Financement des PME : le Fonsis lance Oyass Capital, un fonds de 50 millards de F.CFA
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Financement des PME : le Fonsis lance Oyass Capital, un fonds de 50 millards de F.CFA
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Dakar, 30 jan (APS) – Le ministre des forces armées, El Hadji Omar Youm, a salué, mardi, la posture responsable et digne du onzième détachement sénégalais (DETSEN) de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilité au Mali (MUNISMA).
‘’Chers Diambars du DETSEN 11 déployés dans le secteur de Mopti et de Ogassagou, vous avez su tenir une posture responsable et digne, pour ainsi sauvegarder l’image des Nations-Unies d’une part, et celle des armées sénégalaises d’autres part, dans ce théâtre où l’hostilité des groupes armées a dépassé toutes les prévisions’’, a-t-il déclaré.
M. Youm intervenait lors de la cérémonie de dissolution du 11ème et dernier détachement sénégalais de la MUNISMA, en présence des plusieurs autorités militaires, au quartier Dial Diop. Ce 11ème DETSEN était sous le commandement du Colonel Matthieu Diogoye Sène.
‘’Vous avez fait preuve d’une résilience sans commune mesure, pendant les moments les plus difficiles. Vous avez su apporter la réponse opérationnelle qu’il fallait pour participer avec brio, à la réalisation du mandant de la MUNISMA’’, a-t-il notamment poursuivi.
Pour El Hadji Omar Youm, le théâtre Malien a marqué plus d’un, par sa complexité et le niveau de violence ayant prévalue pendant toutes ces années d’engagement sur la bannière de l’Union africaine et des Nations-Unies.
‘’L’hostilité dans laquelle ont fait face tous les détachements déployés dans ce théâtre, n’a jamais entamé le moral des troupes sénégalaises, fidèles à leur tradition de professionnalisme, de courage, d’abnégation et de don de soi’’, a indiqué le ministre.
Déployés successivement à Bamako, Gao, Kidal, Mopti (Mali), les différents détachements, ont fait, selon lui, preuve de résilience.
Il s’est félicité du fait qu’ils ont étalés leurs capacités d’adaptation et leurs aptitudes opérationnelles, pour mériter la confiance témoignée à leur encontre par les autorités, sous la responsabilité desquelles, ils ont été placés.
L’engagement au Mali, n’a jamais était ordinaire pour le Sénégal, dans la mesure où, il s’agit d’un pays frère, avec lequel on partage des pans d’une histoire commune, des valeurs culturelles et religieuses, a fait valoir le ministre des Forces armées.
AMN/AKS
Ganguel Soulé (Kanel), 30 jan (APS) – Toutes les dispositions sont prises pour une bonne tenue de la ‘’ziarra’’ (pèlerinage) annuelle dédiée au défunt guide musulman Cheikh Moussa Camara (1864-1945), prévue les 3 et 4 février à Ganguel Soulé, dans le département de Kanel (nord), a assuré, mardi, le préfet Cheikh Ahmadou Ndoye.
“C’est une manifestation d’envergure nationale qui verra la présence de plusieurs milliers de personnes, ce qui justifie les mesures que nous avons prises dans plusieurs volets pour accompagner le comité d’organisation”, a dit M. Ndoye lors d’un comité départemental de développement (CDD) préparatoire de l’événement.
Concernant le volet sécuritaire, a-t-il souligné, “il s’agira de mobiliser la gendarmerie la veille, le jour et lendemain de l’événement religieux en vue d’assurer la couverture sécuritaire”.
Selon lui, il y aura suffisamment d’éléments qui seront déployés sur différents sites particulièrement, le jour de la cérémonie officielle.
La question de l’approvisionnement en eau a été discutée lors de la rencontre. “Des dispositions ont été prises en relation avec le chef de la brigade puits et forages pour l’entretien du réseau d’approvisionnement en eau potable et l’acheminement d’au moins deux camions citernes”, a-t-il renseigné.
Cheikh Ahmadou Ndoye a assuré que des mesures seront prises dans d’autres domaines comme la santé et l’hygiène avec la mise en place d’un poste avancé et un médecin.
Le poste de santé de Ganguel-Soulé sera appuyé en médicaments en plus d’un renfort de deux ambulances pour pouvoir intervenir en cas de besoin, a-t-il ajouté.
Cheikh Moussa Camara fut un érudit d’une dimension exceptionnelle, anthropologue, historien et juriste en droit islamique.
AT/AB/ASB
CAN: pour Jean Michaël, désigné Homme du match, l’essentiel c’était de gagner »
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Taïba Niassène, (Nioro) 30 jan (APS) – Au total, 920 patients ont été consultés gratuitement à travers le dispositif sanitaire mis en place par Baye assistance médicale (BAM), lors de l’édition 2024 du »gamou » de Taïba Niassène (centre), un évènement religieux qui commémore la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye (1900-1975), a-t-on appris, du docteur Mamba Guirassy Diop, secrétaire exécutif de ladite structure.
»Nous avons consulté 920 patients. Seulement, nous sommes confrontés à une rupture de médicaments surtout ceux destinés au traitement de l’hypertension artérielle et de l’ulcère. Nous avons également un problème de gants, un produit qui manque au niveau de la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) de Kaolack’’, a dit lundi M. Diop, secrétaire exécutif de Baye assistance médicale, un des maillons du dispositif de prise en charge sanitaire de cet événement religieux.
Cette association, qui regroupe des disciples du fondateur de la cité religieuse de Médina Baye, a mobilisé cette année, ‘’plus de 85 spécialistes dont 51 médecins, 15 pharmaciens, 12 infirmiers, 5 Sages-femmes et un chirurgien-dentiste’’ permettant ainsi d’obtenir un ‘’résultat satisfaisant’’ dans la prise en charge médicale des pèlerins’’, a indiqué son secrétaire exécutif, exprimant sa satisfaction des résultats obtenus grâce à ce dispositif.
« Nous sommes globalement satisfaits puisque les patients étaient nombreux à venir se consulter au niveau des quatre sites érigés’’ a-t-il dit ajoutant que le dispositif sanitaire mis en place a permis à beaucoup de personnes venues des zones reculées ainsi que des populations des villages environnants, de se faire consulter par des spécialistes.
Pour l’édition 2024 du »gamou » annuel de Taïba Niassène, tenue le samedi 27 janvier, une valeur de trois millions de francs CFA en médicaments, a été dégagée par la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) pour appuyer Baye assistance médicale (BAM).
Taïba Niassène, est une cité religieuse située dans l’arrondissement de Paoskoto, département de Nioro, dans la région de Kaolack (centre).
MBT/ADE/SKS
++++ Par Abou Ndiaye ++++
Bakel, 30 jan (APS) – Les producteurs des communes de Bakel et de Kidira subissent l’impact de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent la Falémé, conséquence de l’utilisation des produits chimiques en amont, à 50 kilomètres, dans la région de Kédougou (sud-est) dans le cadre des activités d’orpaillage.Les agriculteurs de Kidira utilisent les eaux de la Falémé, arrosant en partie cette commune du département de Bakel, alors que ceux de la ville éponyme utilisent les eaux du fleuve Sénégal pour faire du maraîchage sur plusieurs hectares.
Ils le font à l’aide de motopompes installées sur la rive gauche du fleuve et raccordées à des tuyaux.
Cependant, depuis quelques années, cette eau est devenue un problème pour ces maraîchers de Kidira et Bakel.
L’activité de maraîchage ne fait plus rêver bon nombre d’hommes et de femmes en dépit de la fertilité des sols et la disponibilité des terres.
« Aujourd’hui, la pollution de la Falémé, dans la région de Kédougou, en amont du fleuve Sénégal, cause trop de problèmes à l’agriculture irriguée à Kidira ’’, déplore Demba Niang, président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, une association forte de 315 membres.
Des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal complètement polluées et boueuses
‘’Les produits chimiques comme le cyanure ou le mercure utilisés par les orpailleurs pour extraire l’or polluent les eaux de la Falémé, qui se déversent dans les eaux du fleuve Sénégal’’, a-t-il expliqué.
L’orpaillage, une activité qui requiert beaucoup d’eau a fini de faire de la Falémé, un point de traitement de roches aurifères et un lieu de recherche du métal précieux.
Les effets de cette activité artisanale ont rendu les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal complètement polluées allant jusqu’à prendre une autre coloration.
Une eau de mauvaise qualité qui a impacté les cultures irriguées réduisant ainsi la productivité horticole et les moyens de subsistance des agriculteurs de Kidira, Bakel et environs.
‘’Actuellement, à cause de la pollution des eaux, nos périmètres de cultures maraîchères, vivrières, horticoles qui permettaient de nourrir nos ménages, se réduisent de façon drastique’’, selon le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, pointant du doigt l’orpaillage sur la Falémé à Kédougou (sud-est), comme seul responsable de cette catastrophe écologique.
Assis sur une chaise, dans la cour de sa maison à Kidira (est), où des tracteurs en panne campent le décor, M. Niang se dit attristé par les effets négatifs de l’orpaillage artisanal sur la production agricole de la zone.
‘’Ces effets ont entraîné la disparition de plusieurs cultures horticoles’’, a-t-il dit, citant en exemple, le maïs, patates, gombo etc.
« Tout ce qui est production horticole ne marche plus maintenant ici. D’ailleurs, on a arrêté de cultiver ces spéculations agricoles. La seule spéculation que nous continuons de faire dans la zone, c’est le piment qui semble supporter mieux cette eau polluée du fleuve », a expliqué le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel.
Cette situation, a-t-il ajouté, »a poussé des femmes de la zone de production de Kidira, à abandonner leurs périmètres maraîchers, situés au bord de la Falémé, pour se tourner vers une agriculture irriguée utilisant l’eau des forages’’.
‘’Sur des périmètres éloignés du lit de l’affluent, elles y cultivent des spéculations comme de la salade ou encore des choux’’, a-t-il encore souligné.
Selon Demba Niang, »la toxicité des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal a été constatée depuis 5 ans avec la baisse drastique des rendements agricoles ». Cela a permis de comprendre que le problème est dû à la qualité des eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal, a-t-il fait savoir.
Il a rappelé ‘’qu’avant cette pollution, même avec un périmètre de 2.500 mètres carrés de patate douce, on pouvait avoir 10 à 15 tonnes. Avec le maïs, c’était 3 à 4 tonnes de rendement sur un hectare mais aujourd’hui on n’arrive même pas à récolter une tonne ».
Dans la commune de Bakel, située à plus de 60 kilomètres de Kidira, les producteurs font également face aux mêmes difficultés.
Un des producteurs, Issa Coulibaly, président du GIE Doundé Kidéguilé, qui compte 100 membres, fait état de beaucoup de difficultés causées par les effets de pollution du fleuve Sénégal.
« Si on utilise l’eau du fleuve pour arroser nos cultures, le lendemain on constate la perte de la moitié des spéculations agricoles », se désole-t-il.
‘’L’eau du fleuve, a-t-il rappelé, était claire, douce et riche pour l’irrigation des périmètres mais au fil des années elle est devenue boueuse et toxique ».
« Avant, on cultivait la patate douce, l’haricot, le maïs, le concombre, les arachides qui évoluaient normalement jusqu’à la maturation mais depuis quelques années, ce n’est plus le cas’’, a-t-il encore déploré d’un air désespéré.
Le président du GIE Doundé Kidéguilé a par ailleurs relevé, le non-respect par tous les acteurs, du prix homologué du kilogramme de piment, l’unique variété qui résiste dans la zone, à une irrigation utilisant l’eau polluée du fleuve Sénégal.
« Il n’y a pas de consensus entre les producteurs autour du prix homologué du kilo de piment. Chacun fixe le prix qui l’arrange sur le marché », a regretté M. Coulibaly, qui dit n’avoir connu que l’agriculture depuis sa tendre enfance.
« Il faut déguerpir les orpailleurs… »
Opa Guiro, membre du comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali Sénégal a souligné que »les risques et les conséquences environnementales » de cette pollution ‘sont déjà là ».
‘’Actuellement, l’eau est inutilisable pour l’agriculture, pour le linge, pour abreuver le bétail et a également détruit localement la faune et la flore », a-t-il indiqué.
Selon lui, »la solution définitive à ce problème de pollution qui touche tout le long de la Falémé, long sur 650 km, de Aroundou à la frontière guinéenne, est de mettre un terme à l’orpaillage artisanal en faisant déguerpir de la Falémé tous les orpailleurs clandestins ».
« Si on ne fait pas déguerpir les orpailleurs, le problème ne sera pas résolu’’, a-t-il fait valoir, appelant, le chef d’Etat du Sénégal à prendre l’initiative de contacter ses homologues du Mali et de la Guinée.
Il a souligné que l’essentiel des orpailleurs en activité sur la Falémé sont des Sénégalais, Maliens, Guinéens et Burkinabé. Il a aussi signalé la présence récente dans la zone d’orpailleurs chinois.
Selon lui, »une délégation du ministère de l’Environnement et du Développement durable était à Kidira récemment pour s’enquérir de la situation ».
Avec ce phénomène naturel, relève t-il, »si on met un arrêt à l’orpaillage artisanal, l’eau du fleuve va retrouver sa couleur d’antan ».
Le comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali-Sénégal, est une association qui regroupe des villages et des membres de la société civile.
Des manifestations en vue pour préserver les eaux de la Falémé et du fleuve Sénégal
Revenant sur ce sujet, le président de l’union des producteurs horticoles de Bakel, Demba Niang, a souligné qu’aujourd’hui, les producteurs, maraîchers et agriculteurs de la zone comptent mener ensemble le combat.
‘’Ils prévoient des manifestations pour protéger la source de leurs revenus »’, a-t-il ajouté.
« Nous avons lancé des alertes (…), la population commence à se mobiliser pour dire non aux orpailleurs clandestins. S’ils n’arrêtent pas leurs activités qui dégradent l’environnement, nous allons organiser des manifestations pour défendre notre zone », a prévenu M. Niang.
Le fleuve Sénégal est long de 1750 kilomètres. Il prend sa source à 750 mètres d’altitude en Guinée. Son affluent le plus important sur sa rive gauche, la Falémé, prend sa source dans la partie nord du Fouta-Djalon (Guinée) à 800 mètres d’altitude. À 30 km en amont de Bakel, elle se jette dans le fleuve Sénégal.
AND/AB/SBS/ADL/OID
Diourbel, 30 jan (APS) – Plus 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées dans le département de Diourbel, a-t-on appris, de Maguette Diouck, préfet dudit département.
« Dans le département de Diourbel, nous avions reçu 7525 cartes d’électeurs et à ce jour nous avons déjà distribué 4037, il reste 3488 cartes à distribuer », a dit lundi M. Diouck lors d’un entretien accordé à l’APS.
»Dans la commune de Diourbel, il y a 1128 cartes d’électeurs à distribuer et le nombre de cartes le plus important en souffrance dans la région, se trouve dans l’arrondissement de Ndoulo, département de Diourbel », a-t-il précisé.
Il appelé les populations à aller récupérer leurs cartes pour pouvoir accomplir leur devoir civique le jour du scrutin. » Le retrait des cartes d’électeurs, a-t-il rappelé, se poursuit jusqu’à la veille du scrutin présidentiel, à 00h ».
Concernant la carte électorale, il a indiqué que le département de Diourbel, compte 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote pour 124483 électeurs.
« Les établissements scolaires du département pourront abriter ces bureaux de vote en toute sécurité pour permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir civique », a-t-il assuré.
Selon lui, « l’administration est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que l’élection présidentielle du 25 février puisse se dérouler dans la sérénité ».
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« Dans la défaite nous gardons notre dignité » coach Aliou Cissé
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Le porte-parole du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CRCR) du Sénégal, Sidy Bâ, sollicite plus de soutien aux exploitations familiales afin de relever le défi de la transformation pour pouvoir »consommer ce que nous produisons ».
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Richard-Toll, 30 jan (APS) – Le Service départemental de la femmes, de la famille et de la protection des enfants de Dagana a organisé, lundi, une journée de restitution des 96h de l’entrepreneuriat dans la perspective d’une mise sur pied d’une coopérative des femmes.
»Nous avons organisé cette journée de restitution des 96h, suite à celles organisées à Dakar le mois de novembre, pour organiser les femmes en coopérative notamment dans les filières de l’horticulture, de transformation, de la saponification et de l’aviculture », a expliqué Aissatou Sow, cheffe de service départemental de la femme, de la famille et de la protection des enfants de Dagana.
Mme Sow a exhorté les femmes du département de Dagana à se rapprocher des structures qui leur permettent de se formaliser pour pouvoir intégrer les coopératives qui, selon elle, seront installées partout dans les départements au Sénégal.
Elle a invité les femmes à s’organiser davantage pour pouvoir bénéficier des financements avec les coopératives initiées par le ministère.
Mme Sow a déploré les faibles productions notamment dans le domaine de l’agriculture et plaidé pour l’octroi des terres aux femmes pour plus de productions.
OG/AMD/OID