Année : 2024

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Des dispositions prises pour un bon déroulement du gamou de Ngueth

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Des dispositions prises pour un bon déroulement du gamou de Ngueth

    Louga, 31 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Louga (nord-ouest) chargé des Affaires administratives, Sidy Sarr Dièye, a assuré, mercredi, de l’engagement des services de l’Etat concernés par l’organisation de la 122e édition du gamou de Ngueth à prendre les dispositions nécessaires pour un bon déroulement de cette manifestation religieuse prévue le 17 février prochain.

    Ngueth, un village situé aux environs de la commune de Dahra, dans le département de Linguère, célèbre son gamou annuel depuis 1902, à l’initiative du guide religieux Mame Gore Sané Niang (1842-1925).

    Mame Ngor Sané est un érudit qui a consacré sa vie à l’enseignement du Coran et à la propagation des connaissances et valeurs islamiques dans le Djolof.

    « Il faut reconnaître que plusieurs secteurs ont été sollicités notamment la sécurité, la santé, l’hygiène, les Eaux-et-Forêts, l’environnement, entre autres, mais on peut d’ores et déjà considérer que l’ensemble des services techniques en question ont donné des garanties pour une organisation réussie du gamou », a déclaré Sidy Sarr Dièye.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Louga chargé des affaires administratives s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un comité régional de développement consacré à la préparation du gamou annuel de Ngueth.

    Parlant de l’organisation de cette manifestation religieuse, il a évoqué « des aspects qui relèvent de la compétence de services régionaux », d’autres relevant du « niveau central ».

    « Concernant ces derniers aspects, a-t-il ajouté, les diligences nécessaires seront effectuées pour que les préoccupations du comité d’organisation dudit gamou puissent être prises en charge convenablement ».

    Le président du comité d’organisation du gamou de Ngueth, El Hadji Bamba Ndiaye, a, de son côté, déclaré que « tous les chefs de services » ont apporté des assurances par rapport aux « préoccupations » relatives à une bonne tenue de cette manifestation, « alors nous espérons qu’ils vont honorer leurs engagements pour que notre satisfaction soit totale ».

    Il a insisté sur « la nécessité d’étendre le réseau électrique et l’augmentation de la pression de l’eau du réseau hydraulique du village afin d’assurer une meilleure couverture de la zone durant le gamou », avant d’inviter « tout le monde à venir célébrer, avec la famille de Mame Gore Sané Niang, l’édition 2024 de ce gamou qui date de 1902 ».

    « Nous sommes venus aujourd’hui à Louga pour les préparatifs du gamou, mais on peut dire que le préfet de Linguère a presque fait tout ce qu’on s’était dit car il nous a tout facilité », a-t-il dit.

    DS/BK/SMD

  • SENEGAL-BARBADE-CULTURE-DIPLOMATIE / Une toile de Zulu Mbaye rappelle « l’africanité » de la Barbade

    SENEGAL-BARBADE-CULTURE-DIPLOMATIE / Une toile de Zulu Mbaye rappelle « l’africanité » de la Barbade

    Dakar, 31 jan (APS) – Une toile de l’artiste-peintre sénégalais Zulu Mbaye exprimant « l’africanité » de la Barbade a été offerte à la présidente de cet Etat insulaire, Sandra Mason, en marge de la visite officielle de trois jours que le président Macky Sall a entamé mardi dans ce pays situé dans les Caraïbes orientales.

    Zulu Mbaye, qui a célébré le 27 octobre dernier les cinquante ans de sa carrière artistique, est l’invité spécial du président Macky Sall dans le cadre de ce voyage.

    « Par cette visite, Macky Sall jette un pont entre l’Afrique et sa diaspora, un pont entre les deux rives de l’Atlantique », peut-on lire dans une note de l’artiste transmise à l’APS, le même jour.

    L’artiste sénégalais évoque dans ce texte « un pont des retrouvailles et de la fraternité, après une séparation douloureuse » intervenue avec la période de la Traite négrière.

    « C’est l’Afrique qui reçoit l’Afrique », martèle l’artiste, notant que la toile offerte à la présidente Mason exprime « l’africanité commune » de la Barbade et du Sénégal.

    La Barbade est une ancienne colonie britannique située dans les Iles Caraïbes. Indépendante depuis 1966, elle s’est officiellement affranchie de la Couronne britannique le 30 novembre 2021.

    Le chef de l’Etat sénégalais est arrivé, mardi, à Bridgetown, la capitale de cet Etat insulaire, pour une séance de travail avec la présidente de la Barbade, Sandra Mason, et son Premier ministre, Mia Mottley, renseigne la présidence sénégalaise sur le réseau social Facebook.

    Le retour à Dakar du chef de l’Etat est prévu le 1er février, informe la même source

     FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-POINT / Kédougou : 16 cas de feux de brousse enregistrés dans le département depuis octobre dernier (Eaux-et-Forêts)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-POINT / Kédougou : 16 cas de feux de brousse enregistrés dans le département depuis octobre dernier (Eaux-et-Forêts)

    Kédougou, 31 jan (APS) – Le département de Kédougou (sud-est) a enregistré 16 cas de feux de brousse ayant consumé au total plus de 124 hectares depuis octobre dernier et la mi-janvier 2024, a appris l’APS du lieutenant Ansoumana Sonko, chef du service départemental des Eaux-et-Forêts.

    « Pour la commune de Bandafassi, il y a eu trois cas de feux de brousse pour une superficie de 25, 763 hectares [brûlés], la commune de Tomboronkoto [a enregistré] sept cas pour une superficie 44,836 hectares [consumés] », alors que la commune de Dindéfélo a enregistré un cas de feux de brousse pour 27, 787 hectares dévastés, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Dans la commune de Dimboli, deux cas de feux de brousse ont emporté 14, 732 hectares, trois cas de feux de brousse ayant été signalés dans la commune de Fongolimbi pour 11, 331 hectares consumés au total, selon le lieutenant Sonko.

    Le lieutenant Sonko a par ailleurs renseigné que ses services ont été alertés cette année pour des feux précoces menaçant 57, 700 hectares dans les six communes du département de Kédougou.

    Le service départemental des Eaux-et-Forêts a de même organisé 18 séances de sensibilisation sur les causes et les conséquences des feux de brousse dans les communes de ce département.

    « C’est une sensibilisation qui a touché 312 personnes dont 27 femmes et 287 hommes du département de Kédougou », a fait savoir le lieutenant Ansoumana Sonko, dont le service a mis en place 25 comités de lutte contre les feux de brousse et réhabilité des pare-feu dans les communes concernées.

    « Ces comités ont été installés dans le cadre du processus de lutte contre les feux de brousse, et ils vont servir de relais pour réduire les feux précoces et la déforestation », a expliqué M. Sonko, avant de signaler que 15 de ces comités ont reçu des équipements en petit matériel de lutte contre les feux brousse.

    « On a donné 435 matériels de lutte aux comités de Dimboli, de Fongolimbi, de Ninéfécha et de la commune de Bandafassi », a-t-il dit.

    Le chef du service départemental des Eaux-et-Forêts a invité les collectivités locales à mettre des bons de carburant à sa disposition, ou à acheter des unités de lutte pour amoindrir les feux de brousse dans les zones les plus reculés du département.

    Il a insisté, à l’endroit des populations, sur les conséquences des feux de brousse qui causent, dit-il, « d’énormes dégâts et des difficultés surtout [sur le plan du] changement climatique ».

    « Si chaque année on perd des tapis herbacés, ce sont des millions de biomasses qui se gâtent totalement, et c’est le bétail qui va en souffrir », a-t-il déploré.

    PID/BK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-FONCIER / La non-application de la loi à l’origine des disparités dans l’accès au foncier (productrice)

    SENEGAL-SOCIETE-FONCIER / La non-application de la loi à l’origine des disparités dans l’accès au foncier (productrice)

    Kaolack, 31 jan (APS) – Les disparités notées dans l’accès à la terre selon le genre ne sont pas du fait de la loi mais seulement de sa non application, a soutenu la secrétaire générale du Cadre régional de concertation des producteurs (CRCP) de la région de Kaolack (centre), Adama Sow.

    « Les femmes ont beaucoup de difficultés par rapport à l’accès à la terre, alors que celle-ci est la matière première d’un producteur », a-t-elle souligné dans un entretien accordé à l’APS, en marge d’un atelier consacré à la mise en place de la Plateforme départementale multi-acteurs de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières.

    Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux de la mairie de Kaolack, en présence des autorités administratives et territoriales, de concert avec le Cadre de réflexion et d’actions de la société civile sénégalaise sur le foncier (CRAFS).

    « Et pourtant [malgré les problèmes rencontrés par les femmes], dans la Constitution du Sénégal, il n’est écrit nulle part qu’il doit y avoir une disparité dans la manière et les procédures d’accéder à la terre entre l’homme et la femme », a fait valoir Adama Sow, membre de l’Union nationale des coopératives des éleveurs du Sénégal (UNCES).

    « La loi est équitable mais elle n’est pas appliquée », déplore Mme Sow, notant que ce sont surtout « des barrières culturelles et religieuses » qui contribuent à limiter l’accès des femmes à la terre au Sénégal.

    Elle a souligné la nécessité de voir davantage de femmes accéder à la terre, « parce qu’on ne pourrait pas développer ce pays, nos terroirs, en excluant la femme qui joue un rôle important dans les ménages, les familles, la communauté et dans le pays ».

    « La femme qui produit, transforme, qui conserve et qui distribue, est un maillon considérable qui va au champ, qui élève les animaux, qui est dans le système de transformation des produits locaux. Je ne pense pas qu’il serait rationnel et durable que nous puissions développer notre pays tout en mettant de côté les femmes. C’est quasiment impossible », a-t-elle martelé.

    Au-delà de la problématique de l’accès des femmes au foncier, « la situation très complexe, comme l’a reconnu l’Union africaine (UA), la question foncière est hautement sensible », a relevé la secrétaire générale du Cadre régional de concertation des producteurs (CRCP) de la région de Kaolack (centre).

    « [La question foncière] est tellement complexe qu’elle a poussé l’Etat du Sénégal à mettre en place un cadre de dialogue, de concertation et de coopération pour s’occuper de cette problématique », a-t-elle indiqué, ajoutant que « beaucoup de difficultés » résultent de la gestion foncière au niveau local, mais aussi du partage des ressources naturelles et de l’occupation de l’espace.

    Ces difficultés, « […] le plus souvent, engendrent, dans toutes les régions du Sénégal, plus particulièrement celle de Kaolack qui est agropastorale, des conflits entre agriculteurs et éleveurs », a poursuivi Mme Sow, également membre du Conseil national de concertation et coopération des ruraux (CNCR).

    Cet atelier portant sur la mise en place de la Plateforme départementale multi-acteurs de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières a été organisé sous l’égide du CNCR, avec l’appui de la coopération allemande.

    Il vise à promouvoir une gestion inclusive et durable des ressources naturelles, en encourageant les processus de consultation et de dialogue avec toutes les parties concernées par les questions relatives aux forêts, aux terres et aux pêches.

    ADE/BK/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-REACTION / Accusations de corruption présumée : la CENA au secours du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-REACTION / Accusations de corruption présumée : la CENA au secours du Conseil constitutionnel

    Dakar, 31 jan (APS) – La Commission électorale nationale autonome (CENA) a apporté mardi son soutien au Conseil constitutionnel dont certains de ses membres font l’objet d’accusations de corruption présumée, en lien avec l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    « La Commission électorale nationale autonome a travaillé sur la base du fichier général des électeurs transmis au Conseil constitutionnel par le ministère de l’Intérieur le 24 novembre 2023, et intégré, en l’état, dans le dispositif informatique de contrôle », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

    Il y a ensuite que « le tirage au sort déterminant l’ordre des dossiers de parrainages a été effectué en toute transparence en présence d’huissier et accepté sans réserve par tous les candidats ou représentants de candidats présents ».

    Sur cette base, la CENA affirme que « les dossiers de parrainage de tous les candidats ont fait l’objet de traitement égal, effectué dans le calme et la courtoisie, sous la direction du président du Conseil constitutionnel, président de la Commission ».

    « Aucune clé USB n’a fait l’objet de manipulations au détriment d’un candidat », assure la CENA, en expliquant que le président du Conseil constitutionnel « a fait procéder à des corrections dans l’intérêt du candidat concerné avec l’accord de celui-ci ou de son représentant chaque fois qu’il était possible de le faire dans le respect de la loi électorale ».

    La Commission électorale nationale autonome note par ailleurs un « même logiciel de contrôle [a été utilisé en sa présence] pour tous les candidats », avant de prodiguer des conseils visant à améliorer le système de contrôle et de vérification des parrainages.

    Elle insiste, à ce sujet, sur la nécessité de mettre en place un service de communication au Conseil constitutionnel « pour renforcer l’information destinée au public et portant sur les aspects du processus électoral relevant de sa compétence ».

    Elle suggère par ailleurs que soient précisés davantage, dans le code électoral, « le sens et la portée de certaines notions ».

    De même souhaite-t-elle « la réglementation » de la question des fichiers inexploitables du fait de la modification du format initial rendant impossible le contrôle des parrainages.

    Le groupe parlementaire « Liberté, démocratie et changement » a initié une procédure de saisine de l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant deux membres du Conseil constitutionnel pour « corruption supposée ».

    Cette initiative vise à éclaircir, selon ce groupe parlementaire, « les circonstances troubles entourant la mise à l’écart » de Karim Wade suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024.

    CS/BK/SMD/AKS

  • SENEGAL-ELECTION / / A Bambey, le Forum civil sensibilise sur le retrait des cartes d’électeur

    SENEGAL-ELECTION / / A Bambey, le Forum civil sensibilise sur le retrait des cartes d’électeur

    Bambey, 31 Jan (APS) – La section départementale du Forum civil de Bambey (Diourbel centre), une organisation de la société civile sénégalaise, a entamé, à travers des spots radiophoniques, une campagne de sensibilisation sur l’importance pour les citoyens de retirer leurs cartes d’électeurs, particulièrement les jeunes appelés à voter pour la première fois à l’occasion de l’élection présidentielle du 25 février.

    « Ce qu’il faut noter avec regret à quelques encablures de l’élection présidentielle, c’est que beaucoup de citoyens n’ont pas encore récupéré leurs cartes d’électeur » a déploré le coordonnateur départemental du forum civil, Babacar Diouf lors d’un entretien accordé à l’APS à l’issue de l’enregistrement d’une émission de sensibilisation dans les studios de Thiapy FM, une radio communautaire.

    Il n’a pas manqué de signaler que 3961 cartes ont été à ce jour retirées sur les 9376 reçues par les commissions de distribution.

    « Si nous faisons le calcul, il y a 4896 cartes en souffrance dans les douze commissions réparties dans le département » a-t-il ajouté.

    Fort de ce constat, M. Diouf invite les citoyens notamment les primo-votants à faire un tour dans les commissions afin de récupérer leurs cartes d’électeurs pour participer massivement à la prochaine élection présidentielle.

    MS/SKS/ADL/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Kazou Rajab: 13 postes médicaux avancés et 4 dispositifs fixes annoncés

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Kazou Rajab: 13 postes médicaux avancés et 4 dispositifs fixes annoncés

    Touba, 31 jan (APS) – Le préfet de Mbacké, Khadim Hann, a annoncé, la mise en place de 13 postes médicaux avancés et 4 dispositifs fixés pour assurer une bonne organisation du magal du Kazu Rajab prévu le 7 février pour commémorer la naissance de Serigne Falilou Mbacké (1888-1968), le deuxième khalife des mourides.

    Le chef de l’exécutif départemental intervenait mardi soir lors de la réunion d’évaluation pour les préparatifs de l’édition 2024 à la suite d’un comité régional de développement (CRD) qui s’était tenu à Diourbel, le 9 janvier dernier.

    Khadim Hann a rappelé que des ambulances seront déployées au niveau de Touba, ajoutant que l’accès aux soins médicaux des pèlerins sera assuré avec la disponibilité de médicaments.

    Concernant le volet préventif, il a fait savoir que les services d’hygiène ont démarré les opérations de désinfection et de désinsectisation. Au total, 82 domiciles ont déjà été traités, relevant qu’il reste encore à traiter 33 autres.

    S’agissant de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement, 5 camions citernes  et des bâches à eau de l’Office des forages ruraux (Ofor) seront mis à la disposition du comité d’organisation de la manifestation religieuse, a-t-il dit.

    Les besoins tournent autour de 30 camions citernes et de 30 bâches à eau, a-t-il détaillé, signalant que le débit des forages a été relevé pour une bonne célébration du magal du Kazu Rajab.  

    Deux groupes électrogènes seront mis à la disposition des organisateurs par la SENELEC et 60 agents seront déployés sur le terrain pour intervenir ‘’le plus rapidement possible en cas de besoin’’, a-t-il fait savoir.

    Le préfet de Mbacké a indiqué que les travaux concernant l’extension électrique vers Ndindi sont en cours et que Touba sera mis hors de délestage durant la période du Kazu Rajab.

    Cinquante lanternes sont déjà reçues et la SENELEC attend d’autres qui seront déployées au niveau de la ville sainte, a ajouté M. Hann.

     

    Selon le préfet, la gendarmerie, la police et les sapeurs-pompiers ont rassuré par rapport aux matériels et aux moyens humains qu’ils vont déployer au niveau de Touba pour une bonne couverture de cet événement religieux.

    En ce qui concerne le volet environnement, a-t-il annoncé, les permis de coupe de bois sont disponibles et le comité d’organisation a déjà pris contact avec le niveau central pour en prendre possession.

    D’après le préfet de Mbacké, le contrôle des denrées alimentaires et le contrôle des abattages clandestins des petits et grands ruminants sont en train d’être menés en rapport avec les services de commerce et de l’élevage.

    AN/ASB/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNMENT / Ecosystème forestier : une régression de moins de 5 tonnes par ha du potentiel carbone séquestré en 16 ans (directeur)

    SENEGAL-ENVIRONNMENT / Ecosystème forestier : une régression de moins de 5 tonnes par ha du potentiel carbone séquestré en 16 ans (directeur)

    Dakar, 31 jan (APS) – Le potentiel carbone séquestré par l’écosystème forestier du Sénégal a connu une régression de moins de 5 tonnes par ha entre 2007 et 20023 dans les différentes zones éco-géographiques du pays, a révélé, mercredi, à Dakar, le colonel Babacar Dione, directeur des eaux et forêts, chasses et de la conservation des sols.

    ‘’Entre le denier inventaire mené en 2007 et celui de 2023, il y a eu une régression du potentiel carbone séquestré par l’écosystème forestier du Sénégal de moins de cinq tonnes par ha et de manières différentes suivant les zones éco-géographiques du pays’’, a-t-il-dit.

    Le colonel Babacar Dione intervenait lors de la cérémonie de présentation des résultats de l’Inventaire forestier national (IFN) mené entre mai et juin 20023 sur 208 placettes permanentes à travers les différentes zones éco-géographiques du Sénégal.

    L’objectif de cet inventaire réalisé par la Direction des eaux et forêts avec l’appui de certains partenaires “est de connaitre la diversité et la dynamique de plus de 8 millions d’hectares de forêts dont dispose le Sénégal a-t-il expliqué.

    Selon lui, les 208 placettes permanentes sont des unités échantillonnage permettent d’établir et d’évaluer le potentiel forestier.

    Il a indiqué que l’inventaire fait état ‘’d’une évolution positive par endroit et des évolutions négatives dans d’autres avec notamment des facteurs de dégradation causés par les coupes abusives de bois et aux déficits pluviométriques’’.

    ‘’Nous avons constaté des arbres morts, des arbres repères morts, une diminution de la densité ou de la diversité floristique au niveau de ces unités d’échantillonnage’’, a-t-il signalé.

    Concernant la zone des Niayes et celle du Walo, l’inventaire a montré une évolution régressive du potentiel forestier, a-t-il précisé.

    ‘’Ça peut se comprendre parce qu’il y a un changement d’utilisation et d’affectation des terres pour des aménagements hydro-agricoles, pour des activités agricoles ou des usages à habitation’’, a-t-il expliqué. ‘’Donc, ce qui fait qu’on a 24 placettes permanentes qui ont été reconverties par ces cultures ou en maisons d’habitation’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur des Eaux et forêts, a par ailleurs,  salué ‘’l’évolution positive de la densité de la végétation marquée par une bonne régénération des arbres notamment en haute Casamance où l’inventaire fait état d’une évolution positive’’.

    ‘’Néanmoins parmi les 208 placettes, nous avons 163 qui ont conservé la diversité floristique. Plus de 80% du potentiel forestier que nous avons est compris dans les classes à faible diamètre pour dire que nous avons une bonne dynamique qui donne l’espoir que la forêt va perdurer’’, a-t-il-encore souligné.

    La séquestration du carbone (C) est un processus correspondant à un stockage de carbone dans l’écosystème forestier. Ce mécanisme vise à atténuer les émissions de gaz à effet de serre responsable du changement climatique.

    ABD/AB/ASB

     

  • SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection  »inclusive, transparente et libre » (responsable)

    SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection  »inclusive, transparente et libre » (responsable)

    Dakar, 31 jan (APS) – La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal veut contribuer  »positivement » à une élection présidentielle libre, transparente et inclusive, a déclaré mercredi à Dakar, sa cheffe observatrice, Malin Björk.

     »L’élection est un moment important pour tous les pays (…). Notre objectif, c’est de contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse pour présenter la mission d’observation électorale au Sénégal et ses objectifs.

    La mission est déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation de la République du Sénégal.  »Ceci est la troisième mission que l’UE déploie au Sénégal depuis 2012 et 2019 », a indiqué sa cheffe.

     »On va aller à la rencontre de tous les acteurs qui participent et font partie du processus électoral qui doit être inclusif et transparent. On va lire les textes, on va étudier les lois sénégalaises parce que cette élection appartient aux Sénégalais, aux acteurs mais aussi aux citoyens », a fait valoir Mme Björk.

    La cheffe de mission a déclaré avoir déjà eu des entretiens avec les autorités chargées de l’organisation de la présidentielle notamment la Direction générale des élections (DGE) et la Commission électorale nationale autonome (CENA).

    Elle prévoit de rencontrer le Conseil constitutionnel, la société civile et les candidats ‘’où qu’ils soient et quelle que soit leur situation actuelle’’.

     

    S’agissant de la participation de Bassirou Diomaye Faye en détention, ‘’il me semble très important que les candidats retenus par le Conseil constitutionnel puissent faire campagne en toute l’égalité’’. ‘’On est en train de faire des démarches’’ pour rencontrer le candidat de l’ex-Pastef.

    Elle précise toutefois que la mission est impartiale, indépendante et n’interfèrera pas le processus électoral.

     »Ces élections appartiennent au peuple sénégalais. Nous voulons contribuer, par notre évaluation objective, à un processus électoral démocratique dans lequel toutes les voix puissent être entendues, et les choix des électeurs sénégalais respectés ».

    Au total, 32 observateurs de longue durée seront déployés vendredi sur le terrain pendant plusieurs semaines et aller à la rencontre des Sénégalais.  »De plus, pour l’élection même, il y aura un délégué de 7 députés du parlement européens qui vont se joindre à la mission », a-t-elle assuré.

    Quelques jours avant le scrutin, 64 observateurs de courte durée rejoindront la mission, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar.

    Le jour du scrutin, il y aura plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne issus de 27 pays en plus de la Norvège, de la Suisse, du Canada.

    L’équipe cadre de la mission dirigée par Marie-Violette César, Cheffe observatrice adjoint,   »va étudier le fichier électoral et faire une analyse plus approfondie de toutes les questions relatives au processus électoral ».

    La mission sera présente au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour et sinon aller plus loin s’il y a un second. Des observations et des recommandations seront faites à la fin de la mission.

    FD/SBS/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

    SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

    Dakar, 31 jan ( APS) – Des députés ont plaidé, mercredi, pour le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, évoquant des  »irrégularités » sur le processus électoral.

     »Je demande solennellement ici, l’arrêt du processus électoral et le report de l’élection présidentielle pour permettre à tous les candidats spoliés d’être rétablis dans leurs droits », a ainsi déclaré le député Cheikh Tidiane Gadio dont la candidature a été rejetée faute de parrainages.

    Il s’exprimait lors discussions générales sur le projet de résolution pour la constitution d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité par le Conseil constitutionnel. Il soupçonne certains des sept sages du Conseil constitutionnel de “corruption’’.

    Le Conseil constitutionnel, notant que des “accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêt et connexions douteuses” sont portées à l’encontre de certains de ses membres, a appelé, lundi, dans un communiqué, à faire “toute la lumière” sur cette affaire qui, dit-il, est “de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique”.

    Selon l’ancien ministre des affaires étrangères,  »cette liste publiée par le Conseil constitutionnel entachée d’injustices et d’irrégularités, met le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent et n’engage pas le Sénégal et sa grandeur ».

     »Une commission d’enquête parlementaire doit être mise en place pour mettre la lumière sur les conditions nébuleuses dans lesquelles certains candidats ont été éliminés par le conseil constitutionnel », a de son côté renchéri la députée Woré Sarr du Parti démocratique sénégalais (PDS), réclamant par la même occasion  »l’arrêt de tout le processus pour des élections transparentes et inclusives ».

    Le député Bara Gaye de Yewwi askan wi (opposition) a estimé qu’à ce stade,  »il n’est plus possible de reporter les élections », se disant malgré tout  »favorable » à la mise en place de cette commission d’enquête parlementaire.

    Pour Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi,  »le calendrier républicain doit être respecté afin de permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président ».  »A défaut, nous allons former un gouvernement parallèle le 02 avril prochain », a-t-il ajouté.

    MK/SBS/OID/AKS