Année : 2024

  • SENEGAL-AGRICULTURE /  Des travailleurs réclament la signature du projet de décret relatif au règlement d’établissement de l’ISRA

    SENEGAL-AGRICULTURE /  Des travailleurs réclament la signature du projet de décret relatif au règlement d’établissement de l’ISRA

    Hann-Bel Air, 8 fév (APS) – L’intersyndicale des agents de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) réclame la signature, par le président de la République, du projet de décret relatif au règlement d’établissement de cet organisme public.

    Selon eux, cet acte règlementaire à signer par le président de la République a été adopté en Conseil des ministres, le 6 décembre dernier.

    « Au moment où ce communiqué est rendu public, nous constatons malheureusement que le décret portant règlement d’établissement n’est toujours pas signé. Le personnel de l’ISRA déplore la lenteur constatée dans la signature de ce décret pourtant adopté en Conseil des ministres », affirme l’organisation syndicale dans un communiqué.

    Un autre projet de décret relatif à la grille des salaires des agents de l’ISRA tarde à être adopté en Conseil des ministres, selon les membres de cette intersyndicale constituée du Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire, du Syndicat de la recherche agricole et agroalimentaire, et du Syndicat de la recherche scientifique, technique et agroalimentaire.

    « Nous rappelons que les autorités [du ministère] de tutelle ont pris l’engagement ferme, lors du marathon budgétaire (l’examen du budget de l’État pour 2024, en décembre) à l’Assemblée nationale, de finaliser la signature et l’application des nouveaux textes de l’ISRA avant la fin de l’année », lit-on dans le communiqué.

    Les travailleurs concernés « viennent porter à la connaissance des Sénégalais et du président Macky Sall cette situation et ses conséquences très désastreuses [sur] la [politique de] souveraineté alimentaire » du gouvernement.

    À cause de « ce retard accusé dans la revalorisation des salaires des agents de l’ISRA, 15 chercheurs ont quitté l’ISRA pour aller vers d’autres structures », ajoutent-ils.

    L’intersyndicale invite le chef de l’État à veiller au « traitement diligent » de ces projets de décrets et à « l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA ».

    Ils menacent, selon le communiqué, de se mettre en grève « jusqu’à l’application effective » des actes règlementaires en question.

    SG/ESF/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL / Lamine Diagne nommé entraîneur du Stade de Mbour

    SENEGAL-FOOTBALL / Lamine Diagne nommé entraîneur du Stade de Mbour

    Mbour, 8 fév (APS) – Le président du Stade de Mbour, El Hadji Amadou Wade, a annoncé mercredi la nomination de Lamine Diagne au poste d’entraîneur de ce club de la Ligue 1 sénégalaise de football, en remplacement de Massamba Cissé.

    « Le Stade de Mbour et l’entraîneur Massamba Cissé sont convenus de mettre fin à leur collaboration », a dit M. Wade lors d’une conférence de presse.

    Les deux parties ont pris cette décision « de manière consensuelle ».

    Lamine Diagne est chargé, en vertu du contrat signé avec les dirigeants du Stade de Mbour, de maintenir le club en Ligue 1. Il est actuellement 13e.

    Il est également assigné au nouvel entraîneur du club mbourois de « jouer à fond » les compétitions interclubs au Sénégal, pour en atteindre les finales.

    « En 13 rencontres de la phase aller de Ligue 1, nous avons obtenu une victoire, huit matchs nuls et quatre défaites », a rappelé El Hadji Amadou Wade.

    Le Stade de Mbour a reçu, au cours de cette saison, 50 millions de francs CFA de la mairie et 10 millions d’un autre sponsor, selon son président.

    Trente millions sont attendus d’un partenaire, ce qui fera passer de 25 millions à 90 millions les contributions des sponsors, de la saison 2022-2023 à celle en cours, a-t-il dit.

    DOB/ADI/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’élection présidentielle, le sujet toujours dominant

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’élection présidentielle, le sujet toujours dominant

    Dakar, 8 fév (APS) – Le report du scrutin présidentiel continue de préoccuper les quotidiens, dont la plupart soulignent dans leur édition de jeudi la volonté de dialogue et d’apaisement du chef de l’État, pendant que l’opposition crée un nouveau cadre de contestation.

    Le Soleil, citant le communiqué du Conseil des ministres tenu la veille, rapporte que le président de la République « a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation, pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Macky Sall a fait cette promesse, à l’occasion de la réunion hebdomadaire du gouvernement, après le vote, par l’Assemblée nationale, d’une loi constitutionnelle reportant au 15 décembre prochain la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le chef de l’État a, au préalable, abrogé le décret convoquant les électeurs le 25 février en invoquant une crise entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, à la suite d’accusations de corruption et de conflit d’intérêts présumés, contre deux membres de cette juridiction par le Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Pour en arriver là, le PDS a demandé et obtenu l’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles les dossiers de candidature à l’élection présidentielle ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel.

    Ce processus a fini par conduire l’Assemblée nationale à reporter l’élection.

    « La grave et accablante accusation de corruption supposée de magistrats [du Conseil constitutionnel] est au centre de toutes les attentions. En plus du fait qu’elle remet en cause la crédibilité du Conseil constitutionnel, cette affaire puante est l’épine dorsale de l’abrogation du décret qui avait convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle à date échue », commente le journal Kritik’.

    « Décrispation »

    Malgré la décision de reporter l’élection, l’opposition compte faire front et continuer à faire campagne comme si de rien n’était, au risque de rendre le climat politique encore plus délétère, avec la poursuite de la contestation et son lot de tensions et d’incertitudes.

    Cette situation a conduit le président sortant à saisir l’opportunité du Conseil des ministres pour une « grande séance d’explications », selon L’Observateur. Macky Sall en a également profité pour renouveler sa confiance au Premier ministre, Amadou Ba, qui reste le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle, ajoute le même journal.

    « Face aux critiques engendrées par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral et le report de la présidentielle au 15 décembre prochain, le président Macky Sall ne compte pas se braquer ou être dans une posture défensive ou de riposte », écrit L’As.

    Il ajoute que le chef de l’État « a […] opté pour l’apaisement » et cherche à « convaincre la classe politique et les forces vives de la nation que son appel au dialogue pour une élection libre et transparente est sincère », alors que la colère de l’opposition ne s’atténue pas.

    Cette dernière reste « vent debout contre Macky Sall », relève le quotidien Bés Bi Le Jour, selon lequel les candidats continuent de hausser le ton et d’exiger « la poursuite du processus électoral », tout en appelant « à une plus large mobilisation ».

    Mais Macky Sall « veut la décrispation », résume ce journal. Sauf que les candidats de l’opposition opposés au report de l’élection viennent de créer le Front des candidats à la présidentielle (FC 25), « dont l’objectif est de faire respecter le calendrier électoral », annonce le journal Le Quotidien.

    « Les candidats [de l’opposition] sonnent la charge », note L’info, Vox Populi titrant : « Colère et mises en garde des candidats de l’opposition ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet la mise en œuvre d’un ‘’processus pragmatique’’ d’apaisement et de réconciliation

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall promet la mise en œuvre d’un ‘’processus pragmatique’’ d’apaisement et de réconciliation

    Dakar, 8 fév (APS) – Le président Macky Sall a fait part, mercredi, de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    ‘’Le chef de l’Etat a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministre.

    Le président de la République a, dans cette dynamique, demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

    Le communiqué ne donne pas davantage de détails sur les contours de cette initiative annoncée trois jours après le vote par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS