nombre d’activités à mener’’ par le Sénégal pour améliorer ses performances dans ce domaine ‘’ne nous fait pas peur’’, a assuré Bernabé Gning, médecin et spécialiste de la santé publique.

    Selon lui, il s’agit d’activités ‘’simples’’, qui sont relatives à la coordination et au financement des services du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Un plan d’action a été élaboré par le ministère pour améliorer ses performances sur la base des critères du RSI, des activités de suivi-évaluation sont prévues en même temps pour y arriver, a assuré M. Gning.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-CRISE-REACTION / Mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara : les Forces de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus de l’UGB, selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE-CRISE-REACTION / Mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara : les Forces de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus de l’UGB, selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 10 fev (APS) – Les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues, vendredi, dans le Campus de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans le cadre du maintien de l’ordre, a indiqué le ministre de l’Intérieur, après le décès d’un étudiant lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Selon un communiqué dont l’APS a eu connaissance, ‘’le ministre de l’intérieur, a été informé du décès du nommé Alpha Yéro Tounkara, étudiant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, suite aux manifestations du 09 février 2024’’ contre le report de l’élection présidentielle.

    La même source signale toutefois qu’il ‘’convient d’emblée, de souligner que dans le cadre du maintien de l’ordre, les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus universitaire où le décès est survenu’’.

    Le ministre de l’Intérieur Sidki Kaba a présenté ses condoléances à la famille et aux proches de la victime  »au nom du président de la République ».

    Le parquet près le tribunal de grande instance de Saint-Louis a annoncé l’ouverture d’une enquête après le décès, vendredi, d’un étudiant de l’Université Gaston Berger lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Alpha Yoro Tounkara, étudiant en Licence de géographie à l’UGB est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations.

    ‘’Une enquête est ouverte et confiée à la Section de recherches qui s’est transportée à l’hôpital de Saint-Louis pour plus d’informations’’, a indiqué le parquet de Saint-Louis dans un communiqué rendu public vendredi dans la soirée.

    Il assure que les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès.

    Des échauffourées ont opposé durant des heures les forces de l’ordre aux étudiants de l’UGB, qui, aux gaz lacrymogènes répondaient par des jets de pierre et des pneus brûlés.

    Des manifestations violentes ont été enregistrés à Guet-Ndar et ont occasionné la fermeture de la circulation sur le pont Faidherbe durant des heures.

    OID

  • SENEGAL-RELIGIONS / Cambérène : des milliers de fidèles entament la commémoration de l’Appel de Seydina Limamoulahi Laye

    SENEGAL-RELIGIONS / Cambérène : des milliers de fidèles entament la commémoration de l’Appel de Seydina Limamoulahi Laye

    Dakar, 10 fév (APS) – Des milliers de fidèles se dirigeaient vers Camberène (ouest), samedi matin, pour la 144édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye (1843-1909), le guide spirituel des layènes, une voie de l’islam soufi née au sein de la communauté des Lébous du village de Yoff, à Dakar.

    ‘’Venez à l’appel de Dieu, vous, hommes et djinns. Je suis l’envoyé de Dieu…’’ est l’appel lancé en 1881 à ses contemporains par Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples.

    C’est l’invitation faite par ce pêcheur et agriculteur lébou de Yoff, surnommé Le Mahdi (l’envoyé d’Allah), que commémore l’Appel des layènes, un pèlerinage annuel de deux jours.

    Durant la première journée de l’Appel des layènes, les fidèles se rassemblent le matin à Camberène, une commune d’arrondissement de Dakar, la base des membres de cette communauté musulmane et lieu d’habitation de leurs guides spirituels successifs.

    À Cambérène, au bord de l’océan Atlantique, les fidèles se donnent rendez-vous au mausolée de Seydina Issa Rouhou Laye, le premier khalife et fils aîné du Mahdi. Dans l’après-midi, ils se rendent à Ngor, près de Cambérène, pour se recueillir sur une grotte où, selon ses descendants et disciples, le fondateur de l’ordre avait l’habitude de s’isoler.

    Le second jour de l’Appel des layènes coïncide avec le premier jour du mois musulman de chabaan.

    Au dernier jour du pèlerinage, appelé ‘’Yor Yorou Diamalaye’’, les fidèles se retrouvent, à 10 h, à l’endroit d’où Seydina Limamou Laye a lancé son appel historique.

    Ce samedi, par milliers, les layènes ont pris d’assaut la plage située devant le mausolée de leur premier khalife, Seydina Issa Rouhou Laye, où sont dressées d’immenses tentes servant d’abri.

    Ils viennent de plusieurs régions du Sénégal et de l’étranger. Ils sont reconnaissables à leurs vêtements d’une blancheur parfaite. Une recommandation, disent-ils, du guide fondateur de l’ordre.

    ‘’C’est toujours avec la même ferveur que je viens ici tous les ans, grâce à Dieu, répondre à l’appel du prophète Seydina Limamou Laye’’, dit Ndèye Maty Mbengue, une pèlerine.

    Les layènes ne sont pas les seuls à prendre part au pèlerinage. Oumy Niang, toute souriante, dit être de la confrérie des mourides. ‘’Il faut être un vrai homme de Dieu pour arriver à ce que Seydina Limamou Laye a fait dans un contexte de domination coloniale et d’animisme’’, répond Mme Niang lorsqu’on l’interroge sur sa participation au pèlerinage layène.

    Elle ajoute avoir une grande admiration pour le défunt guide religieux.

    Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples, a prôné un islam rigoriste et a déconseillé le culte des génies, qui était très répandu chez les Lébous.

    À la suite de son rappel à Dieu en 1909, son fils Seydina Issa Rouhou Laye s’est chargé de guider spirituellement les layènes. Une charge qu’il assure pendant quarante ans (1909-1949).

    Seydina Mandione Laye, frère de Seydina Issa Rouhou, succède à ce dernier jusqu’à son décès en 1971.

    Seydina Issa Laye 2, fils de ce dernier et petit-fils du fondateur de l’ordre soufi, assure sa succession jusqu’en 1987. Vient ensuite son frère Seydina Mame Alassane Laye, qui décède en 2001. De succession en succession, Seydina Mouhamadou Makhtar Laye est le khalife et guide spirituel des layènes depuis 2021.

    MK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent les violences consécutives au report de l’élection présidentielle

    Dakar, 10 fév (APS) – ‘’La révolte monte d’un cran’’, ‘’Scènes de chaos’’, ‘’Vendredi de heurts’’, ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, ‘’La contestation […] met le feu au pays’’, ‘’La révolte’’… Les quotidiens racontent les manifestations organisées à Saint-Louis (nord), Dakar et dans d’autres villes sénégalaises en guise de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    En guise de rappel, Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République.

    Un étudiant de l’université Gaston-Berger a été tué lors des heurts qui ont éclaté à Saint-Louis, selon plusieurs journaux, WalfQuotidien parlant de deux morts.

    ‘’La capitale sénégalaise est plongée dans un contexte de tension à la suite du report de la présidentielle […] Dakar s’indigne’’, constate WalfQuotiden.

    Vox Populi évoque ‘’l’inouïe violence des forces de l’ordre’’.

    Des éditeurs de presse cités par le même journal dénoncent ‘’la sauvagerie’’ dont été victimes des journalistes.

    ‘’Dakar renoue avec les affrontements’’, observe L’As, ajoutant que ‘’le sit-in des travailleurs et sympathisants du groupe WalFadjri a été interrompu par la police’’.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive’’

    Ceux qui participaient à cette manifestation de soutien au groupe de presse privé victime d’un retrait de sa licence audiovisuelle se sont fait gazer par les forces de l’ordre, selon L’As. Le même journal annonce qu’une cinquantaine de personnes ont été arrêtées à Diourbel, Mbacké et Touba (centre), lors des manifestations.

    ‘’Maintenant, il ne s’agit plus de bavures mais d’attaques inouïes et ciblées, portées contre des hommes et des femmes des médias, dont le seul tort est de se rendre sur le terrain pour […] informer les Sénégalais’’, s’indigne EnQuête.

    ‘’Violentés et gazés, [des] journalistes ont vécu aussi l’enfer des grenades et des coups de matraque des forces de l’ordre’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    Selon L’Observateur, des journalistes ont été la ‘’cible des FDS’’, les forces de défense et de sécurité, qui les ont ‘’violentés et arrêtés’’. ‘’Les scènes sont ignobles et affreuses. Devenues virales sur les réseaux sociaux, elles sont d’une époque dépassée. Des journalistes qui couvraient les manifestations d’hier contre le report de l’élection présidentielle ont été […] la cible des forces de défense et de sécurité’’, note L’Observateur.

    ‘’C’est terrible, ce qu’il nous arrive. La démocratie est piétinée. La presse, l’un de ses piliers, est atteinte’’, s’émeut L’info, Libération estimant que ‘’Dakar a connu hier l’une des pires journées après le report de l’élection présidentielle’’.

    ‘’Dakar a renoué avec les violences. Et en cet après-midi du vendredi 9 février, un nouveau palier a été franchi. Dans leur entreprise de neutralisation des manifestants, les forces de défense et de sécurité se sont signalées par leur violence à l’endroit de la presse’’, écrit Le Quotidien.

    Il signale que ‘’plusieurs journalistes ont fait les frais de ces exactions’’.

    ESF

  • Vidéo / L’appel de Cheikh Diop pour la préservation de la paix au Sénégal

    Vidéo / L’appel de Cheikh Diop pour la préservation de la paix au Sénégal

    Cheikh Diop, le Secrétaire général de la CNTS-FC, a appelé, vendredi, les autorités à tout mettre en œuvre afin de préserver la paix au Sénégal. Il prenait part à des concertations entre le Premier ministre Amadou Ba et les centrales syndicales les plus représentatives.

    MT/

  • SENEGAL-POLITIQUE-CRISE / Report de la présidentielle : la circulation et les commerces perturbés à Thiès

    SENEGAL-POLITIQUE-CRISE / Report de la présidentielle : la circulation et les commerces perturbés à Thiès

    Thiès, 10 fev (APS) – La circulation a été fortement perturbée sur plusieurs grandes artères de la ville de Thiès où de nombreux commerces ont également baissé rideaux, vendredi, lors de manifestations d’une ampleur que la Cité du rail n’avait pas connue depuis longtemps.

    Les policiers qui avaient déjà devancé les manifestants à la Promenade des Thiessois où ils s’étaient donné rendez-vous, les ont dispersés à coups de grenades lacrymogènes.

    Les protestataires, opposés au report de l’élection présidentielle, ont alors érigé des barrières et brûlé des pneus sur plusieurs voies menant à la Promenade des Thiessois et ailleurs dans la ville, comme au rond-point Concorde et aux alentours du marché central.

    Les voies traversant le marché central de Thiès ont été bloquées. La police ayant pris position sur les deux ronds-points,  situés de part et d’autre du passage à niveau à l’entrée du marché, affrontait des manifestants qui étaient sur la route de Diakhao.

     

    Du fait des grenades lacrymogènes, le marché s’était vidé d’une bonne partie de ses commerçants, ceux qui sont restés ne pouvant plus travailler correctement.

    Sur l’avenue Caen, les véhicules et les motos parvenaient à peine à serpenter entre les blocs de pierre posés sur la chaussée.

    “Nous avions appelé l’ensemble des forces vives qui sont à Thiès à une manifestation pacifique à la Promenade des Thiessois », a dit à l’APS Ousmane Diagne maire de Thiès ouest, responsable de la coalition Diomaye président. Il a déploré le fait que la police ne leur a pas laissé le temps de se rassembler.

    “La police aurait pu nous laisser manifester, comme cela a été le cas dans d’autres localités du pays. Il n’y avait pas lieu de lancer des grenades lacrymogènes sur les manifestants », a-t-il regretté.

    “Le Sénégal a été longtemps présenté comme une exception démocratique, mais aujourd’hui, on est la risée du monde à cause de la décision que le président a prise » de reporter l’élection, a-t-il dit, invitant le chef de l’État à “revenir sur (sa) décision » pour que la présidentielle se tienne le 25 février.

    Dans ce contexte de tension, le maire a rencontré, à la Promenade des Thiessois, Pape Amadou Ndiaye, ministre en charge des transports ferroviaires et responsable local de l’APR (pouvoir) qui circulait à vélo.

    Les deux responsables politiques ont échangé des amabilités.

    Papa Amadou Ndiaye a relevé qu’ “en démocratie, tout le monde est libre d’exprimer ses opinions, mais sans détruire les biens publics ».

    Il a souligné la nécessité de préserver les biens publics.

    Plusieurs personnes ont été arrêtées, dont Saliou Ndiaye de Y en a marre, a rapporté le maire Ousmane Diagne, non sans demander leur libération “dans les plus brefs délais ».

    ADI/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Saint-Louis : une enquête ouverte après le décès d’un étudiant (parquet)

    SENEGAL-POLITIQUE / Saint-Louis : une enquête ouverte après le décès d’un étudiant (parquet)

    Dakar, 10 fév (APS) – Le parquet près le tribunal de grande instance de Saint-Louis a annoncé l’ouverture d’une enquête après le décès, vendredi, d’un étudiant de l’Université Gaston Berger lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Alpha Yoro Tounkara, étudiant en Licence de géographie à l’UGB est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations.

    ‘’Une enquête est ouverte et confiée à la Section de recherches qui s’est transportée à l’hôpital de Saint-Louis pour plus d’informations’’, a indiqué le parquet de Saint-Louis dans un communiqué rendu public vendredi dans la soirée.

    Il assure que les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès.

    Des échauffourées ont opposé durant des heures les forces de l’ordre aux étudiants de l’UGB, qui, aux gaz lacrymogènes répondaient par des jets de pierre et des pneus brûlés.

    Des manifestations violentes ont été enregistrés à Guet-Ndar et ont occasionné la fermeture de la circulation sur le pont Faidherbe durant des heures.

    AMD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-CRISE / Les pouvoirs publics invités à tout mettre en œuvre pour un retour au calme

    SENEGAL-POLITIQUE-CRISE / Les pouvoirs publics invités à tout mettre en œuvre pour un retour au calme

    Dakar, 9 fév (APS) – Des acteurs sociaux ont appelé, vendredi, les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour un retour au calme dans le pays en proie à une crise née de l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février.

    ‘’Les organisations syndicales sont en train de donner l’exemple aux politiques. Nous avons passé les élections de représentativité sans heurt. On souhaiterait que les élections puissent se passer de la même manière. Nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour que les choses reviennent à la normale’’, a dit Cheikh Diop, secrétaire général de la CNTS-FC.

    Il prenait part à des concertations entre le Premier ministre et les centrales syndicales les plus représentatives issues des élections de représentativité syndicale.

    Selon lui, ‘’des efforts doivent être faits pour que la situation que le pays est en train de traverser puisse trouver des solutions’’.

    La présidente du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a également abordé ‘’cette période de troubles que travers le pays’’.  Elle a appelé à formuler des prières pour que ‘’le Sénégal retrouve son calme d’antan’’.

     »Au plan national, nous ne pouvons manquer d’évoquer la situation politique de notre pays, au plan international, nous n’allons pas nous étendre outre mesure mais nous ne pouvons pas ne pas noter les nouvelles menaces à nos portes ainsi que d’autres menaces’’, a-t-elle relevé.

    Innocence Ntap Ndiaye est convaincue qu’avec  »les efforts » qui seront fournis par toutes les parties prenantes, le pays va sortir de cette situation.

    Des heurts ont éclaté, vendredi, à l’issue de la grande prière à Dakar et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Ces appels à manifester ont été lancés depuis deux jours à travers les réseaux sociaux. 

    Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué plusieurs artères de la capitale. Les forces de police ont riposté par des jets de grenades lacrymogènes.

    FD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-UNIVERSITE / Manifestations contre le report de l’élection présidentielle : un étudiant de l’UGB succombe à ses blessures

    SENEGAL-POLITIQUE-UNIVERSITE / Manifestations contre le report de l’élection présidentielle : un étudiant de l’UGB succombe à ses blessures

    Saint-Louis, 9 fév (APS) – Un étudiant en Licence de géographie à l’Université Gaston Berger (UGB) est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il a été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations contre le report de l’élection présidentielle du 25 février.

     »Nous avons appris le décès d’un de nos camarades ce vendredi à l’hôpital régional suite à des blessures contractées durant les manifestations contre le report de l’élection présidentielle », a confié à l’APS Souleymane Mballo, délégué des étudiants en L3 de géographie.

    Des échauffourées ont opposé durant des heures les forces de l’ordre aux étudiants, qui, aux gaz lacrymogènes répondaient par des jets de pierre et des pneus brûlés.

    Des manifestations violentes ont été enregistrés à Guet-Ndar et ont occasionné la fermeture de la circulation sur le pont Faidherbe durant quelques heures.

    AMD/OID