Année : 2024

  • SENEGAL-SANTE / Paludisme : face à la résistance bactérienne, un praticien souligne l’importance de se doter d’outils modernes

    SENEGAL-SANTE / Paludisme : face à la résistance bactérienne, un praticien souligne l’importance de se doter d’outils modernes

    Dakar, 25 jan (APS) – Le professeur Babacar Faye, chef du laboratoire de parasitologie médicale de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD), a souligné jeudi la nécessité pour le Sénégal de se doter d’outils modernes permettant de faire face à la résistance du plasmodium, la bactérie responsable du paludisme et développer des stratégies avant-gardistes de prévention.

    ‘’Nous devons avoir des outils de dernière génération pour pouvoir étudier cette résistance et permettre au Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) de pouvoir développer des stratégies avant-gardistes pour prévenir cette résistance ’’, a notamment déclaré le professeur Faye.

    Il intervenait à la cérémonie de réception d’équipements offerts par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

    ‘’il s’agit d’un don d’équipements de biologie moléculaire constitué d’un séquenceur, un outil innovent de nouvelle génération permettant d’étudier l’ADN des êtres vivants, particulièrement pour cette activité du plasmodium responsable du paludisme, une des pandémies les plus endémiques et les plus meurtrières au niveau de notre pays’’, a expliqué M. Faye.

    Il n’a pas manqué d’évoquer d’autres outils du don, en citant par exemple des traqueurs d’ADN et des postes de sécurité microbiologiques qui permettent de travailler dans un environnement sécurisé.

    ‘’Ces équipements arrivent au bon moment car le Sénégal est arrivé à la croisée des chemins dans la lutte contre le paludisme », a salué le chef du laboratoire de parasitologie médicale de l’UCAD.

    Il a assuré que ces équipements allaient permettre d’étudier l’ADN parasitaire, comprendre sa dynamique et surtout approfondir l’étude du phénomène de résistance du plasmodium qui devient de plus en plus résistant contre les médicaments utilisés.

    ‘’Cette résistance est apparue dans d’autres contrées en Asie, en Afrique de l’Est et certainement cela va arriver au niveau de notre pays’’, a signalé Babacar Faye non sans insister sur le fait que ces nouveaux équipements allaient permettre de renforcer la formation des jeunes chercheurs afin de les rendre davantage performants.

    De son côté, Aboubacar Sadou, représentant de l’USAID à la cérémonie a rappelé l’engagement des Etats Unis d’Amérique dans la lutte contre le paludisme.

    ‘’Je voudrais souligner l’importance des recherches menées par le laboratoire de parasitologie de l’UCAD pour améliorer les connaissances sur les parasites en général et le plasmodium en particulier’’, a-t-il ainsi dit.

    NSS/SKS/AKS

  • SENEGAL-MONDE-CINEMA-REACTION / Berlinale 2024: Aliou Sow félicite Mati Diop et Mamadou Dia

    SENEGAL-MONDE-CINEMA-REACTION / Berlinale 2024: Aliou Sow félicite Mati Diop et Mamadou Dia

    Dakar, 25 jan (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow a félicité les cinéastes Mati Diop et Mamadou Dia sélectionnés dans la compétition officielle internationale de la 74ème édition du festival international du film de Berlin dénommé ‘’La Berlinale’’, réaffirmant la volonté de l’Etat de poursuivre sa politique d’appui aux  professionnels du cinéma et de l’audiovisuel.

    Mati Diop et Mamadou Dia ont été sélectionnés dans la compétition officielle internationale de la 74ème édition du festival international du film de Berlin dénommé ‘’La Berlinale’’ prévue du 15 au 24 février.

    Pour le ministre, ‘’le choix porté sur le long-métrage Dahomey de notre compatriote Mati Diop sélectionné parmi les vingt films en compétition traduit le bel élan pris par notre cinéma sur la scène internationale’’.

    Il a souligné les  »efforts » du gouvernement en matière de financement du sous-secteur cinématographique et audiovisuel depuis l’alimentation du fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (Fopica) en 2014 à hauteur d’1 milliard puis doublé en 2022.

    ‘’Au nom du président de la République, Premier protecteur des Arts et des Lettres (…), j’adresse mes chaleureuses félicitations à la réalisatrice Mati Diop qui, déjà avec sa première grande réalisation Atlantique, nous a valu de grandes satisfactions, notamment au Festival de Cannes 2019’’,  a déclaré M. Sow.

    Le film de Mati Diop, entre fiction et documentaire, retrace le voyage de trésors royaux d’Abomey, pris lors de la colonisation du Bénin et restitués par l’Etat français à leur pays d’origine en novembre 2021.

    Aliou Sow a également adressé ses félicitations,  »au nom du chef de l’Etat », au réalisateur Mamadou Dia dont le film  »Demba » est sélectionné à la Berlinale.

    Dans sa note d’intention, Mamadou Dia explique que ‘’Demba’ explore cette tension entre le deuil et la guérison, l’appartenance et la séparation, la santé mentale et les troubles psychiatriques, à travers la vie d’un homme d’âge mûr.

    ‘’L’idée est née d’une véritable question: comment une société qui n’a pas de mot pour +dépression+ peut-elle y faire face ?’’, s’est interrogé Mamadou Dia, réalisateur du film ‘’Baamun Nafi’’ (Le père de Nafi en fulani) qui a représenté le Sénégal dans la course aux Oscars en 2021.

    Sur les 20 films en compétition officielle, figurent le film ‘’Black tea’’ de Abderrahmane Sissako (Mauritanien-France), ‘’Mé el Aïn’’ de Meryam Joobeur (Canada-Tunisie), ‘’Pepe’’ de Nelson Calos et De Los Santos Arrias (République dominicaine-Namibie), entre autres.

    L’actrice mexicano-kényane Lupita Nyong’o qui a joué dans le célèbre film ‘’Black Panther 1 et 2 » présidera le jury de la compétition officielle de la Berlinale, indiquent les organisateurs sur le site Internet dédié à l’évènement.

    FKS/SBS/OID

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Ziguinchor : plus de 7800 filles de ménages vulnérables enrôlées par le projet ISMEA

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Ziguinchor : plus de 7800 filles de ménages vulnérables enrôlées par le projet ISMEA

    Ziguinchor, 25 jan (APS) – Au total, 7883 filles des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU), ont été enrôlées par le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents (ISMEA) en vue de faciliter leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a appris l’APS.

    “L’État du Sénégal à travers le projet ISMEA prend en charge l’ensemble des filles issues du registre national unique (RNU). Dans les départements de Ziguinchor et d’Oussouye, 7883 filles sont aujourd’hui enrôlées dans ce projet pour un montant total de 344.150.000 francs CFA”, a déclaré le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam.

    Il s’exprimait jeudi au terme d’une rencontre relative à la mission de suivi du processus d’extension  de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 en présence des acteurs territoriaux de Ziguinchor et d’Oussouye. L’experte en sauvegarde sociale du projet ISMEA, Raby Diallo Kane, à la tête de cette mission,  a pris part à la rencontre.

    “Nous sommes à Ziguinchor pour expliquer le processus d’enrôlement des adolescentes issues des ménages vulnérables que le projet ISMEA compte accompagner pour un maintien à l’école ou dans les centres de formation professionnelle en vue d’une bonne gestion de leurs usuelles”, a expliqué l’experte Raby Diallo Kane.

    Elle a rappelé que le projet propose un paquet d’activités qui prend en charge non seulement la couverture médicale universelle pour l’adolescente en question mais aussi son transport et sa restauration à travers une bourse d’étude.

    “Il y a aussi des dotations en nature à travers des manuels scolaires, des kits d’hygiène et des fournitures scolaires que nous dédions à ces milliers d’adolescentes issues de ménages vulnérables”, a-t-elle fait savoir.

    Raby Diallo Kane a rappelé que les cibles de la composante 2 sont les adolescentes âgées de 10 à 17 ans issues de ménages vulnérables.

    “Pour chaque bénéficiaire, il y a un montant forfaitaire de cinquante mille francs CFA qui est alloué en plus de la dotation en nature”, a-t-elle encore souligné, rappelant que ces adolescentes sont toutes extraites du Registre national unique.

    Le projet “Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent” (ISMEA) est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour une durée de cinq ans. Il a été lancé en fin 2019.

    Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité, selon les responsables dudit projet.

    Le projet s’occupe également de “la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé”, ont-ils déclaré.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Kaolack : Mbaye Ndiaye décline ses ambitions pour une administration des Douanes ‘’performante’’

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Kaolack : Mbaye Ndiaye décline ses ambitions pour une administration des Douanes ‘’performante’’

    Kaolack, 25 jan (APS) – Le Directeur général des Douanes sénégalaises, Mbaye Ndiaye, en visite dans la zone centre du pays, a décliné ses ambitions pour une administration douanière “performante” avec des agents “compétents et qualifiés”.

    “On a voulu mettre en place une matrice d’actions prioritaires articulée autour de trois points notamment la valorisation du capital humain. Nous comptons renforcer les connaissances, les compétences et les qualifications des agents des douanes pour leur permettre de réaliser de manière optimale leurs missions”, a-t-il indiqué.

    Le DG des Douanes, qui faisait face à la presse dans le cadre de cette tournée dans la zone centre du pays, a affirmé qu’“aujourd’hui, l’administration des douanes rencontre beaucoup de défis” dans l’exécution de ses missions économique, fiscale et sécuritaire.

    A la suite de sa nomination, il dit avoir souhaité faire un déplacement dans des services situés à l’intérieur du pays et qui, selon lui, “font un travail remarquable” dans l’accomplissement de leurs missions fiscale, économique et sécuritaire.

    “Il faut un douanier bien formé, compétent et qui a le sens des responsabilités. Ce qui constitue le premier pilier de notre matrice d’action. Le second pilier, c’est l’innovation, parce que nous sommes confrontés aujourd’hui à des défis multiples. On ne peut pas continuer à travailler de manière traditionnelle ; il nous faut innover”, a-t-il estimé.

    Selon lui, le meilleur instrument pour innover, c’est l’utilisation des nouvelles technologies sur lesquelles la douane a des avancées, puisque depuis 1991, elle a mis en place le système “Gaïndé” qui a permis d’automatiser les formalités de dédouanement.

    Le troisième élément qu’il juge “important” c’est que l’administration des douanes travaille à mettre en place une “gestion accès sur les résultats”.

    “En matière de gestion publique, il y a un changement de paradigme avec l’introduction de la logique managériale qui voudrait qu’au-delà de la légalité, on essaie de tendre vers l’efficacité, la performances, l’atteinte des objectifs mais aussi vers la qualité des prestations que nous servons aux usagers qui sont, en définitive, les destinataires de l’action publique”, a déclaré l’officier supérieur des douanes.

    Il a signalé que dans la région de Kaolack, les bureaux frontaliers de Karang et de Keur Ayip, “les principaux bureaux de la zone”, ne sont pas connectés au système “Gaïndé”.

    “Pour parler de dématérialisation, il faut d’abord qu’il y ait une connexion des bureaux concernés au système de dédouanement automatisé de l’administration”, a-t-il relevé.

    Mbaye Ndiaye a promis que, sous peu, l’administration des Douanes va essayer d’automatiser les formalités dans ces bureaux pour permettre de dématérialiser l’ensemble des procédures. Ce qui, à l’en croire, va permettre d’imprimer davantage de célérité et de facilitation aux formalités et, surtout, de faire de telle sorte que celles-ci soient “plus transparentes”.

    “Ces formalités seront observées relativement à la réglementation et à temps réel”, a-t-il assuré.

    ADE/OID/ASB

  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Un projet de promotion de l’engagement communautaire des jeunes lancé à Saint-Louis

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Un projet de promotion de l’engagement communautaire des jeunes lancé à Saint-Louis

    Saint-Louis, 25 jan (APS) – Le préfet du département de Saint-Louis, Diadia Dia, a procédé jeudi, au lancement du projet ‘’Feed the future Senegal Bamtaare Sukaabe’’, visant à accroître l’engagement des jeunes en faveur de leurs communautés, a constaté l’APS.

    Ce programme financé à hauteur de 3 millions de dollars (plus de 1, 8 milliard de francs Cfa) par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), va être mis en œuvre dans les régions de Saint-Louis, Louga, Matam et Dakar pour une durée de cinq ans.

    ‘’Nous venons aujourd’hui pour lancer un projet Bamtaare Sukaabe sur financement de l’Agence des États-Unis pour le développement (USAID). Ce projet vise à accroître l’engagement des jeunes dans leurs communautés’’, a expliqué Malick Diop, son coordonnateur.

    Il s’entretenait avec des journalistes en marge d’un comité départemental de développement (CDD) consacré au lancement du projet.

    ‘’En lançant ce projet avec les autorités, nous venons contribuer à l’effort de l’État sur la politique de la jeunesse, pour que cette jeunesse soit accompagnée, mobilisée dans leurs initiatives dans leurs communautés’’, a-t-il ajouté en soulignant qu’il s’agissait d’un projet à fort impact social.

    Venu présider cette réunion, le préfet du département de Saint-Louis, Diadia Dia, a salué ce programme, lequel vise à promouvoir le développement de la jeunesse.

    ‘‘C’est un projet extrêmement important dans la mesure où il s’inscrit dans le cadre des politiques publiques visant à promouvoir le développement de la jeunesse’’, a-t-il magnifié. Il n’a pas manqué de rappeler que l’État du Sénégal avait beaucoup fait en termes d’accompagnement des jeunes.

    ‘’Feed the future Senegal Bamtaare Sukaabe’’ est un programme de renforcement des capacités de leadership de jeunes dans leurs communautés (dans les quartiers, villages, espaces éducatifs), fait-on savoir dans un dossier de présentation du projet.

    Le but est de forger des jeunes citoyens acteurs de changement et de développement communautaire (…) en mettant en compétition des Organisations de société civile (OSC) de jeunes autour de projets solidaires pour le développement de leurs communautés, souligne le document parvenu à l’APS.

    Des représentants d’organisations de jeunes, de membres d’organisations communautaires, de représentantes d’organisations de femmes entre autres, ont pris part au lancement officiel de ce projet.

    CGD/AMD/ASB/AKS/OID

     

  • AFRIQUE-EDUCATION / L’Union africaine décrète 2024 ‘’Année de l’éducation’’

    AFRIQUE-EDUCATION / L’Union africaine décrète 2024 ‘’Année de l’éducation’’

    Dakar, 25 janv (APS) – L’Union africaine (UA) a décidé de faire de 2024 ‘’l’Année de l’éducation’’, appelant les gouvernants à ‘’une accélération des progrès vers la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4)’’.

    Dans un communiqué conjoint, l’Unicef et l’UNESCO rappellent que la mission commune avec l’UA consiste à transformer les engagements de haut niveau pris lors du Sommet sur la transformation de l’éducation (septembre 2022) en actions concrètes, en dotant les apprenants africains des compétences, des valeurs, des attitudes et des connaissances qui sont essentielles pour s’intégrer pleinement dans la société et avoir le meilleur avenir possible.

    Les deux agences demandent  »instamment aux gouvernements et aux partenaires de redoubler d’efforts pour promouvoir un financement public national équitable de l’éducation, en accordant la priorité aux enfants les plus vulnérables’’.

    L’objectif est de  »réduire les disparités entre les apprenants et d’atteindre une couverture universelle », soulignent-elles, notant que  »les pays où l’apprentissage et le nombre d’années de scolarisation de qualité sont plus élevés connaissent moins de conflits et une augmentation de la sécurité’’.

    Cet ‘’appel global à l’action’’ a été réitéré par diverses organisations et institutions internationales dont l’ONU qui souligne l’urgence et l’importance d’un effort de collaboration pour transformer l’éducation, la rendre inclusive, orientée vers la paix et résiliente face aux défis du 21ème siècle.

    ADL/OID

  • AFRIQUE-EDUCATION-ACCES / Près de 29% d’enfants non scolarisés sur le continent (rapport)

    AFRIQUE-EDUCATION-ACCES / Près de 29% d’enfants non scolarisés sur le continent (rapport)

    Dakar, 25 janv (APS) – Plus d’un enfant sur quatre en âge d’être scolarisé, soit 29%, ne l’est toujours pas sur le continent africain, une ‘’statistique préoccupante’’, estime le dernier rapport mondial de suivi de l’Education de 2023 de l’UNESCO, révélant que la population non scolarisée en Afrique subsaharienne a augmenté de 12 millions sur la période 2015-2021.

    Le rapport, selon un communiqué conjoint de l’Unesco et de l’Unicef rendu public à l’occasion de la journée internationale de l’éducation, le 24 janvier, indique que 9 enfants sur dix en Afrique subsaharienne ne peuvent pas lire et comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans.

    Ainsi, à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, consacrée à l’apprentissage pour une paix durable, l’Unicef et l’Unesco s’engagent à soutenir les gouvernements d’Afrique afin qu’ils assurent l’accès universel à une éducation de qualité pour chaque enfant.

    Les deux agences onusiennes reconnaissent ‘’l’éducation comme un droit inhérent et un pilier fondamental pour les sociétés pacifiques et le rôle central de l’éducation dans la promotion d’une gouvernance inclusive, démocratique et participative’’.

    ‘’Nous félicitons les gouvernements africains d’avoir fait preuve de leadership lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en discutant de solutions pour parvenir à une éducation de qualité inclusive et équitable pour tous d’ici 2030 et en réitérant leurs engagements en faveur de l’éducation en tant que droit humain fondamental’’, affirment-elles dans le communiqué.

    En effet, malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, il y a des défis qui persistent dans la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 4 sur l’éducation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, rapelle le texte.

    Il signale que  »la qualité est également préoccupante, même pour ceux qui sont scolarisés. Il est donc important que les gouvernements et les partenaires maintiennent l’éducation au sommet de l’agenda politique, en soulignant l’importance d’un financement public national équitable’’.

    L’éducation est le meilleur investissement à long terme pour construire des sociétés pacifiques et durables, relève le communiqué.

    ADL/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Kolda : 13 décortiqueuses de fonio offertes à des organisations de producteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENT / Kolda : 13 décortiqueuses de fonio offertes à des organisations de producteurs

    Kolda, 25 jan (APS) – Des organisations de producteurs de fonio de Kolda (Sud), ont reçu jeudi programme alimentaire mondial (PAM), 13 machines à décortiquer cette céréale pour accompagner les programmes des cantines scolaires dans la région, a constaté l’APS.

    « Nous venons de réceptionner 13 machines à décortiquer le fonio en partenariat avec l’association 2IP du Pr Sanoussi Diakité’’ chargée de leur fabrication, a déclaré le coordinateur du PAM dans la zone sud ,William Diatta, lors de la cérémonie de réception.

    M. Diatta a précisé que le partenariat avec l’association 2IP est dans une phase pilote pour faciliter l’introduction de cette céréale dans le programme des cantines scolaires.

    ‘’Ces machines vont contribuer à faciliter la transformation de la céréale, au développement du capital humain et à la lutte contre la faim à l’école, car beaucoup d’élèves restent toute la journée à l’école et sans repas’’, a-t-il souligné.

    Pour le promoteur de la machine à décortiquer le fonio, le partenariat avec le PAM peut contribuer à la promotion de la filière fonio dans la région  de Kolda.

    ‘’Ces machines vont jouer un rôle de catalyseur dans la filière au niveau de la région de Kolda avec un objectif de contribuer à l’accroissement de la production du fonio’’, a déclaré Sanoussi Diakité.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Agriculture : le CNCR réitère son plaidoyer en faveur des exploitations familiales

    SENEGAL-ECONOMIE / Agriculture : le CNCR réitère son plaidoyer en faveur des exploitations familiales

    Dakar, 24 jan (APS) – Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) a plaidé, jeudi, à Dakar, pour l’application de plusieurs mesures qu’il juge nécessaires pour le développement des exploitations familiales.

    ‘’Pour assurer une souveraineté alimentaire, le CNCR propose la promulgation et l’application de règlementations qui formalisent le statut juridique des exploitations familiales, conformément à la loi agrosylvopastorale’’, a dit Nadjirou Sall, son président, lors d’une conférence de presse.

    L’organisation paysanne appelle les pouvoirs publics à procéder à la ‘’révision de la loi agrosylvopastorale arrivant à expiration en 2024’’.

    Ses leaders veulent aussi que l’État mène ‘’une gouvernance foncière capable de faciliter l’accès à la terre et de sécuriser la propriété paysanne’’.

    Le CNCR réclame une ‘’revalorisation des exploitations familiales’’ qui puisse leur permettre de servir de ‘’leviers’’ de la politique de souveraineté alimentaire du pays.

    ‘’Nous saluons les efforts qui ont été fournis pour baisser les taux de crédit de 12,5 à 7,5 % et demandons à l’État de le réduire à 5 %’’, a dit Nadjirou Sall.

    Le CNCR appelle les pouvoirs publics à augmenter l’assurance agricole à 70 %. Elle est actuellement de 50 %, selon l’organisation paysanne.

    ‘’Nous devons définir les critères d’éligibilité des gens qui doivent bénéficier de l’assurance agricole’’, a soutenu M. Sall.

    Selon Alioune Badara Diongue, coordonnateur du collège des jeunes du CNCR, une ‘’stratégie’’ sera mise en œuvre dans le but de ‘’fixer les jeunes’’ dans leur terroir et de ‘’les rendre fiers d’être des agriculteurs’’.

    ‘’Nous sommes en train de travailler à sa validation par les autorités politiques’’, a ajouté M. Diongue, concernant ladite stratégie.

    ‘’Il doit y avoir une réforme foncière permettant aux agriculteurs d’accéder à la terre’’, a dit Pape Banda Dièye, le président de la section régionale CNCR de Tambacounda (est) et maire de la ville du même nom.

    Créé en 1993, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux réunit 32 associations du monde paysan, selon ses dirigeants.

    Il va tenir des concertations ‘’sans précédent’’, auxquelles prendront part ‘’plus de 2.000 paysans’’, dans sept régions du pays, disent-ils.

    MYK/ALT/ESF/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION -FORMATION / Louga : 68 professeurs d’EPS formés au secourisme de base

    SENEGAL-EDUCATION -FORMATION / Louga : 68 professeurs d’EPS formés au secourisme de base

    Louga, 25 jan (APS) – Au total, 68 enseignants de l’Éducation populaire et sportive (EPS) de la région de Louga ont entamé, jeudi, une formation sur le secourisme de base afin de mieux porter assistance aux élèves victimes de malaise, a indiqué le coordonnateur de l’Inspection médicale des élèves (IME), Moctar Sow.

    ‘’Nous avons réuni aujourd’hui l’ensemble des professeurs d’EPS de la région de Louga pour renforcer leurs capacités dans le secourisme de base afin de mieux protéger les élèves parce que avons constaté une récurrence des malaises durant les cours d’EPS’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier de formation.

    Moctar Sow a souligné que cette initiative vise à  »trouver une parade face aux accidents constatés chez les élèves durant les cours d’EPS, en renforçant les capacités des enseignants d’EPS, mais également en réduisant ces accidents afin de mieux protéger les élèves’’.

    ‘’C’est pourquoi aujourd’hui on va former les participants sur le secourisme de  base qui est la prise en charge des premiers secours pour tout ce qui victime c’est-à-dire ce qu’il faut faire avant d’appeler les secours quand vous êtes dans une situation d’urgence’’, a-t-il dit.

    L’Inspectrice d’académie de la région de Louga, Penda Bâ, a, pour sa part, déclaré que ‘’l’initiative prise par l’IME de former les enseignants d’EPS dans le secourisme de base trouve toute sa pertinence du fait des événements malheureux que nous avons vécus à Louga et ailleurs dans le pays’’.

    Elle a magnifié  ‘’la pertinence de la formation qui, selon elle, va permettre de doter les professeurs d’EPS d’outils supplémentaires afin de pouvoir appliquer les premiers soins aux élèves et d’intervenir en cas de malaise’’.

    Dans cette dynamique, elle a invité les 68 participants des lycées et collèges des trois départements de la région de Louga à mieux prendre conscience des enjeux de la formation’’.

    ‘’Car, a-t-elle expliqué, certains élèves traînent des maladies sans que vous ne le sachiez. D’où la nécessité de leur prêter plus d’attention et de toujours se référer à leurs fiches de renseignements’’.

    ‘’C’est pourquoi l’introduction de la Télémédecine en milieu scolaire est une opportunité qui permet une meilleure prise en charge des élèves’’, a-t-elle fait valoir.

    DS/OID