Année : 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / La CNES invite au respect de la Constitution et du calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / La CNES invite au respect de la Constitution et du calendrier électoral

    Dakar, 8 fév (APS) – La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) invite le chef de l’Etat à prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires pour le respect du calendrier électoral.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, les responsables de cette organisation patronale ont exprimé leur  »vive préoccupation suite au décret du président de la République portant report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, et à l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant la tenue de ladite élection au 15 décembre 2024 ».

    Cette décision, disent-ils,  »ternit l’image de notre pays et participe également à fragiliser la paix sociale déjà si fortement éprouvée par les évènements de 2021 et 2023 ».

    Selon eux,  »au-delà des perturbations constatées et qui pourraient s’aggraver dans tous les segments de notre économie et de notre système éducatif, la perception positive du Sénégal auprès des investisseurs locaux et étrangers sera grandement affectée au regard du risque pays élevé que cette situation va engendrer ».

    La CNES condamne cette situation regrettable et invite solennellement le président de la République,  »garant de la Constitution », à  »’prendre de toute urgence les dispositions utiles et nécessaires pour le respect du calendrier électoral et de la Constitution ».

    Elle lance par ailleurs  »un appel à l’ensemble des populations en particulier la classe politique, à faire preuve de retenue et de sens élevé des responsabilités afin d’éviter à notre pays d’emprunter les chemins de la division et de l’instabilité, terreau fertile aux menaces extérieures déjà présentes à nos portes ».

    MK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Diamniadio : plus de 250 exposants aux salons des technologies des BTP, de l’énergie et de l’automobile

    SENEGAL-ECONOMIE / Diamniadio : plus de 250 exposants aux salons des technologies des BTP, de l’énergie et de l’automobile

    Diamniadio, 8 fév (APS) – La 9e édition du Salon international de la construction, de la finition et de l’infrastructure (SENCON) et la 2e édition de SEN Auto se sont ouverts jeudi à Diamniadio.

    Ces salons dédiés aux technologies et techniques de pointe dans les BTP, les énergies et les transports réunissent plus de 250 exposants venus de 17 pays africains et européens et des asiatiques. Ils vont durer trois jours.

    Venu présider la cérémonie d’ouverture au Centre d’exposition du CICAD, le ministre du Commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, s’est réjoui de ‘’l’attractivité du marché sénégalais dans ce secteur’’.

    ‘’La présence de plus de 250 exposants pour montrer leur savoir-faire, pour offrir leurs produits et services aux acteurs de la construction, de l’automobile, de l’énergie, est la preuve que le marché sénégalais est attractif’’, a-t-il dit.

    Il a aussi soutenu que ‘’la présence de plus de 250 entreprises dont la majorité vient de l’étranger montre que la destination Sénégalaise est sécure et inspire confiance’’.

    Pour le ministre, ‘’le marché est vraiment porteur parce qu’il y a de la consommation, il y a du matériel de technologie pour faire évoluer le milieu du bâtiment de l’automobile’’. Il a aussi cité ‘’l’évolution du secteur énergétique et autres’’.

    ‘’J’ai visité des stands d’entreprises, il y a quatre ou cinq ans. Aujourd’hui, leurs activités se sont développées et sont sur toute la chaîne de valeur’’, a-t-il salué.

    Il a ajouté que ‘’d’autres entreprises internationales ont commencé avec un stand et se retrouvent aujourd’hui avec un gros pavillon parce que le marché sénégalais est porteur’’.

    Modibo Diop, membre du comité d’organisation, a expliqué que ‘’le but de ces salons, c’est de créer un pont entre des hommes d’affaires étrangers et le secteur privé national sénégalais et sous régional’’.

    ‘’Nous cherchons donc à nouer des partenariats entre ces industriels et les hommes d’affaires sénégalais et de la sous- région dans les BTP, l’énergie, dans le véhicule, le matériel industriel’’, a t-il dit.

    Selon lui,  »des partenariats se nouent parce qu’en dehors des salons, il y a des rencontres personnalisées entre des hommes d’affaires du secteur privé national et de la sous régional’’.

    La directrice des projets SENCON, Soraya Amejoud, a indiqué que ce salon vise à  »sensibiliser le marché sénégalais’’.  ‘’Nous sommes là pour sensibiliser le marché sénégalais et pour avoir aussi plus de visibilité sur le marché international’’, a-t-elle dit.

    Selon elle, ‘’le salon se vend bien grâce aux sociétés locales et aux sociétés internationales qui le soutiennent chaque année’’.

    CS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger : la Cedeao évoque une  »décision précipitée »

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger : la Cedeao évoque une  »décision précipitée »

    Dakar, 8 fév (APS) – La Cedeao, par la voix du président de sa Commission, Omar Alieu Touray, a de nouveau déploré, jeudi à Abuja, le ‘’retrait précipité’’ du Mali, du Burkina Faso et du Niger, estimant qu’il ne prenait pas en compte les conditions de retrait et d’adhésion de l’organisation.

    ‘’La décision précipitée de retrait de l’adhésion à la CEDEAO n’a pas pris en compte les conditions de retrait de l’adhésion telles qu’elles sont énoncées dans le Traité révisé de  1993’’, a-t-il déclaré lors de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de l’organisation.

    Il a fait observer que les trois États concernés n’avaient pas réfléchi aux implications de cette décision pour les citoyens.

    ‘’Il n’y a aucun fondement réel dans les raisons avancées par les trois pays pour leur retrait de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest’’, a insisté Dr Alieu Touray à l’ouverture de la réunion.

    Dans des propos rapportés par un communiqué, le président de la Commission de la Cedeao a déclaré que les événements qui se déroulent dans la région constituent une menace pour la paix et la stabilité politique de la communauté ouest-africaine.

    De son côté, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, a estimé que les décisions de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger avaient suscité une inquiétude considérable.

    Il a qualifié la réunion de cruciale pour trouver des solutions aux défis présentés par ces décisions, en évoquant la nécessité de rester attacher aux aux principes de gouvernance démocratique et sauvegarder le droit des peuples à d’élire librement leurs dirigeants.

    Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont dans un communiqué conjoint rendu public le 28 janvier dernier annoncé leur retrait avec effet immédiat de la Cedeao. Les trois pays ont chacun procédé à la notification officielle de la décision aux autorités de l’organisation communautaire le lendemain (29 janvier).

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-RECHERCHE / Le monde universitaire invité à participer à la lutte contre les changements climatiques

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-RECHERCHE / Le monde universitaire invité à participer à la lutte contre les changements climatiques

    Dakar, 8 fev (APS) – La vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en charge de la pédagogie et de la recherche, Pr Aminata Niang Diène, a invité le monde universitaire à participer à la recherche de solutions dans la lutte contre les changements climatiques à travers des recherches pertinentes et des données pouvant aider les pouvoirs publics à la prise de décisions.

    “Comme le changement climatique est un phénomène international qui intéresse et impacte tout le monde, le monde académique doit participer à la recherche de solutions sur les changements climatiques », a déclaré Mme Diène.

    Elle intervenait lors  de la troisième session des webinaires du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL), organisée en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

    L’objectif de cette session est de décrire avec les Universités ouest africaines les voies et les priorités de la recherche, de l’innovation et du développement des capacités dans le domaine des services climatiques pour la réduction des risques.

    “C’est pour cela que l’UCAD qui est connue comme un creuset sur le plan de la recherche scientifique donne sa contribution en participant à cette troisième session du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) qui nous réunit aujourd’hui et qui contribue en même à la recherche de solutions pertinentes et à la production de données pour aider à la prise de décision », a-t-elle expliqué.

    Ce webinaire qui entre dans le cadre d’événements régionaux réunit des experts, des décideurs politiques, des universitaires et des praticiens.

    Après Lomé, en septembre, Abidjan, en novembre, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite la troisième session sur le thème  »Impacts climatiques et résilience dans les scénarii actuels et futurs ».

    Selon Aminata Niang Diène, ce webinaire est organisé “pour discuter sur les questions liées aux changements climatiques et échanger des expériences et des pratiques pour permettre d’aider à la prise de décisions politiques ».

    “Nous allons dans ce cadre œuvrer pour la formalisation de meilleurs politiques publiques en Afrique, pour prendre en charge ces questions de changements climatiques à la fois dans nos vies quotidiennes et sur la question des infrastructures et services qui subissent tous les effets des changements climatiques », a-t-elle-ajouté.

    Depuis 2012, l’Allemagne contribue à ce projet WASCAL à hauteur de 100 milliards de francs CFA

    L’Ambassade France à Dakar et l’Ambassade la République Fédérale de l’Allemagne à Dakar sont des partenaires du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) dans le cadre de ces webinaires.

    Laurent Viguié, conseiller de coopération et action culturelle à de l’ambassade de France à Dakar s’est dit très ravi d’être associé à ce sujet  »majeur et urgent ».

    Il est nécessaire et indispensable d’identifier des données qui permettent de construire des innovations et des besoins renforcement de capacités nécessaires pour répondre à ces défis, a t-il souligné.

    “Nous travaillons dans le cadre de ce séminaire en amont, sur la connaissance qui permet une adaptation et cette résilience. Nous sommes engagés en collaboration avec l’Ambassade d’Allemagne qui est partenaire majeur dans ce domaine », a poursuivi M. Viguié.

    Pour sa part, Soule Siemon, ambassadeur de l’Allemagne à Dakar, a rappelé l’urgence de l’action climatique qui ne connait pas de frontière.

    Il a réaffirmé l’engagement de son pays à travailler avec les différents acteurs pour la recherche de données scientifiques pouvant aider à la prise de décisions.

    “Depuis 2012, l’Allemagne contribue à ce projet WASCAL, à hauteur de 100 milliards de francs CFA. Et nous continuerons à nous engager dans la lutte commune contre le changement climatique aux côtés de nos partenaires ouest africains et internationaux », a assuré le diplomate, relevant que leur engagement s’appuie sur une base scientifique avec le soutien des chercheurs qui vont faire une planification et livrer des données scientifiques fiables et importantes pour la prise de décisions politiques.

    ABD/AB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Un répertoire de 125 métiers des arts et de la culture soumis à la validation

    SENEGAL-CULTURE / Un répertoire de 125 métiers des arts et de la culture soumis à la validation

    Dakar, 8 fev (APS) – Un répertoire de 125 métiers des arts et de la culture a été soumis, jeudi, aux professionnels et entrepreneurs du secteur au cours d’un atelier de validation ouvert à Dakar par le ministre de la Culture et Patrimoine historique Aliou Sow.

    ‘’Cet atelier est une consultation avec les acteurs culturels avant de présenter le répertoire de 125 métiers des arts et de la culture au chef de l’Etat qui prendra un décret suivi de trois arrêtés du ministre de la Culture pour que cette mesure soit effective’’, a déclaré le ministre de la Culture.

    Ce travail entre dans le cadre de la prise en charge des décrets d’application relatifs à la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture votée par l’Assemblée nationale le 30 décembre 2020 et promulguée par le président de la République le 13 mars 2021.

    Selon Aliou Sow, la mise en œuvre de ce répertoire combinée avec la création dans chaque région d’une fédération régionale des acteurs culturels [déjà effective dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou (sud) et Kaffrine (centre)] permettra au secteur des arts d’’’entrer de plein pied dans la formalisation’’.

    ‘’Le secteur des arts souffre de l’informel, aujourd’hui on ne peut pas donner avec exactitude le nombre de cinéastes, de musiciens ou de danseurs au niveau national, et encore moins au niveau régional et départemental’’, déplore le ministre.

    Soulignant l’importance de ce répertoire des métiers du secteur des arts et de la culture, il estime qu’il permettra aux professionnels de la culture de se doter de cartes professionnelles, d’avoir des données statistiques fiables et à l’Etat de bien orienter ses subventions.

    ‘’C’est un répertoire ouvert qui est appelé à accueillir de nouveaux métiers, même après la signature du décret d’application’’, a indiqué Aliou Sow.

    La directrice des arts, Ndèye Khoudia Diagne a précisé que ce répertoire présenté aux acteurs ne prend pas en compte le secteur du cinéma, qui depuis 2004 a son propre répertoire de 65 métiers.

    Elle a expliqué que cela découle de la loi du 3 avril 2002 portant règles d’organisation des activités de production, d’exploitation et de promotion cinématographiques et audiovisuelles adoptée par le Sénégal.

    Selon la directrice des arts, le secteur de la culture totalise plus de 200 métiers.

    Président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal, Daniel Gomez a fait savoir que les acteurs ont été impliqués dans l’élaboration de ce répertoire.

    ‘’Nous avons travaillé ensemble sur ce répertoire qui prend en compte toutes les filières. C’est important d’avoir cet outil qui nous permet de savoir quels sont les différents métiers reconnus par le ministère de la Culture et les acteurs culturels’’, a-t-il dit.

    Au mois d’août, les projets de textes d’application de la loi portant statut de l’artiste et des professionnels de la culture qui prévoit un droit à la protection sociale pour les acteurs culturels ont été soumis aux professionnels de la Culture.

    MYK/FKS/OID

  • SENEGAL-MINES-DIVERS / Kédougou : 3 millions CFA et 15 kg d’or emportés par les braqueurs d’un site d’orpaillage clandestin

    SENEGAL-MINES-DIVERS / Kédougou : 3 millions CFA et 15 kg d’or emportés par les braqueurs d’un site d’orpaillage clandestin

    Kédougou 8 fév (APS) –  Des braqueurs se sont attaqués à un site d’orpaillage clandestin à Bantinkhoto, à Kédougou (sud-est), un raid au cours duquel ils ont réussi à emporter un butin d’une valeur estimée à trois millions de francs CFA et 15 kg d’or, a-t-on appris de source sécuritaire.

    « Quatre individus armés ont réussi à emporter trois millions de francs Cfa et 15 kg d’or appartenant à deux acheteurs d’or qui faisaient leur business tranquillement dans ce site d’orpaillage clandestin », a rapporté cette source.

    Les victimes de ce braquage opéraient sur ce site d’orpaillage clandestin situé dans le département de Saraya.

    Deux des quatre acheteurs d’or concernés ont été blessés lors de cette attaque. Ils ont été admis, jeudi matin, aux urgences de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, précise la même source.

    Cette nouvelle remet au goût du jour la question de la sécurisation des sites miniers dans la région de Kédougou, en particulier les sites clandestins.

    PID/BK/OID

  • SENEGAL-DIPLOMATIE / Le président Macky Sall a reçu des ambassadeurs nouvellement accrédités

    SENEGAL-DIPLOMATIE / Le président Macky Sall a reçu des ambassadeurs nouvellement accrédités

    Dakar, 8 fev (APS) – Le président Macky Sall a reçu, ce jeudi, plusieurs ambassadeurs venus présenter leurs lettres de créance, a-t-on appris de la présidence de la République.

     »Le chef de l’État a reçu aujourd’hui des ambassadeurs nouvellement accrédités’’ au Sénégal, indique le communiqué publié sur le compte X de la présidence.

    Parmi ces nouveaux ambassadeurs figurent ‘’ceux du Tchad, de Djibouti, du Soudan du Sud, de l’Australie, de la Slovaquie, du Sri Lanka, de l’Ouganda, du Pérou, de l’Italie et de l’Azerbaïdjan’’, ajoute la même source.

    ABB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations se réclamant de la société civile lancent une initiative destinée à faire rétablir le calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations se réclamant de la société civile lancent une initiative destinée à faire rétablir le calendrier électoral

    Dakar, 8 fév (APS) – Des organisations se réclamant de la société civile ont officiellement lancé jeudi à Dakar une initiative dénommée ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) avec l’objectif de faire rétablir de calendrier électoral.

    Il s’agit d’une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

    “Nous, mouvements citoyens et religieux, organisations socio-professionnelles, personnalités de la société civile réunis autour de la plateforme AAR SUNU ELECTION, exigeons le rétablissement du calendrier républicain », a déclaré Ghaël Babacar Mbaye, en lisant la déclaration devant des journalistes.

    La plateforme invite le Conseil constitutionnel et la Cour suprême “à prendre leurs responsabilités devant l’histoire, en rétablissant immédiatement l’ordre légal et constitutionnel“.

    Elle lance dans le même temps un appel à tous les citoyens  soucieux de “la préservation des acquis démocratiques à se mobiliser massivement pour apporter une réponse populaire ferme partout dans le pays et dans la diaspora pour empêcher toute confiscation du pouvoir ».

    Ces acteurs des organisations non étatiques invitent les imams à consacrer leurs sermons à cette actualité lors de la grande prière du vendredi. Ils ont également demandé aux hommes d’église d’évoquer la question lors de la messe du dimanche.

    Les membres de cette initiative ont annoncé la tenue manifestation de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-JUSTICE / Saint-Louis: les modes alternatifs de règlement de conflits au menu d’un atelier

    SENEGAL-ECONOMIE-JUSTICE / Saint-Louis: les modes alternatifs de règlement de conflits au menu d’un atelier

    Saint-Louis, 8 fév (APS) – La vulgarisation des modes alternatifs de règlement de conflits est au centre des débats lors d’un atelier de formation ouvert ce jeudi à Saint-Louis, à l’initiative du Projet d’appui à l’amélioration de l’accès à la justice pour les acteurs économiques au Sénégal (PAMEJAS).

    ‘’Nous allons profiter de cet atelier pour vulgariser les modes alternatif de règlement des conflits notamment l’arbitrage, la médiation et la conciliation », a dit à la presse Mamadou Manou Sèye, chargé de programmes à l’OSIDEA (Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique).

    Selon lui,  »l’objectif est de permettre aux participants qui sont des acteurs économiques de connaître leurs droits mais aussi les mécanismes d’accès à la justice ».

    Le choix a été fait sur des acteurs économiques de divers horizons, a dit Mouhamadou Diadji Sy Dièye, responsable d’exécution pour la composante sénégalaise du projet Etat de droit et justice de la Coopération allemande (GIZ).

    ‘’Ce projet mis en place par la GIZ a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de l’accès à la justice notamment pour les femmes et les jeunes’’, a-t-il précisé.

    M. Dièye a souligné que ‘’de milliers de jeunes entrent dans le secteur entrepreneurial chaque année sans pour autant avoir les capacités nécessaires pour jouir de tous leurs droits’’.

     »Ils n’ont pas souvent toutes les informations leur permettant de gérer leur business et dans quatre régions dont Saint-Louis, le choix a été fait de les former pour leur permettre de savoir les possibilités qui s’offrent à eux en cas de litige’’, a fait savoir M. Dièye.

    ‘’Mieux armés, a-t-il soutenu, ces jeunes ont l’opportunité de recourir aux modes alternatifs de règlement comme la conciliation au lieu d’aller en justice.’’

    Fama Sarr, point focal de l’OSIDEA et secrétaire générale adjointe du Comité local de pêche artisanale (CLPA), a salué cette opportunité dans un environnement marqué par l’arrivée des plateformes gazières.

    ‘’Travailler avec ces plateformes nécessite des compétences spécifiques que nos jeunes n’ont pas et ce genre de formation leur permettra d’avoir les informations nécessaires pour remédier à ce déficit’’, a-t-elle dit.

    AMD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / Le report de l’élection présidentielle peut décourager certains investisseurs, selon un expert-comptable

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / Le report de l’élection présidentielle peut décourager certains investisseurs, selon un expert-comptable

    Dakar, 8 fév (APS) – Le report de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la tension qui en découle, peut pousser des investisseurs à tourner le dos au Sénégal, a soutenu, jeudi, à Dakar, le président de l’Ordre national des experts-comptables et comptables agréés du Sénégal (ONECCA), Mor Dieng.

    ‘’On ne peut pas parler de développement sans la paix. La situation actuelle, avec le report des élections, peut ‘freiner’ des investisseurs’’ intéressés par le Sénégal, a dit M. Dieng.

    Le président de l’ONECCA, candidat à l’élection présidentielle de 2012, prenait part à la 101e réunion du conseil de l’Association des ordres d’experts-comptables en Afrique de l’Ouest (ABWA, selon son sigle en anglais).

    ‘’Nous invitons les acteurs politiques à se retrouver autour de l’essentiel’’, a ajouté Mor Dieng, souhaitant que ‘’l’élection présidentielle soit organisée de façon inclusive et transparente’’.

    ‘’C’est ça qui va garantir la stabilité et attirer les investisseurs. C’est l’occasion de se ressaisir pour que le Sénégal puisse garder sa position d’antan’’, a poursuivi le président de l’ONECCA en s’exprimant en présence d’experts-comptables d’une quinzaine de pays d’Afrique de l’Ouest.

    Les experts-comptables ont la compétence requise pour évaluer les risques pour les États, a-t-il dit, estimant qu’‘’il n’y a pas péril en la demeure’’ pour le Sénégal, si ceux d’une quinzaine de pays acceptent de prendre part à la réunion de l’ABWA à Dakar, quelques jours après le report du scrutin présidentiel.

    ‘’Nous devons faire attention’’, a toutefois prévenu Mor Dieng, rappelant que les élections libres et transparentes faisaient partie de la réputation du Sénégal.

    Un ‘’conflit ouvert’’ 

    Macky Sall a annulé le décret avec lequel il avait convoqué les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République. Pour prendre cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade. 

    L’Assemblée nationale a voté une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Des députés protestant contre cette proposition et le report de l’élection ont été tenus de force, par la Gendarmerie nationale, à l’écart de l’hémicycle.

    MFD/ESF/OID