Année : 2024

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURE / Sidiki Kaba inaugure un nouveau cantonnement du GMI à Mbour

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURE / Sidiki Kaba inaugure un nouveau cantonnement du GMI à Mbour

    Mbour, 31 jan (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a procédé mardi à l’inauguration d’un nouveau cantonnement du Groupement mobile d’intervention (GMI), une unité d’intervention de la police nationale, dans la commune de Mbour (ouest).

    « L’implantation de ce cantonnement du Groupement mobile d’intervention dans la ville de Mbour aux côtés des commissariats notamment de Mbour, de Saly, ainsi que du commissariat spécial du tourisme et du poste police de Diamaguène, permettra de mieux prendre en compte la demande croissante des populations en matière de sécurité, en sus de juguler leur sentiment d’insécurité », a dit Sidiki Kaba.

    L’inauguration du nouveau cantonnement du GMI à Mbour, a eu lieu en présence d’autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses.

    L’infrastructure porte le nom de feu colonel Mayatta Ndiaye, « un brillant officier militaire issu du bataillon des parachutistes, détaché à la Police nationale pour servir au Groupement mobile d’intervention qu’il a commandé pendant des années », a relevé Sidiki Kaba.

    Selon lui, « cette dynamique de multiplication des services de police à Mbour se justifie, notamment, par l’importance démographique et l’extension géographique de la ville, mais aussi par le fait qu’elle est l’une des zones touristiques prioritaires pour l’État du Sénégal ».

    L’ouverture de ce cantonnement du GMI confirme l’option de l’État du Sénégal de sécuriser l’ensemble du territoire national, y compris les zones touristiques, mais aussi les populations et leurs biens, selon le ministre de l’Intérieur.

    Cheikh Issa Sall, maire de Mbour, s’est félicité de ce que cet investissement vient relever le niveau de sécurité des populations sur la Petite-Côte sénégalaise.

    « La recrudescence de l’insécurité est devenue aujourd’hui la préoccupation la mieux partagée aux niveaux international, régional et national », a fait remarquer l’édile.

    Après Mbour, l’École des sous-officiers de police de Kaolack (centre) sera inaugurée prochainement et des commissariats construits « dans d’autres localités », a annoncé le ministre de l’Intérieur, sans plus de précision.

    DOB/ADI/BK

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : l’Afrique du Sud élimine le Maroc et file en quart de finale

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : l’Afrique du Sud élimine le Maroc et file en quart de finale

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 30 jan (APS) – L’Afrique du Sud s’est qualifiée pour les quarts de finale de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations, en dominant le Maroc, 2-0, mardi, au stade Laurent Pokou de San Pedro.

    Les Bafana-Bafana affronteront le Cap-Vert, samedi, à 20h, au stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro.

    Makgopa a ouvert le score pour l’Afrique du Sud à la 57ᵉ mn. Son coéquipier Mokoena a doublé la mise à la 95ᵉ mn sur un magnifique coup franc.

    Le latéral droit marocain Hakimi a raté un penalty à la 84ᵉ minute.

    Les Marocains ont fait moins bien que lors de la dernière édition de la CAN dont ils avaient atteint les quarts de finale, avant d’être éliminés par l’Égypte (1-2).

    SK/BK

     

  • SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / ICS : un accord signé pour une augmentation de salaire pour près de 3 milliards CFA

    SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / ICS : un accord signé pour une augmentation de salaire pour près de 3 milliards CFA

    Thiès, 30 jan (APS) – Les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et la direction générale de cette société ont signé, mardi, à Thiès, un accord portant sur des augmentations de salaires évaluées à 2,850 milliards de francs CFA.

    Les délégations du syndicat et de la direction des ICS ont paraphé, dans l’après-midi, cet accord devant le gouverneur de Thiès, Oumar Mamadou  Baldé, dans la salle de délibérations de la gouvernance de la capitale du rail.

    L’accord a été conclu avec la facilitation du gouverneur Baldé, du directeur général du Travail, Karim Cissé, de l’inspecteur régional du Travail sortant de Thiès, Tène Gaye, mais aussi de Mody Guiro, secrétaire général de la CNTS, centrale syndicale à laquelle est affilié  le Syndicat des travailleurs des ICS (SYNTICS).

     

    « De mémoire de travailleur, c’est la plus grande augmentation jamais obtenue » par les travailleurs des ICS, a dit Ousmane Ndiaye, porte-parole de la douzaine de délégués de la société, qui ont pris part aux négociations.

    Selon M. Ndiaye, par ailleurs secrétaire général du syndicat minier des ICS, il devrait permettre d’améliorer les conditions de travail des quelque 1.200 agents des ICS, en  relevant leur pouvoir d’achat.

     

    Cet accord « est équilibré. Il permet de répondre à une demande et ne va pas perturber les équilibres globaux de l’entreprise », s’est réjoui, pour sa part, le directeur général des ICS, Alassane Diallo, avant de saluer le rôle du gouverneur de Thiès dans l’aboutissement des négociations. Cet accord est « d’effet immédiat », a-t-il assuré.

    « De ma carrière de commis de l’Etat, ces négociations ont été les plus difficiles et les plus longues que j’ai jamais (conduites) », a aussi témoigné Oumar Mamadou Baldé, ajoutant que les différentes parties étaient parfois « au bord de la rupture ».

    Les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) avaient décidé d’un arrêt total de travail d’une semaine, le 23 janvier dernier, en assemblée générale, pour exiger le paiement de 6 milliards 290 millions de francs CFA représentant, selon eux, 1% du bénéfice réalisé par l’usine durant ces trois dernières années.

    Trois jours plus tard, ils ont dû suspendre leur mouvement sur demande du gouverneur, qui a indiqué avoir tenu auparavant « sept rencontres » avec les syndicalistes, d’une part, et six avec la direction générale, d’autre part, avant d’aboutir à cette cérémonie de signature du protocole d’accord.

    Il a aussi indiqué être entré en contact avec les responsables du groupe Indorama, basés à Dubaï et repreneur depuis 2014 de ce fleuron de l’industrie sénégalaise, qui était alors au bord de la faillite.

    Le processus qui avait conduit à cet arrêt de travail remonte à septembre 2022, selon Ousmane Ndiaye.

    En l’absence de consensus entre les deux parties, un procès-verbal de non-conciliation de l’inspecteur du travail avait laissé la place au dépôt d’un préavis de grève.

    ADI/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-REFORME / Présidentielle 2024 : neufs candidats « s’engagent » à appliquer les conclusions des Assises nationales et de la CNRI

    SENEGAL-INSTITUTIONS-REFORME / Présidentielle 2024 : neufs candidats « s’engagent » à appliquer les conclusions des Assises nationales et de la CNRI

    Dakar, 30 jan (APS) – Neuf des 20 candidats autorisés à concourir à la présidentielle du 25 février 2024 ont signé, mardi, à Dakar, le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », matérialisant par ce biais leur engagement moral à mettre en application les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions.

    Les candidats Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Khalifa Ababacar Sall et Cheikh Tidiane Dièye, ont personnellement signé ce pacte.

    D’autres candidats se sont fait représenter à cette cérémonie. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Malick Gakou, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Des mandataires ont signé à leur place.

    « L’application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions, permettra d’avoir des institutions fortes, gage de bonne gouvernance démocratique », a martelé Dior Fall Sow.

    Parlant au nom des initiateurs de ce pacte d’engagement, l’ancienne procureure est d’avis que l’application de ces textes consensuels aurait dû connaitre une effectivité  »depuis longtemps ».

    Les Assises nationales du Sénégal font référence à des consultations citoyennes organisées entre le  et le , en vue de trouver « une solution consensuelle, globale, efficace et durable » aux problèmes auxquels le pays faisait face dans plusieurs domaines (éthique, politique, économique, sociale et culturel).

    La Commission nationale de réforme des institutions, mis en place quelques années plus tard, en 2023, a produit un rapport portant sur un catalogue de mesures censées renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, les libertés publiques, etc.

    MYK/ALT/SMD/BK

  • SENEGAL-SANTE-TIC / Les données sanitaires seront désormais hébergées au Sénégal grâce à la digitalisation

    SENEGAL-SANTE-TIC / Les données sanitaires seront désormais hébergées au Sénégal grâce à la digitalisation

    Dakar, 30 jan (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signé mardi avec Sénégal numérique SA, une convention de partenariat devant permettre le rapatriement de données sanitaires du Sénégal  hébergées jusqu’ici à l’étranger, suite à la digitalisation des services de certains hôpitaux de Dakar et de l’intérieur du pays.

    « Dans cette convention, nous avons repris les activités avec notamment l’hébergement des données de santé parce que jusqu’ici, une partie de ces données étaient hébergées à l’étranger, elles vont désormais être hébergées au Sénégal notamment dans les centres nationaux de ressources », a déclaré Cheikh Bakhoum lors de la signature de cette convention de partenariat avec le département de la Santé.

    « En unissant nos forces avec le ministère en charge de la Santé, nous manifestons notre volonté commune de placer la technologie au service des politiques de santé publique, afin d’optimiser les processus, d’améliorer les diagnostics et de renforcer la qualité des soins » a dit M. Bakhoum.

    Selon le DG de Sénégal numérique SA, la signature de cette convention va permettre de « numériser et sauvegarder les archives du ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses structures rattachées, puis de rendre accessibles les dossiers, en veillant à la sécurité des données ».

    « Au-delà des défis actuels, cette collaboration entre Sénégal Numérique S.A et le ministère de la Santé et de l’Action sociale trace la voie vers une santé numérique intégrée, où l’innovation technologique soutient la prise de décision médicale, améliore l’accès aux soins et renforce la résilience de notre système de santé », a-t-il expliqué.

    Se réjouissant d’une telle avancée, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye a soutenu que son département « a encore besoin, aujourd’hui plus qu’hier, de l’appui de la SENUM SA ».

    « Cette digitalisation intégrale de la santé implique des besoins importants en capacités d’hébergement et en bandes passantes » a-t-elle indiqué, ajoutant que dix dossiers relevant de la santé digitale, à travers différents domaines, sont en train d’être pris en charge par son département, certains étant « à un stade de maturation très avancée ».

    « Il s’agit entre autres du dossier du patient unique partagé, dont la phase pilote d’implémentation a déjà démarré dans 6 établissements publics de santé (EPS), de Dakar et des régions depuis fin décembre 2023. Il s’agit des hôpitaux d’Abass Ndao, Idrissa Pouye et Fann (Dakar), de Kaolack, Matam, et de Touba » a énuméré Mme Ndiaye.

    A cela s’ajoutent d’autres dossiers concernant la télémédecine, la gestion électronique du courrier, la digitalisation des procédures de demandes d’ouverture d’officines privées de pharmacie et d’autorisation de mise sur le marché (AMM).

    Elle a aussi évoqué la gestion électronique des informations sanitaires et sociales, la plateforme logicielle open-source ( DHIS2) pour la collecte, la gestion et l’analyse des données, mais aussi la digitalisation de la matrice des sources de financement en santé.

    NSS/BK/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-TIC / La plateforme e-RSCOOP a enregistré 1025 sociétés coopératives (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE-TIC / La plateforme e-RSCOOP a enregistré 1025 sociétés coopératives (responsable)

    Dakar, 30 jan (APS) – La Plateforme digitale d’enregistrement et d’immatriculation des sociétés coopératives (e-RSCOOP) a enregistré 1025 unités à la date du 18 janvier 2024, a révélé, mardi, à Dakar, le secrétaire général du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abraham Mbaye.

     »Au regard des investissements importants consentis et des performances enregistrées en un délai record, je rappelle que la plateforme a enregistré 1025 sociétés coopératives à la date du 18 janvier 2024 », a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de mise à niveau et de suivi de la performance de la plateforme digitale d’enregistrement et d’immatriculation des sociétés coopératives (e-RSCOOP).

    Cette activité est organisée conjointement par la délégation de l’Union européenne et le Centre du commerce international, de concert avec le ministère sénégalais du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises.

    « Il convient de concentrer désormais nos efforts sur sa pérennisation afin d’assurer la faisabilité de ces dispositifs administratifs et d’en faire un outil autonome disposant de ses propres ressources », a indiqué Abraham Mbaye, en présence d’un représentant du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    Différents partenaires du Sénégal étaient également représentés à cette rencontre, de même que des responsables issus des 14 régions du Sénégal.

    La Plateforme digitale d’enregistrement et d’immatriculation des sociétés coopératives a été conçue dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest, financé par l’Union européenne, a rappelé Oulimata Fall Sarr, coordinatrice national dudit programme.

    Elle constitue « une contribution du PACAO-Sénégal pour l’amélioration du monde des affaires et la modernisation des services publics », a-t-elle relevé, avant d’ajouter que cette plateforme « est l’illustration parfaite d’une utilisation efficiente de la technologie pour la globalisation et l’appui aux petits producteurs et autres organisations établis en milieu rural ».

    « Pour en faire une activité profitable à l’ensemble des filières porteuses de la croissance au Sénégal, il convient, conformément à la stratégie de pérennisation arrêtée en mars 2022, d’innover et conjuguer les efforts des institutions d’appui aux entreprises pour créer un écosystème solide au service des sociétés coopératives, d’où l’ambition d’ériger la plateforme e-RSCOOP en un centre de services agricoles digitaux », a souligné Mme Sarr.

    Le but de cette plateforme est  »d’offrir aux sociétés coopératives une solution intégrée utile et efficace au service de leur compétitive », d’une part, et « accroître la transparence face à la dématérialisation », d’autre part.

    BB/OID/ADL/BK

     

     

     

     

     

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Mali file en quarts de finale et retrouve la Côte d’Ivoire

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Mali file en quarts de finale et retrouve la Côte d’Ivoire

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Yamoussoukoro, 30 jan (APS) – L’équipe nationale de football du Mali s’est qualifiée pour les quarts de finale de la 34e Coupe d’Afrique des nations, mardi, à la faveur de sa victoire, 2-1, sur celle du Burkina Faso, pour le compte des huitièmes de finale de cette compétition.

    Cette rencontre se déroulait au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, une des villes ivoiriennes abritant la CAN qui se poursuit jusqu’au 13 février prochain.

    Les Burkinabé ont été très rapidement menés au score grâce à un but contre son camp de Tapsoba, qui manquait son dégagement dès la 3e minute de la rencontre. Sinayoko réussit à doubler la mise pour le Mali à la 47e mn, avant la réduction du score par le Burkina à la 57e minute, grâce à un penalty transformé par Bertrand Traoré.

    Le Mali affrontera, samedi, le pays organisateur, la Côte d’Ivoire, pour les quarts de finale. cette rencontre est prévue à 17h GMT, au stade de la Paix de Bouaké.

    SK/SMD/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-SENSIBILISATION / Une session de dialogue communautaire à Ziguinchor pour des réponses concertées contre la violence en période électorale

    SENEGAL-POLITIQUE-SENSIBILISATION / Une session de dialogue communautaire à Ziguinchor pour des réponses concertées contre la violence en période électorale

    Ziguinchor, 30 jan (APS) – Le réseau WANEP Sénégal, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a organisé, mardi, à Ziguinchor (sud), une session de dialogue communautaire avec des acteurs politiques et des populations, en vue de promouvoir des réponses concertées visant à prévenir la violence en période électorale.

    « Cette session est organisée avec les populations et des acteurs politiques de la région de Ziguinchor pour mettre en place un cadre d’échanges dans le but de faciliter l’élection présidentielle à venir », a expliqué Ndèye Marie Thiam Diédhiou, membre du réseau WANEP Sénégal, par ailleurs présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

    Des organisations de mouvements de jeunesse, ainsi que des élus locaux, des religieux et des délégués de quartier, ont assisté à cette manifestation, en présence du président du conseil d’administration du réseau WANEP Sénégal.

    « Les évènements du mois de juin dernier avaient entraîné beaucoup de dégâts matériels et des pertes en vies humaines », a relevé Mme Diédhiou, en référence aux manifestations et troubles faisant suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse ».

    Selon Ndèye Marie Thiam Diédhiou, « pour endiguer tout cela », il était nécessaire d’amener les acteurs à échanger et discuter « pour que ces violences ne se reproduisent plus ».

    « Nous voulons aller à une élection présidentielle apaisée », a insisté la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

    Plusieurs intervenants à cette rencontre ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés en les invitant à « plus de responsabilité et à adopter un comportement et des actes de paix ».

    MNF/BK/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-PATRIMOINE / Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

    SENEGAL-AFRIQUE-PATRIMOINE / Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

    Dakar, 30 jan (APS) – Le musée historique de Gorée, île située au large de Dakar, abrite une exposition « inédite » portant sur douze ans de fouilles archéologiques dans la vallée de la Falémé, dans le Sénégal oriental, des vestiges qui renseignent sur le passé et la culture du peuplement sénégalais sur une période de plus de 300.000 ans.

    Intitulée « Falémé, 12 ans de recherches archéologiques au Sénégal oriental », cette exposition qui a démarrée lundi, revient sur « les traces qui manifestent l’existence de populations humaines à travers les vestiges laissés sur place ».

    « Si aujourd’hui, on peut parler de l’histoire du Sénégal, on ne peut pas occulter nos origines et grâce à ce projet, on a réussi à les identifier au niveau de la Falémé », a expliqué Matar Ndiaye chef du département des sciences humaines de l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’université Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD).

    Selon M. Ndiaye, représentant par ailleurs le partenaire scientifique sénégalais du projet, plusieurs sites archéologiques datant de plus de trois cent mille ans ont été découverts dans cette partie du Sénégal, dont un site remontant au  »Middle Stone Age », période correspondant au paléolithique ancien.

    D’autres sites correspondent à l’Acheuléen, culture préhistorique associée à la production de bifaces en pierre taillée, signale-t-il, précisant que l’ensemble de ces sites ont été datés sur une fourchette allant de 120 mille ans avant JC jusqu’à 35 mille ans.

    Les résultats des recherches montrent comment les populations se sont adaptées aux variations climatiques et ont développé des techniques pour exploiter les ressources de la vallée de la Falémé dans tous les domaines, explique le chercheur.

    Ils sont présentés à travers des panneaux et des vitrines où sont posés des objets retrouvés. Il y a aussi des vidéos et des photos des habitants prises par les chercheurs, des images de lieux visités et des entretiens avec des scientifiques.

     »C’est un travail colossal qui a été mené durant douze ans avec le concours de plusieurs spécialistes », avec des analyses « faites dans les meilleurs laboratoires du monde. Ce qui honore le Sénégal », parce que ces recherches ont permis d’identifier « un peuplement très ancien », s’est réjoui Matar Ndiaye.

     »Ce projet montre le passé de plus de 300 mille ans de la Falémé, la richesse de ce passé en variation avec les changements climatiques et environnementaux », a pour sa part indiqué le professeur Eric Huysecom de l’université de Genève, partenaire suisse du projet.

    Il a fait remarquer qu’en plus d’établir des relations Nord-Sud, ce projet a permis des échanges Sud-Sud entre des étudiants sénégalais, ivoiriens, camerounais et maliens dont la recherche doctorale a porté sur le sujet.

    Une quarantaine de chercheurs venus du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et de la Suisse, ont participé à ce projet de recherche.

    Selon Eric Huysecom, ils viennent d’une quinzaine de disciplines, portant essentiellement sur l’archéologie, l’histoire, les méthodes de datation, entre autres.

    Cette exposition prévue pour se poursuivre jusqu’au 30 avril prochain, a été présentée à l’IFAN-CAD en novembre dernier.

    FKS/SBS/BK/SMD

  • SENEGAL-FORMATION /  »Dakar Soft Skills Forum », un forum pour le renforcement du capital humain

    SENEGAL-FORMATION /  »Dakar Soft Skills Forum », un forum pour le renforcement du capital humain

    Diamniadio, 30 jan (APS) – Des formateurs, experts, des étudiants, employeurs ainsi que des officiels et partenaires techniques et financiers ont pris part à la première édition du  »Dakar Soft Skills Forum », un évènement consacrée au renforcement de capacités du capital humain.

     »Nous voulons réinventer le capital humain, et c’est possible, nous sommes sur la bonne voie. Il y a des acquis, certes, mais il nous faut les renforcer grâce au Soft Skills », a déclaré Kalidou Abdalah Sy, co-fondateur de  »Doxaliin Africa », une plateforme spécialisée dans la formation des compétences fondamentales, à l’initiative du forum.

    Il intervenait à l’ouverture de ce forum dont la cérémonie officielle a été présidée par le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), Mamadou Mounirou Ly.

     »Nous sommes dans un monde nouveau en perpétuel changement, la formation est la meilleure méthode pour s’adapter. Nous avons l’obligation de suivre ces mutations », a expliqué Kalidou Abdalah Sy, s’adressant aux participants à cette rencontre prévue pour deux jours.

    Le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle a pour sa part exhorté les partenaires techniques et financiers à œuvrer davantage ensemble dans la formation des jeunes.

     »J’invite les différents partenaires à une synergie d’actions autour de cette question de formation des jeunes », a-t-il indiqué.

    M. Ly a rappelé les efforts des pouvoirs publics sénégalais dans le domaine de la formation professionnelle ainsi que dans celui de l’emploi et de l’insertion, à travers notamment comme le programme « Xeeyu Ndawni ».

     »Ma conviction est que la jeunesse est l’avenir de notre pays, mais pour cela, faudrait-il qu’elle soit bien formée, bien informée et bien accompagnée pour être consciente des enjeux actuels et futurs du monde », a souligné M. Ly.

    SG/SBS/ADL/BK