Année : 2024

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Nigeria en quête d’une huitième finale

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Nigeria en quête d’une huitième finale

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Nigeria va jouer, mercredi à 17h GMT, contre l’Afrique du Sud, sa 16ème demi-finale de Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) depuis sa première participation en 1963.

    Les Super Eagles, 20 participations, sont la quatrième nation la plus titrée avec trois trophées remportés en 1980, 1994 et 2013.

    Le Nigeria a été finaliste en 1984, 1988, 1990 et 2000. Elle a remporté le match pour la troisième place à huit reprises : 1976,1978,1992,2002,2004,2006,2010 et 2019.

    Le Nigéria qui n’a jamais terminé à la quatrième place d’une CAN est forfait pour l’édition de 1996 organisée et remportée par l’Afrique Sud. Il est suspendu de la CAN 1998 au cours de laquelle les Bafana Bafana étaient les finalistes malheureux.

    Le pays a accueilli deux fois la CAN, en 1980 et lors de la co-organisation avec le Ghana en 2000.

    En 2024, les Super Eagles étaient logés dans la poule A avec le pays hôte, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale et la Guinée-Bissau.

    Après un premier match peu convainquant contre les Equato-guinéens (1-1), ils sont montés en puissance en dominant les Ivoiriens (1-0) puis ont confirmé contre les Bissau-guinéens (2-0).

    Le Nigéria est sorti deuxième avec sept points, derrière la Guinée Equatoriale. Il a éliminé le Cameroun (2-0) en huitièmes de finale, puis l’Angola en quarts (1-0).

    L’un des grands favoris de cette compétition, l’équipe pourra compter sur son avant-centre en forme, Ademola Lookman. Le joueur de l’Atalanta Bergame a inscrit trois buts depuis le début de la CAN.

    Toutefois le Nigeria risque de jouer sans son attaquant Victor Osimhen, élu meilleur joueur africain 2023 par la Confédération africaine de football (CAF).

    Le Nigeria va affronter l’Afrique du Sud qui joue sa 11ème CAN (1996,1998,2000,2023) dont quatre demi-finales. 

    Les Bafana Bafana font partie de la liste des huit pays qui ont remporté une seule fois la plus prestigieuse compétition africaine.

    L’Afrique du Sud évoluait dans le groupe E avec le Mali, la Namibie et la Tunisie.  

    Après une défaite inaugurale contre les Maliens (0-2), les Sud-africains vont largement dominer les Namibiens (4-0) et tenir en échec les Tunisiens (0-0). Ils sont sortis deuxième du groupe avec quatre points derrière le Mali (cinq points).

    Les Sud-africains vont éliminer en huitièmes de finale le Marco (2-0), l’un des grands favoris de la CAN puis le Cap-Vert en quarts de finale à l’issue des tirs au but (2-1).

    Absent à ce niveau de la compétition depuis 2000, les Bafana Bafana pourront compter sur leur gardien de but Ronwen Williams, héroïque en quarts de finale pour avoir arrêté quatre tirs des Cap-verdiens.

    SK/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Kaffrine : des œuvres d’art pour décorer la Sphère administrative

    SENEGAL-CULTURE / Kaffrine : des œuvres d’art pour décorer la Sphère administrative

    Kaffrine, 6 fév (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a remis au gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar,  des œuvres d’art d’une valeur de 4,5 millions de francs CFA, destinées à la décoration intérieure de la sphère administrative régionale.

    Ces œuvres ont été confectionnées par cinq artistes plasticiens de la région de Kaffrine, dont El Hadji Thierno Vilane, lauréat du troisième prix d’art visuel du  dernier Festival national des arts et cultures (FESNAC), organisé à Fatick du 9 au 12 décembre 2023.

    Cette cérémonie d’aujourd’hui célèbre  « le talent  artistique et les compétences des acteurs culturels de la région de Kaffrine », a dit M. Sow lors de la remise des tableaux.

    Il a invité  »tous les Kaffrinois de tout bord, à participer à la valorisation de cette sphère, tant pour la décoration, l’embellissement, l’entretien, la préservation et la protection ».

    Aliou Sow a annoncé la tenue d’une compétition régionale de production d’arts visuels pour revaloriser le patrimoine historique de Kaffrine.

     »Bientôt, je vais lancer une compétition régionale de production d’arts visuels sur l’histoire du Beuleup Ndoucoumane (le roi du Ndoucoumane) et de Ndoucourane », a-t-il dit, assurant que tous les artistes seront primés et leurs tableaux acquis pour renforcer la décoration de la sphère administrative.

    CTS/FKS/AB/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle à  »rétablir » le calendrier électoral

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle à  »rétablir » le calendrier électoral

    Dakar, 6 fév (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ‘’encourage’’ la classe politique sénégalaise à prendre en toute urgence les mesures nécessaires pour ‘’rétablir’’ le calendrier électoral conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, l’organisation régionale assure qu’elle restera attentive aux évènements et prendra ‘’toutes les mesures nécessaires pour accompagner le gouvernement et le peuple sénégalais à maintenir la tradition démocratique du Sénégal’’.

    La Cedeao déconseille dans le même temps ‘’toute action ou déclaration qui pourrait aller à l’encontre des dispositions de la Constitution du pays et rappelle à la population et à la classe politique leur responsabilité dans le maintien de la paix et de la stabilité dans le pays’’.

    L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté lundi tard dans la soirée une proposition de loi reportant la présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Samedi, le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé samedi l’abrogation du décret convoquant le corps électoral en raison, a-t-il laissé entendre, d’un différend entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale au sujet de la liste définitive des candidats à la présidentielle publiée par cette juridiction.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / OHADA : les pays membres invités à s’acquitter de leurs arriérés de cotisations

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / OHADA : les pays membres invités à s’acquitter de leurs arriérés de cotisations

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), Mayatta Ndiaye Mbaye, a invité mardi les pays membres à reverser intégralement leurs arriérés de cotisations.

    La 57ème session du conseil des ministres de l’OHADA s’est ouverte aujourd’hui. Elle prend fin mercredi.

    ‘’J’espère qu’au sortir de cette session, outre l’adoption du budget, nous allons nous retrouver devant un paiement intégral des arriérés qui constituent un goulot d’étranglement pour notre organisation’’, a dit M. Mbaye à l’ouverture de la rencontre.

    ‘’Nous espérons que pour 2024 les choses vont s’améliorer et que les ressources financières vont être disponibles à temps pour réaliser au mieux le programme d’activités que nous avons pu identifier dans l’intérêt des Etats membres de l’organisation’’, a-t-t-il ajouté.

    Le traité relatif à l‘OHADA a été adopté le 17 octobre 1996. Cette organisation intergouvernementale, regroupe 17 pays  : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun,  Centrafrique,  Côte d’Ivoire, Congo, Comores, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.

    Il a indiqué que la session de ce jour est consacrée à l’examen, la validation et l’adoption du budget au titre de l’année 2024 ainsi qu’à l’examen d’autres documents financiers.

    Cette session permettra de réunir, en 2024, les ministres des Finances des pays membres pour réfléchir de manière concrète et définitive sur la situation financière de l’organisation, a expliqué M. Mbaye.

    Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a déclaré qu’une session spéciale des ministres des Finances se tiendra cette année au titre de la gestion 2024 et que les ressources financières nécessaires pour la bonne marche de l’organisation seront mobilisées dans les délais requis.

     »La réalisation de notre ambition commune et tous les objectifs que nous nous sommes fixés demandent des moyens importants, d’où l’exigence pour les Etats membres de verser régulièrement leurs contributions’’, a ajouté M. Bâ.

    MFD/AB/OID

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Berlin appelle à la poursuite du processus électoral au Sénégal

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Berlin appelle à la poursuite du processus électoral au Sénégal

    Dakar, 6 fev (APS) – Le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré  »suivre avec inquiétude et grande attention » la situation politique au Sénégal, en estimant que les citoyens de ce pays devaient pouvoir poursuivre le processus électoral.

    ‘’Nous suivons avec inquiétude et grande attention l’évolution de la situation au Sénégal. Les Sénégalaises et les Sénégalais doivent pouvoir poursuivre le processus électoral et choisir démocratiquement leurs dirigeants politiques’’, a notamment indiqué la diplomatie allemande dans un communiqué.

    Dimanche, tard dans la soirée, les députés de la coalition présidentielle et du groupe appartenant au Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature du leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable, ont adopté une proposition de loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Samedi, le chef de l’Etat, avait annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à une suspension du processus électoral qui devait déboucher sur l’élection d’un nouveau président de la République.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce ‘’conflit ouvert’’, ce ‘’différend’’ entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, ‘’sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges’’.

     

    ABB/AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Processus électoral : le candidat El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Processus électoral : le candidat El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

    Dakar, 6 fév (APS) – El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel ‘’aux fins de poursuite du processus électoral’’, a annoncé la coalition qui porte sa candidature.

    La requête à laquelle ont été joints une copie de la proposition de loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document portant sur le message à la nation du président Macky Sall en date du 3 février 2024 et une clé USB a été enregistré lundi au greffe du Conseil constitutionnel, a-t-on appris de la coalition Diao 2024.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu ont voté, lundi soir, la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    AKS/AB

  • SENEGAL-CULTURE / Kaffrine : les membres de la Fédération régionale des acteurs culturels installés

    SENEGAL-CULTURE / Kaffrine : les membres de la Fédération régionale des acteurs culturels installés

    Kaffrine, 6 fév (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a procédé, mardi, à l’installation officielle des membres de la Fédération régionale des acteurs culturels (FERAC) de la région de Kaffrine (centre), a constaté l’APS.

    Cette nouvelle structure est chargée de fédérer toutes les associations de la région, a- t-il expliqué.

    « Nous vous félicitons d’avoir mis ce cadre, qui regroupe tous les acteurs culturels de la région. Déjà, une subvention de cinq millions francs CFA vous sera remis pour démarrer vos activités », a- t-il annoncé lors de cette cérémonie d’installation, en présence des autorités administratives, territoriales et de plusieurs acteurs culturels de la région.

    « La direction de la cinématographie, en collaboration avec le centre culturel, va procéder à une formation dans les métiers du cinéma et de l’audiovisuel et organiser également des montages de projets éligibles au Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle [FOPICA] pour vous accompagner », a indiqué le ministre Aliou Sow.

    Dans le cadre des missions confiées à la Fédération régionale des acteurs culturels, figure la relance de la création de l’orchestre régional de Kaffrine, selon Aliou Sow.

    Selon le ministre de la Culture, le président de la République a donné, cette année, « des ressources consistantes » pour l’équipement des centres culturels.

    « Je veillerai à ce qu’au moins, la région de Kaffrine en bénéficie à hauteur de 30 millions francs CFA, voire 40 millions de francs CFA », a-t-il promis.

    Le président de la Fédération régionale des acteurs culturels de Kaffrine, Fallou Ndiéguène, se dit être prêt à collaborer avec tout partenaire technique et financier et toutes les autres personnes ressources de la région, en organisant périodiquement des activités culturelles dans les communes, les départements. Il envisage même la création d’un festival régional.

    CTS/FKS/BK/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Awa Marie Coll Seck démissionne de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente de l’ITIE (communiqué)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Awa Marie Coll Seck démissionne de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente de l’ITIE (communiqué)

    Dakar, 6 fév (APS) – Le professeur Awa Marie Coll Seck a démissionné de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), a-t-on appris mardi de son service de communication.

    ‘’Ce jour, le professeur Awa Marie Coll Seck a présenté au président de la République, Macky Sall, sa lettre de démission de ses fonctions de ministre d’Etat et de présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives’’, rapporte un communiqué.

    L’ancienne ministre de la Santé déclare se retirer de ses fonctions officielles pour rester en adéquation avec ses convictions personnelles et ses valeurs, indique la source.

    Mme Seck qui a remercié le président Macky Sall demeure convaincue que ‘’le Sénégal, mérite de voir son calendrier républicain respecté même si notre processus électoral reste à parfaire’’

    AKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Me Aissata Tall Sall plaide pour l’élargissement de l’OHADA

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Me Aissata Tall Sall plaide pour l’élargissement de l’OHADA

    Dakar, 6 janv (APS) – La Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall, a plaidé, mardi, pour l’élargissement de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) à d’autres Etats.

    ‘’Plus nous serons grands plus nous serons élargis, plus l’OHADA marchera ; nous voulons enregistrer des adhésions parce que notre organisation marche, elle fait des émules, des pays veulent nous rejoindre et nous ne pouvons que nous en féliciter’’, a déclaré Me Aissata Tall Sall.

    Elle s’exprimait à l’ouverture de la 57ème session du Conseil des ministres de l’OHADA qui s’est ouverte ce mardi. La rencontre prend fin mercredi.

    ‘’Nous savons qu’il y a des Etats qui tapent à la porte, nous devons la leur ouvrir mais nous devons aussi aller chercher les autres qui peut-être sont dans l’intérêt mais en même temps dans le doute’’, a indiqué Mme Sall.

    ‘’Nous devons enlever le doute, ôter de leur esprit toute hésitation pour qu’ils viennent’’ a ajouté la Garde des Sceaux.

    L’OHADA regroupe actuellement 17 pays : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, la Côte d’Ivoire, Congo, Comores, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.

    Elle a assuré que le Sénégal va aider l’organisation à faire face aux ‘’défis actuels et futurs’’.

    Le Sénégal assure la mandature de l’OHADA pour 2024.

    Selon Me Aissata Tall Sall, le défi majeur est l’organisation de la session des chefs d’Etat et de gouvernement.

    ‘’Nos chefs d’Etat ne se sont pas réunis depuis 11 ans et chacun de vous en ce qui le concerne doit mobiliser son chef d’Etat pour répondre à l’invitation du président Macky Sall’’, a-t-elle souligné.

    Elle a relevé que les autres défis tournent autour de l’élaboration d’un texte qui va encadrer le fonctionnement de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que celui du Conseil des ministres, l’audit externe des institutions de l’OHADA.

    A cela s’ajoutent la renégociation des accords de siège en vue de les harmoniser, la révision du manuel de procédure et la redynamisation du financement de l’OHADA, la construction du siège de l’OHADA et le déploiement intégral de la solution logicielle de gestion du registre du commerce et crédit mobilier.

    La ministre a estimé que ‘’la responsabilité est de maintenir le flambeau’’ car l’organisation ‘’a su créer un univers juridique et judiciaire à l’intérieur duquel les investisseurs peuvent se mouvoir et développer leurs activités en toute confiance’’.

    Elle a mis en exergue les progrès réalisés sous la mandature de la République démocratique du Congo qui a ‘’cédé le flambeau au Sénégal’’.

    ‘’Dans la continuité de son action, le Sénégal va s’évertuer à consolider ces acquis importants mais surtout à poursuivre les réformes engagés’’, a-t-elle promis aux ministres de l’OHADA

    Pour sa part, Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget, a rappelé que ‘’l’objectif d’harmonisation du droit des affaires est un perpétuel chantier’’.

    ‘’Des pans entiers demeurent encore non harmonisés et l’évolution économique et sociale dans ce monde globale et numérique commande une perpétuelle adaptation et une certaine remise à jour’’, a-t-il fait savoir.

    MFD

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES annonce un plan d’action en plusieurs « points essentiels » dont la fuite des cerveaux

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES annonce un plan d’action en plusieurs « points essentiels » dont la fuite des cerveaux

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé mardi avoir retenu de dérouler, « dans les jours à venir », un plan d’action visant à amener l’Etat du Sénégal à se pencher sur sa plateforme revendicative portant sur plusieurs « points essentiels » dont la fuite des cerveaux.

    « Dans les jours à venir, nous allons dérouler un plan d’action national pour obliger l’Etat du Sénégal à venir s’asseoir à la table des négociations et à mettre en œuvre les points essentiels », a déclaré Mamadou Demba Ndour, son secrétaire général, au cours d’une conférence de presse, à Dakar.

    « Jusqu’à présent, on est en face d’un dilatoire sans précèdent. Dans notre plateforme de revendications, nous avons une panoplie de modes d’action mais nous avons jugé nécessaire de nous limiter dans un premier temps au respect des urgences », a expliqué le syndicaliste.

    Il a ajouté, sur ce point : « On va aller vers la centralisation des urgences, par exemple on peut décider qu’à Dakar, une seule structure va s’occuper des urgences, et les patients vont converger vers cette structure ».

    L’avènement de la Covid 19 a montré que la question de la santé doit être souveraine, a-t-il souligné, avant de revenir sur la problématique de la fuite des cerveaux.

    « La mobilité des intellectuels est un acquis pour l’humanité, et c’est très bien comme cela. Cependant, pour pouvoir maintenir nos ressources humaines de qualité au Sénégal et affronter cette fuite des cerveaux, le gouvernement du Sénégal a l’obligation de se prononcer sur le mal-être des médecins sénégalais », a relevé M. Ndour.

    Le secrétaire général du SAMES soutient que chaque sortie de promotion de médecins est suivie d’une « saignée que nous remarquons que nul ne peut expliquer », sans compter que certaines spécialités, comme les chirurgiens-dentistes par exemple, « ne s’épanouissent plus dans l’exercice de leur art ».

    « Les salaires sont faibles, les conditions de travail sont drastiques, et pire, il n’y a pas la protection et l’égard qu’on doit avoir pour les médecins. On ne le retrouve pas de la part des autorités », s’est-il désolé.

    « C’est pourquoi des médecins sont emprisonnés ou en garde à vue, les médecins sont [également] malmenés dans leur lieu de travail », a dénoncé le syndicaliste, ajoutant que sur cette question, sa centrale syndicale se veut intransigeante et demande aux pouvoirs publics de travailler à « fixer les ressources humaines ».

    « Il n’y a pas à réinventer la roue, il faut de bons salaires, de bonnes conditions de travail, il faut des mesures incitatives. Mais il faut surtout plus de considération pour ce corps qui, à l’image de son sermon, doit être au service exclusif des populations », a conclu Mamadou Demba Ndour.

    NSS/BK/AKS