Année : 2024

  • SÉNÉGAL-ARTISANAT-ENTREPRENARIAT / Diourbel : des artisans formés sur les nouvelles techniques de la bijouterie

    SÉNÉGAL-ARTISANAT-ENTREPRENARIAT / Diourbel : des artisans formés sur les nouvelles techniques de la bijouterie

    Touba, 2 fév (APS)- Une trentaine de bijoutiers de la région de Diourbel ont bouclé ce vendredi, à Touba, deux semaines de formation consacrée aux nouvelles tendances intervenues dans leur métier ainsi que les techniques du management et de la gestion.

    La session de formation est initiée par le Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT), en partenariat avec Enda Graf Sahel.

    Elle a réuni des bijoutiers venus notamment de la commune de Touba (20) et des départements de Mbacké (5) et de Diourbel (5). Ils ont été formés sur de nouvelles techniques comme la filigrane, la monture, mais aussi le management, la gestion, entre autres.

    « La filigrane est une tendance à la mode, qui intéresse de plus en plus la clientèle en matière de bijouterie locale.  C’est pourquoi nous sommes heureux de participer à cette formation qui va nous permettre de revaloriser davantage notre métier », martèle Baye Khaly Thiam, un des bénéficiaires de cette formation.

    Il a précisé qu’à la fin de la formation, ils vont recevoir des kits composés de matériels et d’outils de travail modernes « indispensables » pour leur métier.

    L’animateur de la session, Khadim Mbaye a pour sa part salué « l’intérêt et le dynamisme » manifestés par les participants.

    AN/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gouvernance énergétique : vers la création d’une plateforme multi-acteurs de la société civile  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gouvernance énergétique : vers la création d’une plateforme multi-acteurs de la société civile  

    Saly (Mbour), 2 fév (APS) – La responsable des programmes de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI) au Sénégal, Aïda Diop, a annoncé la mise en place d’une plateforme multi-acteurs des organisations de la société civile, des jeunes et des médias, pour anticiper sur la gouvernance, la transition énergétique et le changement climatique.

    NRGI dont le siège social est basé aux Etats-Unis, entend mettre en place une plateforme composée de divers acteurs, a notamment indiqué Mme Diop, jeudi, au cours d’une rencontre à Saly (Mbour).

    Cette instance est appelée à « anticiper sur la gouvernance du JETP (Partenariat pour une transition énergétique juste), en particulier la transition énergétique et le changement climatique », dans le but de « faciliter et de préparer surtout à ces acteurs à une contribution efficace dans ce processus que l’État du Sénégal est en train d’enclencher ».

    Selon Mme Diop, il s’agira de « préparer les acteurs à une transition énergétique juste » et apte à promouvoir « un développement durable et inclusif du Sénégal ».

    Il devra aussi « tenir compte des droits des communautés et (de) l’influence des jeunes et de toutes les organisations de la société civile », a indiqué la responsable des programmes de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles.

    Elle évoque à ce sujet une option politique portant sur une trajectoire vers la transition énergétique et impliquant des réformes et un plan d’investissement à mettre en œuvre.

    « Il y a plusieurs organisations qui [traient de] la même thématique, mais nous n’avons jamais eu l’occasion de regrouper et de mettre en synergie nos actions », a constaté Thiané Faye, membre de Oxfam Sénégal.

    L’État du Sénégal a adhéré, en juin dernier, au JETP, un programme dont le financement est de 2,5 milliards d’euros, soit 1.639 milliards 892 millions 500 mille francs CFA.

    Cette initiative vise à soutenir les efforts du Sénégal en matière d’accès universel à l’énergie et de consolidation d’un « système énergétique sobre en carbone, résilient et durable ».

    Pour Pape Fara Diallo, président de la coalition sénégalaise Publiez ce que vous payez, « ce cadre va permettre à la société civile de co-construire avec l’État des stratégies de mise en œuvre du JETP », le Partenariat pour une transition énergétique juste.

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENTS / Casamance : les maires bénéficiaires du PEDEC invités à davantage s’approprier ce programme

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENTS / Casamance : les maires bénéficiaires du PEDEC invités à davantage s’approprier ce programme

    Ziguinchor, 2 fév (APS) – Le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Modou Diagne Fa, a exhorté, vendredi, à Ziguinchor, les maires des communes bénéficiaires des investissements du Projet de développement économique de la Casamance (PEDEC) à davantage s’approprier ce programme au bénéfice de la communauté.

    « Nous avons constaté qu’il y a un faible taux d’exécution des activités du programme PDEC et un faible taux de décaissement. Nous invitons donc les maires concernés à booster les activités du programme pour permettre aux populations de disposer le plus rapidement possible de leurs infrastructures », a-t-il déclaré.

    Modou Diagne Fada s’exprimait au terme d’une mission de suivi des activités du Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) à Ziguinchor, en présence du gouverneur Mor Talla Tine, des maires des soixante communes bénéficiaires du projet et des représentants des partenaires techniques d’exécution du PDEC.

    Cette mission de suivi avait pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement des activités du PDEC, les contraintes de mise en œuvre et les perspectives du programme.

    « Le PDEC est un programme important de cinq ans pour un montant global de 26 milliards de FCFA. Il permet d’améliorer les conditions de vie des populations des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou », a rappelé Modou Diagne Fada.

    Selon le ministre des Collectivités territoriales, ce programme s’inscrit dans le cadre de l’ambition des pouvoirs publics sénégalais d’arriver à « un développement harmonieux » des terroirs.

    Dans ce cadre, le PEDEC va développer dans les trois régions administratives de la Casamance des pistes de production, des infrastructures scolaires et de santé.

    Le Projet de développement économique de la Casamance prévoit également de contribuer au développement d’activités socio-économiques pour la lutte contre la pauvreté ainsi que des activités de nature à favoriser non seulement la consolidation de la paix en Casamance mais aussi de lutter contre le changement climatique.

    En plus de la région de Ziguinchor, le Projet de développement économique de la Casamance intervient à Kolda et Sédhiou.

    Il vise à « renforcer la gouvernance locale résiliente et inclusive axée sur la communauté, à améliorer […] un meilleur accès aux marchés et aux services de base, mais aussi à une valorisation des opportunités socio-économiques des populations », selon les responsables en charge du projet.

    MNF/BK

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Avortement médicalisé : des parlementaires sensibilisés sur le projet de réforme

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Avortement médicalisé : des parlementaires sensibilisés sur le projet de réforme

    Dakar, 2 fév (APS) – Les parlementaires sénégalais ont besoin d’être davantage sensibilisés sur  »les véritables objectifs de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste », a plaidé, vendredi, à Dakar, la coordonnatrice du comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste au Sénégal, Aissatou Ndiaye.

    « La question du plaidoyer est au centre de la problématique de l’avortement. Nous avons besoin de mettre à niveau les parlementaires de la 14ème législature afin qu’ils comprennent les véritables objectifs de plaidoyer, les enjeux auxquels nous faisons face, mais surtout ce que nous avons eu depuis la création de ce comité en 2013″, a-t-elle déclaré.

    Intervenant lors d’un atelier de partage et de mise à niveau autour du projet de réforme sur l’avortement médicalisé à l’Assemblée nationale, Aissatou Ndiaye a insisté sur « le caractère primordial » de la démarche qui doit être entreprise dans ce sens.

     »C’est une manière de donner place à la bonne information par rapport à nos objectifs de plaidoyer parce que nous avons constaté que le message de la Task-Force [du comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste] a été déformé pendant des années », a ajouté Mme Ndiaye.

    « Nous insistons plus sur le fait que ces exceptions, le viol et l’inceste, doivent être pris en compte dans le Code pénal mais le principe de l’interdiction de l’avortement va rester », a-t-elle précisé.

    Elle juge « primordial que tous les décideurs soient impliqués pour avoir une disposition qui autorise l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste ».

    Au nom des députés de la 14ème législature, Mame Guèye Diop, présidente de la commission Santé de l’Assemblée nationale, a souligné que cet atelier « constitue une belle occasion pour passer en revue les contours de l’environnement juridique liés à la santé de la reproduction au Sénégal, particulièrement l’avortement médicalisé ».

    « L’autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste, y compris lorsque la santé de la mère est menacée, demeure une question qui mérite une attention toute particulière, d’autant plus que notre pays a ratifié le Protocole de Maputo qui prévoit ces cas de figure en son article 14 », a déclaré Mme Diop

    « Il reste à lever les contraintes sociales, culturelles et religieuses sur cette question sensible ayant une dimension nationale, et en tant que législateur, nous avons un rôle déterminant à jouer dans ce processus de réforme », a indiqué la présidente de la commission Santé de l’Assemblée nationale.

    SKS/ADL

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Thiès : deux brigades de Gendarmerie inaugurées dans la  commune de Ngaye Mékhé

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Thiès : deux brigades de Gendarmerie inaugurées dans la  commune de Ngaye Mékhé

    Mékhé, 2 fév (APS) – Le ministre des Forces armées, El Hadji Oumar Youm, a procédé, vendredi, à l’inauguration de deux brigades de gendarmerie (territoriale et routière) dans la commune de Ngaye Mékhé, dans la région de Thiès (ouest).

    Outre les deux brigades, le ministre des Forces armées a aussi réceptionné des infrastructures composées essentiellement d’un site d’hébergement de quatre étages avec annexes et d’un site destiné à loger le commandant et son adjoint.

    Ce « nouveau visage de l’armature urbaine de Ngaye Mékhé renforcera la sécurité dans le département de Tivaouane, les communes de Mérina Dakhar, Ngaye Mékhé et environs », a relevé El Hadji Oumar Youm, en marge de la cérémonie d’inauguration, en présence du haut-commandant de la Gendarmerie nationale, Moussa Fall, du maire de Ngaye Mékhé, Maguette Wade, et d’autres autorités territoriales.

    Selon le ministre des Forces armées, l’inauguration d’une brigade routière dans cette zone va aider à « améliorer les comportements des usagers de la route et ainsi lutter contre les accidents de la circulation ».

    Il note que le dispositif sécuritaire en question est installé sur un corridor devant mener vers des « destinations importantes de l’intérieur du Sénégal et de l’extérieur, comme la Mauritanie ».

    « Depuis 2012, le président de la République a inscrit dans l’axe 3 du PSE (gouvernance paix et sécurité) sa volonté de sécuriser davantage non seulement l’intégrité du territoire, mais aussi les personnes et leurs biens », a-t-il rappelé.

    Il s’est félicité d’une « véritable montée en puissance » qui se traduit par une augmentation « très sensible » des effectifs de la Gendarmerie et des Forces armées, ainsi que des infrastructures militaires et des équipements.

    Le ministre des Forces armées a toutefois invité les gendarmes à continuer à exercer leur mission avec « professionnalisme et dignité », mais aussi à « améliorer leurs relations publiques avec les citoyens ».

    MKB/ADI/SMD/BK

  • SENEGAL- CULTURE - PRIX / FESNAC : les deux lauréats du « Grand-Prix Sénégambie » ont reçu leur récompense

    SENEGAL- CULTURE – PRIX / FESNAC : les deux lauréats du « Grand-Prix Sénégambie » ont reçu leur récompense

    Toubacouta, 2 fév (APS) – Les deux lauréats du « Grand Prix Sénégambie » de la dernière édition du Festival national des arts et de la culture ont reçu leur chèques d’un montant de cinq millions de francs CFA chacun, vendredi, des mains du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    Les deux lauréats – Dr Morro Coulibaly de la Gambie et professeur Boubacar Barry du Sénégal – ont été primés pour leur production intellectuelle consacrée à la Sénégambie, à travers des livres, thèses, mémoires, articles scientifiques et divers.

    « Ces intellectuels émérites ont reçu chacun cinq millions francs CFA pour avoir produit des livres qui chantent, louent les qualités du Sénégal et de la Gambie qui sont, d’ailleurs, un même peuple », a dit le ministre de la Culture lors de la cérémonie de remise de ce prix.

    Selon Aliou Sow, pour décerner ce prix, le Sénégal et la Gambie ont chacun constitué un jury de 15 personnes et adapté une méthode de travail pour choisir un lauréat.

    Les deux lauréats ont eu l’occasion de présenter leurs productions écrites à l’occasion de l’édition 2024 du Festival national des arts et de la culture, du 8 au 12 janvier, à Fatick.

    « Cette initiative est une action supplémentaire à la matérialisation de la vision partagée par les présidents » de la Gambie et du Sénégal, a indiqué Aliou Sow, ajoutant que « cet acquis doit être préservé en multipliant des actes de cette nature dans tous les domaines, de sorte qu’on ne sente plus l’existence de la bureaucratie. »

    Le ministre de la Culture annonce que pour les prochaines éditions du Festival national des arts et de la culture, il a retenu de diviser ce Grand Prix en plusieurs segments pour les sciences, le livre ou la thèse, afin de permettre à plusieurs candidats de postuler.

    SDI/BK

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PLANIFICATION / El Hadji Malick Gakou va démarrer sa campagne par Keur Massar

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PLANIFICATION / El Hadji Malick Gakou va démarrer sa campagne par Keur Massar

    Dakar, 2 fév (APS) – L’ancien ministre des Sports, El Hadji Malick Gakou, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a annoncé, vendredi, à l’APS, sa décision de démarrer sa campagne électorale dimanche à Keur Massar, une localité de la banlieue de Dakar.

    « Je vais démarrer ma campagne électorale, si Dieu le veut, le dimanche 4 février à Keur Massar dans l’après-midi » a-t-il notamment déclaré après avoir participé à l’enregistrement de l’émission dénommée « Journal de la campagne ».

    El Hadji Malick Gakou faisait partie du premier groupe de candidats qui étaient appelés à enregistrer chacun un message qui sera diffusé dimanche sur les antennes de la RTS, la Télévision publique.

    L’émission supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) sera diffusée quotidiennement toute la durée de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février.

    CS/SKS/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Idrissa Seck insiste sur l’importance d’accorder la priorité à la stabilité du pays

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Idrissa Seck insiste sur l’importance d’accorder la priorité à la stabilité du pays

    Dakar, 2 fév (APS) – L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité pour les acteurs politiques et les citoyens de manière générale d’accorder la priorité à la paix, à la sécurité et à la stabilité.

    « Je lance un appel à tous les leaders, à toute la société, à tous les citoyens pour que nous comprenions que quelles que soient nos divergences, quelle que soit notre diversité, que la priorité absolue est de garantir la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays », a-t-il notamment déclaré à l’APS.

    Idrissa Seck intervenait lors du lancement des enregistrements de l’émission dénommée « Journal de la campagne », qui sera diffusée quotidiennement durant la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février.

    Il s’est agi pour un premier groupe de candidats d’enregistrer dans les locaux de la RTS, la télévision publique, leurs messages à diffuser dans cette émission supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    « Je prie pour que nous ayons l’intelligence de faire la concertation, d’apaiser les esprits, les cœurs avant que notre pays ne brûle. De toutes les façons, la concertation se fera. On ne doit pas attendre que le pays brûle avant de s’asseoir autour d’une table », a estimé le candidat arrivé 2e lors de la présidentielle de 2019.

    CS/SKS/AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Une mobilisation sociale pour un apaisement du climat social et politique en Casamance

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Une mobilisation sociale pour un apaisement du climat social et politique en Casamance

    Ziguinchor, 2 fév (APS) – La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance a initié, de concert avec le National Democratic Institut (NDI), a organisé, vendredi, à Ziguinchor, une « mobilisation sociale de la convergence citoyenne pour un apaisement du climat social et politique en Casamance », la région méridionale du Sénégal.

    « Cette mobilisation sociale a pour objectif de sensibiliser les acteurs politiques et populations de la Casamance en général afin de pouvoir aller à une élection présidentielle apaisée, transparente et démocratique », selon la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndèye Marie Thiam Diédhiou.

    Des organisations de la Société civile, des personnes ressources, des leaders religieux et coutumiers et des représentants de différents partis politiques avaient pris part à cette manifestation.

    Selon Ndèye Marie Thiam Diédhiou, « cette mobilisation sociale a permis aux différents parties prenantes de s’engager à sensibiliser les communautés en les invitant à plus de responsabilité et à adopter un comportement et des actes de paix « .

    « Les évènements du mois de juin dernier avaient entraîné beaucoup de dégâts matériels et des pertes en vies humaines », a relevé Mme Diédhiou, en référence aux manifestations et troubles faisant suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour  » corruption de la jeunesse ».

    « La Casamance a besoin de paix. Les événements qui se sont déroulés en juin dernier ont causé beaucoup de tort aux populations. Aujourd’hui, l’heure est à la construction et à bâtir la paix et la mettre dans le cœur de chaque citoyen », a insisté Mme Diédhiou.

    « Nous voulons une élection sans heurts et sans difficultés en Casamance », a souligné la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

    MNF/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-DISPOSITIF MEDIATIQUE / Seul l’aspect technique de la couverture incombe à la RTS, selon son coordonnateur des élections

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-DISPOSITIF MEDIATIQUE / Seul l’aspect technique de la couverture incombe à la RTS, selon son coordonnateur des élections

    Dakar, 2 fév (APS) – Le journaliste Pape Mady Diop, coordonnateur des élections à la Radiotélévision sénégalaise (RTS), a précisé, vendredi, à Dakar, que seul l’aspect technique de la couverture médiatique de la présidentielle du 25 février prochain incombait à la chaîne publique, les questions d’ordre politique et juridique relevant, dit-il, du Conseil national de régulation des élections (CNRA) ou d’autres instances.

    « La RTS ne fait qu’assurer la couverture médiatique des échéances électorales, en s’occupant uniquement de l’enregistrement et de la diffusion des déclarations radiotélévisées des candidats et de leurs meetings. Les questions politiques et juridiques relèvent du CNRA ou d’autres instances, et non de la RTS », a-t-il notamment indiqué.

    Pape Mady Diop répondait à la question de savoir si des dispositifs allaient être mis en œuvre dans le cas du candidat de la « coalition Diomaye président », Diomaye Faye, du parti dissous PASTEF, actuellement en prison.

    « C’est le CNRA qui régule, qui définit l’ordre de passage des candidats et le temps d’antenne. La RTS accompagne cela du point de vue technique, uniquement », a ajouté Pape Mady Diop, au premier jour de l’enregistrement des déclarations de dix des vingt candidats autorisés à participer à la présidentielle du 25 février.

    Les dix autres passeront lundi, selon l’ordre de tirage effectué par la CNRA.

    Ces déclarations radiotélévisées seront diffusées dans le cadre de l’émission « Journal de la campagne », diffusée quotidiennement sur la RTS et diffusée dans le cadre à la campagne pour la présidentielle.

    Le Sénégal, pour la première fois de son histoire, organise une élection présidentielle avec autant de candidats.

    Pour le coordonnateur des élections à la RTS, cette « situation particulière et historique » a fait que la chaîne publique s’est préparée en conséquence.

    « La RTS, fidèle à sa tradition, a toujours bien assuré la couverture médiatique les élections, qu’elles soient territoriales, législatives ou présidentielles afin de jouer pleinement son rôle », a-t-il assuré.

    Pour garantir l’équité entre dans la couverture médiatique de chaque candidat, une équipe est dédiée à chaque prétendant au fauteuil présidentiel.

    « Chaque candidat aura une équipe, composée de quatre membres – un journaliste, un cadreur, un preneur de son et un chauffeur, qui lui sera dédiée et l’accompagnera durant les 21 jours de campagne », a renseigné le coordonnateur des élections à la RTS.

    Les candidats Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall, Habib Sy et Malick Gakou ont chacun magnifié l’accueil qui leur a été réservé dans les locaux de la RTS, par le directeur général Racine Talla, le coordonnateur des élections, Papa Mady Diop, le directeur de la radio, Michel Diouf, et l’ensemble des équipes techniques et administratives.

    ABB/BK/AKS