Année : 2024

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE-MEDIAS / Le CORED appelle les journalistes à veiller à l’équilibre

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE-MEDIAS / Le CORED appelle les journalistes à veiller à l’équilibre

    Dakar, 2 fév (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) appelle les journalistes et techniciens des médias à veiller à l’équilibre et à la véracité de l’information dans la couverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février prochain.

    Dans un communiqué rendu public vendredi, l’instance en charge de l’observation des règles d’éthique et d déontologie dans les médias a notamment invité les journalistes et techniciens des médias à veiller à l’équilibre et à la véracité de l’information dans le cadre de la couverture de cette campagne.

    Le CORED les exhorte à veiller à l’objectivité et à l’équilibre entre les différents candidats en lice, à respecter la règle du pluralisme, un des fondements majeurs de la démocratie.

    Considérant que la campagne électorale est un moment pendant lequel les appareils politiques font des offres de programmes aux citoyens, le CORED appelle les médias à s’inscrire dans cette dynamique en ayant à l’esprit l’Article 19 du Code de la presse, lequel dit : « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion. »

    Le CORED rappelle dans le même temps que « tous les candidats sont d’égale dignité », et la presse, dans sa diversité, doit éviter que les moyens financiers dictent la façon de couvrir les activités liées à la campagne électorale.

    Il invite par ailleurs les acteurs politiques et leurs militants à « la plus grande sérénité » en leur rappelant que le rôle des journalistes est d’informer les citoyens sur les coalitions et les candidats participant au scrutin et leurs programmes, afin de contribuer à la formation de l’opinion de l’électorat.

    AKS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE-INITIATIVE / Des syndicalistes financés pour des projets de résilience en situation de crise

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE-INITIATIVE / Des syndicalistes financés pour des projets de résilience en situation de crise

    Dakar, 2 fév (APS) – Des syndicalistes des secteurs de la santé et de l’éducation ont reçu vendredi des financements devant leur permettre d’être plus résilients dans des situations de crise comme celle connue durant la pandémie de covid-19.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé Education Santé mobilisés en situation de crises (EDUSAMU) et devrait aider les bénéficiaires – venus des 14 régions du Sénégal et membres de syndicats d’enseignants ou du secteur de la santé – à dérouler des activités entre février et juillet prochain.

    Les syndicalistes concernés ont eu l’opportunité de présenter leurs projets axés sur le renforcement de capacités, la formation de relais et la production d’outils de communication, au cours d’un atelier de financement tenu le même jour à Dakar.

    Les propositions qu’ils ont faites visent à mieux capitaliser leurs expériences durant la période Covid-19 et se préparer à d’éventuelles crises.

    Bouna Ndiaye, parmi les bénéficiaires, a présenté un projet axé sur la mise en place d’un comité de surveillance dans la région de Matam (nord).

    « On a mis en place un projet de formation de 25 relais communautaires qui seront dans un comité de surveillance et d’observation pour faire face à d’éventuelles crises », a expliqué cet enseignant membre du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) et en service à Matam.

    Bouna Ndiaye a donné en exemple l’exploitation de phosphates dans cette région, souvent source de conflits entre exploitants et populations locales.

    Dans son projet, il prévoit la confection d’outils jugés innovants pour pouvoir rapidement mettre à contribution les autorités sanitaires.

    « La pandémie a éprouvé de façon considérable les secteurs de l’éducation et de la santé, avec des ruptures de fournitures de services socio-éducatifs », a expliqué Abdou Diao, chargé de la coordination du projet « Edusamu » au sein de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Les personnes les plus exposées pendant la pandémie étaient les agents de santé obligés d’assurer la prise en charge des patients mais également les enseignants, qui ont assuré le service pour les élèves en classe d’examen, a-t-il rappelé.

    « C’est pourquoi, tout en tirant les leçons de la pandémie, on a pensé qu’il fallait trouver un programme pour les appuyer de manière à pouvoir renforcer leur résilience, trouver les outils et des stratégies qui peuvent leur permettre d’être plus préparés face aux crises sanitaires, sociales, économiques ou climatiques qui peuvent survenir », a-t-il expliqué.

    Les projets retenus doivent permettre aux acteurs de la santé et de l’éducation, notamment les syndicalistes, de « faire preuve de créativité et d’imagination pour pouvoir faire de la recherche, mobiliser des données et assurer le rôle d’agents communautaires. Cela pour rendre les communautés plus résilientes », a précisé M. Diao.

    Il considère que des mini-projets de cette nature « sont une opportunité pour aiguiser le sens de la recherche chez les syndicalistes et leur permettre de pouvoir faire de sorte qu’au niveau local, ils puissent développer des stratégies et des compétences qui leur permettent d’aller vers l’autonomie et trouver à l’intérieur de leurs circonscriptions des moyens de financer certaines de leurs activités ».

    Selon Sidy Moctar Ndiaye, coordonnateur des programmes à Enda-Santé, ce projet a été pensé par les deux organisations Enda-Santé et Cosydep, avec l’appui d’OSIWA, une fondation œuvrant pour l’ouverture des sociétés en appuyant et en construisant des partenariats avec les groupes locaux et régionaux pour promouvoir la gouvernance démocratique inclusive, la transparence, la responsabilité et la citoyenneté active.

    « L’objectif était d’accompagner les syndicalistes des secteurs de l’éducation et de la santé, deux secteurs très touchés par la pandémie, pour plus de résilience face aux crises », a dit M. Ndiaye.

    EDUSAMU a été lancé en juillet 2022 avec des activités de renforcement de capacités des acteurs syndicaux sur la manière de gérer les situations d’urgence surtout dans les zones les plus reculées, où « on trouve toujours un enseignant et un infirmier chef de poste, premiers acteurs à servir d’intermédiaire en cas de crise entre la communauté et le niveau national », selon Sidy Moctar Ndiaye.

    Plusieurs projets ont été reçus depuis octobre. Un projet a été sélectionné dans chaque région par un comité constitué des deux organisations, d’un représentant du ministère de la Santé et du ministre de l’Education.

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Cheikh du duo Pape et Cheikh

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Cheikh du duo Pape et Cheikh

    Dakar, 2 fév (APS) – L’artiste guitariste Cheikh, de son vrai nom Cheikhou Coulibaly, est décédé, vendredi, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS de Guissé Pène, membre du staff du groupe Pape et Cheikh.

    Cette disparition survient au lendemain de la présentation du nouvel album du groupe.

    Le célèbre duo a organisé, à cette occasion, une rencontre avec la presse, au cours de laquelle il a appelé à la stabilité du pays, à quelques jours de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Pape et Cheikh ont annoncé au cours de cette rencontre la sortie d’une reprise en live de leur célèbre tube « Bu leen Wengal Gaal Gui » (Ne pas faire tanguer la pirogue), mis sur le marché pour la première fois en 2000.

    « Bu leen wengal Gaal Gui » se veut « une contribution à la paix et à la sécurité du pays », en vue de la campagne présidentielle qui démarre dimanche sur l’étendue du territoire sénégalais, selon Pape Amadou Fall, Pape de son nom d’artiste.

    « Nous avons constaté que la chanson a eu un impact positif sur la population à sa sortie en 2000, lors de l’élection présidentielle. Vu le contexte électoral actuelle, nous l’avons revisité en live, pour sensibiliser la population et contribuer ainsi à la paix et à la stabilité du pays », a confié le lead-vocal du groupe Pape et Cheikh.

    Il était longuement revenu sur la situation de son ami Cheikh, alité, lors de ce panel organisé sur le thème « Bu leen Wengal Gaal Gui », une initiative visant à mettre à contribution les journalistes, chroniqueurs et analystes politiques afin de « décortiquer la situation politique du pays » en cette veille de campagne électorale.

    Ce morceau éponyme « Bu Leen Wengal Gaal Gui » fait partie de cinq autres titres composant la nouvelle production du groupe Pape Cheikh, à savoir « Diello », « Yay Kann » (Qui est tu ?), « My choice » (Mon choix), « Belli », « Sang yi ».

    Le journaliste Alassane Cissé est revenu sur l’histoire du groupe, soulignant que les musiciens Pape et Cheikh, qui totalisent plus de 25 ans sur la scène musicale, symbolise « une âme », autant qu’ils célèbrent et magnifient l’amitié, dit-il.

    Les artistes Pape et Cheikh, renseigne le journaliste, « c’est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont commencé à se côtoyer à l’âge de dix ans ».

    « Ils ont partagé la même passion pour la musique, ils ont traversé tous les deux beaucoup de difficultés qu’ils ont réussi à surmonter grâce à leur goût pour la musique et l’ambition d’être utile à leur communauté », analyse Cissé, un ancien journaliste à Sud Quotidien.

    Il a évoqué le contexte économique et social « tendu » que vit le Sénégal, estimant que le pays « est à la croisée des chemins, dans un cercle de feu, car menacé par des phénomènes de violence », raison pour laquelle la chanson « Bu leen Wengal Gaal Gui » est selon lui toujours d’actualité.

    Pape et Cheikh, originaires de Kaolack (centre), ont grandi ensemble en partageant une passion commune pour la musique.

    Ils ont formé leur duo en 1997, et ont depuis développé un style inspiré de la musique afro folk et de chansons traditionnelles.

    « Yaakaar » (L’espoir), leur premier album, a été enregistré en 2001 avec le label « Joololi » de Youssou Ndour.

    Cette production va révéler le groupe sur la scène nationale avec des morceaux sur l’unité et la paix en Casamance, tels que « Yatal Gueew » (Elargir le cercle), qui sera abondamment utilisé pendant les campagnes électorales au cours de cette période.

    Pape et Cheikh se sont aussi fait connaître sur la scène internationale grâce à leur collaboration avec Peter Gabriel, célèbre artiste anglais avec lequel ils ont enregistré « Mariama ».

    Le duo fera ainsi la première partie de la tournée de Tracy Chapman en 2003.

    Le président Wade va par la suite leur confier, en 2007, la musique de sa campagne pour un deuxième mandat, intitulée « Gorgui Doli Niou ».

    AFD/FKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Thierno Alassane Sall lance un appel en faveur de la participation de Bassirou Diomaye Faye à la campagne électorale

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Thierno Alassane Sall lance un appel en faveur de la participation de Bassirou Diomaye Faye à la campagne électorale

    Dakar, 2 fév (APS) – Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a lancé, vendredi, un appel en faveur de la ‘’participation effective’’ de Bassirou Diomaye Faye à la campagne électorale qui s’ouvre dimanche sur toute l’étendue du territoire.

    ‘’Nous avons effectivement demandé à ce que Bassirou Diomaye Faye puisse battre campagne comme tous les candidats. On s’est vanté d’avoir le bracelet électronique et d’autres formes de surveillance’’, a-t-il notamment déclaré à l’APS en marge de son passage à l’enregistrement de l’émission dédiée à la campagne électorale.

    L’émission dénommée  »Journal de la campagne » est diffusée quotidiennement à la télévision publique, la RTS (radiodiffusion télévision sénégalaise) sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    Bassirou Diomaye Faye, du parti dissous Pastef, dans les liens de la détention pour plusieurs chefs d’accusation, est en lice dans cette compétition électorale après que le Conseil constitutionnel a validé sa candidature en même temps que dix-neuf autres postulants au fauteuil présidentiel.

    ‘’Nous souhaitons que ce candidat puisse s’exprimer parce que c’est la démocratie qui l’exige’’, a fait valoir Thierno Alassane Sall.

    CS/AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ARMEES / Thiès: 19 officiers stagiaires, futurs commandants d’unités d’infanterie de huit pays reçoivent leurs diplômes

    SENEGAL-AFRIQUE-ARMEES / Thiès: 19 officiers stagiaires, futurs commandants d’unités d’infanterie de huit pays reçoivent leurs diplômes

    Thiès, 2 fév (APS) – Dix-neuf officiers stagiaires, futurs commandants d’unités d’infanterie de huit nationalités ont reçu leurs diplômes, vendredi, à l’Ecole d’application et de perfectionnement interarmes (EAPI)  de Thiès, après cinq mois de formation.

    Les stagiaires du Cours de formation des futurs commandants d’unité d’infanterie (CFCU/INF), de la session 2023-2 de l’EAPI, sont composés, en plus de 12 Sénégalais, de sept officiers venus d’autres pays africains.

    Il s’agit de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Madagascar, de l’Ouganda, du Rwanda, du Tchad et du Togo. Ce sont des jeunes officiers subalternes, du grade de lieutenant jusqu’à celui de capitaine.

    Depuis le 22 septembre 2023, ces 19 officiers stagiaires de huit nationalités “ont suivi sans répit, avec succès et détermination toutes les activités, toute la rigueur du stage, pour le couronner  avec succès“, s’est félicité le commandant de l’EAPI, le colonel Simon Sarr.

    Il salué la “solidarité“ dont ont fait montre les stagiaires qui “ont su exploiter leur diversité pour non seulement partager les expériences, mais aussi pour augmenter les chances de réussite“.

    Le colonel Sarr leur a recommandé d’être  »des meneurs d’hommes en temps de paix comme en temps de guerre, (à) être à l’écoute de (leurs) subordonnés, à les assister pour améliorer leurs conditions d’existence ».

    “Gagnez la confiance et l’estime aussi bien de vos chefs que de vos subordonnés,  en faisant preuve de discipline, de compétence et disponibilité“, a-t-il lancé, les exhortant aussi à se mettre “au service de leurs chefs, dans l’honnêteté et la franchise“,  afin d’être “de véritables relais“ entre le commandement et leurs unités respectives.

    La cérémonie était présidée par le général de brigade, chef d’état-major de l’Armée de terre(CEMAT), Souleymane Kandé, en présence du commandant de la zone militaire N°7, le colonel Thierno Gning, de l’adjoint au sous-préfet Diadji Guèye, de membre du corps diplomatique et d’instructeurs français qui ont participé à l’encadrement.

    Des autorités militaires, paramilitaires, policières et des proches des récipiendaires ont aussi pris part à cette cérémonie qui s’est tenue dans un amphithéâtre du poste de commandement de l’EAPI.

    Pour le général de brigade Souleymane Kandé, cette formation était aussi un cadre pour revisiter les “thèmes qui interpellent les armées, surtout dans un contexte de montée en puissance“.

    Elle permet de “développer chez les jeunes officiers stagiaires, la maîtrise du combat interarmes, gage de succès des unités terrestres évoluant dans un contexte opérationnel de plus volatile et imprévisible“, a-t-il dit.

    Attention particulière du commandement à la qualité des cours à l’EAPI

    En plus de la capacité de commander des unités au combat, l’instruction dispensée lors de ces cours, prépare le commandant d’unité à assumer des responsabilités. Ce dernier est chargé d’administrer le personnel et le matériel déployés.  Vu qu’il a aussi pour tâche d’entraîner et de contrôler la préparation opérationnelle de ses subordonnés, les capacités acquises garantiront un “rendement optimal“ des unités sous leurs ordres.

    D’où l’ “attention particulière“ que le commandement accorde à la qualité des cours dispensés  à l’EAPI, a dit le CEMAT.

    Il s’est réjoui de constater que “la montée en puissance est une réalité à l’EAPI, dotée d’infrastructures pédagogiques modernes », offrant un “cadre propice à une formation de qualité » aux stagiaires.

    Pour le capitaine Amadou Sow, commandant 4-ème compagnie du Bataillon des parachutistes, major de cette promotion, ce stage permettra aux futurs commandants d’unité de “gérer correctement et convenablement » leur compagnie, dans leurs pays respectifs.

    La diversité des nationalités pourra être un atout, en ce qu’elle aidera à un commandement “fluide », lors des opérations internationales.

    Le terme interarmes désigne “l’emploi synchronisé et simultané de plusieurs armes pour obtenir un effet supérieur sur l’adversaire (à celui) qui aurait été obtenu par la mise en œuvre indépendante de chacune de ces armes », a expliqué le capitaine Sow.

    Le capitaine David Ngabo, de la Rwanda Defence Force, premier officier rwandais à être formé à l’EAPI, a trouvé cette session “enrichissante“. Elle a porté sur la tactique, la gestion des ressources, la gestion du matériel et tout ce qui va avec », a-t-il dit.

    “J’ai été chanceux, je suis le premier Rwandais à venir ici », a-t-il témoigné, disant avoir “beaucoup profité, que ce soit des instructeurs français, sénégalais ou (de ses) autres collègues ivoirien, sénégalais, tchadien et les autres ».

    ADI/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Agro-alimentaire : un financement de 131 millions FCFA octroyé à trois entreprises sénégalaises

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Agro-alimentaire : un financement de 131 millions FCFA octroyé à trois entreprises sénégalaises

    Dakar, 2 fèvr (APS) – Trois entreprises sénégalaises ont bénéficié d’un financement d’un montant de 131 millions de francs CFA, grâce à des conventions de partenariats signées vendredi, avec le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) et l’Association sud-ouest pour le développement international agricole (ASODIA) de France, a constaté l’APS.

     » Cette initiative vise à  booster la transformation agro-alimentaire, la création de chaînes de valeur et d’emplois », a dit Jean Charles Faye, directeur exécutif du FNDASP, lors de la cérémonie de signature.

    “C’est une convention qui permettra également d’accompagner la politique agro-alimentaire mise en place par le gouvernement du Sénégal“,  a ajouté M. Faye.

    “C’est une véritable opportunité pour nous les entrepreneurs dans la mesure où c’est un contrat remboursable sans intérêt“, a dit Hermione Awounou, directrice de l’entreprise +Arachide et Cajou du Sénégal+,  une des trois entreprises bénéficiaires de ce financement  Les deux autres bénéficiaires sont  : Fatou la Jumelle, une société à responsabilité limitée (SARL), basée à Rufisque et Multi services agricoles (MSA), basée à Rosso (nord).

    Pour sa part, Didier Romeas, directeur de l’ASODIA, a expliqué que “l’objectif visé à travers cette convention est d’aider à la souveraineté alimentaire en améliorant la production et les revenus des entrepreneurs bénéficiaires“.

    L’ASODIA, est une association française à but non lucratif, regroupant les principales organisations professionnelles agricoles de la région Occitanie (France). A travers ces interventions, elle mobilise,  membres pour faire bénéficier aux agriculteurs des pays d’intervention  leurs expertises . Dans le cadre de ce partenariat,   elle se doit d’assurer l’intégralité du  financement destiné, à ces trois entreprises sénégalaises bénéficiaires.

    Le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP), est une structure d’utilité publique. Elle est instituée par la loi n° 2004-16 portant, Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) en son article 72, et le décret n°2007-1146 du 04 octobre 2007, lit-on sur un document remis à la remis presse .

    ABD/AB

     

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Habib Sy réclame une augmentation du temps de parole des candidats sur la RTS

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Habib Sy réclame une augmentation du temps de parole des candidats sur la RTS

    Dakar, 2 fév (APS) – Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a réclamé, vendredi, une augmentation du temps de parole des postulants à la magistrature suprême sur la télévision publique, la RTS.

    Il s’entretenait avec un journaliste de l’Agence de presse sénégalaise en marge du démarrage des enregistrements des premiers messages des candidats à l’élection présidentielle pour les besoins d’une émission consacrée à la campagne électorale.

    L’émission intitulée Journal de la campagne sera diffusée quotidiennement à partir de dimanche jour d’ouverture officielle de la campagne électorale devant durer 21 jours sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    « Trois minutes, c’est quand même peu pour des candidats qui veulent exposer, expliquer, décliner leurs programmes’’, a notamment déclaré le candidat.

    Appelant le CNRA à davantage faire preuve de compréhension, Habib Sy a demandé, ‘’dans la mesure du possible’’ à ce que ce temps de parole passe de 3 à 5 minutes pour chacun des candidats à la présidentielle du 25 février.

    CS/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Cap-Skirring : un vigile et un charpentier retrouvés morts à Boucotte-Diembéring (source sécuritaire)

    SENEGAL-SOCIETE / Cap-Skirring : un vigile et un charpentier retrouvés morts à Boucotte-Diembéring (source sécuritaire)

    Cap-Skirring, 2 fév (APS) – Deux individus, un vigile et un charpentier, ont été retrouvés mort par balles, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur la baie de Boucotte-Diembereng non loin du village de Cap Skirring, a appris l’APS d’une source sécuritaire.

     »Un vigile et un charpentier sont trouvés morts au niveau de la baie de Boucotte Diembereng, non loin du village de Cap Skirring dans une résidence privée occupée par un couple franco sénégalais », a indiqué la même source sécuritaire, précisant qu’il s’agit d’un cambriolage qui a mal tourné.

    Elle a signalé que les deux individus ont été tués par balles.

     »Le couple franco- sénégalais est sain et sauf », a rassuré la même source, soulignant que le présumer meurtrier est en fuite.

    Les corps des victimes ont été déposés au district sanitaire de Oussouye.

    La gendarmerie de Cap-Skirring a ouvert une enquête.

    MNF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS-TIC / Diourbel : des journalistes et influenceurs formés sur le traitement de l’information en période électorale

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS-TIC / Diourbel : des journalistes et influenceurs formés sur le traitement de l’information en période électorale

    Diourbel, 2 fév (APS) – Une vingtaine de journalistes et influenceurs de la région de Diourbel (centre) ont été formés sur le traitement de l’information en période électorale à l’initiative du Projet d’appui à un processus électoral apaisé et inclusif (PAPE), a constaté l’APS,, vendredi.

    « Aujourd’hui nous sommes à Diourbel dans le cadre du programme +wajal élection+ du projet PAPE pour rappeler aux journalistes les règles de base à respecter dans le traitement de l’information surtout en période électorale pour un climat social apaisé » a dit Abdou Salam Thiam, responsable du plaidoyer et des campagnes à l’ONG Oxfam Sénégal.

     » Cette formation vise à outiller les reporters et les créateurs de contenus pour une bonne couverture de l’élection présidentielle du 25 février prochain », a-t-il expliqué, insistant sur  »le rôle important de pacification » que  les journalistes doivent jouer dans l’espace politique tout au long du processus électoral en évitant la manipulation, la désinformation (…).

    « Nous encourageons les journalistes à faire des productions sur le processus électoral pour permettre aux citoyens d’avoir la bonne information afin d’éviter la désinformation » a ajouté M. Thiam, qui se dit  convaincu  du « rôle que les professionnels des médias » peuvent jouer pour une « élection présidentielle apaisée »,  en février 2024.

    Ouverte jeudi, cette formation a pris fin vendredi.

    MS/AB