Année : 2024

  • SENEGAL-EDUCATION-PROFIL / Adjaratou Fatou Kébé, « Ndéyou Daara » par l’exemple

    SENEGAL-EDUCATION-PROFIL / Adjaratou Fatou Kébé, « Ndéyou Daara » par l’exemple

    Par Momar Khoulé Ba, correspondant de l’APS à Tivaouane

    Tivaouane, 22 jan (APS) –  Il n’est pas donné à tout le monde d’imposer le nom de son école coranique dans une cité religieuse comme Tivaouane, réputée pour sa haute spiritualité autant que pour la place qui lui est dévolue dans la transmission du savoir islamique au Sénégal. Le symbole devient plus fort dans le cas d’une femme qui ne compte que sur elle-même.

    Adjaratou Fatou Kébé n’est visiblement pas pour rien présidente des « Ndéyou Daara » (marraines des écoles coraniques) de la région de Thiès. Son abnégation donne la mesure de ce qui est nécessaire pour promouvoir et valoriser toujours plus l’enseignement coranique.

    Le Daara Sokhna Oumou Ibrahima Dème, l’établissement qu’elle a fondé à Tivaouane, n’a pourtant vu le jour qu’en 2020. Mais elle a déjà bien pris ses marques. En atteste, la sortie de sa deuxième promotion de « hafiz » (personnes ayant mémorisé le Saint-Coran), le 7 janvier dernier.

    Beaucoup de crédit en si peu de temps donc pour un établissement parti d’un vœu, de presqu’un pacte que sa promotrice a passé avec elle-même devant Dieu. Un vœu exaucé. Un rêve devenu réalité.

    Huit ans avant d’entamer son projet, Adjaratou Fatou Kébé s’était envolée pour le pèlerinage à La Mecque en 2002, avec le vœu secret de solliciter de Dieu qu’il lui facilite l’obtention d’une parcelle pour bâtir l’école de ses rêves.

    « Devant la Kaaba, j’ai demandé à Allah de me faciliter l’obtention d’un terrain pour y ériger un daara », se rappelle-t-elle.

    Ce vœu sera exaucé trois années plus tard. La mise en œuvre du projet n’a plus attendu longtemps avec le démarrage de la phase de construction de l’école. Même si Adjaratou Fatou Kébé y allait de son rythme, ne pouvant compter que sur elle-même.

    « Chaque fois que j’avais de l’argent, j’achetais du ciment et du fer, car j’avais hâte de vivre ma passion. Le combat sera finalement plié en 2020 », raconte-t-elle.

    La phase de construction avait certes mobilisé toute son énergie et celle de ses proches, mais elle était soulagée. Surtout, il lui restait suffisamment d’enthousiasme et de détermination pour avancer.

    Un établissement qui ne compte que sur la « banque d’Allah »

    Le bouche-à-oreille a aussi eu son effet pour faire connaître son « daara » dans lequel elle reçoit d’abord des parents d’horizons divers, qui viennent y inscrire leurs enfants, en mode internat ou externat.

    L’établissement compte désormais quarante pensionnaires filles et garçons, admis sous régime internat, avec plusieurs appartements servant de dortoirs, en plus de deux grandes salles pour les cours.

    Les provisions destinées aux repas sont stockées dans deux grands magasins, transitent ensuite dans une spacieuse cuisine, avant de finir dans les plats des pensionnaires de l’établissement.

    Après avoir mémorisé le saint Coran, certains pensionnaires intègrent l’école française, où « ils ont tous sauté la cinquième », en se faisant inscrire directement au CE1 après le CI, raconte la promotrice de l’école.

    Pour supporter les « nombreuses dépenses » liées au fonctionnement de son « daara », Adjiaratou Fatou Kébé dit ne compter que sur la seule « banque d’Allah ».

    « Je n’ai jamais demandé à personne la moindre aide pour le fonctionnement du Daara, Alhamdoulilahi Rabbil Aalamine (gloire au Seigneur des mondes) ».

    Jusque-là, elle parvient pourtant à prendre en charge les charges fixes liées à la rémunération de ses trois « oustaz » (maîtres coraniques), ses deux « seydas » (institutrices coraniques) et de l’enseignant de français, sans compter celle des cuisinières.

    Elle dit sentir la main de Dieu, se dit guidée par sa grâce, à travers toutes ces bonnes volontés parcourant des centaines de kilomètres pour venir débarquer devant son « daara » des tonnes de riz ou des sacs de sucre et d’oignon, entre autres denrées.

    Adjaratou Fatou Kébé n’oublie pas pour autant de remercier ses parents et proches qui ne cessent de l’épauler depuis le début.

    Elle compte, parmi ses bienfaiteurs, l’opérateur économique Abdoulaye Ndiaye Ngalgou, pour ne citer que ce dernier.

    Adjaratou Fatou Kébé doit aussi beaucoup à certaines de ses connaissances établies en France, dont une femme du nom de Gnilane Diop, basée à Paris et qui lui envoie régulièrement d’importantes quantités de médicaments et lui prodigue moult conseils, en plus de l’appui de son frère, l’universitaire Abdou Aziz Kébé, ancien délégué général au pèlerinage.

    Le souvenir inspirant d’une mère

    Il reste que l’amour de Adjaratou Fatou Kébé pour l’enseignement et la mémorisation du Coran remonte à son enfance.

    Après avoir mémorisé le Coran, elle avait été inscrite à l’école primaire de la cité Lamy de Thiès. Mais cinq ans plus tard, la brillante élève demandait à être orientée dans une école franco-arabe.

    Malgré la réticence de son instituteur, qui ne voulait pas se séparer d’une si bonne élève, la ténacité de la jeune Adjaratou finit par convaincre le père qui, lui-même, enseignait à l’époque l’arabe à l’école primaire de la cité Lamy. Il accéda au souhait de sa fille.

    Une affaire de famille. C’était écrit. D’autant qu’elle semble tenir de sa mère qu’elle entendait souvent psalmodier le Coran pendant son temps libre.

    Adjiaratou Fatou Kébé décrocha son Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) en arabe en 1976. Comme le Baccalauréat arabe n’existait pas encore au Sénégal, elle n’eut d’autre choix que de suivre le parcours de son père.

    Elle est recrutée dans la fonction publique en 1982, avant d’être affectée – ironie du sort -, dans ‘école primaire qu’elle avait quittée pour le cycle franco-arabe.

    Un an plus tard, elle rejoint son mari à Tivaouane où elle officie d’abord à l’Ecole 4 jusqu’en 1992, année de sa mutation à l’Ecole 2, pour y poursuivre sa carrière jusqu’à sa retraite.

    La journée du dimanche 7 janvier dernier restera mémorable pour le Daara Sokhna Oumou Ibrahima Dème, qui a fêté la sortie de sa deuxième promotion de « hafiz ». Devant les parents et l’encadrement de l’école, trois « bouts de bois de Dieu » ont pu réciter intégralement le Coran. Un grand moment de bonheur pour tout le monde.

    L’émotion n’était donc pas en reste, certains parents n’ayant pu contenir des larmes de joie d’entendre ces jeunes voix psalmodiant parfaitement les versets coraniques. Il n’en fallait pas plus pour que des « Allahou Akbar ! » se fassent entendre. À la gloire du Seigneur.

    Des louanges qui ont contribué à électriser un public acquis et reconnaissant à l’endroit de Adjiaratou Fatou Kébé.

    MKB/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-SOCIETE / La région de Matam, pourvoyeuse de Lions au grand cœur

    SENEGAL-FOOTBALL-SOCIETE / La région de Matam, pourvoyeuse de Lions au grand cœur

    Par Amadou Thiam, correspondant de l’APS à Matam

    Matam, 22 jan (APS) – La région de Matam se présente comme une des mamelles de l’équipe nationale de football dont plusieurs pensionnaires viennent de cette zone nord du Sénégal depuis quelques années. La Tanière bénéficie bien évidemment du talent de ces sportifs de haut niveau, mais de nombreuses contrées tirent aussi profit des investissements sociaux et autres actions de bienfaisance de ces professionnels du ballon rond.

    Comme le traduit fort bien l’expression anglo-saxonne « Give Back » (Rendre à la communauté), ces internationaux sénégalais au grand cœur sont motivés par le désir d’apporter leur contribution au développement de leur terroir d’origine.

    Ils sont tous binationaux ou presque. Ils ont aussi en commun d’avoir leurs racines dans la région de Matam, une zone traditionnellement d’émigration vers la France, qui a accueilli à partir des années 1960-1970 de nombreux ressortissants de cette partie du Sénégal.

    Ils se sont retrouvés par générations entières dans l’Hexagone, en quête d’une vie meilleure. Ils y ont fondé des familles sans jamais oublier leurs origines et le pays de leurs ancêtres.

    La nouvelle génération de footballeurs en activité ou à la retraite, n’est pas en reste, maintenant et confortant les liens avec leur pays d’origine par diverses actions caritatives, notamment.

    À la suite des Mamadou Niang et autres Moussa Sow, une nouvelle vague continue aujourd’hui de procurer du plaisir aux millions de supporteurs des Lions du football.

    Sur la liste des vingt-sept joueurs appelés par le sélectionneur Aliou Cissé pour cette 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire, trois sont originaires de la région de Matam et ont tous la particularité d’être nés et d’avoir grandi en France.

    Kalidou Koulibaly, le capitaine de l’équipe nationale de football, cadre de la « tanière » joue pour le pays de ses parents depuis 2015. Il offre ainsi un exemple d’intégration réussie avec les Lions.

    Avant d’opter pour le Sénégal, le sociétaire d’Al Hilal (Arabie Saoudite) dont les parents sont originaires de Ngano, un village de la commune de Ouro Sidy, dans le département de Kanel, avait porté la tunique bleue chez les moins de 20 ans, totalisant 11 sélections chez les Espoirs français.

    Passé par le FC Metz, « capitaine courage », comme on le surnomme, a évolué en Belgique avant d’atterrir dans le sud de l’Italie, au SS Napoli, en 2014. Il restera dans ce club italien emblématique jusqu’en 2022, avant de rallier Londres et Chelsea en Angleterre. L’Arabie Saoudite l’a accueilli il y a quelques mois après son transfert à Al Hilal.

    « Capitaine » sur le terrain et en dehors

    Personne n’a oublié un moment plus qu’insolite lié à la carrière de Kalidou Koulibaly, quand le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, déclarait, dans l’émission Canal Football Club de la chaine cryptée française Canal+, vouloir convoquer Kalidou Koulibaly, alors que ce dernier avait déjà obtenu le passeport sénégalais. Beaucoup en avait ri, mais cette scène est symptomatique des convoitises dont le Sénégalais faisait l’objet et des nombreuses attentes placées en lui.

    Capitaine sur le terrain, Kalidou Koulibaly impose le respect de la même manière en dehors. En témoignent les nombreuses actions sociales de l’ancien défenseur du club belge KRC Genk en faveur des populations de son village d’origine.

    En juin dernier, avec sa structure « Capitaine Cœur », il a offert une ambulance médicalisée au centre hospitalier régional de Ourossogui, avant d’assister, le même jour, à la cérémonie de pose de première pierre du centre de santé de Ngano.

    Le 4 janvier 2024, avec un de ces partenaires publicitaires, il avait offert 200 casques à des conducteurs de moto « Jakarta » lors d’une cérémonie organisée à Ourossogui, dans le cadre d’un projet dénommé « Un casque, une vie ».

    Une trajectoire dont peut facilement se réclamer Boulaye Dia, natif d’Oyonnax, une commune située en Auvergne-Rhône-Alpes, mais qui a, lui aussi, ses origines dans le même département de Kanel.

    Selon un de ses proches, les parents de l’attaquant sénégalais sont originaires du village de Doundé, dans la commune d’Aouré.

    Il précise que les grands-parents de l’ancien joueur du Stade de Reims et du PVFC Oyonnax sont ensuite partis habiter à Hadobéré, une localité située dans le Dandé Mayo sud et peuplée principalement de Soninkés.

    « Son choix de jouer pour le Sénégal a été personnel. Ses parents n’ont eu aucune influence dans son choix de jouer pour le pays de ses parents », affirme cette source.

    C’est en 2020 qu’il démarre son aventure avec les Lions du Sénégal, totalisant 26 sélections pour six buts, avec à la clé un titre de champion d’Afrique pour sa toute première Coupe d’Afrique des nations, en 2022, au Cameroun, en plus d’une participation à la Coupe du monde la même année au Qatar.

    Boulaye Dia, sociétaire de l’US Salermitana (Italie) depuis 2023, a auparavant évolué en Espagne, à Villarreal CF, après avoir joué au Stade de Reims et à Jura Sud Foot.

    Niang de Thiempeng, Sow de Thiodaye

    Mory Diaw, dont le père est l’actuel maire de la commune de Matam, fait également partie du groupe sélectionné par Aliou Cissé pour défendre les couleurs du Sénégal en Côte d’Ivoire. Diaw dispute ainsi sa première CAN avec la ferme ambition d’aider le Sénégal à conserver son titre continental.

    Fils de l’ancien député Mamadou Mory Diaw, Mory est, lui aussi, né en France, à Poissy, dans le département des Yvelines.

    Âgé de 30 ans, le numéro 23 sénégalais est passé par plusieurs clubs entre la France, la Suisse et le Portugal, dont le Paris Saint-Germain, avant de rejoindre Clermont Foot, en Ligue 1, depuis 2022.

    En visite récemment dans la ville natale de ses parents, Mory Diaw a annoncé vouloir y dérouler des projets sportifs, a-t-on appris d’une source locale, selon qui un fan club Mory Diaw a été installé il y a quelques mois par des jeunes de Matam.

    « Il a beaucoup de projets qu’il veut dérouler dans la région et qui concernent le développement du sport, à travers la construction de terrains de football et l’appui aux équipes locales. Il a aussi une Fondation qui porte son nom, qu’il veut structurer », a fait savoir le président de son fan club, Vieux Sow.

    Avant ces trois joueurs, d’autres dont les parents sont originaires de la région ont porté le maillot du Sénégal.

    Il s’agit de Mamadou Niang, originaire de Thiempeng, un village du Dandé Mayo sud, dans la commune de Ouro Sidy.

    Niang a joué avec beaucoup de joueurs de l’équipe nationale de la génération 2002. Il a disputé au total quatre CAN entre 2004 et 2012, portant même le brassard lors de sa dernière participation, au Gabon et en Guinée Équatoriale.

    L’ancien attaquant marseillais avait côtoyé dans l’équipe nationale du Sénégal Moussa Sow, dont les parents sont originaires du village d’Agnam Thiodaye, toujours dans la région de Matam.

    Sow a évolué à Lille, Rennes, avant de jouer en Turquie. Il a disputé toutes les CAN auxquelles le Sénégal a pris part entre 2012 et 2017.

    Bien que nés en France, ces binationaux sénégalais gardent des relations particulières avec les localités d’origine de leurs parents.

    AT/BK/ABB/ASG

  • Kaolack : le district sanitaire s’engage à « bien entretenir » son ambulance médicalisée

    Kaolack : le district sanitaire s’engage à « bien entretenir » son ambulance médicalisée

    Le docteur Niène Seck, médecin-chef du district sanitaire de Kaolack, s’est engagé, avec ses collaborateurs, à  »bien veiller à l’entretien de l’ambulance médicalisée » que leur a offerte le président du Conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouph Bengelloune.

    MT/

  • MAROC-AFRIQUE-MEDIAS / La septième assemblée générale de la FAAPA s’est ouverte ce lundi à Rabat

    MAROC-AFRIQUE-MEDIAS / La septième assemblée générale de la FAAPA s’est ouverte ce lundi à Rabat

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Diallo

    Rabat, 22 jan (APS) – Les travaux de la septième assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) ont démarré lundi matin à Rabat, sur le thème ‘’l’information africaine : enjeu de souveraineté majeur’’, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’ouverture de la réunion a été présidée par un représentant de Mohamed Mehdi Bensaid, le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en présence de Fouad Arif, le président de la FAAPA et directeur général de Maghreb Arabe Presse (MAP), l’agence de presse officielle du Maroc.

    Le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Ahmadou Sy, et d’autres dirigeants d’agences de presse d’Afrique prennent part à l’assemblée générale.

    Selon la FAAPA, le but de cette rencontre est de créer un ‘’espace dynamique’’ au sein duquel il sera possible de ‘’discuter des enjeux cruciaux entourant la souveraineté africaine dans le domaine de l’information’’.

    ‘’À travers des sessions interactives, des débats et un partage d’expérience, nous explorerons les moyens par lesquels les agences de presse africaines peuvent jouer un rôle central dans l’affirmation de la souveraineté de notre continent’’, ajoute-t-elle dans un document consacré à l’évènement.

    Un panel sur ‘’la souveraineté africaine en action : perspectives sur l’information et l’initiative pour la façade atlantique’’ fait partie du programme de l’assemblée générale.

    Il permettra de mettre en relief le rôle des agences de presse et de la FAAPA dans la promotion de l’‘’Initiative royale stratégique visant à favoriser l’accès des pays du Sahel sans littoral à la côte Atlantique’’ du Maroc, selon la FAAPA.

    La cérémonie de remise des prix de la FAAPA 2022 & 2023 aura lieu pendant l’assemblée générale.

    Les lauréats du meilleur article, du meilleur reportage vidéo et de la meilleure photo des agences membres recevront leur distinction à cette occasion.

    Abdoulaye Diallo, journaliste à l’APS, a remporté le prix du meilleur article de la Fédération atlantique des agences de presse africaines en 2022.

    Cette distinction récompense son reportage intitulé ‘’Koumpentoum : le commerce comme planche de salut pour d’anciens migrants’’.

    Des agences de presse membres de la FAAPA vont signer des accords de coopération lors de la rencontre.

    La Fédération atlantique des agences de presse africaines, créée en 2014 à Casablanca, est ‘’une plateforme professionnelle de réflexion sur l’avenir des agences de presse’’.

    ABD/SKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Plus de 324 millions CFA, total des recettes douanières à Kaffrine en 2023

    SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Plus de 324 millions CFA, total des recettes douanières à Kaffrine en 2023

    Kaffrine, 22 jan (APS) – La subdivision des douanes de Kaffrine (centre) dit avoir collecté 324 millions 675 mille 259 francs CFA en 2023, montant représentant les résultats globaux de ses opérations au cours de l’année écoulée.

    « La subdivision a réalisé pour l’année 2023 des résultats globaux de trois cent vingt-quatre millions six cent soixante-quinze mille deux cent cinquante-neuf (324.675.259) francs CFA, soit un glissement positif par rapport à 2022 de 188 millions 550 mille 426 francs CFA en valeur absolue et plus de 239% en valeur relative », a révélé le chef de la subdivision régionale des douanes de Kaffrine, le commandant Papa Makhmout Fall.

    Pour les saisies improductives, la subdivision « a joué un rôle prépondérant dans le dispositif de la région centre », a-t-il soutenu dans un entretien avec l’APS.

    Au titre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et des trafics en tous genres, dit-il, ‘’les unités ont réalisé un total de vingt-trois affaires contentieuses (23 AC) et saisi 2279 kilogrammes de produits prohibés pour une contrevaleur de 168 millions 455 mille 363 francs CFA ».

    En ce qui concerne la contrebande de faux médicaments, « véritable fléau de santé publique dans la région », « la subdivision a réalisé seize (16) affaires contentieuses pour 1748 kilogrammes de médicaments contrefaits estimés à 168 millions 455 mille 363 francs CFA », a-t-il signalé.

    « Cependant, pour l’année 2023, seulement 163 kilogrammes de chanvre indien ont été saisis sur trois affaires contentieuses pour une contrevaleur de 20 millions 350 000 francs CFA », a-t-il informé.

    CTS/SKS/BK

     

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / Les Lions du Sénégal affrontent le Sily national pour la 48e fois, mardi

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / Les Lions du Sénégal affrontent le Sily national pour la 48e fois, mardi

    De l’envoyée spéciale de l’APS Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 22 jan (APS) – Le Sénégal et la Guinée vont s’affronter mardi pour la troisième journée de la phase des poules de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), un match représentant la 48ᵉ confrontation entre les deux équipes depuis leur première rencontre amicale en 1963.

    Les Lions du Sénégal comptent 22 victoires au total, contre 13 pour le Sily national, les deux équipes s’étant quittées sur un nul à 12 reprises.

    Mardi, elles vont s’opposer pour la 48e fois, soit la quatrième rencontre entre les deux équipes en phase finale de la CAN.

    Le premier match ayant opposé le Sénégal et la Guinée dans cette compétition date de 1994. Les Lions s’étaient imposés, 2-1, en match de poule.

    Le Sénégal était aussi venu à bout de la Guinée, 3-2, lors des quarts de finale de la CAN 2006.

    Le sélectionneur actuel de la Guinée, Kaba Diawara, avait marqué le premier but de cette rencontre, au stade stade Haras El-Hedood d’Alexandrie, à la 24ᵉ mn.

    Seize matchs amicaux

    La troisième et dernière confrontation entre les deux pays en CAN date de la précédente édition à Bafoussam, au Cameroun, en 2022, pour la phase des poules. Cette rencontre s’est soldée par un nul vierge.

    Deux des confrontations entre le Sénégal et la Guinée ont eu lieu lors d’éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.

    La Guinée a éliminé le Sénégal des CAN de 1970 et 1972, des Jeux africains de 1973 également.

    La première opposition entre les deux voisins a eu lieu le 15 février 1963. C’était un match amical, qui s’est terminée par un nul, 1-1.

    Les deux équipes se sont affrontées 16 fois pour des rencontres amicales. On peut citer celles du 16 mars 1965 et du 17 mai 1970, lors desquelles la Guinée a été sans pitié pour le Sénégal, 5-0, 4-0.

    Les deux équipes se sont croisées 11 fois en Coupe Amílcar-Cabral et une fois en Coupe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 1985.

    SK/BK/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENTS / Khombole : la mairie remet des équipements et signe des conventions de financement au profit de divers secteurs

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INVESTISSEMENTS / Khombole : la mairie remet des équipements et signe des conventions de financement au profit de divers secteurs

    Khombole, 22 jan (APS) – La commune de Khombole, avec l’appui de ses partenaires, a acquis divers types d’équipements et signé des conventions de partenariat pour un montant global évalué à plus d’un milliard de francs CFA, a-t-on appris de son maire, Maguèye Boye.

    Les équipements acquis ont été mis à la disposition des populations de Khombole, une commune de la région de Thiès (ouest), ce week-end.

    Il s’agit d’un appareil d’échographie, remis au centre de santé de Khombole, de matériel pour le pavage de deux kilomètres de rue et d’autres d’équipements destinés à différents corps de métier.

    La commune a aussi signé une convention de financement pour les femmes et réceptionné une pelouse synthétique d’un coût de 165 millions de FCFA, a dit Maguèye Boye, en marge de la cérémonie organisée pour la remise de ces équipements aux bénéficiaires.

    L’appui des partenaires, dont le ministère de l’Énergie et du pétrole, et le 3FPT, le Fonds de financement de la formation professionnelle, a également permis à la commune de Khombole de se doter de lampadaires solaires.

    Le maire s’est félicité du concours d’autres partenaires que sont la Banque nationale de développement économique (BNDE) et le Programme de modernisation et de gestion des marchés (Promogem), avec lequel une convention a été signée pour la réhabilitation du marché de Khombole.

    « Ce que nous avons déployé aujourd’hui, calculé globalement […], dépasse le milliard (de FCFA), en termes de pavage, de lampadaires solaires, de prise en charge des différentes conventions, de matériel, de pelouse « , a souligné le maire de Khombole.

    Il a fait part de son souhait de « mettre en synergie toutes les énergies positives de Khombole pour vaincre l’inertie des jeunes et leur permettre d’avoir une activité génératrice de revenus ».

    Ces actions, a-t-il dit, s’inscrivent dans « un processus d’animation du développement local, d’animation citoyenne utile à la communauté ».

    Il a invité les bénéficiaires à faire bon usage des équipements reçus, avant de souligner que « la formalisation, la formation et le financement constituent les éléments moteurs » de l’ensemble des biens remis aux populations.

    Les femmes, parmi les premiers bénéficiaires, seront formées à l’utilisation du matériel mis à leur disposition, afin qu’elles puissent créer de la valeur, en acheter d’autres et être « performantes », a-t-il ajouté.

    Le maire mie sur « une animation économique » de Khombole pour « engager (sa) marche vers le développement local ».


    ADI/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens planchent sur la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens planchent sur la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle  

    Dakar, 22 jan (APS) – Les quotidiens commentent la publication de la liste des candidatures à l’élection présidentielle déclarées recevables par le Conseil constitutionnel.

    ‘’Les dés sont irrémédiablement jetés pour la présidentielle du 25 février, avec la publication de la liste définitive des 20 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Une liste vraiment définitive, si l’on sait que les décisions du Conseil [constitutionnel] ne sont pas susceptibles de recours’’, commente L’info.

    ‘’Ils n’ont aucune chance d’être remis en course’’, soutient-t-il, concernant l’opposant Ousmane Sonko et l’ancien ministre Karim Wade.

    Sa double nationalité a valu à M. Wade l’invalidation de sa candidature, celle de M. Sonko ayant été rejetée en raison de sa condamnation à une peine de prison pour diffamation et injure publique, affirment plusieurs journaux en citant le Conseil constitutionnel.

    L’invalidation de la candidature de Karim Wade fait du Parti démocratique sénégalais, qui l’a désigné candidat, ‘’une dame très courtisée’’ par les 20 prétendants, selon Bés Bi Le jour.

    Le PDS exige l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur l’invalidation de la candidature de Karim Wade, selon plusieurs journaux.

    Ngagne Demba Touré, le coordonnateur de la Jeunesse patriotique du Sénégal, une instance de Pastef, réclame la libération de Bassirou Diomaye Faye en raison de la campagne électorale que l’opposant doit mener à partir du 4 février.

    ‘’Comme en 2019, le PDS ne verra pas son candidat concourir, le 25 février prochain […] Entre absence, communication virtuelle et boycott, comment pouvait-il espérer tirer son épingle du jeu ?’’ écrit EnQuête, concernant Karim Wade.

    La ‘’phobie inouïe de voir le PDS revenir aux affaires’’

    ‘’Va-t-il mener le combat depuis le Qatar ?’’ s’interroge Le Quotidien, M. Wade, qui vit dans ce pays depuis sept ans, jurant qu’il va participer d’‘’une manière ou d’une autre au scrutin’’ présidentiel.

    Selon Vox Populi, le militant des droits de l’homme Alioune Tine juge l’arbitrage rendu par le Conseil constitutionnel sur les candidatures ‘’bien conforme au droit’’.

    M. Tine déplore toutefois l’invalidation des candidatures d’Ousmane Sonko et de Karim Wade.

    L’Observateur estime que ‘’Karim Wade n’a jamais su endosser cette carrière politique que le Parti démocratique sénégalais a voulu lui faire porter’’.

    Un sociologue interrogé par WalfQuotidien sur l’invalidation de sa candidature relève cette ‘’phobie inouïe de voir le PDS revenir aux affaires’’, au pouvoir.

    Le Soleil affirme que ‘’les juges constitutionnels ont administré un cinglant et retentissant désaveu à tous ceux qui les accusaient d’agir sous la dictée du pouvoir’’.

    Le fait d’avoir déclaré recevable la candidature de l’opposant Bassirou Diomaye Faye est une preuve de neutralité des membres du Conseil constitutionnel, selon Le Soleil.

    Le rejet des recours introduits par Amadou Ba, le candidat de la majorité présidentielle, en vue de l’invalidation de la candidature de Cheikh Tidiane Dièye est également une preuve de bonne conduite des membres de cette institution, ajoute le même journal.

    ESF

  • APS HEBDO N°19

    APS HEBDO N°19

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  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-POINT / Vers une CAN 2023 prolifique avec 65 buts déjà inscrits

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-POINT / Vers une CAN 2023 prolifique avec 65 buts déjà inscrits

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Kâ

    Yamoussoukro, 22 jan (APS) – Un total de soixante-cinq buts ont été inscrits à l’issue des matchs de la deuxième journée des phases de poule de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations 2023 qui se poursuit en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), contre quarante-neuf lors de la précédente édition.

    À l’issue de la première journée qui a pris fin mercredi dernier, 27 buts avaient été inscrits, contre 11 lors de l’édition de 2022 au Cameroun.

    La deuxième journée s’est terminée dimanche avec 38 nouveaux buts, portant à 65 le nombre de buts marqués en deux journées, soit 16 de plus que lors de la CAN 2021.

    Aucun des 24 matchs joués lors de ces deux premières journées ne s’est terminé sur un score nul et vierge. En 2021, au même stade de la compétition, on comptait les deux matchs nuls du Sénégal contre la Guinée et le Malawi.

    Le Cap-Vert et le Sénégal, champion en titre, avec deux victoires en autant de sorties, ont d’ores et déjà obtenu leur ticket pour le prochain tour de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations.

    Le Mali, le Maroc, la Guinée, le Nigeria sont bien placés, mais devront attendre la dernière journée des matchs de poule pour valider leur qualification au prochain tour de compétition.

    De grandes nations africaines de football que sont l’Algérie, la Tunisie et le Cameroun ont raté leurs deux premiers matchs et sont sous la menace d’une élimination.

    Quatre cartons rouges ont été distribués depuis le début de la compétition, dont deux dans la poule C que le Sénégal partage avec la Gambie, le Cameroun et la Guinée-Conakry.

    SK/BK