Année : 2024

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Une école des sous-officiers de la Police inaugurée à Kaolack

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Une école des sous-officiers de la Police inaugurée à Kaolack

    Kaolack), 1 fev (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a procédé, jeudi, à la réception des locaux de l’Ecole des sous-officiers de Police, implantée entre la commune de Kaolack et celle de Mbadakhoune, et baptisée au nom de  l’ancien directeur de la Police nationale, le Colonel Cheikh Tidiane Diouf, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’inauguration a eu lieu en présence d’autorités militaires et paramilitaires ainsi que des personnalités politiques, judiciaires, administratives, territoriales, religieuses et coutumières de la région.

    Bâtie sur une superficie de dix hectares, l’infrastructure est composée de cinquante-neuf bâtiments, répartis en  dortoirs, des blocs sanitaires, des réfectoires, des cuisines, un poste de Police, une infirmerie et un bloc pédagogique.

    Baptisée au nom de l’ancien commandant du Groupement mobile d’intervention (1991 2000) et ancien directeur de la Police nationale de (2000-2005), le Colonel Cheikh Tidiane Diouf, l’école abrite également un centre d’instruction et d’entrainement.

    « Nous voilà encore aujourd’hui, fiers d’être à Mbadakhoune, pour matérialiser la vision chère au président de la République, Macky Sall, dont la ligne de mire et la symbiose Police-populations pour une prise en charge collective et effective de nos défis sécuritaires », s’est félicité le ministre de l’Intérieur.

    Selon Sidiki Kaba, l’inauguration de cette Ecole des sous-officiers de Police marque « l’aboutissement de l’engagement qui a mobilisé des ressources humaines et matérielles ainsi que le savoir-faire de plusieurs services du ministère de l’Intérieur ».

    Revenant sur le parrain de cette école, il a tenu à rendre hommage à un « auguste officier de Police » qui a consacré plus de trente et huit années de sa vie à assurer « la sécurité de ses concitoyens et de leurs biens ». 

    « Ce grand commis de l’Etat a des états de service exceptionnels qui témoignent de son riche parcours professionnel pour avoir occupé plusieurs hautes fonctions dans la Police nationale notamment commissaire central de Thiès, directeur de l’Ecole nationale de Police, directeur du GMI, plusieurs fois conseiller technique au cabinet du directeur général de la Police nationale », a dit le ministre de l’Intérieur à l’endroit du Colonel Cheikh Tidiane Diouf, qui ajoute-t-il, était son camarade de promotion au Lycée Van Vollenhoven à Dakar,  actuel lycée Lamine Guèye.

    Le parrain de l’Ecole des sous-officiers de Police de Mbadakhoune a effectué une « belle carrière » dans les missions de maintien de la paix des Nations-Unies où il a occupé beaucoup de postes stratégiques, renseigne Sidiki Kaba.

    Il a aussi été décoré par l’Union africaine et les Nations-Unies pour son « apport à la réussite des missions au Darfour (Soudan) et dans les différents théâtres d’opérations à l’extérieur ». Ce qui fait de lui un « parfait profil » pour voir l’Ecole des sous-officiers de la Police nationale porter « fièrement » son nom, a encore fait valoir le ministre de l’Intérieur.

    ADE/SMD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-INITIATIVE / Présidentielle 2024 : le CUDIS propose aux candidats un mémorandum pour « la paix et le renforcement du vivre ensemble »

    SENEGAL-POLITIQUE-INITIATIVE / Présidentielle 2024 : le CUDIS propose aux candidats un mémorandum pour « la paix et le renforcement du vivre ensemble »

    Dakar, 1 fév (APS) – Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal annonce avoir mis à la disposition des différents candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain un mémorandum contenant sept propositions allant dans le sens de cultiver « la paix et le renforcement du vivre ensemble ».

    « Etant donné le poids du religieux dans la vie des citoyens, dans leur bien-être et pour la préservation de la cohésion sociale légendaire du Sénégal, le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal met entre les mains de tous les candidats à l’élection présidentielle de 2024, sept propositions phares qui constituent des demandes unanimes des musulmans sénégalais », peut-on lire dans ce document du CUDIS.

    Ce texte a été rendu public, jeudi, à Dakar, lors d’un atelier contre la « désinformation et le discours haineux pour préserver la paix et le meilleur vivre-ensemble au-delà de l’élection présidentielle ».

    Le mémorandum intitulé « Yobbalou candidat yi » (viatique des candidats, en wolof) insiste notamment sur la nécessité de « renforcer le vivre ensemble autour de nos propres valeurs pour affronter les nouveaux risques de déstabilisation ».

    « Pendant longtemps, le Sénégal a joui d’une réputation de terre d’exception où le pluralisme des confessions et les particularismes des attachements doctrinaux rimaient avec harmonie et juste milieu. Les temps semblent changer […]. L’espace public sénégalais devient de plus en plus l’objet d’un travail de capture de la part de nombreux groupes qui s’y affichent de manière plus ou moins bruyante avec des projets plus ou moins structurés de re-façonnage de celui-ci selon leurs desseins propres », souligne le texte.

    Pour y remédier, le CUDIS mise sur une refondation du système éducatif afin éviter une « société de confrontation », appelant à la création d’une école conçue et définie en rapport avec une société de synthèse, « à la croisée des traditions africaines endogènes et des influences arabe et française et qui fera l’objet d’un consensus national ».

    Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal invite également les candidats à penser à intégrer dans les curricula de l’école publique « des contenus sur la base des enseignements des grandes figures religieuses du Sénégal », à travers des supports didactiques et médiatiques portant sur des thèmes de la paix, la tolérance, la diversité, la corruption, la bonne gouvernance, la citoyenneté, entre autres.

    Outre la mise en place d’un mécanisme de « gestion prospective et réactive » des conflits à travers un « observatoire du vivre ensemble », le CUDIS recommande aux candidats de travailler sur un « plan spécial pour les daara », les écoles arabo-islamiques traditionnelles au Sénégal.

    Les initiateurs de ce mémorandum sont d’avis que l’absence d’un cadre organisationnel et institutionnel formalisé est à l’origine de l’immixtion dans ce secteur de « faux daaras exploitant des jeunes talibés exposés à la mendicité dans les zones urbaines ».

    Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal regroupe différentes sensibilités religieuses du Sénégal. Il a pour mission « la préservation de l’exceptionnalité du vivre ensemble sénégalais et la consolidation des fondements de la cohésion de la communauté nationale », renseignent ses statuts.

    SMD/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INNOVATION / Microdosage d’engrais : une technique jugée « très probante » à Louga

    SENEGAL-AGRICULTURE-INNOVATION / Microdosage d’engrais : une technique jugée « très probante » à Louga

    Louga, 1er fév (APS) – Les résultats de la diffusion des technologies de microdosage de l’engrais dans la région de Louga sont jugés « très probants », a indiqué, jeudi, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Louga, Daouda Hann.

    « D’après les témoignages des producteurs, les résultats de la diffusion des technologies de microdosage de l’engrais que le projet Dundal Suuf promeut dans la région de Louga, surtout dans la zone des Niayes, où se pratique beaucoup de cultures légumière, sont très probants », a-t-il déclaré.

    Daouda Hann s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier de partage des résultats de diffusion des technologies de microdosage de l’engrais dans la région de Louga.

    « C’est une technologie qui est performante et économe en engrais, qui permet aux agriculteurs d’avoir plus de revenus et d’économiser aussi beaucoup d’argent en achat d’engrais », selon le directeur régional du développement rural de Louga.

    « On est un partenaire de mise en œuvre du projet dans la région, alors on a procédé à des séances de sensibilisation sur la fertilisation du sol, mais également on a fait des formations sur les technologies de microdosage de l’engrais et du placement profond de l’urée pour les producteurs », a-t-il signalé.

    Selon Daouda Hann, « ces techniques sont adaptées dans cette zone surtout dans la zone des Niayes, car elles permettent aux producteurs d’avoir plus de rendements et de très belles récoltes ».

    « C’est pourquoi on conseille souvent aux producteurs de procéder à des rotations de culture, de pratiquer la jachère c’est-à-dire de reposer le sol pour lui permettre de récupérer avant d’autres cultures », a-t-il ajouté.

    « On leur suggère également de profiter de l’apport de matières organiques qui est recommandé ou l’utilisation du compost pour permettre au sol de se régénérer », a poursuivi le directeur régional du développement dural de Louga.

    Ce projet « a été initié globalement pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations », en particulier pour « mettre à la disposition des agriculteurs des technologies de fertilisation qui puissent permettre d’améliorer leurs rendements et promouvoir la gestion intégrée de la fertilité des sols », a renseigné le coordonnateur dans la zone nord du projet Feed the Future – Dundal Suuf.

    Il « couvre toute l’étendue du territoire national sénégalais, et intervient dans cinq zones agroécologiques que sont la vallée du fleuve Sénégal, le Sénégal oriental, la basse Casamance et les Niayes », a précisé Cheikh Ahmadou Bamba Ngom.

    « Cette initiative entre dans le cadre de la diffusion des technologies, globalement du placement profond de l’urée et la microdose, mais spécifiquement dans la région de Louga, c’est la technologie de la microdose qui est en train d’être promue dans les cultures maraichères, a-t-il fait signalé.

    Cheikh Ahmadou Bamba Ngom a rappelé que ce projet a démarré « depuis 2020 et aurait dû se terminer fin 2022, mais après nos discussions avec l’USAID [l’agence des Etats-Unis pour le développement international], qui est le bailleur, du fait des résultats probants qui ont été obtenus, le projet a bénéficié d’une extension jusqu’à 2026 ».

    DS/BK

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / P2RS : la deuxième phase lancée pour plus 20 milliards de francs CFA

    SENEGAL-AGRICULTURE / P2RS : la deuxième phase lancée pour plus 20 milliards de francs CFA

    Dakar, 1 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Samba Ndiobène Ka, a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement de la deuxième phase du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) », dont le coût est estimé à plus de 20 milliards de F CFA.

    « Ce projet sera exécuté sur une période de 5 ans et concernera en priorité 15 communes reparties dans les régions de Fatick, Matam et dans le département de Bakel. Son coût est de 20 milliards 256 millions F CFA », a-t-il déclaré en présidant l’atelier-bilan de la première phase et le lancement des activités du P2RS.

    Sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA), le P2RS est financé avec l’appui du Fonds africain de développement (FAD), de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), du Fonds pour le climat de la Banque africaine de développement et du FCBC, le Fonds Canada-Banque africaine de développement pour le climat.

    Selon le ministre Samba Ndiobène Ka, l’objectif général du P2RS est de  »contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et des conditions de vie des populations au Sahel ».

    « Le programme vise à accroître, sur une base durable et résiliente, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales, les revenus tirés des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques », a-t-il indiqué.

    Dans cette deuxième phase, ce projet ambitionne de « renforcer les capacités adaptatives des populations par une meilleure maîtrise des risques climatiques », tout en contribuant à l’atténuation du changement climatique.

    Selon un document du ministère de l’Agriculture, en charge de l’exécution et du suivi du projet, la deuxième phase du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel couvre les départements de Matam, Kanel, Bakel, Fatick et Foundiougne.

    « Les actions du P2RS vont toucher 45 000 ménages vulnérables et devront permettre une production additionnelle de 108 000 tonnes de céréales, 86 400 tonnes de production animale et 20 000 tonnes de production halieutique et la création de 2500 emplois », indique le document.

    Le programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) est une initiative multinationale impliquant les 7 pays membres du Comité international de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS).

    La première phase du P2RS a été mise en œuvre au Sénégal entre 2015 et 2020, dans 6 régions administratives avec des taux d’exécution technique et financière de 98 %.

    Cette première phase a nécessité des investissements de 19,5 milliards de F CFA qui se sont traduits par des productions de 100 000 tonnes de céréales, 30 000 tonnes de produits maraîchers, sans compter la création de 1430 emplois et le renforcement des moyens d’existence de plus de 60 000 ménages, indique le même document.

    ABD/ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / Plus de 150 personnalités attendues à une conférence de la BCEAO sur les changements climatiques, le 6 février, à Dakar

    SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / Plus de 150 personnalités attendues à une conférence de la BCEAO sur les changements climatiques, le 6 février, à Dakar

    Dakar, 1 fév (APS) – Une conférence internationale sur « le rôle des banques centrales face aux défis du changement climatique » va se tenir à Dakar, le 6 février, à l’initiative de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a annoncé Aminata Seck Mbow, directrice de la stabilité financière et du financement des économies au sein de cette institution sous-régionale.

    « La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) organise cette conférence pour réfléchir sur les problématiques liées au changement climatique », a indiqué Mme Mbow, au cours d’une conférence de presse en prélude à cet évènement dont le but est de servir de cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les parties prenantes concernées, dont les Banques centrales.

    Les enseignements issus de cette conférence devraient « permettre à la BCEAO de définir une politique climat cohérente qui prend en compte les spécificités des différents types de risques climatiques auxquels les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont exposés », a-t-elle expliqué.

    La directrice de la stabilité financière et du financement des économies au sein de la BCEAO a signalé que plus de 150 personnes sont attendues à cette rencontre, dont de hauts responsables des Etats membres de l’UEMOA, en l’occurrence des ministres chargés Finances et de l’Environnement.

    Les différentes organes et institutions de l’UEMOA vont également participer à cette conférence, ainsi que des institutions internationales, experts et structures spécialisés dans le domaine des risques climatiques, a-t-elle ajouté.

    Aminata Seck Mbow a insisté sur « la présence importante de Banques centrales d’Afrique et aussi des banques centrales européennes » qui viendront à cette rencontre partager leur expérience sur ces enjeux liés aux risques climatiques.

    « Nous avons la participation d’au moins huit (8) gouverneurs de banques centrales qui seront là pour évoquer les questions stratégiques de haut niveau qui concernent les premiers responsables des instituts d’émission », a-t-elle ajouté.

    Trois thématiques rythmeront les sessions prévues au cours de cette conférence, selon la directrice de la stabilité financière et du financement des économies au sein de la BCEAO.

    Elle précise que le thème principal de la conférence, à savoir « le rôle des banques centrales face aux défis du changement climatique », devrait permettre de « faire un état des lieux sur les risques climatiques en Afrique et dans le monde ».

    Selon Mme Mbow, la rencontre sera aussi l’occasion pour les participants de revenir sur les liens entre le changement climatique et la problématique du développement de l’Afrique.

    Les gouverneurs des banques centrales et d’autres acteurs concernés seront aussi amenés à échanger sur « les enjeux et défis liés à la stabilité financière », la troisième thématique au menu de cette conférence devant porter sur « la contribution de la politique monétaire aux enjeux liés aux risques climatiques ».

    CS/BK/SMD

  • SENEGAL-SOCIAL / Le CNP planche sur la mixité professionnelle et l’accès des femmes aux postes de responsabilités

    SENEGAL-SOCIAL / Le CNP planche sur la mixité professionnelle et l’accès des femmes aux postes de responsabilités

    Dakar 1er fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) a rendu publique, ce jeudi, une publication intitulée ‘’L’œil ouvert’’ qui traite de la mixité professionnelle et de l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans les entreprises, une occasion pour l’organisation patronale de poser ces problématiques afin d’y apporter des solutions.

    La cérémonie s’est déroulée au ministère du Travail en présence de plusieurs autorités dont Raqui Wane vice-présidente du CNP, Dramane Aïdara, directeur du BIT à Dakar, Abdoul Alpha Dia, Secrétaire général de l’association sénégalaise des professionnels des ressources humaines.

    La mixité professionnelle est un sujet qui interpelle toute la société, selon la vice-présidente du CNP.

    ‘‘(…) nous avons  besoin de l’expertise féminine dans les entreprises’’, a déclaré Raqui Wane en soulignant qu’au CNP, les femmes occupent des places de responsabilités.

    Ce rapport réalisé par le CNP veut revaloriser les femmes au sein des entreprises.

    ‘’Dans les entreprises, nous voyons que les femmes sont très volontaires mais avaient un problème pour exprimer les difficultés qu’elles rencontrent. C’est la raison pour laquelle  nous avons initié cette production dénommée +L’œil ouvert+ pour y remédier’’, a-t-elle expliqué.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions a salué cette production du CNP.

    ‘’Au-delà de l’entreprise, cette question traverse le champ national et nous voyons bien qu’il y a encore un effort à faire pour essayer d’améliorer la justice sociale sur le rapport d’une meilleure représentation des femmes dans les entreprises’’, a déclaré Samba Sy.

    Le CNP ‘’nous permet de le réaliser avec les efforts consentis dans ce sens’’, a-t-il ajouté.

    Pour Samba Sy, l’étude du CNP a démontré que les femmes sont moins bien représentées dans les entreprises et à certains postes de responsabilités.

    ‘’Certains facteurs issus de nos familles sont à l’origine de la faible représentation des femmes dans nos entreprises ; c’est la raison pour laquelle nous devons y apporter des solutions’’, a plaidé le ministre.

    PD/OID/AKS

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Un projet de loi sur le blanchiment de capitaux soumis aux députés, vendredi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Un projet de loi sur le blanchiment de capitaux soumis aux députés, vendredi

    Dakar, 1er fév (APS) – Les députés examinent, vendredi à partir de 16 heures, un projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, a appris l’APS de source officielle.

    Le projet sera défendu devant les parlementaires par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a notamment annoncé le service de la communication de l’Assemblée nationale dans une note d’information.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FINANCEMENT / Matam : l’Etat invité à accompagner le remboursement des prêts contractés par les paysans

    SENEGAL-AGRICULTURE-FINANCEMENT / Matam : l’Etat invité à accompagner le remboursement des prêts contractés par les paysans

    Matam, 1er fév (APS) – Le secrétaire général du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Elimane Diallo, a plaidé, jeudi, à Matam (nord), pour un accompagnement de l’Etat dans le remboursement des prêts contractés par les paysans de la région.

    « Dans la région de Matam, nous constatons qu’il y a une léthargie. Ce sont des exploitants familiaux qui ne vivent pas de l’agriculture. Les périmètres aménagés sont totalement abandonnés à cause des prêts bancaires avec des crédits que les paysans ont du mal à rembourser. C’est pour cette raison que le CNCR fait un plaidoyer pour un accompagnement de l’Etat dans ce domaine », a-t-il dit.

    M. Diallo intervenait lors d’une journée de mobilisation des paysans de la région de Matam, une rencontre tenue à Ourossogui.

    En plus de la question du remboursement des crédits, Elimane Diallo a soutenu que les acteurs agricoles de la région sont confrontés à d’autres difficultés en matière d’assurance.

    La mise en place des intrants se fait tardivement, a-t-il fait savoir, invitant par ailleurs l’Etat à revoir la situation des paysans relativement à la question de l’assurance.

    « Notre plaidoyer concerne aussi la nomination d’un paysan comme président de conseil d’administration (PCA) du CNCR. Sans cela, les problèmes des acteurs de l’agriculture ne seront jamais réglés », affirme-t-il.

    Le représentant du directeur régional du développement rural de Matam, Ousmane Camara, a de son côté salué la pertinence des thèmes abordés dans les présentations qui ont concerné l’exploitation familiale, le problème du foncier et le statut juridique des exploitants familiaux.

    AT/ASB/BK

  • SENEGAL-RELIGION-ISLAM / Bakel : le Daaka de Samba Yidé prévu du 7 au 11 février (organisateurs)

    SENEGAL-RELIGION-ISLAM / Bakel : le Daaka de Samba Yidé prévu du 7 au 11 février (organisateurs)

    Bakel, 1er fév (APS) – La quarante-neuvième édition de la retraite spirituelle (Daaka) de Samba Yidé, un village de la commune de Gabou, dans le département de Bakel (est), se tiendra du mercredi 7 février au dimanche 11 février, a appris l’APS auprès des organisateurs.

    Des prières, récitals du coran sont prévus pendant cet événement religieux annuel, en présence de Thierno Bachir Ba, fils de Thierno Amadou Tidiane Ba khalife de Madina Gounass, dans le département de Vélingara.

    Des pèlerins du Sénégal, de la sous-région (Mali, Mauritanie) et de la diaspora vont prendre part à cette retraite spirituelle initiée en 1975 par le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ (1900-1980), fondateur de la localité de Madina Gounass, dans le département de Vélingara.

    ‘’Le Daaka de Samba Yidé constitue une école de formation mais aussi un cadre d’échange et fédérateur’’, a expliqué Abou Diallo, le président de la cellule de communication du comité d’organisation.

    Cet événement religieux permettait à Thierno Mouhamadou Saïdou Ba (RTA) ‘’de responsabiliser certains Mouqadams qui vont travailler pour répandre la Tidjania là où le besoin se faisait sentir’’, a-t-il dit lors d’un Comité départemental de développement (CCD) sur le Daaka de Samba Yidé

    M. Diallo a souligné que cette rencontre présidée par le préfet du département de Bakel, Amadou Salmon Fall, est ‘’un moment fort’’ qui leur a permis de partager avec les autorités ‘’certaines préoccupations’’.

    ‘’L’ensemble des chefs de service se sont engagés à nous accompagner’’, a assuré Abou Diallo, le président de la cellule de communication, ajoutant que des questions d’ordre sécuritaire, sanitaire et hydraulique ont été discutées pour permettre aux fidèles d’effectuer un bon pèlerinage. 

    ‘’C’est un moment de retrouvailles pour la diaspora. D’où une préparation très judicieuse avec nos autorités pour voir (…) comment elles pourront nous aider (…) », a-t-il souligné.

    Des gages pour la bonne prise en charge de l’événement ont été pris lors du CDD, selon le préfet, Amadou Salmon Fall, espérant un bon déroulement de la manifestation religieuse.

    « On a fait le tour des besoins pour la réussite de l’événement et tous les points évoqués font véritablement l’objet d’engagement de la part des services techniques de l’État qui accompagne comme à l’accoutumée dans la prise en charge généralement des questions sécuritaires, sanitaires, cadre de vie, fourniture d’eau, bois de chauffe en rapport avec la réglementation », a renseigné M. Fall

    AND/ASB/OID

  • vidéo / Lancement des activités du projet 2 du programme multinational et nutritionnelle au Sahel ( P2-P2RS)

    vidéo / Lancement des activités du projet 2 du programme multinational et nutritionnelle au Sahel ( P2-P2RS)

    Lancement des activités du projet 2 du programme multinational et nutritionnelle au Sahel ( P2-P2RS)

    MT/