Année : 2024

  • SENEGAL-SOCIAL / Rencontre avec les centrales syndicales: le PM recommande une analyse détaillée de la masse salariale

    SENEGAL-SOCIAL / Rencontre avec les centrales syndicales: le PM recommande une analyse détaillée de la masse salariale

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a recommandé, vendredi, une analyse détaillée de la masse salariale pour évaluer les efforts consentis par le gouvernement dans chaque secteur depuis 2022.

     »Je pense qu’il est bon que le ministre des Finances procède à une analyse détaillée de la masse salariale dans chaque secteur depuis 2022 et nous faire des propositions. Il faut qu’il nous dise ce qui a été fait depuis 2022 à destination de qui’’, a-t-il dit.

    Le chef du gouvernement recevait les Secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives à l’issue des dernières élections de représentativité syndicale.

    Mody Guiro (CNTS), Cheikh Diop (CNTS-FC), le chargé du dialogue social et de la négociation collective de l’UNSAS, Pape Birama Diallo, le premier secrétaire général adjoint de la CSA, Birama Guèye et la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), entre autres, ont pris part à la rencontre.

    La réunion s’est tenue en présence des ministres des Finances, du Travail, et de la Fonction publique.

    Les syndicalistes ont tour à tour posé des doléances concernant la situation des agents des collectivités territoriales, des décisionnaires, l’Ecole nationale supérieure de l’agriculture de Thiés, la Poste, la CBAO, l’ISRA, la santé, la Sen’Eau, la justice etc.

    Ils ont plaidé pour un nouveau code du travail en vue de prendre en charge ‘’les défis’’ actuels du monde du travail qui sont ‘’immenses et pressants’’.

    Les acteurs syndicaux ont invité le gouvernement à travailler à éponger ce qui reste du passif social notamment pour les ex-travailleurs de la SIAS, de la SOTRAC et d’ AMA Sénégal.

    Pour répondre aux différentes préoccupations soulevées, le Premier ministre a promis que, d’ici quinze jours, le ministre des Finances fera le point  »sur tout ce qui a été fait depuis 2022 dans chaque secteur ».

     »On va se retrouver pour voir ce qui a été fait pour les enseignants et les autres secteurs sous quelle forme, sous quelle appellation. Cela permettra de croiser toutes nos informations’’,, a t-il dit.

    Amadou Ba a promis  »un suivi rapproché » pour les dossiers sur lesquels, il y a eu un accord par rapport aux préoccupations des centrales syndicales.

    Le ministre du Travail, Samba Sy, est chargé,  »dès la semaine prochaine » d’organiser ‘’une réunion regroupant les centrales syndicales et les points focaux ministériels pour faire le point sur le niveau de traitement des cahiers de doléances ».

    Il soumettra au Premier ministre  »au plus tard en fin février un rapport général sur l’état de mise en œuvre des engagements du gouvernement’’.

    Le ministre de la Fonction publique, Gallo Ba, en relation avec le ministre des Finances, le ministre de l’Education nationale  »examinera les voies et moyens d’apporter des solutions durables à la situation des agents décisionnaires » du secteur de l’Education, a annoncé Amadou Ba.

    Ils sont chargés de faire  ‘’un rapport détaillé définitif avant la fin du mois’’, a indiqué le chef du gouvernement.

    ‘’J’ai vu aussi que dans nos discussions, on ne s’entend pas bien sur les concepts. Tout le monde reconnaît les efforts du gouvernement et le gouvernement aussi a le sentiment que, plus on fait des efforts, plus peut-être, il y a une incompréhension entre les différents acteurs et nous », a-t-il déploré.

    Il a demandé au ministre des Collectivités territoriales de prendre les dispositions appropriées pour apporter la diligence requise dans la mise en œuvre des décisions du comité Ad Hoc créée pour  »apporter une réponse » aux questions relatives aux dossiers concernant ce département.

    Le Premier ministre a fait part de la disponibilité du président de la République à recevoir les centrales syndicales.

    FD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Mbour : des responsables de l’opposition arrêtés lors d’une manifestation

    SENEGAL-POLITIQUE / Mbour : des responsables de l’opposition arrêtés lors d’une manifestation

    Mbour, 9 fév (APS) – Le commissaire central de Mbour (Thiès, Ouest), Bara Niang, a annoncé, vendredi soir, l’arrestation et le placement en garde à vue de huit personnes, la plupart des responsables de l’opposition, lors de manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

    ”Il y a eu des arrestations de huit personnes, pour la plupart des responsables de l’opposition, particulièrement de l’ex parti Pastef“, a dit le commissaire Niang. 

    Le coordinateur départemental de l’ex-parti Pastef, Mamadou Lamine Diaité figure parmi les personnes arrêtées.  

     

    ”Ils ont été arrêtés pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public », a relevé l’officier de police, avant d’ajouter ”qu’ils sont en train d’être entendus ».  Après cette audition, a poursuivi encore M. Niang, ”le procureur de la République décidera de leur sort ».

     A l’appel de partis de l’opposition, de syndicats et d’organisations de la société civile, une manifestation a eu lieu à Mbour comme dans plusieurs localités du pays, malgré l’absence d’autorisation de l’autorité préfectorale.  

    Peu après la prière du vendredi, des groupes de personnes ont emprunté la route nationale, en direction du rond-point Mamadou Diop. 

    Ils se sont heurtés aux forces de défense et de sécurité qui avaient occupé les lieux dès les premières heures de la journée.

    Il s’est ensuivi des échanges de tirs de grenades lacrymogènes et des jets de pierre, puis des courses poursuites entre les policiers et manifestants, qui ont érigé des barricades dans les rues et ruelles, brûlant des pneus un peu partout dans la ville. 

     DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE -MANIFESTATION / Report de la présidentielle : des heurts au centre ville de Louga  

    SENEGAL-POLITIQUE -MANIFESTATION / Report de la présidentielle : des heurts au centre ville de Louga  

    Louga, 9  fév (APS) – Des heurts ont éclaté, vendredi, à la Place Mansour Bouna Ndiaye de la ville de Louga, après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux manifestants opposés au report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Ces manifestants, dont la majorité était des jeunes, ont pris d’assaut le centre de ville vers 15h 30, brûlant des pneus pour barrer la route, à quelques mètres de la mairie.

    Mais la réaction de la police ne s’est pas fait attendre. Déployés massivement sur les lieux, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui ont riposté avec des jets de pierres.

    Il a fallu presque plus de deux heures avant que la police ne parvienne à disperser les manifestants dont certains ont été interpellés et conduits au commissariat central de Louga.

    DS/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le Premier ministre veut un nouveau cadre de dialogue permanent avec les centrales syndicales

    SENEGAL-SOCIAL / Le Premier ministre veut un nouveau cadre de dialogue permanent avec les centrales syndicales

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé, vendredi, le souhait du gouvernement d’instaurer un nouveau cadre de dialogue permanent avec les centrales syndicales des travailleurs, en vue d’instaurer un climat social apaisé propice à l’émergence économique.

     »Messieurs les Secrétaires généraux, j’ai souhaité tenir ces concertations pour redynamiser notre partenariat et jeter les bases d’un nouveau cadre de dialogue que je souhaite permanent autour des préoccupations du monde du travail, autant dans la fonction publique que dans le secteur privé », a-t-il déclaré.

    Amadou Ba s’exprimait ainsi à l’occasion d’une rencontre avec les centrales syndicales des travailleurs.

    L’objectif de cette rencontre, selon lui, est de  »recueillir » les  »suggestions et réflexions » des syndicats  »sur la situation sociale » du pays afin  »d’anticiper sur les potentiels conflits sociaux dont l’impact sur l’économie compromet, à coup sûr, les immenses efforts consentis par les pouvoirs publics pour garantir un climat social apaisé propice à l’émergence économique ».

    Après avoir félicité les centrales syndicales au sortir des élections de représentativité syndicale du 12 décembre dernier, il a réitéré  »l’attachement » du gouvernement du Sénégal aux valeurs et normes qui régissant l’activité syndicale.

    A ce propos, il rappelé la ratification par le Sénégal des Conventions de l’OIT n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective et n° 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail.

     »C’est justement en raison de cette conviction que notre partenariat avec les centrales syndicales, basé sur un dialogue social franc et dynamique, a produit les résultats que nous avons tous salués’’, a-t-il laissé entendre.

    Revenant sur ces résultats, Amadou Ba a, entre autres, cité  »les différentes revalorisations salariales dans la fonction publique comme dans le secteur privé, la revalorisation des pensions de retraite ainsi que la conclusion de plusieurs nouvelles conventions collectives de branche ».

    Le Premier ministre a sur ce point indiqué que malgré ces acquis, ils existent encore des  »défis immenses et pressants » qui interpellent le monde du travail.

    Il s’agit, dit-il, de  »l’adaptation de notre cadre juridique aux mutations rapides et profondes du marché du travail, l’extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle, la garantie de la sécurité et santé au travail, la réduction ou éradication des discriminations et inégalités modernisation et transformation de l’administration publique ».

    Toutefois, le chef du gouvernement est d’avis que ‘’les réformes engagées pour un nouveau Code du Travail et un nouveau Code de la Sécurité sociale, processus tripartite dans lequel votre contribution est remarquable, nous autorisent à être optimistes quant à l’avenir du travail au Sénégal ».

    Il a par ailleurs salué  »le sens des responsabilités et l’élan patriotique des dirigeants syndicaux qui ont permis d’instaurer une stabilité sociale dans notre pays ».

    FD/MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Retour progressif au calme à Ziguinchor après un après-midi de tension

    SENEGAL-POLITIQUE / Retour progressif au calme à Ziguinchor après un après-midi de tension

    Ziguinchor, 9 fév (APS) – Le calme est revenu progressivement à Ziguinchor, vendredi soir, après des échauffourées entre jeunes opposés au report de l’élection présidentielle et les forces de l’ordre.

    La police a dispersé à coups de grenades lacrymogènes des tentatives de rassemblements contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Des routes sont devenues impraticables à cause des barrages dressés par les jeunes. Plusieurs commerces ont été fermés.

    À 19 heures, la circulation a repris sur quelques artères de la villes tandis que des commerces ont rouvert.

    Des heurts ont éclaté, vendredi, à l’issue de la grande prière à Dakar et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Ces appels à manifester ont été lancés depuis deux jours à travers les réseaux sociaux. 

    Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué plusieurs artères de la capitale. Les forces de police ont riposté par des jets de grenades lacrymogènes.

    MNF/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : lancement de la deuxième phase d’un projet agroécologique

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : lancement de la deuxième phase d’un projet agroécologique

    Podor, 9 fév (APS) – La deuxième phase du  »Projet de transition agro-écologie (TAE) le long de la Vallée du fleuve Sénégal » dénommé  »Jafowa » a été lancée ce vendredi au cours d’une cérémonie présidée par l’adjoint au préfet de Podor Ousmane Sidibé.

    Ce projet est piloté par la Fédération des organisations non gouvernementales au Sénégal (FONGS) au profit de huit cent exploitations familiales (EF) affiliées à deux organisations paysannes du département.

    La deuxième phase de  »Jafowa » qui s’étend de janvier 2024 à juin 2026, a pour objectif de  »contribuer à la résilience des E.F et l’agro-écologie des systèmes de production du département de Podor », selon le technicien de la FONGS, Mouhamed Nassy Bâ, qui a présenté le dit projet.

    Au total, huit cent quarante E.F affiliées à l’Union des Jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé (UJAK) et l’Union de Galoya, sont ciblées, a expliqué M. Bâ.

    Les activités concernent l’agriculture, l’élevage, la gestion des ressources naturelles notamment les mares et les forêts, à travers des conventions, avec l’encadrement des services des Eaux et Forêts et des Pêches.

     »Ce projet est une solution à l’équation que constitue la problématique du changement climatique et la gestion des ressources naturelles. Car il tient compte de préoccupations des populations, de l’Etat et de tous les acteurs concernés », selon l’adjoint au préfet de Podor, Ousmane Sidibé, qui a procédé au lancement du projet.

    Il a exhorté  »toutes les parties prenantes à respecter les engagements pris pour un déroulement correct du projet ».

     »Jafowa va contribuer à la préservation de l’environnement, booster la production », a souligné Mame Mbayang Touré, responsable du Suivi-Evaluation de la FONGS, se fondant sur les résultats obtenus lors de la première phase durant la quelle  »70 % des TAE ont donné entière satisfaction ».

     »Jafowa est un projet que la commune de Guédé Village accueille et va accompagner », s’est réjoui son premier adjoint au maire, Hassane Seydi Sall, ajoutant que la collectivité territoriale  »suit avec intérêt le déroulement ».

    Au nom des organisations paysannes, le président de l’UJAK, Abdoulaye Racine Anne, a salué  »l’importance » de Jafowa, qui  »est venu à son heure, dans un contexte de rareté d’engrais chimique ».

    Selon M. Anne,  »l’engrais organique est une alternative crédible et durable pour contribuer à l’accroissement des rendements de produits de qualité ».

    AHD/AMD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report annoncé de la présidentielle : des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays

    SENEGAL-POLITIQUE / Report annoncé de la présidentielle : des heurts ont éclaté à Dakar et dans d’autres localités du pays

    Dakar, 9 fev (APS) – Des heurts ont éclaté, vendredi, à l’issue de la grande prière à Dakar et dans d’autres localités du pays après que les forces de l’ordre ont dispersé de nombreux jeunes qui tentaient de manifester contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Ces appels à manifester ont été lancés depuis deux jours à travers les réseaux sociaux. 

    Les manifestants ont brûlé des pneus et bloqué plusieurs artères de la capitale. Les forces de police ont riposté par des jets de grenades lacrymogènes.

    Une journaliste du site d’information seneweb a été arrêtée puis relâchée et conduite à l’hôpital militaire de Ouakam.

    ‘’La journaliste de Seneweb, Absa Hane, a été arrêtée brutalement par des forces de l’ordre à Colobane, alors qu’elle assurait la couverture médiatique de la manifestation de l’opposition et d’organisations de la société civile contre le report de l’élection’’, rapporte le site d’information.

    L’ONG RSF ‘’s’indigne du ciblage d’au moins 5 journalistes par les policiers lors des manifestations à #Dakar ce jour. @absa_hane de @seneweb a été brutalement interpellée et est à l’hôpital après un malaise’’. ‘’Mor Amar du journal EnQuête a, lui, été frappé à la mâchoire’’, ajoute  t-elle.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce, samedi dernier, par le président Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    Le report de la présidentielle a suscité une vague de réactions d’organisations et de partenaires internationaux du pays.

    Les Etats-Unis d’Amérique ont réitéré, vendredi, leur soutien à l’organisation d’une élection libre, équitable et dans les meilleurs délais au Sénégal.

    Dans un communiqué de leur ambassade à Dakar relayé sur le réseau social X, les Etats-Unis assurent soutenir la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution.

    Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    ”Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre”, a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

    L’Union européenne (UE) a, de nouveau, exhorté le même jour les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle, en conformité avec la Constitution du Sénégal.

    ‘’L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance’’, a notamment déclaré son haut représentant, Josep Borell.

    La diplomatie européenne a, dans le même temps exprimé ses préoccupations à la suite de la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février,  »ce qui prolongerait de facto le mandat du Président’’, a estimé Josep Borell qui signale que cette mesure risque d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays.

    Bruxelles note que ce report a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays.

    Des organisations se réclamant de la société civile ont officiellement lancé jeudi à Dakar une initiative dénommée ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) avec l’objectif de faire rétablir le calendrier électoral.

    Il s’agit d’une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE appelle de nouveau à la tenue d’une présidentielle en conformité avec la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE appelle de nouveau à la tenue d’une présidentielle en conformité avec la Constitution

    Dakar, 9 fev (APS) – L’Union européenne (UE) a de nouveau exhorté vendredi les autorités sénégalaises à organiser l’élection présidentielle, en conformité avec la Constitution du Sénégal.

    ‘’L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance’’, a notamment déclaré son haut représentant, Josep Borell.

    La diplomatie européenne a dans le même exprimé ses préoccupations à la suite de la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février,  »ce qui prolongerait de facto le mandat du Président’’, a estimé Josep Borell signale que cette mesure risque d’entacher d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays.

    Bruxelles note que ce report a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays.

    Vendredi, les forces de l’ordre ont affronté des manifestants qui tentaient de se rendre à la Place de la nation pour protester contre l’annonce du report de la présidentielle.

    ‘’Les libertés fondamentales, et notamment celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement, sont des principes fondamentaux de l’État de droit que les autorités sénégalaises se doivent de garantir’’, a rappelé l’Union européenne.

    Elle lance également un appel aux autorités du Sénégal à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie.

    ‘’Les citoyens sénégalais doivent pouvoir choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans le respect de l’État de droit, et dans les délais impartis’’, a insisté l’UE.

    ‘’Il est crucial pour la crédibilité et l’inclusivité de l’élection que toutes les parties puissent effectivement prendre part aux décisions touchant aux caractéristiques essentielles du processus électoral, dans un esprit de dialogue constructif et de transparence’’, ajoute-t-elle.

    Lundi l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février, au 15 décembre 2024.

    Deux jours avant, le président Macky Sal lors d’une brève allocution télévisée avait annoncé l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer le corps électoral le 25 février.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Report des élections : les cours perturbés dans plusieurs établissements de la commune de Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Report des élections : les cours perturbés dans plusieurs établissements de la commune de Diourbel

    Diourbel, 9 fév (APS) – Plusieurs établissements scolaires de la commune de Diourbel ont arrêté les cours ce vendredi à l’appel des syndicats membres de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) qui réclame le respect du calendrier électoral, a-t-on appris de source syndicale.

    Les enseignants ont quitté les salles de classe aux environs de 10h dans plusieurs établissements scolaires.

     »Aarr Sunu election » est une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

     »Nous avons fait le point ce matin avec nos coordonnateurs dans les établissements et nous sommes heureux de constater que le mot d’ordre est respecté à plus de 99% dans les établissements de Diourbel conformément à la décision des syndicats d’enseignants membres de la plateforme Aar sunu élection pour dénoncer le report de l’élection présidentielle », a confié à l’APS le secrétaire général départemental du syndicat des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) à Diourbel, Simon Faye.

    Selon lui, les syndicats d’enseignants ont décidé de s’associer aux forces vives de la nation pour réclamer le respect du calendrier électoral.

    M. Faye a indiqué que la plateforme Aar sunu élection, dont ils (syndicats) sont membres vise à contester par toute les voies légales la décision du président de la république Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, estimant qu’elle constitue  »une violation grave » de la constitution.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    MS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le chef de l’ONU dit  »suivre de près » l’évolution de la situation au Sénégal

    SENEGAL-POLITIQUE / Le chef de l’ONU dit  »suivre de près » l’évolution de la situation au Sénégal

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

     »Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre », a notamment indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

    Le chef de l’ONU appelle, dans le même temps, les acteurs nationaux à engager le dialogue, à maintenir un environnement politique pacifique.

    Il les invite à s’abstenir de recourir à la violence et à assurer la tenue d’une élection présidentielle  »inclusive et transparente dans le cadre de la constitution sénégalaise ».

    Stéphane Dujarric n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement des Nations Unies à continuer de soutenir la consolidation de la démocratie et la promotion de la paix, de la stabilité et du développement au Sénégal.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce samedi dernier par le président Macky Sall de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dernier une proposition de loi portant sur un report de l’élection présidentielle.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID