Année : 2024

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE-ACCES / Karang: lancement des travaux d’un nouveau forage

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE-ACCES / Karang: lancement des travaux d’un nouveau forage

    Karang, 7 fév (APS) – L’Office des forages ruraux (OFOR) a procédé, mercredi, au lancement des travaux du troisième forage de la commune de Karang d’une capacité de 500 mètres cube.

    « Le troisième forage constitue un véritable ouf de soulagement pour les populations. Car, le problème majeur de Karang est lié à l’eau malgré que la commune dispose de deux autres forages », a salué le maire Ibrahima Diop.

    M. Diop prenait part au lancement des travaux en présence du directeur des travaux de l’OFOR, des partenaires techniques et de l’équipe municipale.

    Cette dotation de l’OFOR va être accompagnée d’un réseau adduction d’eau, de branchements sociaux et du règlement de la tension du forage numéro 2, selon le maire.

    « Un autre forage dans la commune avait un problème d’électrification, donc il ne fonctionnait pas correctement. Aujourd’hui, l’OFOR a promis de régler définitivement ce problème », a rassuré Ibrahima Diop.

    Ainsi, a-t-il poursuivi, les trois forages de la ville vont ravitailler toute la population en eau.

    SDI/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : Plan Sénégal a injecté plus de 400 millions de francs CFA dans la région (responsable Hub centre)

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : Plan Sénégal a injecté plus de 400 millions de francs CFA dans la région (responsable Hub centre)

    Saint-Louis, 7 fév (APS) – L’organisation Plan Sénégal a injecté dans la région de Saint-Louis (nord), au cours de l’année 2023, plus de 400 millions de F CFA, a affirmé son responsable du Hub centre, Sidy Diop.

     »L’année passée, au niveau de Saint-Louis, Plan a injecté plus de 400 millions de F CFA », a-t-il déclaré, récemment, à la presse en marge de l’atelier de planification budgétaire pour les trois prochaines années.

    Durant cette période, l’ONG a mis beaucoup l’accent sur la lutte contre les maladies comme la tuberculose et la malaria pour lesquelles plus de 70 millions de F CFA ont été déboursés.

    Plan a également mis l’accent sur la formation professionnelles des jeunes et a placé 90 jeunes filles dans les centres de formation au niveau de Ross-Béthio, Saint-Louis et Gandon.

    Les comités de veille et d’alerte aux niveaux scolaire et communautaire ont été appuyés dans le cadre de la protection, selon M. Diop rappelant qu’au niveau mondial la planification est maintenant triennale.

    AMD/FKS/ADL/OID

  • SENEGAL-RELIGION-TRANSPORT  / Kaju Rajab : gros porteurs et cars interurbains interdits de circuler sur les grands axes de Touba

    SENEGAL-RELIGION-TRANSPORT  / Kaju Rajab : gros porteurs et cars interurbains interdits de circuler sur les grands axes de Touba

    Touba, 7 fév (APS) – Le sous-préfet de Ndam, Abdoulaye Kharma, a sorti un arrêté interdisant aux gros porteurs et cars interurbains de circuler sur les grands axes et à l’intérieur de Touba durant le Magal de Kaju Rajab, évènement religieux célébré ce mercredi, commémorant la naissance du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké.

    Le nouveau plan de circulation provisoire en vigueur jusqu’au 9 février, précise que ces gros porteurs (camions, remorques etc) et cars interurbains (bus, minibus, cars « Ndiaga Ndiaye » devront, quel que soit leur provenance, circuler sur la nouvelle corniche.

    Il interdit également le stationnement de véhicules aux alentours immédiats de la grande Mosquée, indiquant que cette zone est réservée seulement aux piétons.

    Quant aux véhicules hippomobiles, il leur est ‘’formellement interdit d’emprunter les routes à l’intérieur de la nouvelle corniche de Touba ».

    ‘’Ces dispositions ne concernent pas les véhicules administratifs en général et les véhicules munis d’ordre de mission spéciale’’, selon l’arrêté du sous-préfet de Ndam, qui précise par ailleurs que ‘’les véhicules munis de laissez-passer seront déviés à l’angle Serigne Abdou Fatah pour prendre la route de Darou Miname.’’

    AN/MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    Dakar, 7 fév (APS) – Les États-Unis d’Amérique disent être ‘’profondément préoccupés’’ par le report de l’élection présidentielle au Sénégal et exhortent le gouvernement sénégalais à tenir ce scrutin conformément à la Constitution et aux lois du pays.

    Dans un communiqué du département d’État, son ministère chargé des relations extérieures, le gouvernement américain déclare être ‘’profondément préoccupé par les mesures prises pour retarder l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal’’.

    Washington s’alarme par ailleurs des informations faisant état de l’expulsion, par les forces de l’ordre, de députés qui se sont opposés à la loi examinée en vue du report de l’élection présidentielle.

    ‘’Cela a entraîné un vote de l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime’’ en raison ‘’des conditions dans lesquelles il a eu lieu’’, déplorent les États-Unis d’Amérique.

    Lundi soir, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une proposition parlementaire reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le vote s’est déroulé sans la présence de plusieurs députés de l’opposition, lesquels protestaient contre ladite proposition et le report de l’élection. Ils ont été expulsés par des gendarmes de la salle où se tenait le vote.

    Deux jours avant l’examen de ladite loi, le président de la République, Macky Sall, a annoncé l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes, le 25 février prochain.

    M. Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    AKS/ESF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : une cinquantaine de jeunes formés aux techniques de plaidoyer

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : une cinquantaine de jeunes formés aux techniques de plaidoyer

    Kaffrine, 7 fev (APS) – Au total, cinquante jeunes filles et garçons de Kaffrine ont été formés, mercredi, aux techniques de plaidoyer et de prise de parole en public à l’initiative de la direction régionale de la famille du ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants en partenariat avec l’Agence Belge de développement (Enabel).

    Cette activité entre dans le cadre de l’Agenda national de la fille (2021-2025), a expliqué Rokhya Diop, Sociologue de formation, chargée de la promotion des droits et des filles au ministère de la femme et de la famille.

     »On est ici pour former les jeunes filles et garçons sur les techniques du plaidoyer et la prise de parole en public. Une manière de contribuer à la réalisation des aspirations et à l’épanouissement des filles et leur garantir un environnement propice à l’effectivité de leurs droits », a-t-elle souligné.

    Mme Diop s’exprimait en présence de l’adjoint au préfet du département de Kaffrine, Modou Thiaw, de la Directrice régionale de la famille, du chargé de la prévention et de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre à l’agence Belge de développement(Enabel), Abdoulaye Cisse.

    Un comité de suivi sera mis en place à la fin de l’atelier avec des plans d’actions qui seront élaborés par les jeunes suivant les huit priorités de l’Agenda national de la fille dont l’égalité et les droits, l’éducation, l’autonomisation, la santé reproductive des adolescents et des jeunes, a t-elle annoncé.

    CTS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Tambacounda : vingt-cinq jeunes formés aux techniques du micro jardinage

    SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Tambacounda : vingt-cinq jeunes formés aux techniques du micro jardinage

    Tambacounda, 7 fèv (APS) – Le Centre de formation professionnel de Tambacounda, en partenariat avec le Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique, a formé 25 membres d’une association de la région orientale aux techniques du micro jardinage.

    La session de formation qui a duré six jours a permis d’outiller les participants sur les enjeux du micro jardinage, présenté comme un « palliatif à l’épineuse question relative à la problématique de la disponibilité du foncier en milieu urbain », a-t-on appris lors de la cérémonie de clôture de la formation portant notamment sur la production de la laitue, du gombo, de la salade, entre autres.

    « L’acquisition des terres pour l’agriculture au Sénégal, particulièrement à Tambacounda pose un grand problème, et le micro jardinage est un palliatif à cette épineuse question foncière », a dit le formateur, Talla Mbaye.

    Selon lui, il suffit juste de disposer d’un « nombre conséquent de tables, de coques d’arachides, de petites pierres, utilisées pour la culture sur substrat solide dont la région dispose en quantité » pour faire du micro jardinage.

    Agent au CFP de Tambacounda, M. Mbaye a expliqué que les productions issues de ces différentes techniques sont propres, sans produits chimiques et peuvent être commercialisées une fois l’autoconsommation atteinte.

    « Nous avons sollicité, à travers un projet de formation, le CFP pour bénéficier d’un encadrement en micro jardinage », a souligné Mamadou Diop, président de l’association bénéficiaire de cette formation.

    Il a rappelé que l’entité qu’il dirige dénommé les  »Saloum-Saloum », a une fois expérimenté le maraîchage mais avait échoué, faute de qualification de ses membres.

    Se félicitant des leçons apprises lors de cette session de formation, Mamadou Diop a indiqué que son association qui se réclame d’une centaine de membres actifs sur le terrain travaille à la mise en place d’un GIE, afin de continuer des activités liées aux micro jardinage, à la transformation des produits et aux techniques d’emballage.

    BT/SMD/OID

  • SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES / Le chantier de la grande mosquée de Tivaouane « très avancé » (responsable)

    SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES / Le chantier de la grande mosquée de Tivaouane « très avancé » (responsable)

    Tivaouane, 7 fév (APS) – Le chantier de la grande mosquée de Tivaouane est très avancé, a indiqué Abdou Aziz Guèye, ingénieur responsable des travaux de l’édifice religieux.

    M. Guèye recevait une délégation conduite par Serigne Babacar Sy Abdou, venue visiter, dimanche, le chantier de la grande mosquée de Tivaouane, pour voir l’état d’avancement des travaux lancés en mai 2021.

    La délégation a été accueillie par le président et d’autres membres du comité de pilotage, dont le maire de la ville.

    Les maîtres d’œuvre, sous la direction de l’ingénieur en chef du projet, de l’architecte, de l’équipe technique et des ouvriers ont fait visiter l’édifice religieux.

    Après un tour dans le  chantier, le président du comité de pilotage a rappelé succinctement la genèse du projet, la composition et le rôle du comité de pilotage, ainsi que le modèle de gouvernance et les différentes phases du projet de cette construction qui tire à sa fin.

    Serigne Babacar Sy Abdou a constaté l’état très avancé des travaux, selon l’ingénieur Abdou Aziz Guèye.

     »Le gros œuvre est déjà bouclé et le second œuvre est très avancé. Il est composé, en partie, de la décoration, du carrelage, de la climatisation, des ouvertures, portes et fenêtres, des luminaires, etc », a-t-il

    Il n’a pas manqué de remercier le khalife et ses frères pour la confiance et leur “accompagnement discret et multiforme » depuis le début du projet.

    Serigne Papa Makhtar Kébé et Serigne Habib Sy Mansour, membres du comité de pilotage, ont magnifié le travail et l’engagement de toutes les parties prenantes du projet, « dans une belle synergie avec un modèle de gouvernance transparente et un modèle économique innovant ».

    Après un rappel de l’historique de la grande mosquée, par Serigne Papa Makhtar Kébé, Serigne Habib Sy Mansour a, pour sa part, plaidé pour la relance de la collecte de fonds et des contributions volontaires, tant au niveau du Sénégal que de la diaspora.

    Serigne Babacar Sy Abdou a transmis les mots de satisfaction du khalife et de la famille à l’endroit du comité de pilotage, des techniciens, des disciples pour leur forte mobilisation autour  de la collecte de fonds.

    La grande mosquée de Tivaouane a été bâtie par feu Elhadji Malick Sy en 1904, année qui avait coïncidé avec la naissance de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

    Le bâtiment a connu sa première grande extension en 1979, sous le magistère de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

    En novembre 2019, lors d’une cérémonie de “burd », une séance de récitation de poèmes à l’honneur du prophète (PSL), organisée en prélude au Gamou,  le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé le redémarrage  des travaux de la grande mosquée pour son extension, avec de nouvelles composantes, adaptées au contexte.

    Un comité de pilotage dirigé par le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé et composé de profils divers, a été mis en place. En mai 2021, suite à un état des lieux exhaustif, les travaux avaient démarré.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-FONCIER-LITIGES / Le morcellement des espaces réservés, « principale source de problèmes fonciers » à Tivaouane (Service urbanisme)

    SENEGAL-FONCIER-LITIGES / Le morcellement des espaces réservés, « principale source de problèmes fonciers » à Tivaouane (Service urbanisme)

    Tivaouane, 7 fév (APS) – Le morcellement de surfaces initialement prévues pour accueillir des infrastructures socioéconomiques, demeure la principale source de problèmes en matière de lotissement dans la ville de Tivaouane, a-t-on appris de l’ingénieur Issaga Bocar Sy, chef du service départemental de l’urbanisme.

    « À Tivaouane, la principale source de problèmes fonciers est […] le morcellement des équipements, c’est-à-dire les espaces dédiés à la voirie, aux écoles, ou par exemple aux postes de santé », a souligné M. Sy, dans un entretien avec l’APS.

    « Normalement, dans un lotissement, 15% de la surface doivent être réservés aux équipements et 15 autres pour cent », à la voirie, a ajouté M. Sy, en précisant qu’il s’agit de permettre ainsi aux personnes devant habiter un site, de disposer d’infrastructures socioéconomiques de base des école, postes de santé et aires de jeux.

    Ce morcellement des espaces dédiés à des équipements, complique la tâche du service départemental de l’urbanisme et de l’habitat de Tivaouane, dont une des principales missions est d’accompagner les collectivités territoriales dans la planification urbaine.

    L’autorisation de construire est une autre charge spécifique du chef de service départemental de l’urbanisme et de l’habitat.  Cette entité déconcentrée est chargée de recevoir les dossiers relatifs aux autorisations de construire, mais aussi de les instruire et d’envoyer les équipes sur le terrain pour contrôler l’effectivité de la surface en question.

    Après cette étape, le dossier est envoyé au cadastre et au service des domaines. « Si nous avons tous les avis, nous constituons le dossier […] et nous établissons l’autorisation de construire », poursuit-il, précisant que tout ce travail devrait pourtant relever des commissions domaniales des maires.

    « Nous le faisons [pourtant] avec nos encres, nos papiers et nos machines, sans aucune subvention. Nous remettons le dossier aux autorités municipales qui, à leur tour, vont le soumettre au préfet du département pour approbation », a expliqué Issaga Sy.

    Le chef du service départemental de l’urbanisme et de l’habitat en a profité pour faire un rappel à l’endroit des maires du département de Tivaouane, en insistant sur le fait qu’en ce qui concerne les lotissements, depuis 2013, dans les communes, nul ne peut entreprendre un lotissement surtout administratif sans autorisation de lotir.

    Si le terrain à lotir se trouve dans le domaine national, il doit être porté par la commune, c’est-à-dire par le maire, seul habilité à gérer les lotissements relevant du domaine national. 

    Après tous les avis des services concernés, le document est envoyé au ministère de l’Urbanisme pour la signature de l’arrêté par le ministre en personne, dit-il.

    « En dépit des explications et alertes, beaucoup de morcellements irréguliers sont notés autour de la commune, avec des ruelles de 3 à 5 m, des quartiers sans équipements », déplore Issaga Bocar Sy, selon qui « certains arguent qu’ils [ignorent] l’obligation de disposer d’un permis de construire ».

    Le chef du service départemental de l’urbanisme promet désormais la fermeté. « J’ai eu les prières de toutes les familles religieuses présentes dans la commune de Tivaouane et dans le département. Ils ont clairement bien compris le sens de ma mission », a-t-il relevé.  

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-CINEMA-FINANCEMENT / Ousmane William Mbaye parle de la contribution ‘’déterminante’’ du FOPICA à son documentaire ‘’Ndar Saga Waalo’’

    SENEGAL-CINEMA-FINANCEMENT / Ousmane William Mbaye parle de la contribution ‘’déterminante’’ du FOPICA à son documentaire ‘’Ndar Saga Waalo’’

    Dakar, 7 fév (APS) – Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal a apporté une contribution ‘’déterminante’’ au documentaire ‘’Ndar Saga Waalo’’, dont la sortie est prévue en avril prochain, a déclaré son réalisateur, le cinéaste Ousmane William Mbaye.

    ‘’Le projet a convaincu le FOPICA, qui a été déterminant dans la fabrication de ce film’’, a-t-il dit lors de la projection en avant-première du documentaire de quatre-vingt-onze minutes, à Dakar.

    Selon le cinéaste, la contribution du FOPICA est arrivée au bon moment, alors que ses ‘’partenaires naturels’’, TV5 Monde et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), mettaient ‘’beaucoup de temps à entrer dans ce projet’’.

    Finalement, ‘’le FOPICA a déterminé leur [contribution]’’ dans le financement de ce film, parce qu’il leur donnait ‘’une garantie de bonne fin’’, a dit Mbaye.

    ‘’Ils (TV5 Monde et l’OIF) avaient peut-être un doute par rapport à la garantie sur la bonne fin’’ du film, le but du jeu étant que, ‘’quand on met de l’argent sur un film, il faudrait un jour’’ un retour sur investissement, explique le réalisateur du film ‘’Président Dia’’ (2012), consacré à la crise politique du 17 décembre 1962 au Sénégal.

    Cette crise opposait Mamadou Dia (1911-2009), le chef du gouvernement, à Léopold Sédar Senghor (1906-2001), le premier président du Sénégal.

    Ousmane William Mbaye, revenant sur le financement de ‘’Ndar Saga Waalo’’, signale que l’industriel Gérard Sénac, ancien directeur général de la société Eiffage Sénégal, est le premier à avoir contribué financièrement à son projet de documentaire.

    ‘’Touche artistique’’

    Mbaye évoque le soutien que lui apporte ce dernier depuis 2007, dans un contexte où ‘’la production est très compliquée’’ au Sénégal. ‘’Ndar, Saga Waalo’’ a été écrit pendant la pandémie de Covid-19, selon son réalisateur.

    ‘’Il m’a aidé à supporter [la crise sanitaire]’’, a-t-il dit en se souvenant avoir visionné beaucoup d’archives durant le confinement.

    ‘’Le projet a eu plusieurs variantes’’, à travers ‘’beaucoup d’archives’’, a ajouté le cinéaste. Il salue la ‘’générosité’’ et la ‘’disponibilité’’ des personnes intervenues dans le film.

    Qu’ils soient historiens ou Saint-Louisiens, ils ont ‘’donné du contenu au film’’, a reconnu Ousmane William Mbaye en faisant part de sa satisfaction pour ‘’la touche artistique apportée’’ au documentaire par l’artiste Pascal Nampémanla Traoré, dont la contribution porte sur le digital painting, c’est-à-dire l’emploi direct de techniques de peinture sur l’ordinateur. Cela a peut-être manqué à ses précédents films, selon lui.

    Pour le montage, Mbaye a relevé ‘’la force et le feeling’’ de la productrice Laurence Attali, qui, selon lui, a mixé l’image et le son.

    Le réalisateur estime que sans Attali, ‘’le rêve ne serait pas devenu un film’’. La musique du film a été assurée par le chanteur Baaba Maal et le percussionniste malien Cheikh Tidiane Seck. Le groupe de musique guinéen Bembeya Jazz et la chanteuse sénégalaise Aminata Fall y ont contribué.

    FKS/BK/ESF