8èmes de finale: à Abidjan, les supporters des Eléphants confiants face aux Lions
MT/
8èmes de finale: à Abidjan, les supporters des Eléphants confiants face aux Lions
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Dakar, 26 jan (APS) – Le gouvernement de transition malien a annoncé, jeudi, avoir mis fin, ‘’avec effet immédiat’’, à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger » communément appelé ‘’accord d’Alger’’.
‘’Le gouvernement de la Transition de la République du Mali constate l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, et par conséquent, annonce sa fin, avec effet immédiat’’, a déclaré à la télévision malienne le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.
Le gouvernement de transition malien justifie cette décision par ‘’le changement de posture de certains groupes signataires de l’Accord’’, ‘’l’incapacité de la médiation internationale à assurer le respect des obligations incombant aux groupes armés signataires », ‘’les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’Accord de la part des autorités Algériennes dont le pays est le chef de file de la médiation’’.
L’Accord d’Alger, officiellement dénommé »Accord pour la paix et la réconciliation au Mali » a été signé en 2015 à Bamako après des négociations menées à Alger, entre le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe des groupes armés entrés en rébellion contre le pouvoir de Bamako.
Le Mali est confronté à des attaques de groupes djihadistes et de groupes indépendantistes.
En novembre dernier, l’armée malienne a repris Kidal, le fief de l’insurrection touarègue où elle n’avait plus mis les pieds depuis 2013, année du déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), dont les opérations ont pris fin le 31 décembre dernier sur demande des autorités de transition.
ABB/OID
Dakar, 25 jan (APS) – Le Collectif des cadres de la diaspora, constitué de ressortissants sénégalais vivant en France, va organiser, samedi, à Trappes, en banlieue parisienne, un forum sur « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en prélude à l’élection présidentielle du 25 février prochain, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Les organisateurs de cette rencontre veulent « faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans la campagne et, surtout, servir de plateforme stratégique en contribution aux programmes » des candidats.
À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais vivant en France se mobilisent autour d’un « forum diaspora » pour « faire entendre [leurs] préoccupations dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu », ajoute le communiqué.
OID/ESF/BK
Joal, 26 jan (APS) – Le directeur général de la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN), Saliou Samb a invité, jeudi, les acteurs de la pêche à adopter « un comportement responsable » pour la préservation de la ressource halieutique qui se fait rare au Sénégal.
« Le problème de la pêche est un problème global qu’on ne peut pas résoudre d’un côté. Il faudrait l’évoquer d’une manière générale », a dit M. Samb lors d’une cérémonie de sensibilisation des acteurs de la pêche à Joal.
« Il y a un comportement responsable que les acteurs doivent avoir pour la préservation de la ressource. Cela passe par une pêche responsable et durable », a-t-il ajouté.
Saliou Samb préconise notamment l’abandon de la pêche des juvéniles, les jeunes poissons pas encore aptes à se reproduire.
« Il faut qu’on arrête la pêche [des] juvéniles […] C’est important pour la reproduction des poissons », a-t-il recommandé, avant d’inviter l’État à doter les acteurs de la pêche de davantage d’infrastructures.
« Il faut que l’État accompagne davantage les acteurs en les dotant d’infrastructures leur permettant d’aller en profondeur à la rencontre de la ressource, parce qu’elle est de plus en plus rare », a plaidé M. Samb, par ailleurs président du conseil départemental de Mbour (ouest).
De même, « migrer de la pêche artisanale à la pêche semi-industrielle est une nécessité », a-t-il dit.
« L’autre facteur important pour améliorer les performances de nos pêcheurs, c’est le renouvellement du parc piroguier », a poursuivi Saliou Samb.
« C’est un volet transversal qui nous permet de prendre en charge toutes les préoccupations qui tournent autour de la pêche, de l’économie et de l’être humain », a-t-il ajouté.
DOB/ADI
De l’envoyée spéciale de l’APS Seynabou Kâ
Yamoussoukro, 25 jan (APS) – L’équipe nationale du Sénégal reste sur ses objectifs de départ et se prépare à affronter celle de la Côte d’Ivoire, pays hôte de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), dans les meilleures conditions possibles, avec l’ambition de se qualifier pour le prochain tour, a assuré le milieu de terrain des Lions Pape Matar Sarr.
« C’est une belle affiche », a-t-il dit au sujet de la rencontre devant opposer le Sénégal à la Côte d’Ivoire, lundi, à 20 h 00 GMT, au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro, pour les huitièmes de finale de la CAN 2023 dont la finale est prévue le 13 février prochain.
« Nous savons que la Côte d’Ivoire est une bonne équipe. Nous allons essayer de l’affronter de la meilleure des manières. Elle a eu des difficultés [lors du premier tour], cela ne veut rien dire, parce que c’est une autre étape de la compétition qui démarre et elle est différente de la précédente », a souligné Pape Matar Sarr.
Il s’entretenait avec des journalistes, jeudi, à la fin de la séance d’entraînement des Lions, au terrain annexe du stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro.
Pape Matar Sarr assure que l’état d’esprit de l’équipe du Sénégal « n’a jamais changé ». « Nous y allons. Le groupe vit bien. Nous avons les pieds sur terre. Nous allons continuer à travailler pour aller le plus loin dans la compétition », a-t-il ajouté.
L’ancien joueur de Metz (France), absent du premier match, contre la Gambie, mais titularisé contre le Cameroun et la Guinée, promet de faire de son mieux pour la victoire des Lions.
Pour le défenseur Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, les Lions préparent le match contre la Côte d’Ivoire comme ils préparent « tous les autres [matchs] ».
Selon lui, lorsqu’une équipe participe à une compétition avec l’ambition de la gagner, « peu importe l’adversaire qui se dresse devant elle, il faut juste être prêt ». « Nous le sommes. C’est le pays organisateur, certes, mais nous allons jouer avec nos arguments », a-t-il promis.
Niakhaté a salué le carton plein réalisé par l’équipe à l’issue des phases de poule, avec trois matchs tous gagnés.
« Tout le monde disait que notre groupe était le plus relevé. Certains se demandaient si nous allions nous qualifier. Nous avons gagné nos trois matchs. Je félicite toute l’équipe et les staffs techniques pour cette performance », a-t-il dit.
Mais ces trois matchs sont désormais oubliés, assure le défenseur central des Lions et de l’ES Troyes AC (France). « Nous entamons une nouvelle étape de la compétition. C’est maintenant que nous sommes plus concentrés et déterminés. Je n’ai pas encore joué, mais nous sommes un groupe de 27, et chacun contribue à sa manière à booster l’équipe. Nous sommes tous animés par l’ambition de gagner », martèle-t-il.
SK/BK
Dakar, 26 jan (APS) – Les quotidiens évoquent la démarche entreprise par le Parti démocratique sénégalais (PDS) en vue de la constitution d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur le rejet du dossier de candidature à l’élection présidentielle de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.
Les membres du Conseil constitutionnel ont déclaré irrecevable la candidature de l’opposant et ancien ministre en raison, disent-ils, de sa double nationalité. Les députés du groupe parlementaire dirigé par le PDS, protestant contre l’élimination de leur candidat, ont demandé à l’Assemblée nationale d’enquêter là-dessus.
Le PDS a invoqué des ‘’conflits d’intérêts, des avantages indus et des soupçons de corruption’’ au sein du Conseil constitutionnel, selon le journal Le Quotidien.
À la suite du bureau de l’Assemblée nationale, les présidents des groupes parlementaires vont se réunir cet après-midi pour discuter de l’enquête demandée par le PDS, ajoute le même journal.
La commission parlementaire chargée d’enquêter sur les faits de corruption présumés au Conseil constitutionnel sera installée samedi, annoncent Tribune et d’autres journaux.
‘’Une diligence suspecte, car, sur ce genre de demande, l’Assemblée nationale freine d’habitude des quatre fers’’, commente Kritik’ en parlant d’une procédure en ‘’mode TGV’’, train à grande vitesse, pour relever la rapidité avec laquelle l’institution s’y prend.
C’est peut-être parce que ‘’l’APR et le PDS font cause commune’’, comme l’affirme L’As, que les choses sont allées si vite.
‘’Tout cela nous paraît bien suspect’’
On va rapidement vers la composition de la commission réclamée par le PDS parce que, ajoute le même journal, ‘’le président Macky Sall a demandé à la majorité parlementaire de soutenir l’action du PDS, pour que la lumière soit faite sur cette affaire de corruption de juges constitutionnels’’.
‘’Le PDS déploie l’artillerie lourde pour avoir la peau des juges du Conseil constitutionnel’’, écrit EnQuête.
Il affirme que ‘’peu d’observateurs […] avaient accordé un intérêt à l’initiative des députés du Parti démocratique sénégalais de demander l’ouverture d’une enquête parlementaire’’.
‘’Depuis qu’il a douché les espoirs de plus de 200 prétendants à la magistrature suprême […] en publiant une première liste de 21 candidats, le Conseil constitutionnel est critiqué à tort ou à raison’’, observe WalfQuotidien.
‘’De quel droit doit-on jeter à la vindicte populaire les membres de cette haute juridiction parce que simplement monsieur Wade n’est pas candidat ?’’ s’interroge-t-il.
WalfQuotidien trouve curieux le soutien du parti au pouvoir à l’initiative du PDS. ‘’Le plus intrigant dans cette affaire, c’est le fast track (procédure express) avec lequel l’Assemblée nationale a accepté de traiter la demande de la commission d’enquête parlementaire que le PDS a demandée sur des faits de corruption au Conseil constitutionnel’’, signale-t-il.
Une ‘’stratégie de division, de diversion et d’endormissement’’ de l’opposition
‘’En mode fast track ! Avec, bien entendu, la bénédiction de qui vous savez. Car, on le sait bien, le président de l’Assemblée nationale et les députés de sa coalition ne peuvent pas prendre une décision majeure sans la permission de leur chef […] Tout cela nous paraît bien suspect’’, commente Le Témoin Quotidien.
Le Soleil et Sud Quotidien se sont intéressés à l’engagement pris par des candidats à l’élection présidentielle d’appliquer les réformes institutionnelles proposées par les organisateurs des assises nationales de 2008-2009 et, quelques années plus tard, par la Commission nationale de réforme des institutions.
Cheikh Tidiane Dièye, Mahammed Dionne, Serigne Mboup, Khalifa Sall et Rose Wardini font partie des huit candidats ayant promis d’appliquer ces réformes en cas de victoire, selon les deux journaux.
‘’Pour la première fois, depuis que le Sénégal est indépendant, 20 candidats vont concourir à la magistrature suprême. Signe de vitalité démocratique ou démystification de la fonction présidentielle ?’’ se demande L’Observateur.
‘’En démocratie, on ne peut pas empêcher les gens d’être candidats’’, a dit au même journal un analyste politique.
Bés Bi Le Jour dévoile la ‘’stratégie de division, de diversion et même d’endormissement’’ que met en œuvre Macky Sall en faveur du candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, aux dépens d’‘’une opposition minée par de petites querelles’’.
ESF
Diass, 26 jan (APS) – La municipalité de Diass, dans le département de Mbour (ouest), a réceptionné du matériel de nettoiement acquis dans le cadre d’une convention de partenariat avec la Société nationale de gestion des déchets solides (Sonaged), en vue d’une meilleure prise en charge du cadre de vie dans cette commune, a constaté l’APS, jeudi.
La convention de partenariat entre la mairie de Diass et la Sonaged a été signée récemment à Dakar.
”C’est une convention de partenariat qui s’inscrit dans le cadre du ramassage des ordures dans la commune de Diass“, a dit Mamadou Ndione, maire de Diass.
”La commune de Diass a jugé utile de s’attaquer à ce défi en mettant en place 38 points de regroupement normalisés que la Sonaged est en train d’équiper, et de former le personnel qui doit (y) être déployé », a ajouté l’édile.
Selon le directeur général de Sonaged, Mass Thiam, la commune de Diass se trouve confrontée à la problématique de la « dispersion des déchets », d’où « l’importance des points de collecte normalisés ».
Pour Mamadou Ndione, le fait de travailler avec la Sonaged sur le transport et la collecte des ordures, qui relèvent d’une compétence transférée aux collectivités territoriales, permet à sa municipalité de « le faire de façon plus professionnelle ».
Il considère que la gestion des déchets peut même impacter l’économie et la création d’emplois, sans compter d’autres aspects liés à toute cette économie circulaire qu’elle favorise.
« Il ne s’agit pas de s’attaquer à des dépôts sauvages, mais plutôt d’être dans la prévention en poussant le citoyen à venir déposer ses ordures dans un […] point de regroupement normalisé », a toutefois précisé l’élu territorial.
Le directeur général de la Sonaged insiste, à ce propos, sur la nécessité de veiller à la sensibilisation dans « chaque famille, surtout dans les écoles, notamment auprès des élèves (et) des tout-petits ».
Le Sénégal compte aujourd’hui « 234 points de collecte normalisé », et la commune de Diass occupe une place importante en termes de taux d’accès à ces services de proximité de gestion des déchets, selon M. Thiam.
DOB/ADI/BK/OID
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