Année : 2024

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PREPARATIFS / La région de Matam déjà prête pour la prochaine campagne agricole (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-PREPARATIFS / La région de Matam déjà prête pour la prochaine campagne agricole (DRDR)

    Matam, 8 fév (APS) – Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Matam, Cheikh Ahmet Tidiane Dieng, a déclaré, jeudi que la prochaine campagne agricole « s’annonce bien » dans cette région du nord du Sénégal, où « beaucoup de casiers » agricoles vont démarrer leurs activités cette année.

     »C’est une campagne qui s’annonce bien du fait que beaucoup de casiers [agricoles] étaient partis en campagne. En plus de cela, beaucoup d’autres vont démarrer cette année, ce qui est une bonne nouvelle pour la région et l’agriculture de manière générale », a-t-il dit.

    Le régional du développement rural accordait un entretien à des journalistes de la RTS et de l’APS.

    Concernant les intrants, il a précisé qu’un total de 398 tonnes d’urée a été déjà réceptionné dans les départements de Kanel et Matam, soit 130 tonnes et 268 tonnes respectivement qui sont  »prêts à être cédées aux producteurs ».

    Pour le secteur horticole, M. Dieng a fait savoir que la région a bénéficié d’un quota de 648 tonnes d’engrais de type 10-10-20, et de 270 tonnes d’urée, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les maraîchers de la région de Matam, selon le directeur régional du développement rural.

     »Cette année, les cuvettes ne sont pas bien remplies comme ce fut le cas lors des précédentes années. Cette situation n’a pas empêché certains de partir en campagne. Nous nous acheminons vers la période des récoltes et on a bon espoir qu’elles seront bonnes », a expliqué M. Dieng.

    AT/BK/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Début  »timide » des récoltes de l’oignon à Podor (responsable)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Début  »timide » des récoltes de l’oignon à Podor (responsable)

    Podor, 8 fév (APS) – Les producteurs d’oignon du département de Podor (nord) ont entamé ‘’timidement’’ les récoltes dans plusieurs périmètres irrigués villageois (PIV), a-t-on appris jeudi, du directeur adjoint de la Délégation de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (SAED) de Podor, Moussa Wade.

    ‘’Pour cette campagne de production de saison sèche froide, dans certains PIV, les récoltes ont démarré timidement’’, a déclaré M. Wade lors d’un entretien avec l’APS.

    Il a notamment évoqué la situation dans les PIV de Ngallenka, allant de Pendao à Ngendar, à Thillé Boubacar (dans la commune de Ndiayène-Pendao), de Ngallenka-Amont de Fanaye, Dimat, Thiangaye, (commune de Fanaye), de Guédé Village, de Guédé Chantier, entre autres.

    ‘’Le dernier rapport révèle que 3300 hectares avaient été emblavés’’, a-t-il précisé, ajoutant que ‘’les emblavures peuvent atteindre quatre mille hectares, d’ici le bouclage de la campagne’’.

    Les rendements projetés sont entre 20 et 25 tonnes à l’hectare, a estimé Moussa Wade.

    Les produits des récoltes de la campagne maraîchère dite ‘’saison sèche froide’’ sont visibles notamment à Thillé Boubacar, l’un des plus grands marchés hebdomadaires du département, où le sac de 40 kilogrammes s’échange ce jeudi à 15.000 FCFA.

    Des commerçants venus de Dakar commencent à fréquenter les PIV pour acheter l’oignon bord champ, avant de se faire délivrer des ‘’lettres de voiture’’, par un agent mandaté par le centre de groupage de Boubé, le plus important dans la zone de production de Podor.

    Pour l’heure, la réunion traditionnelle à laquelle prendront part les acteurs de la filière oignon, pour fixer le prix du kilogramme, ne s’est pas encore tenue.

    De même, le ministère du Commerce n’a pas encore pris l’arrêté portant la détermination de ‘’la période de gel d’importation de l’oignon’’, pour faciliter l’écoulement de la production locale.

    AHD/AMD/ASB/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIAL / Le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise suspend sa grève prévue lundi

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIAL / Le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise suspend sa grève prévue lundi

    Dakar, 8 fév (APS) – Le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise annonce avoir décidé de suspendre son mot d’ordre de grève générale devant entrer en vigueur le 12 février, en attendant la réponse des pouvoirs publics à ses revendications.

    « Le Premier ministre a promis de nous revenir le vendredi pour une réponse », après avoir reçu une délégation du collectif, le 6 février dernier, lit-on dans un communiqué rendu public par cette structure syndicale regroupant les travailleurs du secteur primaire (agriculture et élevage).

    Le collectif ajoute que dans ce sillage, « la grève générale de l’administration qui était projetée pour le 12 février est mise en suspens en attendant d’avoir la réponse du Premier ministre », Amadou Ba.

    Selon les syndicalistes, cette audience avec M. Ba fait suite aux instructions données par le président de la République au chef du gouvernement pour que ce dernier discute avec eux de leurs points de revendication, au nombre de sept et dont le plus important est la généralisation de l’indemnité de logement.

    « Le Premier ministre s’est réjoui de cette rencontre et promet d’apporter des réponses nécessaires sur nos préoccupations », indique le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise dans son communiqué, ajoutant que le chef du gouvernement « a saisi les différents ministères concernés pour la satisfaction complète des points de revendication » de leur plateforme.

    « C’est dans ce sens [que le Premier ministre] a saisi le ministre des Finances et du Budget car les points saillants ont une incidence financière » pour évaluer leur impact budgétaire, et « c’est à partir de là, que le gouvernement dira s’il va accéder oui ou non à nos requêtes ».

    Le collectif dit féliciter le Premier ministre pour l’audience accordée à ses dirigeants. Il estime que les préoccupations des travailleurs concernés « doivent être résolues totalement, car elles sont légitimes et justifiées ».

    « Le collectif, fidèle au dialogue et à sa ligne de conduite, va toujours continuer dans ce sens, tant que les autorités sont en mesure de discuter, mais prendra aussi toutes les mesures pour poursuivre le combat en cas de rupture de la discussion », ont indiqué ces syndicalistes.

    NSS/BK/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’ancienne ministre Oulimata Sarr nommée présidente du CN-ITIE

    SENEGAL-ECONOMIE / L’ancienne ministre Oulimata Sarr nommée présidente du CN-ITIE

    Dakar, 8 fév (APS) – L’ex-ministre de l’Économie, de la Coopération et du Plan, Oulimata Sarr, a été nommée présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE).

    Mme Sarr a été nommée à ces fonctions en remplacement d’Awa Marie Coll Seck, selon le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 7 février.

    Oulimata Sarr, une spécialiste de la finance, a été directrice régionale du bureau d’ONU Femmes à Dakar pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

    ONU Femmes est l’instance des Nations unies chargée de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

    Mme Sarr est aussi une ancienne employée de la Société financière internationale, la branche chargée du secteur privé à la Banque mondiale.

    Awa Marie Coll Seck, agrégée de médecine et ancienne ministre de la Santé, a démissionné de ses fonctions de ministre d’État et de présidente du CN-ITIE, mardi 6 février.

    Elle déclare dans un communiqué avoir pris cette décision « pour rester en adéquation avec [ses] convictions personnelles et [ses] valeurs ».

    « Le Sénégal mérite de voir son calendrier [électoral] respecté », a ajouté Mme Seck.

    Militante de l’APR, le parti politique de Macky Sall, elle a fait publier ce communiqué trois jours après que le chef de l’État a abrogé le décret avec lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février prochain, pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    MYK/ESF/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DIVERS / Kédougou : un éboulement dans un site d’orpaillage fait quatre morts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DIVERS / Kédougou : un éboulement dans un site d’orpaillage fait quatre morts

    Kédougou, 8 fév (APS) – Un éboulement survenu mercredi sur un site clandestin d’orpaillage situé à Mouran, dans le la région de Kédougou (sud-est), a fait quatre morts, a appris l’APS de source sécuritaire.

    L’accident a eu lieu dans cette localité du département de département de Saraya, mercredi, vers 17 heures.

    Il a provoqué la mort de quatre personnes de nationalité étrangère, a précisé la même source, avant de signaler qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet accident.

    Les zones aurifères situées aux abords du fleuve Falémé abritent de nombreuses communautés originaires de pays de la sous-région et qui s’adonnent à « des formes d’exploitation illégale de substance minérales et d’altération du domaine forestier de la région de Kédougou ».

    PID/SMD/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / L’Ordre des experts-comptables veut un « acte uniforme » pour obliger les entités à but non lucratif à la reddition des comptes

    SENEGAL-ECONOMIE-GOUVERNANCE / L’Ordre des experts-comptables veut un « acte uniforme » pour obliger les entités à but non lucratif à la reddition des comptes

    Dakar, 8 fév (APS) – Le président de l’Ordre national des experts-comptables et comptables agréés du Sénégal, Mor Dieng, a prôné, jeudi, la mise en place d’un acte uniforme devant obliger toutes les entités à but non lucratif à présenter des comptes.

    « Il existe de nouvelles normes concernant les entités à but non lucratif », a-t-il d’abord tenu à rappeler en marge de la 101e réunion du conseil de l’association des Ordres des experts-comptables en Afrique de l’Ouest, tenue le même jour, à Dakar.

    « Il y a beaucoup d’organisations non gouvernementale qui placent des sommes importantes, comme les partis politiques d’ailleurs qui sont des entités à but non lucratif, et ce que nous attendons après les élections, c’est qu’il y ait un acte uniforme qui oblige les entités à but non lucratif à présenter des comptes », a plaidé le président de l’ONECCA.

    Outre les partis politiques et les ONG, la reddition des comptes devrait également lier « les syndicats et les fondations », dans la mesure où « l’argent public appartient à tout le monde », a-t-il poursuivi.

    Selon Mor Dieng, le fait que les entités à but non lucratif se soumettent à l’exercice de la reddition de comptes, « participe à répondre aux normes de transparence et de bonne gouvernance ».

    M. Dieng a insisté sur la nécessité de faire auditer ces structures par des personnes inscrites au tableau de l’Ordre national des experts-comptables et comptables agréés du Sénégal.

    « Nous espérons qu’après les élections, tous les partis politiques seront soumis à cet exercice et que l’Etat jouera son rôle car nous insistons vraiment sur ces questions de transparence et de bonne gouvernance », a relevé le président de l’ONECCA.

    M. Dieng a aussi plaidé pour qu’il y ait un partenariat entre les experts comptables et les corps de contrôle de l’État.

    De son point de vue, « tout ce qui est finances publiques au Sénégal doit faire l’objet d’un contrôle par la Cour des comptes qui a certes de bons experts mais n’a pas assez de bras pour faire ce travail ».

    MFD/SMD/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des experts-comptables débattent de leur rôle dans la transparence financière des organisations internationales

    SENEGAL-ECONOMIE / Des experts-comptables débattent de leur rôle dans la transparence financière des organisations internationales

    Dakar, 8 fév (APS) – L’Association des ordres d’experts-comptables en Afrique de l’Ouest (ABWA, en anglais) a posé le débat de la centralité de l’expertise comptable en matière de transparence financière des organisations internationales, jeudi, à Dakar.

    C’est à l’occasion de la 101e réunion du conseil de l’ABWA, à laquelle prennent part des représentants d’organisations comptables professionnelles d’une quinzaine de pays ouest-africains.

    « Les experts-comptables sont les premiers garants de la transparence financière », a tenu à signaler l’inspecteur des impôts et des domaines Jean Koné, s’exprimant au nom du gouvernement sénégalais.

    Le but de la réunion est de profiter de la présence des experts de la comptabilité pour « définir les voies et moyens » d’une « plus grande transparence » du financement des organisations internationales, a expliqué M. Koné.

    La finalité de ce débat reviendrait à faire en sorte que « les fonds utilisés par les organisations internationales puissent répondre aux normes de transparence », selon Jean Koné.

    Il faut aider les experts-comptables à faire des documents établis « sous leur responsabilité » des gages de transparence, a-t-il dit.

    Le fonctionnaire sénégalais estime que la réunion du conseil de l’ABWA « est l’occasion de discuter de sujets d’actualité, le financement des organisations internationales notamment ».

    Seize organisations comptables professionnelles de la Guinée, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana et de la Guinée-Bissau prennent part à la réunion.

    Des experts-comptables du Liberia, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierre Leone et du Togo y participent aussi.

    « Nous […] sommes les garants de l’information financière fiable. Nous discuterons des questions portant sur les normes d’éthique, de transparence et de bonne gouvernance », a souligné Mor Dieng, le président de l’Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés du Sénégal.

    « On ne peut pas parler de développement sans une bonne gouvernance », a souligné M. Dieng.

    MFD/ESF/BK