La secrétaire générale du Cadre régional de concertation des producteurs (CRCP) de Kaolack, Adama Sow, a relevé le foncier, une »question hautement sensible et très complexe ».
MT/
La secrétaire générale du Cadre régional de concertation des producteurs (CRCP) de Kaolack, Adama Sow, a relevé le foncier, une »question hautement sensible et très complexe ».
MT/
Dakar, 1er fév (APS) – Le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), Mamadou Thior, invite les journalistes devant couvrir la campagne pour la présidentielle du 25 février à rester ‘’très vigilants’’, pour ne pas se faire manipuler.
‘’J’invite les journalistes à être très vigilants par rapport à ce que nous véhiculons en termes d’information et à aller au fond des choses. Nous ne devons pas nous contenter des éléments de langages des candidats parce que c’est là où la manipulation n’est pas loin’’, a-t-il déclaré.
Mamadou Thior intervenait mercredi lors du ‘’cas d’école’’ organisé par le CORED sur le thème ‘’Couverture d’une campagne électorale : de la responsabilité des principaux acteurs’’.
‘’Nous avons voulu organiser ce cas d’école en partant des expériences antérieures. C’est-à-dire de 1993 jusqu’en 2019, avec les différentes campagnes [électorales organisées au cours de cette période]’’.
L’information en temps de campagne électorale se caractérise par ‘’beaucoup de manipulation parce que tous les candidats voudront être présentés sous leur meilleur jour. Donc, ils auront tendance à vouloir nous manipuler pour arriver à leur fin’’, a relevé Mamadou Thior.
Il s’y ajoute que la campagne électorale de cette année ‘’est inédite, déjà par le nombre de candidats qui sont au total 20. Ce qui fait que ce sera très difficile d’assurer une couverture totale’’.
‘’Quand je vois un peu la taille de nos rédactions qui comptent en moyenne entre 15 et 20 journalistes maximum’’, cela donne une idée des difficultés attendus, puisque ‘’je n’imagine pas une rédaction mettre tous ses reporters pour couvrir la campagne électorale’’, a-t-il soutenu.
Surtout que ‘’quand vous décidez de couvrir une élection, obligation vous est faite de la couvrir d’une manière équitable. Ce qui fait que ce sera très difficile, car il n’y a jamais eu autant de candidats’’, note Mamadou Thior.
Pour Diatou Cissé, anicienne présidente du Synpics, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, l’Etat doit aider la presse privée à assurer une bonne campagne électorale.
‘’Nous sommes face à une élection à 20 candidats, et nous sommes tous d’accord que les élections constituent un moment un peu de vulnérabilité pour la démocratie, autrement dit des moments de tensions’’, a-t-elle fait valoir, estimant que la presse privée, comme celle publique, ont toutes les deux ‘’une mission de service public’’.
Or, ajoute-t-elle, ‘’une couverture médiatique professionnelle et équitable contribue à bâtir la confiance entre les acteurs mais également à apaiser la tension parce que le scrutin aura été couvert de façon professionnelle, transparente et équitable’’.
L’ancien maire de Saint Louis, Cheikh Bamba Dièye, candidat recalé pour la présidentielle du 25 février prochain, est revenu sur son expérience en matière de campagne, insistant sur la relation qui doit lier le journaliste au candidat.
Il estime que cette relation ‘’doit être une relation de complicité dans laquelle chacun doit comprendre ses limites pour que tout se passe bien’’.
Pour ce faire, ‘’il est important dès le début de la campagne pour le candidat de tenir une séance de travail avec les équipes qui lui ont été affectées, pour au moins savoir dans quelles conditions ils vont pouvoir travailler ensemble’’.
‘’Il s’agit également de garder la distance et de ne pas trop s’impliquer pour éviter d’être aspiré mais [en même temps] d’être assez ouvert pour ne pas tomber dans les clichés parce que c’est très important pour une bonne relation entre la presse et les candidats’’, a souligné Cheikh Bamba Dièye.
CN/BK/AKS
Le chargé de projet foncier au niveau de l’Association des actions concertées pour l’entraide et la solidarité (ACCES), Ibrahima Bâ, plaide pour l’aboutissement des réformes en profondeur sur le foncier au Sénégal pour régler les conflits liés à cette problématique.
MT/
Saint-Louis, 1er fev (APS) – Une cérémonie marquant le début du relogement définitif des sinistrés de la Langue de Barbarie, s’est déroulée mercredi, à Djougop, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), a t-on appris de l’Agence de développement municipal (ADM).
L’évènement a été présidé par le préfet du département de Saint-Louis (nord), Diadia Dia, a indiqué l’ADM dans un communiqué transmis à l’APS.
La même source a précisé que le relogement va se dérouler de »façon progressive ».
»La phase 3 de construction des logements est en cours et au final 15 000 personnes (11 808 personnes affectées de la Bande des 20 mètres et 3278 personnes sinistrées) seront relogées sur ce site », selon le communiqué, soulignant que c’est environ 500 logements (RDC, R+1 et R+2) qui seront réalisés sur une superficie de 14 ha.
Ce site, ajoute le document, entièrement viabilisé (eau, électricité, réseau de drainage des eaux pluviales, station de pompage, voiries, etc) va abriter aussi des équipements sociaux et l’aménagement autour des logements pour permettre aux populations de vivre dans un cadre de vie plus décent avec toutes les commodités.
Mise en œuvre par l’Agence de développement municipal (ADM), le SERRP vise à »faire bénéficier aux populations les plus vulnérables établies dans la zone côtière à haut risque sur la Langue de Barbarie sur une largeur de 20m dans la zone urbanisée, ainsi que les familles sinistrées déjà relogées dans des unités mobiles d’habitation, de logements permanents, sur le site de Djougop ».
CGD/AMD/OID
Saly, 1 er fév (APS) – Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a invité mercredi à Saly (Mbour, Ouest), les collectivités territoriales à mieux prendre en compte les aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap, des groupes ‘’parfois oubliés’’ dans le processus budgétaire.
‘’L’observation faite a montré que souvent, (…) les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas inscrites dans le processus budgétaire et (dans l’élaboration de) nos programmes de développement local et national’’, a souligné M. Kanouté.
Bachir Kanouté intervenait lors d’un atelier de sensibilisation de services techniques déconcentrés, membres de la société civile et d’institutions impliquées dans des initiatives de développement, sur le budget participatif.
Il a notamment expliqué la non-implication de cette frange ‘’marginalisée’’ de la société dans certains programmes, par le fait que ‘’les gens les oublient’’.
Il a souligné l’importance, dans le contexte actuel, d’identifier et de prendre en charge les attentes des jeunes.
‘’L’enjeu n’est pas uniquement de les identifier et d’inscrire leurs attentes, mais c’est aussi les impliquer dans toutes les étapes décisionnelles depuis le diagnostic, l’identification, la mise en œuvre et le suivi évaluation’’, a insisté Kanouté.
Le budget participatif vise à ‘’faire de sorte que l’ensemble de ces acteurs territoriaux puissent être impliqués dans toutes ces étapes-là’’, a-t-il dit.
Le directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, Arouna Sarr, a promis que son service aidera à l’effectivité de cette initiative ‘’dans toutes les régions du Sénégal’’.
DOB/ADI/ASB
Dakar, 1er fev (APS) – Le coordonnateur de la cellule d’étude de planification et suivi évaluation du ministère de la Fonction publique, Madogal Thioune, a mis en exergue l’importance du Projet Renforcement institutionnel pour l’équité et de l’égalité de genre (PRIEEG) pour une meilleure intégration du genre dans l’administration.
»Le projet renforcement institutionnel pour l’équité et de l’égalité de genre (PRIEEG) au Sénégal permet aux ministères sectoriels de disposer des compétences clés, pour avoir des outils nécessaires permettant de prendre en charge les questions d’équité et d’égalité de genre’’, a-t-il dit.
M. Thioune s’exprimait, mercredi, lors d’un atelier de formation organisé par le ministère de la Fonction Publique et de la Transformation du secteur public, sur l’intégration du genre dans la chaîne planification, programme, budgétisation, suivi et évaluation (PPBSE).
»L’administration du futur, c’est également une administration qui reflète de par sa composition, l’égalité et l’équité de genre. C’est une administration qui crée les conditions de travail optimales pour ses agents hommes et femmes. Ce nouveau mode de gestion budgétaire s’articule principalement autour de deux innovations majeures: la budgétisation en programmes et la déconcentration de l’ordonnancement », a t-il expliqué.
Il a indiqué que dans ce nouveau contexte marqué notamment par la gestion axée sur les résultats, l’avènement de la logique de performance, »tous les acteurs de la chaîne budgétaire et managériale sont appelés à s’adapter à ces deux impératifs’’.
La directrice terrain du PRIEEG, Madina Hady Tall, a réitéré sa disponibilité à intensifier la sensibilisation pour une meilleure compréhension du concept genre par rapport à »nos réalités liées aux stéréotypes ».
AMN/SKS/FKS/ADL/OID