Année : 2024

  • SENEGAL-SOCIETE / Cinquante femmes « Ndayou Daara » formées à la fabrication de savon et d’eau de javel

    SENEGAL-SOCIETE / Cinquante femmes « Ndayou Daara » formées à la fabrication de savon et d’eau de javel

    Dakar 30 jan (APS) – Une session de formation en fabrication de savon et d’eau de javel au bénéfice de cinquante marraines d’écoles coraniques et mères volontaires, communément appelées « Ndayou Daara », a pris fin mardi à Dakar, à l’initiative de la Direction de l’emploi, dont le but est de renforcer par ce biais les compétences économiques des participantes.

    D’une durée de deux jours, cette session de formation s’est déroulée à la Maison du Coran, aux Maristes, à Dakar.

    Elle visait « à renforcer les compétences économiques des femmes », selon la chargée des initiatives communautaires et de l’autonomisation de la femme à la Direction de l’emploi, Ndèye Codou Mbow.

    « Ces femmes sont formées à la saponification et la javellisation pour qu’elles en fassent une activité génératrice de revenus », a-t-elle expliqué.

    La formation vise aussi à améliorer l’hygiène dans les « daara » (écoles coraniques) et à encourager le développement durable au sein de la communauté, selon la Direction de l’emploi.

    Les participantes sont pour la plupart des mères volontaires ou des marraines d’écoles coraniques qui s’occupent bénévolement du linge des enfants qui y sont scolarisés.

    Ndèye Aïssatou Sarr, membre de l’association nationale des « Ndayou Daara » du Sénégal, a remercié les initiateurs de cette formation, soulignant que la vente de leurs produits devrait leur assurer des rentrées d’argent et d’aider davantage les enfants.

    « Nous aidons de manière bénévole les daara pour que les enfants soient en bonne santé et pour qu’ils puissent avoir une hygiène maximale », a expliqué Ndèye Aïssatou Sarr.

    L’objectif de l’association nationale des « Ndayou Daara », dit-elle, est d’aider ces enfants en matière d’hygiène et de santé.

    PD/FKS/BK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-ACCIDENT / L’effondrement d’un immeuble à Dakar fait cinq morts

    SENEGAL-SOCIETE-ACCIDENT / L’effondrement d’un immeuble à Dakar fait cinq morts

    Dakar, 30 jan (APS) – Un immeuble de trois étages (R+3) s’est effondré dans la nuit de lundi à mardi à Khar Yalla, un quartier de la périphérie de Dakar, faisant cinq morts et une douzaine de blessés, a appris l’APS de source policière.

    « Le bilan actuel fait état de dix-sept victimes dénombrées dont cinq corps sans vie », informent les services de la Police interrogés par un reporter de l’APS  sur place.

    « C’est vers une heure du matin que nous nous avons été alertés de l’effondrement d’un immeuble au quartier Khar Yalla, à hauteur des locaux du groupe de presse Walfadjri (privé). Arrivés sur les lieux, on a constaté qu’il s’agissait de l’effondrement partiel d’un bâtiment de trois étages à usage d’habitation, en réhabilitation », a expliqué la même source.

    L’immeuble à l’origine du sinistre « faisait partie des quarante-trois bâtiments menaçant ruine et recensés au niveau du quartier Khar Yalla », a tenu à rappeler le secrétaire municipal de la commune de Grand-Yoff, El Hadji Omar Guèye.

    Il ajoute que le propriétaire aurait demandé aux locataires de quitter le bâtiment il y a une quinzaine de jours.

    « Malheureusement, avant même qu’on ne puisse trouver un autre endroit où nous reloger, les travaux de réhabilitation ont été entamés, lesquels ont davantage fragilisé le bâtiment qui a fini par s’effondrer », a témoigné Orphée Bansimba, une ressortissante de la République du Congo, dont la sœur, étudiante, figure parmi les victimes .

    MK/SMD/BK

  • SENEGAL-COTE D'IVOIRE-FAKENEWS / Faux, aucun cas de décès ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté à Dakar

    SENEGAL-COTE D’IVOIRE-FAKENEWS / Faux, aucun cas de décès ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté à Dakar

    Dakar, 30 jan (APS) – Aucun cas de décès ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté dans le département de Dakar, suite au match opposant les équipes nationales des deux pays pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Côte d’Ivoire, a appris l’APS de sources préfectorale et diplomatique.

    Après le match remporté, lundi, par la Côté d’Ivoire, une rumeur folle portant sur un Ivoirien qui aurait été tué à Dakar s’est très vite propagée à travers les réseaux.

    « L’autorité chargée de veiller à la sécurité publique informe qu’aucun cas de décès en lien avec cet évènement sportif ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté dans le département de Dakar », indique le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye, dans un communiqué rendu public ce mardi.

    L’autorité administrative a relevé « qu’aucun individu victime de violences n’a été reçu dans les services hospitaliers après le match » ayant opposé les Lions du Sénégal aux Eléphants de la Côte d’Ivoire, ajoutant qu’aucune « déclaration de violence sur des étrangères n’a été enregistrée par les services de police ».

    Jointe par la RTI, la Télévision publique ivoirienne, la première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Célile, a assuré que cette rumeur, après vérification, s’est révélée « totalement fausse ».

    Une délégation de l’ambassade s’était déplacée à la morgue de l’hôpital du CHU de FANN, où le corps de la victime aurait été transféré. Mais sur place, aucun Ivoirien n’a été signalé dans les registres de l’hôpital après le match remporté par l’équipe de la Côte d’Ivoire à l’issue des tirs au but, selon la diplomate.

    Elle a toutefois parlé de « mécontentements isolés » qui ont été « contenus par les forces de l’ordre », appelant ses concitoyens du Sénégal et de la Côte d’Ivoire « au calme et à la retenue ».

    FKS/SMD/BK

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / De nouvelles modifications apportées aux dispositions relatives à l’OFNAC

    SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / De nouvelles modifications apportées aux dispositions relatives à l’OFNAC

    Dakar, 30 jan (APS)– Les députés ont apporté, mardi, en séance plénière, des modifications à la loi portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et à celle relative à la déclaration de patrimoine, afin de  »combler les lacunes relevées au terme des huit (8) années d’application » de ces dispositions, a-t-on appris de l’Assemblée nationale.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, les députés ont adopté « le projet de loi n°22/2023 modifiant la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et le projet de loi n° 23/2023 modifiant la loi n° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine ».

    Ces deux textes ont été défendus par Moustapha Ba, le ministre des Finances et du Budget, entouré de ses principaux collaborateurs.

    Dans le rapport de l’intercommission constituée de la commission des finances et du contrôle budgétaire et la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, le ministre a rappelé que, « conformément à ses engagements internationaux et en application de la loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, le Sénégal a adopté la loi n° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine ».

    M. Ba, cité par le même document, a signalé que « cette dernière loi vise, d’une part, à prévenir tout risque d’enrichissement illicite des personnes occupant de hautes fonctions, et d’autre part, à satisfaire, dans un contexte de transparence, au besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics ».

    Le ministre a en outre indiqué que cette loi « est intervenue deux années après la création de l’OFNAC qui se voit investie de la mission de recevoir, de traiter et de conserver les déclarations de patrimoine de certaines catégories de hauts responsables et celles des ordonnateurs de recettes et de dépenses, des administrateurs de crédits et des comptables publics effectuant des opérations annuelles d’un montant supérieur ou égal à un milliard (1 000 000 000) de francs CFA ».

    Selon le ministre des Finances et du Budget, « le décret n° 2014-1463 du 12 novembre 2014 portant application de la loi n° 2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine a parachevé le corpus juridique existant en précisant les conditions d’application de la loi ».

    M. Ba considère qu’à la faveur de ce dispositif, « le Sénégal a renforcé son arsenal de lutte contre l’enrichissement illicite et enregistré des résultats encourageants en termes de nombre de personnes assujetties s’étant acquittées de l’obligation de déclarer leur patrimoine ».

    Il a souligné qu’en « dépit de ce bilan et des efforts de sensibilisation déployés par l’OFNAC, l’application du dispositif juridique a rencontré des limites principalement liées, entre autres, aux difficultés d’interprétation de certaines dispositions de la loi et de son décret d’application, notamment, au caractère peu dissuasif du système de sanctions de la non-déclaration et à l’absence de sanctions pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes ».

    Selon Moustapha Bâ, la modification du texte initial vise à combler les lacunes relevées au terme des huit années d’application, tout en élargissant le champ d’assujettissement à un certain nombre d’agents publics occupant de hautes fonctions, qu’ils soient gestionnaires de deniers publics ou non.

    Dans le nouveau texte, « il est désormais tenu compte, dans l’identification des personnes assujetties, du pouvoir de décision ou d’influence que certains acteurs publics peuvent avoir dans l’exercice de leur mission ».

    Les sanctions ont été également renforcées à l’encontre des assujettis défaillants, par « l’interdiction d’accéder à une fonction publique et par l’application d’amendes ou de peines privatives de liberté ».

    « La fausse déclaration et la dissimulation de patrimoine font l’objet de sanctions graves », lit-on dans le rapport, lequel souligne que « la nature des contrôles effectués par l’OFNAC est mieux précisée et la mise à jour des déclarations de patrimoine est rendue obligatoire ».

    Le ministre a assuré que « pour satisfaire le besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics, il est prévu la publication et l’actualisation régulières de la liste des assujettis en règle ainsi que de celle des assujettis défaillants ».

    Toutefois, a-t-il précisé, « les dispositions de la présente loi ne s’appliquent pas au président de la République dont le régime de déclaration de patrimoine est prévu par l’article 37 de la Constitution ».

    Il en est ainsi des magistrats de la Cour des comptes qui déclarent leur patrimoine dans les conditions prévues par la loi organique portant statut des magistrats de la Cour des comptes, selon le ministre.

    OID/SBS/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Oyass Capital, un nouveau fonds de 35 milliards de francs CFA pour le financement des PME, à l’initiative du FONSIS

    SENEGAL-ECONOMIE / Oyass Capital, un nouveau fonds de 35 milliards de francs CFA pour le financement des PME, à l’initiative du FONSIS

    Dakar, 30 jan (APS) – Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) vient de mettre sur pied Oyass Capital, un fonds de 35 milliards de francs CFA destiné à faciliter l’accès au financement pour les PME sénégalaises et à stimuler la croissance économique.

    Ce nouveau fonds a été lancé mardi à Dakar, au cours d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Alé Nar Diop.

    « Aujourd’hui, grâce aux apports de la KFW (coopération allemande), de la Banque mondiale et de l’Etat du Sénégal, le FONSIS a pu mobiliser un financement cumulé de près de 35 milliards de FCFA, soit 55 millions d’euros, pour le démarrage d’Oyass Capital », a-t-il dit.

    Selon M. Diop, ce fonds vise à « faciliter l’accès au financement en capital pour les PME sénégalaises, à stimuler la croissance économique pour impacter durablement la croissance […] ».

    « Avec une taille initiale de 35 milliards de FCFA au premier ‘closing’ [processus final dans la conclusion d’une transaction], Oyass Capital atteindra une taille cible de 50 milliards FCFA au second ‘closing’ », a soutenu l’administrateur du FONSIS, Abdoulaye Diouf Sarr.

    Les tickets d’investissement « varient de 200 millions FCFA à 2,6 milliards FCFA pour permettre de répondre aux besoins des PME, en pleine croissance avec du capital patient et une plus grande appétence risque », a indiqué M. Sarr, selon qui « l’un des objectifs stratégiques du FONSIS est d’investir 20% de ses ressources dans les PME ».

    « L’objectif visé par Oyass Capital est de créer des champions nationaux parmi les PME démontrant un fort potentiel de croissance et de création de valeur », a ajouté l’administrateur du FONSIS.

    Ce nouveau fonds est aussi attendu pour contribuer « au renforcement de capacités des PME financées à travers une facilité d’assistance technique d’un montant fixé à 5% de la taille du fonds ».

    La représentante de la Banque mondiale, Jana Malinska, a relevé « le rôle crucial » que le fonds Oyass capital est appelé à jouer, en vue de « combler une partie du déficit de financement » pour les PME au Sénégal qui serait estimé à plus de 800 milliards de FCFA.

    La représentante de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Nina Neubecker, considère que le fonds Oyass capital « doit constituer la base pour la mobilisation de fonds supplémentaires par les partenaires sénégalais, la Banque mondiale ainsi que par des fonds privés ».

    Mme Neubecker estime qu’une « symbiose public-privé est la clé pour un développement économique fort et durable ».

    CS/BK/SMD

  • Vidéo / 50 ‘’Ndayou Daara’’ formées aux techniques de fabrication de savon et de Javel

    Vidéo / 50 ‘’Ndayou Daara’’ formées aux techniques de fabrication de savon et de Javel

    50 ‘’Ndayou Daara’’ formées aux techniques de fabrication de savon et de Javel

    MT/

  • SENEGAL-MONDE-SECURITE / MINUSMA : le Sénégal a officiellement acté la dissolution de son dernier détachement

    SENEGAL-MONDE-SECURITE / MINUSMA : le Sénégal a officiellement acté la dissolution de son dernier détachement

    Dakar, 30 jan (APS) – Le Sénégal a officiellement acté lundi la dissolution de son onzième et dernier détachement de militaires déployés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), marquant le retrait définitif des casques bleus sénégalais, a constaté l’APS.

    ‘’Aujourd’hui, à peu près 13.000 hommes et femmes ont quitté définitivement le Mali dans le cadre de la MUNISMA’’, a déclaré le colonel Matthieu Diogaye Sène, commandant du onzième détachement de militaires sénégalais au Mali.

    Il s’adressait à des journalistes à l’issue de la cérémonie marquant la dissolution du 11e détachement sénégalais du MINUSMA. Le ministre des Forces armées, El Hadji Oumar Youm, et les autorités militaires ont participé à la cérémonie organisée au siège de l’état-major des armées.

    L’évènement a été surtout une occasion pour le commandement de rendre hommage aux militaires décédés au Mali entre 2013 et 2023 et de procéder à la décoration de plusieurs officiers et sous-officiers pour services rendus à la nation.

    ‘’On a fait la dissolution de cette manière pour magnifier la présence de ces forces de défense et de sécurité sénégalaises dans le théâtre malien. J’en suis sorti avec une satisfaction et un sentiment d’avoir rempli la mission avec mon contingent. Nous avons participé au moins à la stabilisation d’une zone secouée par des violences terroristes’’, a fait valoir le colonel Matthieu Diogaye Sène.

    Il n’a pas manqué de saluer la participation du contingent sénégalais à la réconciliation de deux communautés du village d’Ogossagou, dans le centre du Mali, théâtre en mars 2019 d’un massacre.

    AMM/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Un projet sur la cohésion sociale cible 2.040 jeunes de la Casamance

    SENEGAL-SOCIETE / Un projet sur la cohésion sociale cible 2.040 jeunes de la Casamance

    Ziguinchor, 30 jan (APS) – Au total, 2040 jeunes dont 1020 filles de dix localités des départements de Ziguinchor et Sédhiou vont bénéficier du projet intitulé “Jeunes engagés pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance”, a-t-on appris, mardi, de ses responsables.

    “Ces jeunes bénéficiaires du projet seront formés et sensibilisés. Nous allons faire des animations sportives et de jeux afin de leur permettre de se retrouver et de vivre ensemble et retrouver cette ambiance d’avant”, a dit le chef de projet  »Réduction violence armée » (RVA) de l’ONG Handicap International, Ousmane Diallo lors du lancement officiel dudit projet à Ziguinchor.

    “Jeunes engagés pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance” est une initiative de l’ONG Humanité & Inclusion (le nouveau nom de Handicap international). Il est financé par le SCAC/ ministère des Affaires étrangères de la France, sur la période novembre 2023 à Octobre 2024.

    Il sera mis en œuvre par la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance et l’ONG Play international.

    Le projet vise à “promouvoir une cohésion sociale durable en renforçant le dialogue intercommunautaire, à travers le sport, les loisirs, la médiation, la prévention des conflits, la mobilisation sociale et communautaire en garantissant la participation des jeunes et femmes dans la construction de la paix”, a fait savoir Ousmane Diallo.

    A travers ce projet, a précisé M. Diallo, l’ONG HI veut investir dans dix localités des départements de Ziguinchor et Sédhiou pour accompagner le retour des populations dans leurs localités respectives.

    Ces populations vivent souvent dans des conditions de pauvreté, de promiscuité et d’insécurité qui les exposent à des accidents par mines et restes explosifs de guerres, a déploré le chef de projet de la réduction violence armée (RVA).

    MNF/ASB/OID

     

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

    SENEGAL-POLITIQUE / L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

    Dakar, 30 jan (APS) – L’Alliance pour la République, (APR, au pouvoir), réitère son ‘’attachement profond’’ aux principes de la séparation des pouvoirs et de ‘’respect des institutions’’, lesquels fondent le modèle républicain du Sénégal et constituent le socle de la stabilité du pays.

    ‘’L’Alliance pour la République rappelle son attachement profond à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République, qui fondent notre modèle républicain et constituent également le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays’’, indique le parti présidentiel dans un communiqué.

    Cette sortie publique entre dans le cadre d’un débat agité après que des députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont demandé et obtenu la mise en place d’un commission d’enquête parlementaire pour clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février ont été déclarées irrecevables.

    En réaction au lancement de cette procédure, les membres du Conseil constitutionnel ont réclamé lundi par le biais d’un communiqué que ‘’toute la lumière’’ soit faite sur cette affaire, estimant qu’elle était ‘’de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique’’.

    Le parti du président Macky Sall dit ‘’suivre attentivement l’actualité politique, notamment l’initiative visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire à la suite de la publication, par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    MK/AKS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : plaidoyer pour une évaluation et révision de la loi agrosylvopastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : plaidoyer pour une évaluation et révision de la loi agrosylvopastorale

    Kaolack, 30 jan (APS) – Le président du Conseil régional de concertation et de coopération des ruraux (CRCR) de Kaolack (centre), Sidy Bâ plaide pour une évaluation et révision de la loi agrosylvopastorale dont l’application tarde à être effective, ‘’malgré les décrets d’application déjà signés ».

    “Il faut évaluer et revoir la loi d’orientation agrosylvopastorale qui a été votée depuis 2004. Des décrets d’application ont été pris par rapport à la protection sociale et sur le métier du paysan, parce que l’agriculture est bien un métier”, a déclaré M. Bâ.

    Il  s’exprimait récemment lors d’une journée de partage sur les enjeux de la mobilisation paysanne.  Plus de deux mille producteurs venus des régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack, ont pris part à cette rencontre qui vise à faire entendre la voix des acteurs du monde rural aux candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Le président du CRCR a estimé que les agriculteurs ont droit à une protection sociale  et une assurance maladie.

    Il a rappelé que le CRCR , une organisation paysanne et citoyenne, s’est inscrit “en droite ligne des politiques définies par l’Etat du Sénégal”.

    Sidy Bâ a déploré le fait que le  Conseil d’orientation agrosylvopastorale qui devait se tenir chaque année, une fois, au moins, au moins, tarde à être effectif.  »Il en est de même de l’audience des paysans avec le président de la République », a-t-il ajouté, invitant ceux qui aspirent diriger le pays à prendre en compte ces “doléances” du monde rural.

    “ (…) nous voulons des réflexions sur les problèmes liés au foncier, amorcés depuis 1996 et qui doivent aboutir”, a fait valoir M. Bâ, également porte-parole du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux du Sénégal (CNCR) et secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA).

    Il a appelé à revoir à la baisse  le taux de crédit de 7,5% accordé au monde rural, pour permettre aux paysans d’être “moins dépendants” des établissements financiers,  à soutenir  les exploitations familiales  parce qu’elles nourrissent le Sénégal et le monde et le défi de la transformation et consommation des produits agricoles.

     


    ADE/ASB/AB