Année : 2024

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Feux de brousse : le manque d’implication de la population déplorée à Matam

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Feux de brousse : le manque d’implication de la population déplorée à Matam

    Matam, 7 fév (APS) – Abou Raby Bâ, le président de l’Association des éleveurs de la région de Matam, a déploré, mercredi le manque d’implication des populations dans la lutte contre les feux de brousse qui créent d’énormes difficultés aux éleveurs.

     »Nous estimons que les populations ne s’impliquent pas dans la lutte contre ce fléau. Elles ne doivent pas laisser prospérer les cas de feux de brousse, surtout qu’elles sont propriétaires de troupeaux ou dépendent de la brousse’’, a-t-il soutenu au cours d’un entretien avec l’APS.

    Il a toutefois salué l’engagement des personnes âgées dans la lutte contre les feux de brousse.

    ‘’Ce sont des vieux de plus de 70 ans qui se dressent contre les feux de brousse, alors que les jeunes restent au village sans rien faire’’, a-t-il regretté, appelant les jeunes à participer en premier à l’éradication de ce fléau.

    Selon lui, ‘’certains cas de feux de brousse relèvent du sabotage, car les départs sont constatés dans un même endroit, tout le temps et presque au même moment’’.

    Il a indiqué avoir noté cette année quatre départs de feux en même temps dans des communes différentes de la région, citant Houdallaye, Ouro Sidy, Ranérou et Ogo.

    M. Ba a salué le travail des agents des eaux et forêts qui ‘’répondent à tous les appels en cas de feux de brousse’’.

    Il a suggéré la mise en place de méthodes technologiques de surveillance des forêts afin de traquer tous ceux qui commettent des actes de sabotage.

    A noter que des communes comme Ranérou et Nabadji Civol, dans le village de Boyinadji ont été récemment touchées par des cas de feux de brousse.

    AT/AB/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE / Abrogation du décret convoquant le corps électoral : Aly Ngouille Ndiaye annonce un recours en annulation et la reprise de sa campagne électorale

    SENEGAL-POLITIQUE / Abrogation du décret convoquant le corps électoral : Aly Ngouille Ndiaye annonce un recours en annulation et la reprise de sa campagne électorale

    Dakar, 7 fév (APS) – Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a fait part, mercredi, à Dakar, de sa volonté de dérouler sa campagne électorale après le dépôt d’un recours auprès de la Cour suprême en annulation du décret abrogeant celui qui convoquait le corps électoral, le 25 février.

    ‘’Nous avons pris acte de la publication du décret et avons décidé de faire un recours à la Cour suprême. Nous allons ainsi reprendre la campagne électorale dès que notre avocat aura déposé le recours’’, a-t-il assuré lors d’une conférence de presse organisée par des candidats à l’élection présidentielle.

    L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté lundi dans la soirée un projet de loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    Ce vote fait suite à l’annonce, samedi par le président Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait officiellement s’ouvrir le lendemain.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    La seule décision politique normale que le président Macky Sall devait prendre c’était de dissoudre le gouvernement après que le candidat de son camp, Amadou Bâ, a été cité dans ces accusations de corruption, a estimé Aly Ngouille Ndiaye.

    L’ancien ministre de l’Intérieur a, dans la foulée, signalé qu’après le 2 avril 2024, date à laquelle son mandat arrive à expiration, Macky Sall ne pourra plus poser un acte qui va engager le pays.

    Le candidat de la Coalition Alyngouille2024 n’a pas par ailleurs manqué de saluer l’attitude des députés de Yewwi Askan-wi et de Taxawu dans leur opposition au vote de la proposition de loi visant à reporter l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    “Nous avons vu que cette loi est passée au forceps après que des gendarmes se sont introduits dans l’hémicycle pour évacuer les députés qui s’opposaient au vote de la proposition de loi’’, a fait noter Aly Ngouille Ndiaye.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Union européenne (UE) a instamment demandé mercredi à la classe politique sénégalaise de prendre en urgence des mesures visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du Sénégal.

    S’inscrivant sur la position de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, l’UE a notamment souligné l’urgence pour la classe politique sénégalaise de prendre les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du pays.

    L’Union européenne a dans le même exprimé sa préoccupation après l’annonce du report de l’élection présidentiel prévu le 25 février, au 15 décembre 2024.

    ‘’Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude au Sénégal’’, estime l’UE.

    Elle regrette que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

    Signalant que les impacts de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du pays étaient déjà visibles, l’Union européenne rappelle que l’exercice des libertés fondamentales comme celles de manifester et de s’exprimer, sont des principes fondamentaux d’Etat de droit.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-EDUCATION / Renaissance africaine : les jeunes invités à s’inspirer de la pensée de Cheikh Anta Diop

    SENEGAL-CULTURE-EDUCATION / Renaissance africaine : les jeunes invités à s’inspirer de la pensée de Cheikh Anta Diop

    Dakar, 7 fév (APS) – Des universitaires sénégalais ont invité, mercredi, la jeunesse africaine à s’inspirer de la pensée et de l’œuvre du professeur Cheikh Anta Diop pour le développement durable et la renaissance de l’Afrique.

    ‘’C’est important pour la jeunesse africaine aujourd’hui de s’approprier la pensée de Cheikh Anta Diop pour mener l’Afrique en avant et mener les Africains à l’épanouissement’’, a déclaré docteur Awa Bocar Ly Tall, sociologue, chercheur et membre du comité de pilotage de l’histoire générale du Sénégal.

    Mme Tall intervenait lors d’une table ronde organisée à la place du souvenir pour revisiter l’œuvre du scientifique et homme politique sénégalais sur le thème ‘’quelle stratégie de communication pour la renaissance de l’Afrique ?’’. Cheikh Anta Diop, est né le 29 décembre 1923 à Thieytou et décédé le 7 février 1986 à Dakar.

    Awa Bocar Ly Tall a rappelé que Cheikh Anta Diop disait à la jeunesse africaine qu’il n’avait fait que ‘’baliser les grandes voies’’ et que c’était à elle de ‘’les approfondir’’.

    ‘’Le principal combat de Cheikh Anta Diop était de bâtir l’Afrique sur des bases nouvelles, la mettre sur les voies d’un développement durable sur tous les plans’’, a ajouté Mme Tall, soulignant que les problèmes soulevés dans les années 1960, par Cheikh Anta Diop, persistent aujourd’hui en 2024.

    Awa Bocar Ly Tall invite les jeunes à relire ses thèses et les actualiser par rapport au contexte pour aller de l’avant.

    Selon elle, ‘’il y a une décolonisation inachevée comme le disait le professeur Iba Der Thiam et c’est à la jeunesse d’achever cette libération et Cheikh Anta Diop a donné toutes les solutions pour un interfédéral africain afin de partir de nos ressources pour se développer’’.

    ‘’Comment un pays peut être aussi riche en uranium que le Niger et avoir une population aussi pauvre, le Mali a de l’or, comment d’autres pays africains qui ont toutes les ressources pour se développer, sont-ils aussi pauvres ?’’, s’est-elle interrogée.

    L’historien et disciple de Cheikh Anta Diop, le professeur Aboubacry Moussa Lam, a suggéré la mise en place d’une fédération des pays africains telle que proposé par Cheikh Anta Diop pour ‘’peser sur le plan mondial’’.

    ‘’Le Burkina, le Mali et le Niger voient enfin la nécessité de se mettre ensemble et si on l’avait fait dans les années 1960, on en serait pas là’’, a-t-il expliqué, ajoutant que la stratégie de communication de Cheikh Anta Diop pour la renaissance africaine, c’était de ‘’doter l’Africain du savoir nécessaire pour qu’il puisse renouer avec l’histoire’’.

    Citant des propos de l’historien originaire de Thieytou dans la région de Diourbel (centre) dont le centenaire de la naissance a été célébré le 29 décembre dernier,  il a déclaré : ‘’j’ai voulu seulement armer (le jeune) en éveillant son sens critique contre les tours de passe-passe des historiens afin qu’en les lisant, il ne lui fasse plus avaler des inventions et des postulats sans qu’il ne s’en doute’’.

    ‘’Nous avons les fondements culturels mais nous avons aussi les fondements économiques et il faut s’inspirer de l’Egypte dont la force se trouvait dans son écriture qui est une forme de communication », a encore cité le professeur Lam.

    Des étudiants présents à la rencontre ont décidé ‘’d’adopter’’ la pensée du professeur Cheikh Anta Diop.

    ‘’Dans un contexte marqué par le repli identitaire, il est important de savoir qui nous sommes, d’où nous venons et ces questions sont importantes pour nous Africains afin de revigorer notre passé, de jeter les bases de l’avenir de notre continent’’, a dit Ousseynou Guèye, doctorant au département d’histoire.

    ‘’L’Afrique traverse des difficultés et cela pourrait nous permettre de nous départir de certaines situations pour que nous ayons notre mot à dire dans ce contexte géopolitique très dense’’, a-t-il ajouté.

    MFD/FKS/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Latmingué : un programme de renforcement pour les élèves en classe d’examen

    SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Latmingué : un programme de renforcement pour les élèves en classe d’examen

    Latmingué (Kaolack), 7 fév (APS) – Birahim Fall, adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Koumbal, a procédé, mercredi, au lancement officiel d’un programme de renforcement au profit des élèves de la commune de Latmingué (Kaolack, centre) en classes d’examen dans les lycées et collèges d’enseignement moyen (CEM).

    Ce programme, dont le financement tourne autour de six millions de francs CFA, concerne dix-huit classes pour huit-cent-soixante-douze élèves, précise-t-on du côté de la municipalité de Latmingué.

     »Je trouve cette initiative très importante et qui vient à son heure, puisqu’elle permet aux élèves, enseignants, parents d’élève et toute la communauté éducative de se réunir autour de l’essentiel afin de permettre aux apprenants de booster leur taux de réussite dans les différents établissements scolaires’’, a souligné M. Fall.

    Présidant la cérémonie de lancement de ce programme, l’autorité administrative, juge cette initiative, ‘’une première’’ dans l’arrondissement, ‘’très positive’’, et encourage les autorités territoriales à aller ‘’jusqu’au bout’’.

     »Nous appelons tout un chacun à apporter sa pierre à l’édifice pour que ce projet puisse se pérenniser dans l’avenir’’, a insisté l’adjoint au sous-préfet de Koumbal qui a salué également la ‘’démarche inclusive’’ du maire de Latmingué, Dr Macoumba Diouf.

    Le deuxième adjoint au maire de la commune de Latmingué, Mamadou Thioune, a rappelé que le premier magistrat de leur collectivité territoriale a fait de l’éducation une de ses priorités.

     »C’est pourquoi il a consenti tous ces efforts-là pour aider à la mise en œuvre de ce programme de cours de renforcement, en collaboration avec les autorités académiques, l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF), les chefs de village, les gouvernements scolaires et tous les acteurs de l’acteur’’, a soutenu M. Thioune.

    Selon lui, cette enveloppe de six millions de francs CFA devant financer ce programme n’est pas issue du budget municipal, mais plutôt des ‘’fonds propres’’ du maire qui a voulu, d’après Thioune, apporter sa contribution aux efforts de l’Etat, des parents d’élève et de la communauté éducative pour une école publique de qualité.

     »Au-delà des classes d’examen qui sont dans le périmètre communal de Latmingué, d’autres élèves qui sont dans la même situation mais qui sont dans écoles implantées à Koutal (commune de Ndiaffate) sont pris en compte dans ce programme’’, a précisé Mamadou Thioune.

    ADE/OID

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Sonatel-Orange annonce la levée de la restriction de l’internet mobile

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Sonatel-Orange annonce la levée de la restriction de l’internet mobile

    Dakar, 7 fev (APS) – L’opérateur de télécommunication Sonatel-Orange a annoncé, mercredi, la levée de la mesure de suspension des données mobiles prise par l’Etat sénégalais dimanche soir.

    ‘’Bonjour, la levée de la restriction Internet [est] effective’’, a-t-elle indiqué dans un message envoyé à ses clients.

    Dimanche, les autorités sénégalaises avaient annoncé avoir suspendu ‘’provisoirement’’ l’internet des données mobiles pour lutter contre ‘’la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux’’.

    ‘’'(…) en raison de la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menaces de troubles à l’ordre public, l’internet des données mobiles est suspendu provisoirement à partir du dimanche 4 février à 22 heures”, avait déclaré le ministre de la Communication.

    La mesure de suspension de l’internet des données mobiles est intervenue au lendemain de l’adresse radiotélévisée du président de la République, Macky Sall, abrogeant le décret qui fixait la tenue de l’élection présidentielle le 25 février prochain.

    Mardi, les syndicats des opérateurs des télécommunications du Sénégal, représentés par le SYTS (Syndicat des travailleurs de Sonatel), le SNTPT (Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications) section Sonatel, et la section Expresso, le SNTS (Syndicat national des travailleurs de Sentel) avaient publié un communiqué conjoint pour dénoncer la coupure de l’internet mobile et annoncer un plan d’actions.

    ‘’Nous dénonçons avec la dernière énergie la coupure d’internet mobile effectuée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique’’, avaient-ils fustigé.

    ABB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Kolda: saisie de billets noirs d’une contrevaleur de 900 millions F CFA (Douanes)

    SENEGAL-ECONOMIE / Kolda: saisie de billets noirs d’une contrevaleur de 900 millions F CFA (Douanes)

    Dakar, 7 fev (APS) – Les agents de la Subdivision des Douanes de Kolda ont saisi, à Bantancountou Maoundé, des billets noirs d’une contrevaleur de 900 millions de francs CFA, a appris l’APS d’un communiqué de la division de la communication et des relations publiques des Douanes.

    Les mis en cause, au nombre de deux (02), ont été appréhendés le 04 février 2024 à Bantancountou Maoundé, une localité située à 15 km de Kolda, indique la même source, précisant qu’il s’agit d’un Sénégalais habitant ladite localité et un fonctionnaire de nationalité étrangère.

    Selon le communiqué,  »la saisie est le résultat d’une opération d’infiltration conduite par le chef de la Subdivision des Douanes de Kolda. Les faussaires, en recherche de laveurs de billets noirs, ont été infiltrés par les éléments de la Subdivision ».

    “Les deux individus avaient, au moment de leur arrestation, présenté aux agents infiltrés un paquet de billets noirs en coupures de deux cents (200) et de cent (100) euros d’une contrevaleur de 900 millions en francs CFA », explique le communiqué de la direction des douanes.

    Les prévenus sont en garde-à-vue en attendant leur déferrement devant le Parquet de Kolda, selon le communiqué, assurant que l’enquête suit son cours.

    ABD/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Plan International a investi plus de 200 millions de FCFA dans le département de Thiès en 2023 (rapport)

    SENEGAL-SOCIAL / Plan International a investi plus de 200 millions de FCFA dans le département de Thiès en 2023 (rapport)

    Thiès, 7 fév (APS) – L’ONG Plan International a investi plus de 200 millions de FCFA dans le département de Thiès (ouest) en 2023, selon un document transmis à l’APS au lendemain d’un atelier de planification de l’ONG pour les trois années à venir.

    Le texte précise que l’investissement total de Plan International dans le département de Thiès pour l’année 2023 s’élève à 201 millions 115.263 FCFA.

    La santé arrive en tête de ces investissements, avec 93, 212 millions de FCFA, suivi du volet protection, leadership et gouvernance, qui a totalisé 76,915 millions de FCFA et enfin de l’éducation de qualité, avec 30,926 millions de FCFA.

    Plan intervient dans les communes de Notto et Tassette, dans l’arrondissement de Notto, ainsi que Ngoundiane et Ndiéyène Sirakh dans l’arrondissement de Thiénaba.

    Pour ce qui est subventions ou grants, “Plan International peut intervenir sur l’ensemble des trois départements de la région selon les priorités programmatiques et les ressources mobilisées“, note le rapport de synthèse.

    L’ONG présente à Thiès depuis 1986, procédait lundi à Thiénaba, pour la première fois, à une planification pluriannuelle de ses activités dans les quatre communes où elle intervient.

    « Cette année-ci, la nouveauté, c’est qu’on aura une planification pluriuannuelle 2025, 2026 et 2027“, a dit le coordonnateur communautaire de Plan à Thiès Samba Fatim Mbaye.

    Le même exercice est prévu dans les trois autres communes  de Tassette, Ndiéyène Sirakh et de Ngoundiane, a assuré Samba Fatim Mbaye, coordonnateur communautaire, en marge de l’atelier.

    Selon lui, cet exercice de planification sera suivi d’un plan d’investissement annuel avec les maires des communes bénéficiaires. Il a salué le rôle de l’administration, à travers le sous-préfet de Notto qui appuie cette dynamique.

    “Nous produisons des rapports pour les partager avec les communautés et l’administration, conformément au principe de redevabilité“, cher à Plan International, a-t-il indiqué.

    La rencontre de Thiénaba a regroupé des représentants des collectivités territoriales, des femmes, des enfants, des personnes handicapées, qui sont parmi les priorités programmatiques, de l’ONG.

    Cet atelier, présidé un adjoint au sous-préfet de Notto-Diobass, visait à aider Plan à définir ses priorités programmatiques, pour planifier ses actions à venir.

    Pour l’adjoint au préfet, Plan international est “l’une des rares ONG à s’acquitter de ses obligations“. Elle est “à jour“ de la transmission des documents au ministère, et “l’une des rares qui sont là pour appuyer les efforts de l’Etat“.

    L’inspecteur Pape Amadou Moustapha Dia, en service à l’IEF de Thiès département, a relevé l’importance de recueillir les priorités des populations cibles, à la base, pour “optimiser les actions que Plan mène en leur faveur“.

    Il a loué cette “démarche inclusive“,  impliquant les services techniques de l’Etat, notamment l’IEF avec laquelle Plan  International a une “collaboration franche“.

    ADI/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / La FIDH condamne le report annoncé de la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / La FIDH condamne le report annoncé de la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 7 fév (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal, ont condamné, mercredi, le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, évoquant notamment un ‘’viol’’ de la Constitution et des engagements internationaux du pays.

    Dans un communiqué rendu public à Paris, la FIDH, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), l’Organisation nationale des droits de l’Homme (ONDH) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) expriment leurs ‘’vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique’’.

    Ces organisations de défense des droits humains font notamment allusion aux heurts qui ont suivi l’annonce, samedi par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait s’ouvrir le lendemain.

    La FIDH, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH expriment leurs vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique.

    Elles exhortent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les Nations unies à coordonner leur mobilisation pour le bon déroulement du processus électoral au Sénégal.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MINES-SOCIAL / Tambacounda: des acteurs de la société civile formés sur la gestion des revenus du secteur extractif

    SENEGAL-MINES-SOCIAL / Tambacounda: des acteurs de la société civile formés sur la gestion des revenus du secteur extractif

    Tambacounda, 7 fév (APS) – Des acteurs de la société civile de Tambacounda, membres du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), ont bénéficié, mercredi, d’une formation sur le contrôle et la gestion des revenus du secteur extractif, organisée par le Forum civil.

     »Le forum civil a pris comme cible aujourd’hui les membres du comité du PGO de Tambacounda, pour renforcer leurs capacités et les amener à connaître les différentes ressources, à savoir les fonds et revenus qui existent dans les secteurs extractifs’’, a expliqué son chargé de projet, Ibrahima Ndao.

    L’objectif, dit-il est d’amener ces acteurs à ‘’porter le plaidoyer’’ pour que les revenus issus de l’extraction puissent servir à ‘’réhabiliter les sites extractifs’’, et assurer également ‘’le financement des projets d’automatisation des femmes à travers des activités qui leur permettent d’avoir des revenus’’, conformément aux disposition régissant ce secteur.

    Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du ‘’Projet à égalité’’ sur le contrôle citoyen des industries extractives et des finances publiques au Sénégal, financé par l’ONG Oxfam, a fait savoir M. Ndao.   

    Prévu pour une durée de trois ans (2023-2026), ce projet vise à amener les décideurs à intégrer les demandes des organisations de la société au niveau local et national dans les mécanismes d’élaboration, de fonctionnement, de contrôle et de distribution des différents fonds issus des industries extractives, a-t-il indiqué.

    BT/MK/OID