Année : 2024

  • SENEGAL-TRANSPORT / Matam : la circulation interdite provisoirement sur le pont de Ndouloumadji

    SENEGAL-TRANSPORT / Matam : la circulation interdite provisoirement sur le pont de Ndouloumadji

    Matam, 22 jan (APS) – La circulation des voitures est interdite provisoirement sur le pont de Ndouloumadji pour  »risque d’affaissement », a annoncé, lundi, le sous-préfet de l’arrondissement de Ogo, dans le département de Matam (nord), Badara Diao.

     »Il est interdit provisoirement à tous les véhicules, le franchissement et la circulation sur le pont de Ndouloumadji au motif de risque d’affaissement », a indiqué l’autorité administrative dans un communiqué transmis à l’APS.

    Le pont qui se trouve dans la commune de Nabadji Civol sert de passage pour les véhicules de transport et de marchandises devant rallier le Dandé Mayo nord, dans les villages situés au bord du fleuve Sénégal.


    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-MONDE-DROIT / Le Sénégal rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité

    SENEGAL-MONDE-DROIT / Le Sénégal rejette toute idée de légalisation de l’homosexualité

    Dakar, 22 jan (APS) – Le Sénégal, par la voix de sa ministre de la Justice, a de nouveau exclut, lundi, à Genève, toute idée de légalisation de l’homosexualité, en réaffirmant une  »position de principe claire » sur la question des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres)

     »(…) Pour les LGBT, je voulais rappeler solennellement, la position du Sénégal. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation sur la question des LGBT. Le Sénégal exclut toute idée de légalisation. Et c’est pour cela que le Sénégal a rejeté beaucoup de résolutions », a notamment souligné la Garde des Sceaux  lors de l’examen de la situation des droits de l’homme au Sénégal dans le cadre de l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

     »Le Sénégal a rejeté toutes les résolutions où la question des LGBT a été incluse parce que c’est la position souveraine du Sénégal. C’est une position claire et le Sénégal dit devant ses partenaires et le dit à la communauté internationale. C’est la position de principe du Sénégal. Le Sénégal ne légalise pas les droits sur les LGBT », a insisté Aïssata Tall Sall.

    Elle a insisté sur le fait qu’au Sénégal,  »les libertés sont exercées et totalement exercées. L’usage de la force est réprimé et totalement et judiciairement réprimé ».

    Plusieurs intervenants ont salué les efforts du Sénégal pour la promotion des droits de l’homme ces dernières années. Nombreux parmi eux ont formulé des recommandations à l’Etat du Sénégal pour améliorer la situation des droits humains dans le pays.

    Ils ont par exemple invité le Sénégal à accroitre l’accès des filles des zones rurales à l’éducation, réduire la mortalité maternelle et infantile, veiller sur le principe de non-discrimination et sur la protection des minorités ».

    Les recommandations ont également trait à la réduction des surcharges dans les prisons, la sensibilisation sur les changements climatiques, la réduction de la pauvreté, la lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement du Comité sénégalais des droits de l’homme, la protection des personnes vivant avec un handicap entre autres.

    La situation des droits de l’homme au Sénégal est examinée, lundi, à Genève (Suisse), dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    C’est le quatrième passage du Sénégal, après février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, devant l’EPU, un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    La délégation sénégalaise est dirigée par Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice.

    Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (troïka) pour l’examen du Sénégal sont l’Allemagne, le Kazakhstan et la Somalie.

    Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Sénégal, le 26 janvier. Selon la procédure, l’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen.

    Le Conseil des droits de l’homme indique que le Sénégal est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l’EPU au cours de sa 44e session qui se tient du 22 janvier au 2 février 2024.

    Le Groupe de travail de l’EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme, cependant, chacun des 193 États membres de l’ONU peut participer à l’examen d’un pays.

    L’EPU se fera sur la base du rapport national (informations soumises par l’État examiné) ; la compilation d’informations provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme et d’autres organismes des Nations Unies; les informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

    L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

    Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU.

    Pour ce quatrième cycle de l’EPU, les États vont à nouveau ‘’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays’’.

     

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la pharmacovigilance et les missions de l’ARP au menu d’un atelier

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la pharmacovigilance et les missions de l’ARP au menu d’un atelier

    Diourbel, 22 jan (APS) – Des pharmaciens de la région de Diourbel (centre) ont pris part ce lundi, à un atelier de partage sur la pharmacovigilance et les missions de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), a constaté l’APS.

    « La pharmacovigilance est cruciale dans la prévention des effets indésirables et dans la promotion de la sécurité des patients avec une utilisation rationnelle des médicaments. C’est une fonction instituée par arrêté ministériel depuis 2009 mis en œuvre à travers un système national sous l’égide de l’ARP », a souligné le professeur Assane Dieng, chef service du contrôle biologique, biotechnologique et de la libération des lots à l’ARP

    S’exprimant en marge de l’atelier régional sur les missions de l’ARP, il a indiqué que les acteurs communautaires et les prestataires de la santé seront formés et sensibilisés aussi sur la pharmacovigilance pour leur permettre de maîtriser les notions dans ce domaine.

    Cette rencontre a aussi pour ambition de partager avec les acteurs les missions de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, a-t-il ajouté.

    « L’ARP a pour mission de mettre en œuvre les fonctions réglementaires dans le cadre de la politique pharmaceutique nationale, de contrôler le secteur pharmaceutique et veiller au respect des lois et règlements dans ce domaine », a fait savoir Pr Dieng.

    Elle est également chargée du suivi de la politique et des programmes dans le domaine de la pharmacie, du médicament et des autres produits de santé sans oublier l’homologation des médicaments, a-t-il dit.

    Il a précisé que l’agence travaille pour son autonomie financière à travers les redevances des entreprises pharmaceutiques (grossistes) « pour ne pas être dépendant des partenaires techniques et financiers ».

    Selon lui, l’ARP veut atteindre le niveau de maturité 3 et procéder à la mise en place de quatre pôles régionaux à Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor et Tambacounda dans les années à venir pour répondre de manière efficace aux besoins des populations.

    « Le besoin de surveillance des médicaments est beaucoup plus important dans la région de Diourbel y égard de la recrudescence du trafic illicite de médicaments dans la zone », a pour sa part souligné Docteur Mouhamadane Lo, pharmacien en chef de la pharmacie régionale d’approvisionnement de Diourbel.

    Il a rappelé à cet effet la nécessité de travailler pour l’accès aux populations des médicaments avec l’implantation d’officines réglementaires pour faire face à la vente illicite de médicaments.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments recensés à Touba (pharmaciens)

    SENEGAL-SANTE / Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments recensés à Touba (pharmaciens)

    Diourbel, 22 jan (APS) – Plus de trois cent dépôts illégaux de médicaments ont été recensés dans la ville de Touba, a-t-on appris lundi du secrétaire général du regroupement des pharmaciens de la région de Diourbel, Docteur Adiouma Diouf.

     »Depuis deux ans, nous avons recensés, après un travail de terrain, plus de 300 dépôts illégaux ou boutiques de médicaments à Touba. Ces dépôts se trouvent essentiellement devant les structures sanitaires de la ville notamment au vu et au su de tout le monde », a-t-il déploré, soulignant que la ville compte actuellement 47 pharmacies légalement constituées.

    Docteur Adiouma Diouf s’exprimait en marge de l’atelier régional de partage sur les missions de l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) en présence du directeur régional de la santé.

    Il a souligné l’urgence de procéder à la fermeture de tous ces dépôts de médicaments, dénonçant  »une activité illégale, illicite et très dangereuse pour la santé des populations ».

    Selon lui, la recrudescence des maladies chroniques à Touba comme l’hypertension artérielle, le diabète et l’insuffisance rénale sont dues en grande partie à l’utilisation de ces médicaments des dépôts clandestins.

    Le pharmacien dit être optimiste avec les réformes et le travail de l’ARP pour veiller sur la qualité des médicaments.

     »La population de Touba mérite d’avoir des médicaments de qualité à l’instar des autres villes du pays. Les pharmaciens de la région de Diourbel sont prêts à accompagner les autorités compétentes pour mettre un terme à l’installation illégale de pharmacies et de dépôts de médicaments », a dit le secrétaire général du regroupement des pharmaciens.

    Le chef de service du contrôle biologique, biotechnologique et de la libération des lots à l’ARP a rappelé que le gouvernement du Sénégal travaille à mettre un terme à l’installation illégale des dépôts de médicaments.

    Pour le professeur Assane Dieng, cette lutte va passer par le développement de l’industrie pharmaceutique pour permettre au Sénégal d’avoir une souveraineté dans ce domaine.

    Il a rappelé que les auteurs de trafic de médicaments ou de l’exercice illégal de pharmacie sont passibles de sanctions conformément aux lois et règlements en vigueur.

    MS/OID/ASB

  • SENEGAL-METEO / Un épisode poussiéreux sur une bonne partie du pays à partir de mardi (météo)

    SENEGAL-METEO / Un épisode poussiéreux sur une bonne partie du pays à partir de mardi (météo)

    Dakar, 22 jan (APS) – Une suspension de particules de poussière accompagnée d’une forte réduction de la visibilité va toucher une bonne partie du pays à partir de mardi pour s’estomper progressivement au plus tard vendredi, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Cette suspension de particules de poussière est attendue d’abord mardi dans les régions nord du pays avant de se généraliser progressivement sur une bonne partie du territoire notamment dans les régions de l’intérieur et sur le littoral au courant de la journée du mercredi et du jeudi », indique l’agence dans un communiqué transmis à l’APS.

    Il ajoute qu’ »une forte réduction de la visibilité sera notée dans les zones du pays touchées par ce mauvais temps bien que la partie sud du territoire soit relativement moins touchée’’.

    Selon le communiqué,  »la réduction de la visibilité est étroitement liée à la densité de la poussière qui dégrade à son tour la qualité de l’air’’.

    L’ANACIM signale qu »’une baisse progressive des concentrations de particules, de la très mauvaise qualité de l’air, sera notée à partir du vendredi’’.

    AB/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Kaolack : lancement officiel des travaux de réhabilitation du tronçon Pharmacie Mbossé-Nietty Gouye

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-COLLECTIVITES / Kaolack : lancement officiel des travaux de réhabilitation du tronçon Pharmacie Mbossé-Nietty Gouye

    Kaolack, 22 jan (APS) – Le maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup, a procédé lundi, au lancement officiel des travaux de réhabilitation du tronçon allant de la Pharmacie Mbossé à Nietty Gouye, pour un coût estimé entre 150 et 200 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    La réalisation de cette voirie est confiée à l’entreprise EIFFAGE, en contrepartie d’un terrain pour un bail de trente ans pour un paiement annuel qui ne dépassera pas 500 mille francs CFA.

    Cette initiative entre dans le cadre du programme ‘‘Setal, sam ak suxali’’ (assainir, protéger et développer) mis en place par le Conseil municipal, a précisé le maire.

    Cette route qui constitue une voie de contournement relie quatre quartiers de la commune et s’ouvre vers le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) et le marché central de la capitale du Saloum, a indiqué Serigne Mboup.

    « Pendant deux ans, nous avons concentré nos efforts sur l’assainissement de la ville, l’éducation, la santé, la salubrité et la redynamisation des marchés qui entrent dans le cadre du programme +Diapal ma diap+ en cours d’exécution, avec l’approbation de la population qui travaille en étroite collaboration avec la mairie », a-t-il expliqué.

     Selon lui, 2024 sera l’année du ‘’Suxali’’ (développement) avec le renforcement des entreprises locales, les Petites et moyennes entreprises avec la création de ‘’beaucoup plus d’emplois’’.

    Il a d’ailleurs annoncé la réouverture d’une unité industrielle, la Société des textiles kaolackoise (SOTEXCA) pour 2024, avec l’ambition de créer deux mille emplois.

    « Des travaux de ce type doivent être l’œuvre de l’Etat. Depuis l’indépendance, je ne me souviens pas de routes faites par les collectivités territoriales sans l’implication de l’Etat à travers des projets qu’il a mis en place comme PROMOVILLES (Projet de modernisation des villes du Sénégal) », a dit Serigne Mboup.

    Le maire de la ville s’engage à investir, chaque année, « plus de deux milliards de francs CFA » sur fonds propres et avec le soutien de partenaires au développement.

    M. Mboup a annoncé également la réhabilitation d’une autre route dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) qui lie la commune à l’entreprise « Les Salins du Sine-Saloum »

    ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Kolda : des pharmaciens formés à la pharmacovigilance et aux missions de l’ARP

    SENEGAL-SANTE / Kolda : des pharmaciens formés à la pharmacovigilance et aux missions de l’ARP

    Kolda, 22 jan (APS) – Les pharmaciens des secteurs public et privé des régions de Kolda et Sédhiou (sud) ont entamé, lundi, un atelier de partage de deux jours sur la nouvelle loi pharmaceutique révisée et les missions de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP).

    Pendant deux jours se verront notamment présenter la loi pharmaceutique, révisée en juin 2023, et le concept de pharmacovigilance.

    Cette session de formation vise à renforcer le système national de pharmacovigilance dans les zones de Kolda et Sédhiou qui partagent des frontières avec des pays limitrophes, a précisé Dr Adama Diédhiou, chef de la délégation de l’ARP. Il s’agit également de partager la loi sur les médicaments et autres produits de santé. 

    Pour assurer une meilleure surveillance des produits pharmaceutiques dans les régions de Kolda et Sédhiou, l’ARP envisage de créer des pools de réglementation afin d’appuyer les directions régionales, a annoncé Dr Diédhiou.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-PHARMACIE-FORMATION / Thiès : des pharmaciens imprégnés de la nouvelle loi pharmaceutique et des missions de l’ARP

    SENEGAL-PHARMACIE-FORMATION / Thiès : des pharmaciens imprégnés de la nouvelle loi pharmaceutique et des missions de l’ARP

    Thiès, 22 jan (APS) – Des pharmaciens des secteurs public et privé ont entamé, lundi à Thiès, un atelier de partage de deux jours sur la nouvelle loi pharmaceutique révisée et les missions de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), a constaté l’APS.

    Pendant deux jours, des pharmaciens venus de Tivaouane, Mékhé et Thiès regroupés à la Manufacture sénégalaise des arts décoratifs (MSAD), se verront notamment présenter, au premier jour, la loi pharmaceutique, révisée en juin 2023 et au deuxième jour, le concept de pharmacovigilance.

    Cette loi pharmaceutique qui datait de 1954, était devenue caduque, a laissé entendre le Docteur Coura Coulibaly Diack, coordonnatrice de la cellule partenariats à l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique.

    Initiée par l’ARP, cette formation menée simultanément dans six autres régions du pays, sera aussi un moment de vulgarisation de l’inspection réglementaire.

    L’ARP a été mise sur pied par décret présidentiel le 7 avril 2022, dans l’optique de réaliser l’ambition du Sénégal d’atteindre la souveraineté pharmaceutique à l’horizon 2035.

    D’ici là, le pays entend passer d’une production  »de 5%  à 50% des médicaments et produits de santé et vaccins dont ses populations ont besoin », selon Mme Diack.

    Pour atteindre cet objectif, cette agence devait être créée, pour réglementer le secteur pharmaceutique, afin de garantir la qualité des produits de santé, médicaments qui seront produits localement, en plus de ceux importés.

    Au moment de sa création l’ARP, avait un niveau de maturité 1, alors que l’OMS exige un niveau 3, attestant la qualité requise en termes de certification du secteur de la pharmacie, pour libérer les lots de médicaments.

     »Nous sommes sur le point de l’avoir », a dit le Docteur Diack, selon qui, le Sénégal pourrait ainsi  »devenir le premier à atteindre le niveau de maturité trois en moins de cinq ans ».

    Dans le cadre de la relance de son industrie pharmaceutique, le Sénégal avait posé un diagnostic qui a montré les obstacles de l’atteinte de la souveraineté pharmaceutique, identifiant ainsi une vingtaine projets et 9 réformes institutionnelles à mettre en œuvre, dont la création d’une agence de réglementation.

    Selon Coura Coulibaly Diack, la Covid-19 a mis en exergue l’urgence pour le Sénégal de fabriquer ses propres vaccins et produits de santé.

    Le Sénégal veut se positionner en un hub pharmaceutique dans la sous-région, pour à terme produire 300 millions de doses de vaccin par an, a dit la responsable.

    Dotée en 2024 d’un budget de près de 6 milliards de FCFA, dont 1,3 milliard venant de l’Etat et 4,438 milliards des partenaires, l’ARP entend ériger quatre pôles au Nord, au Centre, à l’Est  et au Sud du pays, avec l’ambition d’avoir, à terme, un centre dans chaque région.

    L’ARP devra exercer neuf fonctions réglementaires issues de ses missions, parmi lesquelles  la surveillance de marché, contrôle de la qualité des médicaments et autres produits de santé, l’octroi de licences aux établissements pharmaceutiques, l’inspection des 1.400 pharmacies du pays, des laboratoires d’analyse de biologie médicale, des sites d’essais cliniques relatifs aux médicaments entrent aussi dans ses prérogatives.

    S’y ajoutent la lutte contre le marché illicite des médicaments et des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés, la libération des lots de vaccins, la lutte contre l’exercice illégale de la pharmacie, font aussi partie de ses missions.


    ADI/OID

  • AFRIQUE-INVESTITURE / Libéria : le président Joseph Boakai a prêté serment pour un mandat de six ans

    AFRIQUE-INVESTITURE / Libéria : le président Joseph Boakai a prêté serment pour un mandat de six ans

    Dakar, 22 jan (APS) – Le président élu du Liberia, Joseph Boakai, a prêté serment, lundi, à Monrovia, au Capitol Building, le siège du gouvernement, en présence de chefs d’État des pays voisins, rapportent plusieurs médias.

    Joseph Boakai a été élu, fin novembre, face à l’ex-star du football George Weah qui n’a pas réussi à rempiler pour un second mandat.

    Il a prêté serment au Capitol Building, le siège du gouvernement, en présence de chefs d’État des pays voisins, notamment de la Sierra Leone et du Ghana, du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, de l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo et d’une délégation importante des États-Unis.

    ‘’Nous voyons des temps difficiles, nous voyons des dysfonctionnements (…) nous voyons de la corruption en haut lieu et en bas lieu. Et c’est dans ces conditions que nous sommes venus à la rescousse’’, a-t-il déclaré.

    Joseph Boakai a été élu pour un mandat de six ans, au second tour, avec 50,64% des voix contre 49,36% pour George Weah, le président sortant.

    Pour la deuxième fois dans l’histoire du Libéria, la passation de pouvoir se déroule de manière pacifique. ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un lot de pièces de lunettes de protection remis au ministère de la Santé

    SENEGAL-SANTE / Un lot de pièces de lunettes de protection remis au ministère de la Santé

    Dakar, 22 jan (APS) – L’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) a remis lundi un don de 730 000 pièces de lunettes de protection au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a constaté l’APS.

    Ce don, qui s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), vise à contribuer à minimiser les risques d’accidents ou de maladies du travail, a indiqué le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé.

    ‘’Dans le cadre de notre politique RSE, nous avons décidé de faire don d’équipements de protection sanitaire de 730 000 pièces de lunettes d’une valeur d’un million de dollars soit 600 millions de francs CFA au ministère de la Santé, pour protéger les yeux des différents risques de projection’’, a expliqué M. Baldé.

    Il a précisé que le matériel offert est constitué de ‘’deux lots’’. Le premier lot de 480.000 pièces de lunettes médicales de protection est déjà disponible. Le deuxième lot est constitué de ‘’250.000 visières de protection qui vous parviendront au courant de ce mois’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, il s’agit de lunettes ‘’réutilisables’’ et conçues pour protéger les yeux des différents risques de projection qui  ‘’permettront de doter nos structures sanitaires de matériels modernes plus adaptés’’, tout en ‘’améliorant leur fonctionnalité et minimisant les risques d’accidents ou de maladies du travail’’.

    ‘’Ce don symbolise notre volonté d’unir nos forces pour surmonter les défis actuels et construire un avenir plus résilient’’, a souligné Abdoulaye Baldé.

    Plus qu’un geste ‘’symbolique’’, ce don marque un ‘’engagement concret’’ pour ‘’la sécurité et le bien-être de nos concitoyens’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Il s’agit d’une contribution à votre immense sacrifice, mais nous espérons qu’il apportera aux professionnels de la santé un peu de réconfort et de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions’’, a estimé M. Baldé.

    L’APIX demeure engagée à soutenir le Sénégal dans sa marche vers un avenir meilleur, où la santé et le bien-être de tous sont prioritaires, a-t-il assuré.

    Le docteur Habibou Ndiaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, s’est réjoui de ce don. Celui-ci, dit-il, ‘’revêt une importance capitale, car comme vous le savez, la protection des agents de santé constitue une préoccupation majeure et est érigée en priorité par notre département’’.

    ‘’Nos agents à tous les niveaux doivent disposer d’équipements adéquats pour agir avec sécurité aussi bien pour eux-mêmes, leurs familles, les malades et la communauté toute entière’’, a dit le docteur Ndiaye.

    Il estime que ‘’ces lunettes vont renforcer la protection contre les projections et éclaboussures de liquides biologiques contaminants dans les yeux et ainsi contribuer au renforcement de la prévention et du contrôle des infections’’.

    Il a conclu en assurant que la répartition du matériel a été faite entre les différentes directions régionales de la santé (DRS) qui vont doter l’ensemble des structures dans leurs zones de responsabilité respective.

    NSS/SKS/ASG/ASB