Année : 2024

  • SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye ouvert à la circulation

    SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye ouvert à la circulation

    Mbour, 2 fév (APS) – Le tronçon autoroutier Mbour-Thiadiaye, prolongement de l’autoroute AIBD-Mbour, a été ouvert jeudi à la circulation de façon provisoire pour un usage gratuit des populations, comme annoncé il y a quelques jours.

    « Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour- Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye », a dit le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

    À en croire M. Faye, d’autres travaux sont attendus pour que la sortie au niveau de Thiadiaye soit finalisée « dans les délais ».

    Il a assuré que « tous les ponts qui traversent l’autoroute seront finalisés ».

    Selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, la sécurité du segment mis en circulation a été prise en compte avec le concours des forces de défense et de sécurité, surtout de la gendarmerie, mais aussi la limitation des vitesses.

    Long de 100 kilomètres, le projet autoroutier Mbour-Fatick-Kaolack est financé par Exim Bank China à hauteur de 81,45%, le reste, c’est-à-dire 18,55%, relevant de l’État du Sénégal.

    « Les travaux se poursuivront sur le reste du projet long de cent kilomètres pour que tout le tronçon Mbour -Fatick-Kaolack soit ouvert à la circulation au premier trimestre de 2025 », a indiqué Mansour Faye.

    Le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, a exprimé le « bonheur » des populations des communes traversées par ce projet.

    Ce projet autoroutier prévu sur plus de 100 kilomètres, est « unique dans la sous-région », a dit M. Youm, qui l’a jugé « extrêmement ambitieux ».

    L’édile de Thiadiaye, par ailleurs ministre des Forces armées, estime qu’au-delà de la commune qu’il dirige, « c’est toutes les communes traversées par le projet qui seront boostées sur le plan économique ».

    Lancés le 22 avril 2022, les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick Kaolack devront durer 45 mois.

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENTS / L’école et la santé, les chantiers de Thiès-est

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENTS / L’école et la santé, les chantiers de Thiès-est

    Thiès, 1-er fév (APS) – La mairie de Thiès-est, Ousmane Diagne, poursuit un chantier de construction et de réhabilitation d’infrastructures de base dans sa commune, dont les dernières en date ont été les classes rénovées de l’école Kaba Sall du quartier Hersent, inaugurées mercredi.

    La cérémonie d’inauguration des salles de classe de l’école élémentaire publique Kaba Sall, construite depuis 1958, a eu lieu en présence de parents d’élèves, d’autorités académiques, entre autres.

    « Nous avons pu déconstruire et reconstruire en hauteur toutes ces salles de classe », s’est réjoui le maire de Thiès-est, ajoutant que  « toutes les classes (dont les planchers étaient presque entièrement dégradés) ont été carrelées ».

    Les installations électriques ont été aussi renouvelées et la peinture refaite, a relevé Ousmane Diagne.

    « La réhabilitation de l’école Kaba Sall est loin d’être terminée », a-t-il toutefois noté, disant attendre les grandes vacances pour aménager la cour de cette structure où il a fait ses premiers pas à l’école.

    Ces travaux, d’un coût de 68,4 millions de FCFA, selon un proche du maire, s’inscrivent dans un vaste chantier d’infrastructures engagé par l’édile, dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’amélioration du cadre de vie, érigés en « priorités » par l’équipe municipale qu’il dirige, a-t-il fait valoir. Une dynamique qui avait déjà été enclenchée en 2023.

    La mairie de Thiès-est a offert à chacun des 22 établissements de sa commune, un risographe, une imprimante, une rame de papier, si bien que les élèves n’ont pas eu, cette année, à verser de cotisations pour passer leurs examens blancs, a-t-il dit.

    Au plan sanitaire, la municipalité a doté tous les postes de santé de sa commune d’un appareil d’échographie, pour éviter que les habitants se rendent jusqu’à l’hôpital régional ou au centre de santé du quartier 10-ème, pour faire ce type d’examen, a-t-il poursuivi.

    Le conseil municipal a aussi décidé de construire un logement devant coûter 22,9 millions de FCFA, pour l’infirmier chef de poste de Hersent, qu’il entend aussi équiper pour ainsi répondre à une « vieille demande ».

    La collectivité entend aussi baptiser le poste de santé de Hersent du nom de Mariétou Bâ, une ancienne matrone qui a vu naître une bonne frange de la jeune génération du quartier.

    Ousmane Diagne a expliqué qu’en voulant devenir maire, il considérait que c’était le moyen pour lui d’ »impacter positivement sur le vécu » des habitants de sa commune, mais aussi de Hersent, un « quartier populaire et difficile où il est impossible d’aider tout le monde ».

    « Faire du social est une mission extrêmement difficile », a-t-il relevé, notant que « certains voisins ne peuvent pas comprendre qu’il nous est extrêmement difficile de distribuer de l’argent à tout le monde ».

    Le cas de Hersent est une illustration de cette vision consistant à faire des réalisations pour toucher le grand nombre, a-t-il laissé entendre.

    Après l’achèvement des travaux du poste de santé, de la mosquée, de la case des tout-petits, l’édile a annoncé la pose de la première, « dans quelque temps », d’un « collège ultramoderne d’une valeur de plus de 500 millions » de FCFA à Hersent.

    ADI/BK

     

     

  • SENEGAL-SANTE-COVID / L’immunité vaccinale collective, un objectif toujours pas atteint (médecin)

    SENEGAL-SANTE-COVID / L’immunité vaccinale collective, un objectif toujours pas atteint (médecin)

    Dakar, 2 fév (APS) – Le docteur Ibou Guissé du Service national pour l’éducation et l’information sur la santé (SNEISS), a souligné la nécessité d’une meilleure prise de conscience de l’importance de la vaccination contre la Covid-19 dont le taux est de 30 pour cent au Sénégal, ce qui ne permet pas au pays d’atteindre l’immunité vaccinale collective, correspondant à un taux de vaccination de 70%.

    « Pour atteindre l’immunité vaccinale collective, il faut que 70% de la population soit vaccinée. Actuellement, le taux vaccinal est de moins 30% mais on ne peut pas considérer cela car la protection ne dure que 6 mois », a déclaré le médecin.

    Le docteur Guissé s’exprimait en marge d’un atelier d’information et de partage sur l’intégration de la vaccination contre la Covid 19 dans les soins de santé primaires, à l’initiative de l’Association des journalistes en santé population et développement (AJSPD) et du projet USAID Breakthrough Action.

    « En un moment donné, tout le monde s’est relâché, même dans nos structures sanitaires, on ne faisait plus le Test de diagnostic rapide [TDR] », a déploré le médecin, selon lequel le virus de la Covid-19 « a besoin de nous pénétrer, de se fixer, d’utiliser le matériel génétique qui se trouve sur nos cellules pour se multiplier ».

    « Nous avons mené une enquête de prévalence qui a montré que 90% de la population était en contact avec le virus. Plus les gens sont vaccinés, plus la circulation du virus est moyenne », a-t-il dit, en faisant état d’un « nouveau virus de la Covid-19 qui fait que la personne ne tousse pas, n’a pas de fièvre ».

    Il note toutefois, pour rassurer, que le vaccin contre la COVID 19 est intégré dans le programme élargi de vaccination (PEV).

    « Nous avons eu à faire avec un virus qui est un micro-organisme qui n’est pas visible à l’œil nu, malgré qu’il soit redoutable et qu’il a réussi à détruire le tissu socio-économique mondial », note-t-il.

    « La circulation des rumeurs n’a pas facilité les choses, et cela a créé le flou chez les populations. Malgré tout, il a été démontré que ces vaccins sont inoffensifs, sûrs et efficaces. Le seul but de ces vaccins est d’aider le corps humain à développer des anticorps » a expliqué docteur Guissé.

    Le vaccin n’est pas obligatoire, cependant il faut aider les gens à prendre conscience de l’importance de cette vaccination, dit-il.

    Eugène Kaly, président de l’Association des journalistes en santé population et développement, a rappelé que « le rôle du journaliste, c’est toujours d’informer ».

    « Cette session de formation est une opportunité pour tous les membres de [cette association] de pouvoir sensibiliser davantage les populations sur la vaccination contre la COVID 19. Il faut rappeler aux Sénégalais que la maladie est là et qu’il est important de se faire vacciner’’, a insisté le journaliste.

    NSS/BK/SKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / DER/FJ : plus de 125 milliards FCFA accordés à 266 mille initiatives entrepreneuriales en 6 ans (DG)

    SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / DER/FJ : plus de 125 milliards FCFA accordés à 266 mille initiatives entrepreneuriales en 6 ans (DG)

    Dakar, 1 fév (APS) – La délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) a accompagné quelque 266 mille initiatives entrepreneuriales dont les promoteurs avaient des difficultés pour accéder au système de financement classique, pour un total de 125 milliards FCFA entre 2018 et 2023, a-t-on appris, jeudi, de sa déléguée générale Mame Aby Sèye.

    « La Der/FJ a accompagné 266 mille initiatives entrepreneuriales à hauteur de 125 milliards FCFA », a-t-elle déclaré lors d’une rencontre avec des journalistes consacrée à la présentation du rapport des six ans de mise en œuvre de la DER/FJ (2018-2023).

    Se félicitant d’un taux de remboursement de 40%, qui devrait être porté à plus 50% en 2024, Mame Aby Sèye a indiqué qu’au-delà du volet financement, la DER/FJ vise essentiellement « la formation et la formalisation » des entrepreneurs.

    En termes de perspectives, elle a évoqué la nécessité de passer à l’échelle avec la création d’unités semi-industrielles  pour la transformation des produits. Ce qui devrait permettre aux entrepreneurs « d’accéder de manière beaucoup plus efficace au marché local mais aussi à l’international », a estimé la déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes.

    Saluant la pertinence de cet outil, qui n’est pas une banque, mais une structure d’appui aux couches vulnérables, elle a rappelé que le plus grand défi de la DER/FJ consistera à davantage maitriser  « la forte demande » qu’elle continue de recevoir, à travers notamment des appels à projets.

    « La DER/FJ suscite beaucoup d’espoir à travers le Sénégal. La demande estimée à plus de 500 milliards de FCFA sera ciblée [en vue d’apporter] des réponses spécifiques, allant dans le sens d’accompagner des champions individuels ou collectifs », a-t-elle martelé.

    Prenant part à la rencontre, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE), El Ousseyni Kane s’est réjoui du travail de la DER/FJ qui œuvre selon lui à une « inclusion sociale et territoriale ».

    Il a toutefois invité la DER/FJ à accorder plus d’importance à la « formalisation de l’entrepreneuriat » mais également à aller vers des « collaborations » avec des structures comme le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique ( 3FPT).

    FD/SMD/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Un projet d’appui à la participation des personnes en situation de handicap lancé à Kaolack

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Un projet d’appui à la participation des personnes en situation de handicap lancé à Kaolack

    Kaolack, 1er fév (APS) – Un projet d’appui à la participation politique et citoyenne des personnes en situation de handicap a été lancé, jeudi, à Kaolack (centre) à l’initiative de l’Association Handicap FormEduC, a constaté l’APS.

    Le projet ayant bénéficié d’un appui financier du National Democratic Institute (NDI) entre dans le cadre du Programme « Nietti élections » (trois élections, en wolof) de l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international (USAID).

    Moussa Thiaré, le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes en situation de handicap (ASAPH) a rappelé, lors du lancement du projet,  que l’idéal démocratique ne pouvait être atteint en excluant une frange importante de la population.

    « Nous constatons tous, même si les textes concourent à le dire que la participation des personnes en situation de handicap était encore faible », a-t-il déploré non sans juger « opportun et important » de respecter les droits de toutes les personnes, y compris celles confrontées à un handicap.

    « Nous pensons que l’atteinte des objectifs de développement durable dont le principe majeur reste +Ne laisser personne en rade+, ne saurait être possible si les personnes en situation de handicap, particulièrement celles de la région de Kaolack,  n’ont pas la possibilité de participer aux élections », a insisté M. Thiaré.

    Il n’a pas manquer de signaler que les élections constituent un des moments « les plus forts » pour mobiliser des énergies, des ressources, du temps.

    « C’est la raison pour laquelle nous tenons à préciser que la FSAPH a opéré des changements allant dans le sens de quelques modifications du code électoral. Et cela, nous l’avons eu à travers un plaidoyer fort », a-t-il fait valoir.

    Restant toujours dans cette logique desdites modifications, Moussa Thiaré a rappelé que le code électoral de 2021, en son article 38 relatif à la Commission administrative pour les inscriptions, 69 relatif aux vote hors bureau originel et 80 relatif à l’assistance, ont été revus dans le sens d’améliorer l’accessibilité au vote des personnes en situation de handicap.

    « Pour l’article 69, s’il était question de permettre à la personne handicapée de voter dans son lieu de vote, il est maintenant question pour elle de voter dans le bureau qui lui est le plus accessible. En d’autres termes, si elle n’est pas en mesure de voter dans son bureau de vote originel, elle peut, en toute légalité, choisir n’importe quel bureau de vote accessible dans le centre pour y voter », a-t-il précisé.

    Par rapport au vote, les personnes handicapées, celles qui ont un handicap moteur, sont prioritaires.

     »Si nous l’avons obtenu, c’est parce parmi les obstacles identifiés, les personnes albinos ne pourraient pas rester plus de trente minutes sous le soleil. C’est pourquoi cette disposition permet à ces personnes, par ricochet, à toutes les personnes en situation de handicap de pouvoir voter sans faire la queue », a-t-il fait savoir.

    Par rapport à l’assistance, M. Thiaré signale que les nouvelles dispositions du code électoral, qui constituent des « acquis » qu’il faudra vulgariser, permettent à la personne vivant avec un handicap, à travers l’article 80, de se faire assister, soit par une personne de son choix ou par les forces de défense et sécurité (FDS).

    ADE/AKS/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-COMMÉMORATION / Tattaguine : des dispositions prises pour un bon déroulement du Gamou de Thiamène

    SENEGAL-RELIGION-COMMÉMORATION / Tattaguine : des dispositions prises pour un bon déroulement du Gamou de Thiamène

    Tattaguine, 1er fév (APS) – Le sous-préfet de Tattaguine, Aliou Wade, a assuré, jeudi, que toutes les dispositions seront prises pour la réussite de l’édition 2024 du Gamou annuel de Thiamène Tattaguine, prévu le 17 février prochain, dans cette cité religieuse du département de Fatick.

    « Cette réunion préparatoire nous a permis de recueillir quelques doléances du comité d’organisation. Ces dernières sont l’accès à l’eau, l’électricité, la santé, la sécurité, l’hygiène, la disponibilité du bois et l’élevage qui concourent à la réussite de l’événement », a-t-il déclaré lors d’un comité local de développement.

    Selon lui, les chefs de service locaux et départementaux concernés ont pris des « engagements fermes » pour la réalisation de ces promesses.

    Il présidait le comité local de développement en présence du comité d’organisation, du représentant de la mairie, et de quelques chefs de service départementaux et locaux.

    La question de la piste latéritique Tattaguine/Ngohé passant par Thiamène a été aussi au menu des discussions.

    L’autorité administrative dit « avoir entamé des démarches pour la réalisation de cette doléance. »

    « Je suis en contact avec la SRBG qui est en charge de la construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack et qui, au nom de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), a promis de réfectionner cette piste latéritique dégradée qui sépare Tattaguine de Thiamène sur une distance de 3 kilomètres. Les travaux de remblais et d’arrosage de la piste seront faits », a-t-il annoncé en reconnaissant la dimension nationale de ce Gamou.

    Le porte-parole du comité d’organisation, Moustapha Thiam, de son côté a dit être rassuré par les promesses des services qui ont pris part à cette réunion préparatoire.  »95% des doléances ont été réalisées l’année passée », a-t-il rappelé.

    Il a relevé l’extension de l’eau, l’électricité et la piste latéritique qui demeurent les principales doléances de cette cité religieuse située dans la commune de Tattaguine (département Fatick).

    Thiamène est distante de trois kilomètres de Tattaguine. Ce village qui célèbre chaque année son Gamou a été fondé en 1906 par Mame Baba Thiam.

    MBT/SDI/ADC/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / Soixante-six nouveaux greffiers ont reçu leurs diplômes

    SENEGAL-JUSTICE / Soixante-six nouveaux greffiers ont reçu leurs diplômes

    Dakar, 1 fév (APS) – Au total, soixante-six greffiers issus des deux dernières promotions du Centre de formation judiciaire (CFJ) ont reçu, jeudi, au Palais de justice de Dakar, leurs diplômes lors d’une cérémonie présidée par la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a constaté l’APS.

    Les récipiendaires sont notamment issus des promotions 2020-2022 et 2021-2023.

    Présidant la rencontre, la Garde des Sceaux a insisté sur l’importance pour ces acteurs de la justice d’aimer leur travail.

    ‘’Lors qu’un professionnel fait les choses sans les aimer il devient un forçat. Lorsqu’on n’aime pas son travail, on est condamné à exécuter un travail forcé. Ne soyez jamais des forçats, soyez des passionnés de ce que vous faites“, a déclaré Aïssata Tall Sall.

    Elle n’a pas manqué de souligner que le métier de greffier requiert des aptitudes particulières. ‘’Ces aptitudes sont sociales, professionnelles et déontologiques et sont fondamentales pour l’effectivité de l’accès du citoyen à la justice et surtout à une bonne administration de la justice“, a-t-elle fait valoir.

    Pour Aïssata Tall Sall, le greffier est la mémoire fidèle de ce qui se dit, s’écrit se révèle et même parfois de ce qui ne se dit pas dans les procès.

    “Sans le greffier, nous n’avons pas la traçabilité, ni la mémoire de ce procès. (…) Dans la procédure judiciaire le greffier est un artisan incontournable de l’œuvre de justice’’, a rappelé la ministre de la Justice, en faisant remarquer qu’il ne pouvait y avoir de procès sans la présence et l’authentification d’un greffier.

    La Garde des Sceaux a dans la fouée invité les récipiendaires à s’inspirer des “parcours élogieux“ des parrains de l’évènement, Cheikh Oumar Diallo et Guilado Sarr Sonko, tous d’anciens greffiers.

    “Je voudrais vous inviter à vous inspirer de vos illustres parrains que nous avons connus pour leur engagement, pour le sens du devoir mais du devoir bien fait, du travail bien accompli“, a-t-elle conclu.

    BB/AKS

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Une étude veut aider à prévenir la survenue et l’aggravation du pied diabétique

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Une étude veut aider à prévenir la survenue et l’aggravation du pied diabétique

    Dakar, 1 fév (APS) – Une étude conduite par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à partir d’un échantillon de 450 malades diabétiques met en exergue l’importance de la sensibilisation et des mesures de prévention, dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique de survenue et d’aggravation du pied diabétique.

    Ce projet vise, à terme, l’élaboration d’un nouveau modèle innovant de prise en charge des patients diabétiques au Sénégal. Sa première phase a concerné des patients du centre anti-diabète Marc Sankalé de l’hôpital Abbas Ndao (Dakar) et du centre de prise en charge des diabétiques de Kaolack.

    « Cette étude est assez importante car elle va permettre d’harmoniser et de décentraliser la prise en charge. Ils ont commencé par Kaolack mais j’espère que cela va s’étendre à tout le pays, de sorte qu’un patient ne va plus faire 400 ou 500 kilomètres pour venir à Dakar pour se faire amputer », a déclaré professeure Anna Sarr, en service au centre anti-diabétique Marc Sankalé.

    Elle intervenait jeudi lors d’une cérémonie de réception d’équipements médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA, dans le cadre de ce projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique de survenue et d’aggravation du pied diabétique.

    Les résultats de cette étude « multicentrique » et de type descriptif marquent « une étape importante » dans la prise en charge du diabète en amont, sur la base d’un bilan vasculaire du membre inférieur, selon Mme Sarr.

    « La prévention, c’est aussi la sensibilisation sur les mesures de prévention pour éviter qu’il y ait une lésion au niveau du pied », a estimé la praticienne, signalant que ce projet initié par le ministère de la Santé bénéficie de l’appui de LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement. 

    Il consiste à « faire l’état des lieux d’abord sur les lésions du pied au niveau de deux centres : Marc Sankalé et le centre régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. La première phase est passée, 450 malades ont été inclus en faisant le point sur l’état des pieds sans lésion », a-t-elle expliqué.

    C’est dans ce cadre que s’est tenue une cérémonie de réception d’appareils médicaux pour le renforcement des plateaux techniques de ces deux centres, un appui d’un montant global de 40 millions de francs CFA entièrement déboursé par la coopération luxembourgeoise (LuxDev) qui a aussi financé l’étude.

    Ce matériel « va permettre de faire l’état vasculaire déjà, de faire des prises en charge en amont qui vont éviter que le pied s’installe », a indiqué Anna Sarr, avant de revenir sur les résultats de l’étude qui ont montré que « la prévention est efficace ».

    Le pied diabétique « est source d’amputation », a-t-elle assené, en précisant que la majeure partie des amputations non traumatiques sont liées à l’atteinte du pied chez le diabétique.

    « Malheureusement, a ajouté professeure Anna Sarr, nous constatons que les patients arrivent à l’hôpital avec des lésions avérées qui vont nécessiter une prise en charge très chère qui doit être multidisciplinaire et qui dans la majeure partie des cas va aboutir à des amputations mineures ou majeures ».

    Une telle situation n’est pas sans conséquence, puisqu’elle contribue à grever les budgets des familles et de l’Etat, sans compter qu’elle induit un « retentissement psychologique important puisque le sujet va être handicapé ».

    Selon ses initiateurs, ce programme devrait contribuer à faire du centre hospitalier El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack un hub de prise en charge du diabète dans la zone centre du Sénégal.

    NSS/BK

  • SENEGAL-ELECTION / Kédougou : un millier de cartes d’électeur en souffrance dans les commissions de distribution (préfet)

    SENEGAL-ELECTION / Kédougou : un millier de cartes d’électeur en souffrance dans les commissions de distribution (préfet)

    Kédougou, 1er fév (APS) –  Au total, 1151 cartes d’électeur sont encore en souffrance au niveau des commissions de distribution du département de Kédougou a appris l’APS du préfet Elhadj Malick Sémou Diouf.

     »Nous avons reçu à Kédougou 2919 cartes d’électeur et nous avons distribué pour le moment 1768. Il reste 1151 cartes dans les commissions de distribution », a t-il dit lors d’un entretien avec l’APS.

    Dans la commune de Kédougou, il y a 409 cartes à distribuer et dans l’arrondissement de Bandafassi, 549 cartes n’ont pas encore été retirées.

    Elh Malick Sémou Diouf a indiqué que le département de Kédougou compte 116 bureaux de vote pour 41 434 électeurs.

    L’autorité administrative a invité les maires à sensibiliser les populations sur la nécessité de récupérer leurs cartes électeur.

    Il a assuré que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour un bon déroulement de la campagne électorale.

    PID/OID/ADL/AKS

  • SENEGAL-SECURITE-AMBITIONS / Sidiki Kaba : « Nous aspirons à une police forte, incarnant les hautes valeurs d’éthique »

    SENEGAL-SECURITE-AMBITIONS / Sidiki Kaba : « Nous aspirons à une police forte, incarnant les hautes valeurs d’éthique »

    Mbadakhoune (Kaolack), 1er fév (APS) – Les pouvoirs publics sénégalais ont l’ambition de doter le pays d’une « police forte » incarnant « les plus hautes valeurs d’éthique, de respect des droits humains et d’engagement envers la justice », a déclaré, jeudi, le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

    « Nous aspirons à une police forte qui incarne les plus hautes valeurs d’éthique, de respect des droits humains et d’engagement envers la justice », a-t-il dit lors de la cérémonie officielle d’inauguration des locaux de l’Ecole des sous-officiers de la police nationale, une infrastructure implantée entre les communes de Kaolack et Mbadakhoune, dans le département de Guinguinéo (centre).

    Ce « joyau » représente un investissement pour l’avenir, qui permettra de mieux intégrer la réflexion sur les enjeux sécuritaires et la recherche de solutions à ces questions, tout en prenant en compte les « réalités locales intrinsèques », a indiqué Sidiki Kaba.

    A travers cette infrastructure, les pouvoirs publics sénégalais « posent les fondements d’une police moderne empreinte de professionnalisme et dédiée à la protection de nos concitoyens », affirme le ministre de l’Intérieur.

    La formation que va dispenser l’Ecole des sous-officiers de la police nationale « transcendera l’acquisition simple de compétences techniques et façonnera des fonctionnaires de police mieux capacités pour faire face aux défis complexes de sécurité contemporains ».

    Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué d’inviter à « une collaboration sans faille avec la Police nationale pour une meilleure prise en charge des défis sécuritaires ».

    Il a évoqué, dans cette perspective, l’option consistant en « une acquisition conséquente d’équipements, en cohérence avec le recrutement massif opéré et les missions assignées à la Police nationale ».

    « Ce vaste et ambitieux programme comporte également un projet de réforme globale de la formation qui repose sur la création d’une académie de police chargée, entre autres, de la coordination de toutes les structures de formation initiale et continue des personnels de la Police nationale », a signalé Sidiki Kaba.

    « Les évolutions et mutations notées dans les sociétés, du fait de la globalisation et de la mondialisation, placent le besoin de sécurité parmi les préoccupations fondamentales des populations qui en font, désormais, une demande sociale dont la satisfaction exige de la part des décideurs et des responsables des stratégies constamment adoptées », a soutenu M. Kaba.

    ADE/BK