Année : 2024

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Dagana : des mesures prises pour atténuer le probléme de ravitaillement en eau à Ross-Béthio

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Dagana : des mesures prises pour atténuer le probléme de ravitaillement en eau à Ross-Béthio

    Dagana, 2 fév (APS) – Plusieurs mesures ont été prises pour répondre aux difficultés de ravitaillement en eau potable des populations de Ross-Bethio qui ont manifesté récemment leur courroux contre la Société d’exploitation d’ouvrages hydrauliques (SEOH), annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Selon le texte publié à l’issue d’une réunion de concertation présidée par le préfet du département de Dagana, Birahima Ismaël Ndiaye, sur l’approvisionnement en eau,  »il a été décidé notamment le lancement d’un marché pour l’installation des vannes indispensables en cas de panne d’une machine et la mise en place d’un deuxième groupe électrogène 50C dès la semaine prochaine par l’Office des fourrages ruraux (OFOR) pour éviter les coupures intempestives ».

    A cela s’ajoutent également l’octroi de 2000 branchements aux populations en raison 5000 francs CFA par unité (un projet en cours), la mobilisation d’un camion citerne d’eau pour ravitailler les populations en cas de pénurie d’eau et la construction d’un deuxième château d’eau d’une capacité de 5000m3.

    Le maire de la commune, Faly Seck, présent lors de la réunion s’est réjoui de cette décision après les démarches effectuées auprès du ministère de l’hydraulique et la direction de l’OFOR avant de remercier les populations de sa ville.

    M. Seck  a salué l’initiative des autorités de mettre en place des mesures urgentes pour régler les problèmes, invitant également les autorités à mettre en place un cadre de concertation afin de  »trouver toujours des solutions » aux problèmes des populations.

    Devant le préfet, M. seck a également apprécié la réactivité du ministère de tutelle, le directeur de l’OFOR et les bonnes volontés qui ont porté le combat.

    OG/AMD/SKS/OID

  • SENEGAL-UE-ELECTION / Présidentielle : plus de 30 observateurs de l’UE déployés dans les régions

    SENEGAL-UE-ELECTION / Présidentielle : plus de 30 observateurs de l’UE déployés dans les régions

    Dakar, 2 fev (APS) – Plus de trente observateurs de l’Union européenne (UE) ont commencé, vendredi, à se déployer à travers les régions du Sénégal en perspective de l’élection présidentielle du 25 février, a constaté l’APS.

     »Ils sont plus de 30 et ils partiront en binôme. Ce sont des experts qui ont été en Asie, en Amérique, en Afrique en Europe. Ils vont suivre la période pré-électorale, le scrutin et le processus post-électoral, la compilation des résultats’’, a déclaré la cheffe de la mission d’observation électorale (MOE) de l’UE, Malin Björk, lors de la cérémonie de départ de ces agents.

    Cette troisième mission de l’UE est déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais en perspective de la présidentielle du 25 février.

    Selon la cheffe de mission,  »sur le terrain, les observateurs vont pouvoir parler avec tout le monde » à savoir les électeurs, les partis politiques, les autorités locales ‘’pour des processus électoraux les plus inclusifs et démocratiques, libres que possible’’.

    Ces experts vont rapporter des informations à l’équipe de 10 experts juridiques pour  »avoir un aperçu très approfondi » de ce qu’il se passe dans les 14 régions.

     »L’élection est un moment important pour tous les pays (…). Notre objectif, c’est de contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre’’, avait-elle dit mercredi lors d’une conférence de presse pour présenter la mission d’observation électorale au Sénégal.

    Malin Björk a indiqué que ces experts dans le domaine de l’observation ont été formés sur le contexte spécifique sénégalais, sur le cadre juridique et législatif.

     »On va aller à la rencontre de tous les acteurs qui participent et font partie du processus électoral qui doit être inclusif et transparent. On va lire les textes, on va étudier les lois sénégalaises parce que cette élection appartient aux Sénégalais, aux acteurs mais aussi aux citoyens’’, avait fait valoir Mme Björk.

    La cheffe de mission a déclaré avoir déjà eu des entretiens avec les autorités chargées de l’organisation de la présidentielle notamment la Direction générale des élections (DGE) et la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Elle prévoit de rencontrer le Conseil constitutionnel, la société civile et les candidats ‘’où qu’ils soient et quelle que soit leur situation actuelle’’.

    S’agissant de la participation de Bassirou Diomaye Faye en détention, ‘’il me semble très important que les candidats retenus par le Conseil constitutionnel puissent faire campagne en toute l’égalité’’. ‘’On est en train de faire des démarches’’ pour rencontrer le candidat de l’ex-Pastef.

    Elle précise toutefois que la mission est impartiale, indépendante et n’interfèrera pas le processus électoral.

     »Ces élections appartiennent au peuple sénégalais. Nous voulons contribuer, par notre évaluation objective, à un processus électoral démocratique dans lequel toutes les voix puissent être entendues, et les choix des électeurs sénégalais respectés’’, avait-elle avancé.

    Au total, 32 observateurs de longue durée seront déployés vendredi sur le terrain pendant plusieurs semaines et aller à la rencontre des Sénégalais. ‘’De plus, pour l’élection même, il y aura un délégué de 7 députés du parlement européens qui vont se joindre à la mission’’, avait-t-elle assuré.

    Quelques jours avant le scrutin, 64 observateurs de courte durée rejoindront la mission, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar.

    Le jour du scrutin, il y aura plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne issus de 27 pays en plus de la Norvège, de la Suisse, du Canada.

    L’équipe cadre de la mission dirigée par Marie-Violette César, Cheffe observatrice adjoint, ‘’va étudier le fichier électoral et faire une analyse plus approfondie de toutes les questions relatives au processus électoral’’.

    La mission sera présente au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour et sinon aller plus loin s’il y a un second. Des observations et des recommandations seront faites à la fin de la mission.

     

    FD/OID/SBS/

  • SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Kaolack : un acteur plaide pour l’aboutissement des réformes sur le foncier au Sénégal

    SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Kaolack : un acteur plaide pour l’aboutissement des réformes sur le foncier au Sénégal

    Kaolack, 2 fév (APS) – Le chargé de projet foncier de l’Association des actions concertées pour l’entraide et la solidarité (ACCES), Ibrahima Bâ a plaidé pour l’aboutissement des réformes en profondeur sur le foncier au Sénégal pour régler les conflits liés à cette problématique.

    ‘’Un des objectif du CRAFS (Cadre de réflexion et d’actions de la société civile sénégalaise sur le foncier), c’est de faire en sorte que le processus de réforme foncière puisse aboutir. Parce que pour régler ces problèmes liés au foncier, il faut aller vers des réformes en profondeur’’, a indiqué M. Bâ, également membre du CRAFS.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge d’un atelier de mise en place de la Plateforme départementale multi-acteurs de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières, tenu récemment dans la salle des délibérations de la Mairie de Kaolack, en présence des autorités administratives et territoriales.

    Depuis 1996, rappelé le chargé de projet foncier de l’Association des actions concertées pour l’entraide et la solidarité (ACCES), ‘’tous les régimes qui se sont succédés ont entamé des processus de réformes sur le foncier qui n’ont pas encore abouti’’

    Il a notamment évoqué la récente commission nationale sur la réforme foncière (CNRF) dirigée par feu le professeur Moustapha Sourang, dont certaines propositions ont été prises en compte dans le document de politique foncière déposé sur la table du chef de l’Etat depuis avril 2017.

    Ibrahima Bâ a rappelé que le CRAFS a été créé en 2010 suite à un contexte particulier marqué par beaucoup de conflits fonciers et de cas d’accaparement des terres, avec la présence de multinationales de grands pays vers l’Afrique pour la recherche de terres.

    Selon lui, ‘’cette situation s’explique par le fait que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique’’.

    Ce contexte a fait que le CRAFS, du fait de son expérience sur le foncier au Sénégal, s’est positionné comme une plateforme qui regroupe plusieurs organisations de la société civile pour accompagner les communautés à la base pour sécuriser les droits fonciers, a-t-il dit.

    Il a insisté sur la mise en place d’un cadre de dialogue, en organisant et en impliquant les acteurs concernés, afin de trouver des solutions aux problèmes fonciers. ‘’Il est vrai qu’il y a des dispositifs réglementaires mis en place par l’Etat du Sénégal, à l’échelle communale, il y a une commission domaniale parce que les collectivités territoriales ont une compétence sur le foncier, mais ça ne suffit pas’’, a-t-il soutenu.

    Ibrahima Bâ préconise l’élargissement de ce cadre-là, d’où la pertinence de la mise en place des plateformes régionales, départementales et même villageoises pour trouver des voies et moyens permettant de régler la question foncière qui constitue un ‘’enjeu d’envergure nationale’’.

    ‘’Cette plateforme de discussions et de dialogue regroupe tous les acteurs, des élus territoriaux aux autorités administratives, en passant par les usagers que sont les agriculteurs, les éleveurs, les investisseurs, entre autres, qui sont certes des acteurs mais qui sont souvent antagonistes’’, a souligné M. Bâ.

    Il espère que la mise en place de cette plateforme contribuera à la prévention et au règlement des conflits liés au foncier, parce que l’un de ses objectifs, au-delà de la gestion et de la prévention des conflits, devra être un cadre de dialogue pour alimenter ces différentes réformes qui sont en vigueur au Sénégal.

    ‘’Toutes ces plateformes que nous sommes en train de mettre en place ont pour finalité de pouvoir recueillir les avis des différents acteurs afin d’alimenter le plaidoyer pouvant influencer l’Etat à aller vers cette réforme-là’’, a-t-il précisé.

    ADE/SKS/ASB

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : un trio arbitral sénégalais au sifflet du match de quarts de finale Nigeria-Angola

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : un trio arbitral sénégalais au sifflet du match de quarts de finale Nigeria-Angola

    Abidjan, 2 fév (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) a désigné l’arbitre sénégalais Issa Sy et ses assistants Djibril Camara et Nouha Bangoura pour officier, la rencontre du quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire entre le Nigeria et l’Angola.

    La rencontre aura lieu, vendredi à 17h au stade Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan.

    Le Sénégalais de 39 ans va arbitrer son troisième match de la CAN 2023 après ceux de la troisième journée de la phase de poule entre la Tunisie et l’Afrique du Sud (0-0) dans le groupe E, le 24 janvier et de la première journée du groupe D entre l’Algérie et l’Angola (1-1) du 15 janvier.

    SK/SKS/ASB

     

     

     

     

  • SENEGAL-CANADA-EDUCATION-INFRASTRUTURES / Matam : le village de Loumbal Baladji réceptionne de nouveaux bâtiments scolaires

    SENEGAL-CANADA-EDUCATION-INFRASTRUTURES / Matam : le village de Loumbal Baladji réceptionne de nouveaux bâtiments scolaires

    Loumbal Baladji (Matam), 2 fév (APS) – Des bâtiments scolaires réhabilités ou nouvellement construits ont été réceptionnés, jeudi à Loumbal Baladji, au profit des élèves du Collège d’enseignement moyen et de l’école primaire de ce village de la commune d’Oréfondé, dans le département de Matam (nord),  a appris l’APS des donateurs.

    ‘’Ce don est composé de salles de classes, de salles informatiques, d’un bloc sanitaire et administratif, d’une cantine scolaire, de 35 ordinateurs, de 20 tablettes et d’une bibliothèque numérique’’, a détaillé Astou Kâ Seck, la représentante de l’ONG ‘’Terre sans frontières’’ au Sénégal.

    S’exprimant lors de la cérémonie de réception organisée à Loumbal Baladji, Mme Seck a soutenu que les travaux qui ont duré deux ans ont été financés par la Fondation canadienne Marcelle et Jean Coutu en partenariat avec l’ONG ‘’Terre sans frontières.

    La représentante de cette ONG au Sénégal a fait savoir que les bâtiments réceptionnés vont améliorer ‘’le cadre scolaire, mais aussi permettre aux bénéficiaires de travailler dans de bonnes conditions’’.

    L’Inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou a salué la réalisation d’un ‘’excellent travail’’ dans ces deux établissements scolaires. ‘’Les bâtiments vont considérablement améliorer tout l’environnement, à savoir l’administration, la salle des professeurs, la bibliothèque et le réfectoire’’, a-t-il avancé.

    Il a soutenu que les cantines vont servir de modèle à toutes les autres qui existent dans la région, car ‘’étant associées à un champ communautaire qui va servir de base pour les produits alimentaires et qui seront de très bonne qualité pour les enfants’’.

    L’IA a aussi salué le programme de persévérance adossé au projet de réhabilitation et de construction de ces bâtiments.

    ‘’Il est question que les enfants aillent à l’école. Il ne faut qu’on se contente seulement de l’environnement scolaire amélioré, mais que les parents comprennent la nécessité et les enjeux de l’éducation des enfants’’, a laissé entendre M. Babou.

    AT/ADL/SKS/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVISIONS / Vers la mise en place d’un Observatoire national du littoral

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVISIONS / Vers la mise en place d’un Observatoire national du littoral

    Dakar, 2 fév (APS) –  La mission d’assistance technique pour la mise en place de l’Observatoire national du littoral (ONL) a été lancée jeudi à Dakar, à l’initiative du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), a constaté l’APS.

    ‘’L’observatoire du littoral, est un instrument d’une importance capitale qui a pour objectif de permettre à tous les acteurs qui travaillent sur la gestion intégrée de la zone côtière, de partager des informations, de coopérer ensemble pour aider à la prise de décision’’, a indiqué Baba Dramé, directeur de l’environnement et des établissements classés au ministère de l’environnement.

    Il s’exprimait lors de l’atelier de lancement de la mission d’assistance technique pour la mise en place de l’Observatoire national du littoral (ONL), d’opérationnalisation du système d’information géographique (SIG) et du renforcement du Système d’alerte précoce (SAP) de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Selon lui, ‘’on ne peut pas asseoir les bases d’une politique de gestion intégrée de la zone côtière sans pour autant avoir des informations sur lesquelles, on doit bâtir cette politique’’.

    Aujourd’hui, a-t-il relevé, ‘’nous constatons qu’il n’y a pas suffisamment de coopération à ce niveau entre l’ensemble des structures étatiques concernées par la gestion intégrée du littoral’’.

    ‘’Donc, ce déficit de coopération est une faiblesse qu’il faut corriger et c’est la raison pour laquelle depuis très longtemps, le gouvernement du Sénégal a jugé très utile de mettre en place cet Observatoire du littoral en rapport avec l’ensemble des structures étatiques concernées et  la société civile’’, a-t-il indiqué.

    Il a déploré l’absence de coordination sur les informations liées à la gestion intégrée du littoral, entre les structures étatiques concernées et la société civile. ‘’Il y a beaucoup d’informations liées à la gestion intégrée du littoral mais qui ne font pas l’objet d’une bonne transmission vers les populations et les acteurs concernés’’, a-t-il dit.

    En plus de l’Observatoire du littoral, a souligné Baba Dramé, la mission technique d’assistance va veiller à l’opérationnalisation du Système d’information géographique (SIG) et le renforcement du Système d’alerte précoce (SAP) de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Il a expliqué que ce système d’alerte précoce de l’ANACIM est mis en place pour prévenir les catastrophes naturelles, anticiper des actions préventives contre la houle ou d’autres phénomènes naturels du littoral.   

    Le littoral est une zone extrêmement sensible, surtout dans un contexte marqué par les changements climatiques, une recrudescence des houles qui peuvent arriver à n’importe quel moment avec des conséquences néfastes, a-t-il souligné.

    Concernant le système d’information géographique de l’ANACIM, le directeur de l’environnement et des établissements classés a assuré qu’il va être renforcé pour disposer d’informations météorologiques à diffuser auprès des acteurs locaux qui en ont le plus besoin.

    ‘’Ce travail devrait permettre à notre pays de disposer d’instruments qui devraient lui permettre d’avoir les bases d’une gestion beaucoup plus efficace du littoral, de lutter contre tous les risques et dangers (érosion côtière, submersion)  du littoral tout en aidant à la prise de décision des autorités centrales et décentralisées’’, a fait savoir M. Dramé.

    Oumar Konté, le chef du département recherche et développement de l’ANACIM, a de son côté insisté sur l’importance capitale de ce projet qui, selon lui, est en droite ligne de ses objectifs stratégiques, notamment sur la mise en place d’un système d’aide à la prise de décision pour prévenir et mieux gérer les catastrophes naturels.

    Il a précisé que ‘’la zone d’intervention du projet concerne tout le littoral du Sénégal où on a beaucoup d’activités socio-économiques’’.

    ‘’Une zone très sensible fortement exposée au changement climatique d’où l’urgence de mettre ce système pour être dans l’anticipation et non dans la réaction contre ces dangers’’, a-t-il ajouté.

    M. Konté a appelé à renforcer le système d’alerte précoce de l’ANACIM de l’observation, à la prévision en passant par le mode de transmission des informations météorologiques aux populations.

    Le Système d’alerte précoce de l’ANACIM a été mis en place en 2014. Il fait recours à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour alerter chaque fois que de besoin, les acteurs de la pêche artisanale, de la navigation maritime, de l’agriculture, et de la gestion des inondations, sur des dangers liés aux effets de la météo.

    L’information est ainsi véhiculée à travers plusieurs canaux de diffusion : sms, voix, application mobile, radio, presse écrite, réseaux sociaux pour prévenir et protéger les populations et leurs biens, des catastrophes naturelles.

    Le coordonnateur du WACA Sénégal, le colonel Cheikh Daouda Diallo,  a pris part à cet atelier. Cette activité importante du WACA, est une composante importante, financée par le Fonds nordique de développement (FND).

    AB/SKS/ASB

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les spéculations sur un report de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les spéculations sur un report de la présidentielle

    Dakar, 2 févr (APS) – Les spéculations sur un report du scrutin présidentiel du 25 février après la mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’élimination du candidat Karim Wade et la supposée double nationalité de la candidate Rose Wardini sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    « +Report+ de la présidentielle via l’article 52 de la Constitution, le pari risqué de Benno et du PDS’’, affiche à la Une Sud Quotidien. ’’Le parti démocratique sénégalais (PDS) qui avait demandé et obtenu sa commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur les conditions d’invalidation de la candidature de son candidat Karim Wade grâce au soutien de Benno exige aujourd’hui, le report de la présidentielle, l’activation de l’article 52 de la Constitution étant en ligne de mire », rapporte le journal.

    L’article en question dispose : ‘’Lorsque les institutions de la République (…) sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut (…) prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions’’. 

    Or signale Sud,  »depuis l’indépendance, le Sénégal qui est à sa 13ème élection présidentielle, a toujours organisé à date échue ce scrutin ».

    A propos  »des risques d’un report du scrutin’’, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis,  déclare à Vox Populi: ‘’Macky Sall va se retrouver dans une situation ingérable ».  »Qu’est-ce qu’ils peuvent espérer comme gain en reportant cette élection? Il faut sauver le Sénégal (…) et laisser le processus électoral aller jusqu’à son terme’’, dit-il.

    Pour sa part, Birahim Seck, du Forum civil soutient que  »la création de la commission d’enquête parlementaire ne peut entrainer un report des élections. Il n’y a aucune relation possible à établir entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report d’une élection qui doit se tenir le 25 février ».

    Dans WalfQuotidien, le candidat Thierno Alassane Sall, à l’origine de la requête ayant conduit à l’invalidation de la candidature de Karim Wade, déclare:  »Ni le Conseil constitutionnel, ni le président de la République ne peuvent arrêter le processus électoral. »

    Après la mise en place, mercredi, de cette commission d’enquête parlementaire, ‘’la machine s’emballe’’, note L’As qui écrit:  »Hier ses membres ont tenu leur première réunion pour former le bureau composé pratiquement des élus de Benno Bokk yaakar et du groupe Liberté,  démocratie et changement’. Ils se sont regroupés hier pour désigner Abdou Mbow, président, Mamadou Lamine Thiam, vice-président, et Saliou Dieng, rapporteur’’, écrit le journal

     »Le débat est presque imposé à l’opinion. Un report des élections plane de plus en plus. Le PDS ne s’en cache pas, soutenu des députés de Benno Bokk Yaakaar, au nom d’une crise institutionnelle », souligne L’Observateur.

    Et L’Obs d’ajouter:  »En soutenant le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire contre les juges du Conseil Constitutionnel, la mouvance présidentielle s’adonne à un jeu trouble, dont Amadou Ba semble être l’agneau du sacrifice. »

     Au sujet de la double nationalité des candidats, le quotidien EnQuête présente Karim Wade comme  »l’arbre qui cache la forêt ». 

     »L a question de la nationalité des candidats s’invite dans le débat pour la Présidentielle du 25 février 2024. Après Karim Wade, c’est au tour de Dr Rose Wardini de faire face à une horde d’accusations, en raison de sa supposée nationalité française. Selon un document largement relayé sur les réseaux sociaux hier, la candidate à la Présidentielle serait, comme Karim Wade, présente sur les listes électorales de la France, donc détentrice de la nationalité française, d’après ses accusateurs. Elle aurait échappé à la loupe du Conseil constitutionnel et aux réclamations des autres candidats », lit-on dans le journal.

     »Pour être candidat à la Présidentielle, le requérant doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. La Constitution du Sénégal est claire à ce propos. Pourtant, Mme Rose Wardini n’aurait pas renoncé à sa nationalité française, tout en signant une déclaration sur l’honneur disant respecter l’article 28 de la Constitution », écrit de son côté Le Quotidien.

    Le quotidien Bës Bi dresse le portrait de Dr Rose Wardini, gynécologue, ‘’une femme sociale’’.  »Depuis hier, la Rose semble un peu fanée avec cette nationalité française qu’elle trainerait à côté de celle sénégalaise. Rose Wardini, 62 ans, est l’une des deux femmes candidates à la Présidentielle. Comme Anta Babacar Ngom, Dr Rose Wardini a été l’autre surprise en franchissant le cap des parrainages devant des ténors de la politique’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROPAGANDE / Trois mn de temps d’antenne par candidat sur la RTS (CNRA)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROPAGANDE / Trois mn de temps d’antenne par candidat sur la RTS (CNRA)

    Dakar, 2 fev (APS) – Les 20 candidats à la présidentielle du 25 février disposent chacun de trois mn de temps d’antenne dans le journal de la campagne électorale diffusée par la RTS, a-t-on appris du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA).

    ‘’Le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques, mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, est de trois (03) minutes par jour et par candidat du dimanche 4 février 2024 à 00 heure au vendredi 23 février 2024 à minuit’’, a indiqué le CNRA dans sa décision fixant le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats diffusée par la RTS.

    Le document dont l’ APS a eu connaissance signale que ‘’s’il y a un deuxième tour de scrutin, le temps d’antenne, mis à la disposition des candidats, est de sept (07) minutes’’. Il est diffusé à compter du deuxième jour suivant l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel.

    Le CNRA rappelle que  »la diffusion du temps d’antenne des candidats s’arrête la veille de l’élection à minuit’’.

    Dans sa décision, l’organe de supervision précise que ‘’les émissions relatives à la campagne électorale pour le premier tour sont diffusées en deux (02) tranches, tous les jours la première à partir de 19 heures et la deuxième à partir de 20h 40’’.

    Toutefois, signale-t-il, ‘’par suite d’impératifs majeurs liés, à la diffusion de matches de la Coupe d’Afrique des Nations, la RTS peut proposer au CNRA une autre programmation d’une émission’’.

     »Le cas échéant, le présentateur de la dernière émission avant le jour retenu pour la diffusion de matches de la CAN informe les auditeurs et téléspectateurs sur les horaires de diffusion retenus sur décision du CNRA », indique la décision.

    Le régulateur précise qu’exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne est diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures. Les candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.

    OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-FERROVIAIRE / Un deuxième essai sur le tronçon Thiès-Tambacounda jugé concluant (ministre)

    SENEGAL-TRANSPORT-FERROVIAIRE / Un deuxième essai sur le tronçon Thiès-Tambacounda jugé concluant (ministre)

    Tambacounda, 2 fév (APS) – Une locomotive traînant quatorze voitures (wagons) est arrivé jeudi à la gare ferroviaire de Tambacounda (est), en provenance de Thiès (ouest), dans le cadre d’un essai.

    « C’est beaucoup d’émotion, on a vu des grandes personnes pleurer devant ce train qui est entré à Tambacounda », a commenté le ministre chargé du Développement des chemins de fer, Pape Amadou Ndiaye.

    Le 20 janvier dernier, le directeur général des Chemins du Sénégal, Pape Malick Ndoye, avait emprunté le même tronçon à bord d’une bourreuse, pour vérifier l’état d’avancement et l’effectivité de la réhabilitation de cette voie.

    L’arrivée de cette locomotive convoyant 14 containers-voitures s’inscrit dans la continuité de ces « essais à blanc », selon le ministre, auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Développement des chemins de fer.

    « Nous allons continuer sur une semaine à 10 jours ces essais afin de démarrer l’activité commerciale », ce qui pourra se faire « d’ici à une quinzaine de jours », a indiqué Pape Amadou Ndiaye.

    « Mais jusque-là, nous sommes en train de faire ces essais à blanc qui ont été concluants. Cela continuera sur cette même lancée, je pense qu’il n’y a pas de problème, et après les techniciens feront le retour sur le bilan, afin de nous permettre d’avoir une idée beaucoup plus claire au fur et à mesure que nous ferons ces essais », a-t-il dit.

    Pour Pape Amadou Ndiaye, cela devrait permettre d’avoir « une meilleure compréhension des défis et des obstacles qu’il faudra lever pour que le Sénégal puisse avoir son activité ferroviaire qui était l’épine dorsale de son économie ».

    Parlant de la phase 2 de la réhabilitation du chemin fer qui concerne l’axe Tambacounda/Kidira, le ministre chargé du Développement des chemins de fer a évoqué « un très grand défi, un challenge, car sur cette phase, c’est presque une construction, alors que sur la première phase, c’était une réhabilitation ».

    « Les fonds pour le démarrage sont déjà disponibles parce qu’il y a beaucoup de partenaires qui se bousculent pour pouvoir prendre en charge le financement de la deuxième phase », a conclu le ministre chargé du Développement des chemins de fer.

    BT/