Année : 2024

  • Vidéo / Mbour : clôture de la 17ème édition de la ziarra annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro

    Vidéo / Mbour : clôture de la 17ème édition de la ziarra annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro

    La 17ème édition de la ziarra annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro a vécu ce weekend à Mbour. Une délégation gouvernementale conduite par le ministre des forces armées Oumar Youm a pris part à la cérémonie officielle marquant la clôture de l’événement.

    L’officiel a profité de l’occasion pour solliciter des prières de la famille religieuse pour la paix et la stabilité nationale en perspective de la présidentielle 2024.
    Il a également rassuré que toute les dispositions ont été prises par le chef de l’État et le gouvernement pour le bon déroulement du scrutin.

    MT/

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PECHE / Plus de 60 000 tonnes de produits halieutiques débarquées au quai de pêche de Kaffountine en 2023 (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PECHE / Plus de 60 000 tonnes de produits halieutiques débarquées au quai de pêche de Kaffountine en 2023 (maire)

    Kaffountine, 21 jan (APS) – Au total, 60.560 tonnes de produits halieutiques ont été débarquées, en 2023, au quai de pêche de Kafountine, soit une valeur de commerciale de 23 milliards 860 millions de francs CFA, a t-on appris du maire de cette localité du département de Bignona, David Diatta.

    M. Diatta s’exprimait, samedi, lors d’une visite guidée au profit des journalistes sur la menace de l’érosion côtière dans sa commune.

     »Le quai de pêche de Kafountine fait partie des quais les plus importants aujourd’hui au Sénégal. L’année passée nous avons enregistré 1001 pirogues avec plus de dix mille pêcheurs. En 2023 , nous avons débarqué du quai de pêche de Kafountine 60560 tonnes de produits avec une valeur commerciale de 23 milliards 860 millions de francs CFA. L’économie de Kafountine est donc fortement touchée sans compter les dégâts écologiques », a dit David Diatta.

    Il fait remarquer que trois hectares sur les 13 du quai de pêche de Kafountine sont maintenant dans l’eau.  »Ce qui fait que les pirogues occupent plus d’un kilomètre du domaine touristique. Et, il y a un conflit ouvert entre les acteurs du tourisme et des acteurs de la pêche », regrette le maire.


    MNF/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Le quai de pêche de Kaffountine menacé par l’avancée de la mer (maire)

    SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Le quai de pêche de Kaffountine menacé par l’avancée de la mer (maire)

    Kafountine, 21 jan (APS) – Le quai de pêche de Kafountine, un des plus importants au Sénégal, est fortement menacé par l’avancée de la mer, a alerté le maire de la commune David Diatta.

    Il a lancé cette alerte, samedi, lors d’une visite guidée au profit des journalistes sur la menace de l’érosion côtière dans sa commune alors que 60.560 tonnes de produits halieutiques ont été débarquées, en 2023, au quai de pêche de Kafountine, soit une valeur de commerciale de 23 milliards 860 millions de francs CFA.

     »Le quai de pêche de Kafountine fait partie des quais les plus importants aujourd’hui au Sénégal. L’année passée nous avons enregistré 1001 pirogues avec plus de dix mille pêcheurs. En 2023 , nous avons débarqué du quai de pêche de Kafountine 60560 tonnes de produits avec une valeur commerciale de 23 milliards 860 millions de francs CFA. L’économie de Kafountine est donc fortement touchée sans compter les dégâts écologiques », a dit David Diatta.

    Il fait remarquer que trois hectares sur les 13 du quai de pêche de Kafountine sont maintenant dans l’eau.  »Ce qui fait que les pirogues occupent plus d’un kilomètre du domaine touristique. Et, il y a un conflit ouvert entre les acteurs du tourisme et des acteurs de la pêche », regrette le maire.

    Dans la commune de Kafountine, l’érosion côtière a pris des proportions inquiétantes n’épargnant aucune localité dont les nombreuses îles situées.

    La visite guidée, conduite par le maire de la commune, Davide Diatta, a permis d’observer une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme.

    Cette menace sur la survie des communautés côtières a poussé pêcheurs, acteurs, populations et élus locaux à attirer l’attention sur un tel danger qui  »hante »  »sommeil ».

     »Depuis la nuit du vendredi 12 janvier nous vivons cette dynamique de la houle qui est en train de faire des ravages au niveau du littoral de Kafountine. Nous avons tiré la sonnette d’alarme pour alerter et demander secours », a fait savoir le maire David Diatta.

    Pour lui, « le phénomène de l’érosion côtière est naturel ». Mais, a-t-il fait observer, « Kafountine aussi de par sa position géographique du fait de la nature est devenue une zone très vulnérable face aux changements climatiques et à l’avancée de la mer ».

     »La bande de sable qui relie la terre ferme de Kafountine aux îles Karones est aujourd’hui fortement impactée. Il n’y a plus de route qui relie l’hôtel Karone et les infrastructures hôtelières qui sont là-bas au reste de Kafountine. Le quai de pêche de Kafountine est en train de disparaître. Ce n’est plus une menace mais c’est un vécu », a regretté M. Diatta.

    Il ajoute que l’usine de poisson située au bord du quai de pêche de Kafountine qui aujourd’hui recrute plus de 150 jeunes va très bientôt fermée parce qu’elle est fortement atteinte.

    Aussi, à cause de cette avancée de la mer, l’eau a presque occupé le site d’Omar Foutiyou Tall, un lieu où les populations de Kafountine se réunissent tous les ans pour prier. 

    « Il y a un risque avec l’installation des poteaux électriques. Le site d’El Hadji Omar Foutiyou Tall qui un est un lieu de culte et qui fait l’objet de visite de centaines de pèlerins à Kafountine est en train de partir de façon dramatique. Le cimetière aussi est atteint », a déploré le maire.

    Selon lui,  »il faut faire en sorte qu’il y ait des actions urgentes pour dégager une voie qui va relier le reste de Kafountine aux infrastructures hôtelières et prendre des mesures en mettant en place des infrastructures de protection du littoral avec les brises de mer ou les rochers ».

     »Nous n’avons pas encore enregistré de pertes en vies humaines mais nous avons de fortes craintes », a soutenu le maire de la commune de Kafountine, faisant savoir que des jeunes qui travaillaient au quai de pêche sont aujourd’hui gagnés par le désespoir et tentés par l’émigration irrégulière.

    Le président du quai de pêche de Kafountine, Boubacar Diama, a plaidé l’appui de l’Etat pour arrêter cette avancée de la mer.

     »Nous appelons les autorités à nous venir en aide le plus rapidement possible. Cela dépasse nos compétences. Dans les années 80, l’eau était à environ 200 mètres. Mais aujourd’hui, nous sommes dans l’eau. La mer avance d’une façon extraordinaire. Nous appelons au secours. Nous avons un quai de pêche sous-régional. L’espace est réduit. Ce quai risque de disparaître. Nous demandons une intervention rapide », a t-il dit.

     »Il y a une avancée énorme de la mer. Nous avons peur. Il y a beaucoup de dégâts. Nous avons énormément perdu », a laissé entendre Saliou Boye, un pêcheur en activité au quai de pêche de Kafountine.MNF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : la candidature d’Ousmane Sonko plombée par une condamnation pour diffamation (décision du CC)

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : la candidature d’Ousmane Sonko plombée par une condamnation pour diffamation (décision du CC)

    Dakar, 21 jan (APS) – La candidature de l’opposant Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déclaré irrecevable en raison d’une condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques, selon le Conseil constitutionnel.

    Dans sa décision rendue samedi dans la soirée, la juridiction a notamment motivé le rejet de la candidature du maire de Ziguinchor par le fait que l’opposant ‘’se trouve définitivement condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis », une condamnation qui ‘’le rend inéligible pour une durée de 5 ans, en application de l’article L.30 du Code électoral’’.

    Le Conseil constitutionnel a par contre donné raison au leader du parti dissous, le PASTEF, au sujet de nombreux autres obstacles à la validation de sa candidature.

    Il estime par exemple que l’absence de d’attestation confirmant le versement de sa caution ne pouvait pas lui être imputé, résultant plutôt de défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).

    Le Conseil constitutionnel a confirmé que la CDC avait reçu le chèque certifié d’Ousmane Sonko, lui a délivré une quittance le 30 novembre 2023 et refusé de lui remettre une attestation.

    La juridiction a dans le même temps considéré que l’absence d’attestation de versement de la caution et des fiches de parrainage est le résultat du refus des autorités administratives compétentes.

    ‘’S’il est vrai, que le dossier d’Ousmane Sonko, ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, il est tout aussi vrai que ce fait ne saurait lui être reproché, puisqu’il est indépendant de sa volonté’’, peut-on lire dans la décision du Conseil constitutionnel.

    La juridiction a par ailleurs rejeté les recours introduits par le candidat de la coalition présidentielle, Amadou Ba, sur la recevabilité des candidatures de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye au motif qu’ils appartiendraient toujours au PASTEF, une entité politique dissoute.

    AKS/OID

  • SENEGAL-HYDROCARBURE-PECHE / Saint-Louis : des pêcheurs réclament un Centre de perfectionnement aux métiers de la pêche

    SENEGAL-HYDROCARBURE-PECHE / Saint-Louis : des pêcheurs réclament un Centre de perfectionnement aux métiers de la pêche

    Saint-Louis, 21 jan (APS) – L’Association des pêcheurs artisanaux à la ligne de Saint-Louis (APALSL) a plaidé pour l’ouverture d’un Centre de perfectionnement aux métiers de la pêche pour accompagner les acteurs du secteur, a appris l’APS.

    Dans une note aux médias à la suite de son assemblée générale tenue récemment, cette association demande aux autorités  »la mise sur pieds d’un Centre de perfectionnement aux métiers de la pêche à Saint Louis pour accompagner les pécheurs artisanaux en renforcement de capacité et des mises à niveaux pour éviter les conflits et incidents qui peuvent subvenir. »

    En outre, selon ce texte, ils demandent à l’Etat et au COSPETROGAZ de  »mieux prendre en charge leurs revendications » qui sont  »légitimes » car la pêche artisanale est  »le seul secteur impacté par l’exploitation du gaz au large de Saint Louis. »

    Faisant le diagnostic de ce secteur avec l’avènement du gaz à Saint-Louis, l’APASL déplore  »l’implantation de la plateforme gazière sur l’un des récifs les plus poissonneux de l’Afrique de l’Ouest (Jataar) ».

    L’APALSL est dénommée également  »Commission Gaalu Gueth ».

    Les pêcheurs artisanaux ont cité parmi les entraves au bon fonctionnement de leurs activités,  »’la zone d’exclusion et d’interdiction de pêche et l’exclusion des petites pirogues de l licence de pêche en eaux mauritanienne ».

     »La raréfaction du poisson au large des côtes saint-louisiennes » est également un des problèmes soulevés par ces pêcheurs au cours de cette assemblée générale qui a été l’occasion d’introduire une communication sur le thème  »Impacts potentiels de l’exploitation du gaz sur la pêche artisanale à Saint Louis » par Docteur Massal FALL, vétérinaire biologiste des pêches, professeur d’université.

    Dans sa note aux médias, l’association prône la résilience et appelle à plus de considération et de respect de la part de BP et Kosmos.

    Selon les pêcheurs,  »les compagnies exploitantes du gaz doivent fournir des efforts pour leur apprendre à vivre avec, à cohabiter et à intégrer cette plateforme offshore dans leur quotidien ».

    AMD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-PROFIL / Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

    SENEGAL-POLITIQUE-PROFIL / Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

    Dakar, 21 jan (APS) –  Les partisans de Karim Meïssa Wade espéraient revoir le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade en chair et en os, battre le pavé avec lui à la conquête des suffrages des Sénégalais, après des années d’exil, mais vont encore déchanter après que le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable sa candidature à la présidentielle de février 2024, un nouvel obstacle sur le chemin politique du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Rebelote pour Karim Meïssa Wade ! Une fois encore les ambitions présidentielles du fils de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade n’ont pas franchi l’obstacle de la validation de candidature par le Conseil constitutionnel, même après avoir passé avec brio l’étape du contrôle des parrainages. Si à l’élection présidentielle de 2019 sa candidature avait buté sur la perte de ses droits civiques en raison d’une condamnation pour enrichissement illicite, en 2024 elle est plombée par un renoncement tardif à la nationalité française, alors qu’il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale.

    Un nouveau coup à la carrière politique du leader du PDS condamné en 2015 à 6 ans de prison ferme par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) et exilé au Qatar depuis 2016.

    Karim Wade est cet inconnu du grand public à l’élection d’Abdoulaye Wade en 2000, sur lequel tous les projecteurs étaient braqués jusqu’à être considéré à un moment donné comme le futur héritier de son père à la tête du Sénégal.

    Karim Wade est né en 1968 à Paris. Après un Bac économique à Paris, en 1984, et des études en ingénierie financière, il est embauché en 1995 par la société de banque suisse.

    Mais les Sénégalais, dans leur grande majorité, le découvriront en 2000 à la faveur de l’accession de Me Abdoulaye Wade à la magistrature suprême, après 25 ans d’opposition.

    Un père qui n’a cessé aussi de présenter son fils sous les plus beaux habits. Karim Wade, à l’en croire, est une espère rare dans son domaine d’expertise : la finance.

    C’est en 2002 qu’il devient conseiller de son père chargé des grands projets. A la faveur du sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) prévu au Sénégal en 2008, Karim Wade se voit confier dès 2004, la présidence de l’Agence de l’organisation de la coopération islamique (ANOCI).

    La mise en œuvre des chantiers de l’ANOCI met Karim Wade sous les projecteurs. Une phrase de son père, à l’occasion du lancement des travaux de l’ANOCI, aura retenu l’attention des Sénégalais : ‘’Karim, je dirai à ta mère que tu as bien travaillé’’.

    Et pourtant, à l’arrivée, soulignera le journaliste Abdoulatif Coulibaly dans un ouvrage ‘’Contes et mécomptes de l’ANOCI’’, cette agence ‘’prétendait être en route vers le sommet. Au finish, elle a plongé dans un gouffre à milliards’’.

    Selon l’auteur, ‘’contrairement aux affirmations de ses dirigeants, l’Agence pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI), n’a pas dépensé 72 milliards de francs pour réaliser les travaux nécessaires à l’accueil du sommet qui a eu lieu en mars 2008 dans la capitale sénégalaise’’.

    ‘’Elle en a dépensé plus du double (…) Pour équiper ses bureaux dans les trois étages de l’immeuble qui abrite le siège de l’ANOCI à Dakar, Karim Wade a dépensé plus d’un demi-milliard de francs (750 millions de francs. Ses dépenses de communication dans les pays du Golfe ont coûté 500 millions de francs aux contribuables sénégalais en 4 ans d’existence de l’agence (…)’’.

    Au total, note l’auteur, ‘’l’ANOCI a dépensé pour la réalisation de ses travaux une somme de 205 milliards 211 millions de francs Cfa’’.

    Les câbles diplomatiques révélés par Wikileaks démontrent que les Américains, le FMI et d’autres bailleurs et d’autres ambassadeurs s’inquiètent de ses pratiques en matière de gestion. Karim Wade surnommé également ‘’Monsieur 15%’’ balaie en touche.

    Mais l’homme est intouchable. Le président de l’Assemblée d’alors, Macky Sall, qui lui demande des explications, sur la gestion de l’ANOCI, en le convoquant en octobre 2007, l’apprendra à ses dépens. La convocation est aussitôt annulée par Abdoulaye Wade et Macky Sall se trouve désormais en mauvaise posture et poussé vers la sortie.

    Les amis, sympathisants et soutiens de Karim Wade de tout bord voient les choses autrement et encensent leur champion partout. Ils iront même jusqu’à détourner, à leur faveur, le slogan de l’ANOCI, ‘’En route vers le sommet’’, pour en faire une rampe pour l’accession de Karim Wade au sommet de l’Etat : le pouvoir. C’est ‘’en route vers le sommet’’ de l’Etat, projet politique incarné par ‘’La Génération du concret’’.

    Les élections locales de 2009 seront un ‘’premier test électoral’’ pour Karim Wade à qui l’on prête l’ambition de devenir de maire de Dakar, la capitale sénégalaise. La campagne électorale lui donnera l’occasion d’être au contact des masses, lui qui ne parlerait pas wolof.

    Karim Wade battra campagne à Dakar, Thiès, Saint-Louis, Matam, Ziguinchor, un peu partout, sous la houlette du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Mais à l’arrivée, c’est la douche froide chez les Wade, battus dans leur propre bureau de vote, à Dakar. La coalition Bennoo Siggil Senegal (BSS), regroupement des principales forces de l’opposition, a la mainmise sur les grandes villes du pays.

    Adieu Dakar pour Karim Wade. Mais son père a l’idée de faire lui un ministre dans le gouvernement mis sur pied au lendemain des locales à la faveur d’un énième remaniement en 2010.

    Dans cette équipe, dirigée par Souleymane Ndéné Ndiaye, Karim Wade est une pièce maitresse, un pilier. Il est nommé ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Energie, de l’Aménagement du territoire.

    Avec un portefeuille qui représente 20% du budget national, il est surnommé ‘’ministre du Ciel et de la Terre’’.

    Karim Wade est partout : le Plan Takkal, censé résoudre le problème de l’énergie, la remise à en ligne de la compagnie Sénégal Airlines, la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, la restructuration des ICS.

    Le ministre n’échappe à la critique de l’opposition et d’une partie de l’opinion. Mais surtout, parce que l’idée selon laquelle, son père travaille pour lui céder le pouvoir est en vogue.

    A l’approche de la présidentielle de 2012, Me Abdoulaye Wade, 86 ans à l’époque, et dont la candidature pour un troisième mandat suscite la controverse, sort l’idée d’un ticket président-vice-président, élu à 25% au premier tour.

    Pour l’opposition et la société civile, ce projet de loi cache une ‘’dévolution monarchique du pouvoir’’. Abdoulaye Wade chercherait tout simplement à léguer le pouvoir à son fils Karim Wade.

    C’est la réforme de trop qui poussera l’opposition et la jeunesse à la révolte, le 23 juin 2011, jour de vote du projet de loi. Des milliers de manifestants investissent la rue et la devanture de l’Assemblée nationale, obligeant le chef de l’Etat à retirer son projet.

    Avec la défaite de Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012, les ennuis judiciaires commencent pour Karim, invité à justifier l’origine licite d’un patrimoine estimé d’abord à 694 milliards de francs avant d’être ramené à 117 milliards de francs.

    Arrêté en 2013, dans le cadre de ce qui sera appelé la ‘’traque des biens mal acquis’’, il est condamné en 2015 à  6 ans de prison ferme par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

    Le 24 juin 2016, à la surprise générale, les Sénégalais apprennent que Karim Wade est sorti de prison. En effet, le Président de la République, par décret n° 2016-880 du 24 juin 2016, a gracié Karim Meissa Wade, Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé.

    Dans la foulée, il s’envole au petit matin vers Doha en compagnie du procureur général du Qatar.

    OID/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor: plaidoyer pour le retour de l’électricité au marché de Boucotte

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor: plaidoyer pour le retour de l’électricité au marché de Boucotte

    Ziguinchor, 21 jan (APS) – Des responsables du marché Saint Maur de Ziguinchor ont plaidé, samedi, pour le retour de l’électricité dans ce lieu de commerce frappé par un incendie au mois de décembre, a constaté l’APS.

    Ils ont signalé que leur lieu de commerce communément appelé marché Boucotte est dans l’obscurité depuis qu’il a pris feu.

     »Depuis que notre marché a pris feu, nous n’avons pas d’électricité. Nous avons sollicité la mairie mais toujours rien. Nous réitérons nos sollicitations auprès de la municipalité, de l’État et aux bonnes volontés pour l’alimentation en électricité du marché « , a plaidé le secrétaire général du marché de Boucotte, Lamine Diop.

     »Vivre sans électricité au marché est très difficile, voire impossible. Certains produits pourrissent tous les jours. Nous voulons que les autorités municipales et étatiques nous viennent en aide », a ajouté M. Diop lors un point de presse.

    Un incendie s’est déclaré au mois de décembre dernier au marché Saint Maur de Ziguinchor communément appelé de Boucotte ravageant des installations commerciales érigées sur une emprise de 4000 mètres carrés.MNF/OID

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : sa candidature déclarée irrecevable, Karim Wade décide de saisir les juridictions internationales

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle : sa candidature déclarée irrecevable, Karim Wade décide de saisir les juridictions internationales

    Dakar, 21 jan (APS) – Karim Meissa Wade, candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a fait part de sa décision de saisir les juridictions internationales après que le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable sa candidature à ce scrutin.

    ‘’Face à ce nouveau complot judiciaire, j’ai décidé de saisir les juridictions internationales dont la Cour de justice de la CEDEAO pour défendre mon droit à la candidature à l’élection présidentielle de février 2024’’, a-t-il notamment réagi sur le réseau social X.

    Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade est, parmi les 21 postulants au fauteuil présidentiel qui avaient passé le contrôle des parrainages, le seul dont la candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel.

    Dans une décision rendue samedi dans la soirée, la juridiction a donné raison au candidat à la présidentielle, Thierno Alassane Sall, lequel avait introduit un recours pour contester la véracité de la déclaration sur l’honneur de Wade versée à son dossier de candidature, au sujet notamment de sa double nationalité, sénégalaise et française.

    Le Conseil constitutionnel a ainsi déclaré irrecevable la candidature de Karim Wade en considérant que les effets du décret publié le 16 janvier dans le journal officiel de la France et consacrant sa perte d’allégeance à l’égard de ce pays, ne sont pas rétroactifs.

    La juridiction estime que  lors du dépôt de sa candidature le 22 décembre 2023, Karim Meïssa Wade a joint à son dossier, entre autres, une déclaration sur l’honneur datée et signée de sa main le 21 décembre 2023 selon laquelle il a exclusivement la nationalité sénégalaise.

    Cette décision du Conseil constitutionnel est ‘’scandaleuse’’, a déclaré le candidat de la coalition K24 sur le réseau social X, dénonçant ‘’une atteinte flagrante à la démocratie’’.

    ‘’Cette décision est fondée sur des prétextes fallacieux. Elle viole mon droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, alors que j’ai depuis longtemps renoncé à ma nationalité française’’, a regretté le responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).

    L’élection présidentielle de février 2024 est la deuxième de suite à laquelle le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade a vainement tenté de participer. Lors de la précédente organisée en 2019, la candidature de Karim Meïssa Wade avait été rejetée en raison d’une condamnation définitive à 6 ans de prison et à une amende de plus 130 milliards de francs Cfa pour enrichissement illicite.

    Depuis son élargissement de prison en 2016 à la faveur d’une grâce présidentielle, Karim Wade vit au Qatar.

    Au total, vingt candidats vont briguer les suffrages des Sénégalais en février après que le Conseil constitutionnel a statué sur l’ensemble des recours introduits par les candidats et publié samedi dans la soirée la liste définitive des postulants au fauteuil présidentiel.

    Près de sept millions de sénégalais vont se rendre aux urnes le 25 février prochain pour élire un président de la République parmi la vingtaine de candidats en lice.

    Le président sortant, Macky Sall 12 ans à la tête du pays, n’est pas candidat à sa succession après avoir renoncé à se présenter pour un nouveau mandat.

    Ousmane Sonko, le leader de parti dissous, le PASTEF, présenté comme l’un des plus sérieux prétendants au fauteuil présidentiel, a vu sa candidature rejetée en raison d’une condamnation définitive à six mois de prison avec sursis pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

    AKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bignona : le village de Souda a abrité un forum sur l’emploi des jeunes et des femmes

    SENEGAL-ECONOMIE / Bignona : le village de Souda a abrité un forum sur l’emploi des jeunes et des femmes

    Bignona, 21 jan (APS) – Le village de Souda, une localité du département de Bignona a abrité, samedi, un forum sur la question de l’emploi des jeunes et des femmes à l’initiative de l’Association Karambenor.

    Le but de la rencontre est de permettre aux femmes et surtout aux jeunes d’accéder aux informations utiles sur les opportunités et conditions de financement de projets ainsi que les projets et programmes présents dans la zone, a expliqué le président de l’Association Karambenor, Ibrahima Thierno Sagna.

    Le forum dont le thème est  »La Casamance face aux enjeux et défis nouveaux de son développement économique et social : rôle déterminent des femmes et la responsabilité historique de la jeunesse » a enregistré, entre autres, la présence du secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, du sous-préfet de Tenghory, du représentant du ministre de microfinance et de l’Economie sociale et Solidaire, Amadou Tidiane Diallo.

    M. Sagna a relevé que la Casamance dispose de richesses et potentialités agricoles, halieutiques, pastorales et forestières importantes. Cependant, fait t-il remarquer, « elle est confrontée à plusieurs défis dont le sous emplois des jeunes et des femmes, une faible valorisation des produits naturels, l’émigration irrégulière et l’exode rural ».

     »Terres agricoles par excellence, les Kalounayes sont une zone de production, c’est pourquoi nous demandons à l’Etat du Sénégal de continuer à nous accompagner par l’octroi de tracteurs, motoculteurs et machines post récolte pour permettre de mieux produire », a plaidé le président de l’association « Karambenor  » de Souda.Selon lui, « la construction de la boucle des Kalounayes récemment inaugurée par le Premier ministre contribue déjà au développement socio-économique de la zone ».

    Il a souligné que l’association Karambenor veut développer un projet de ferme école agro-écologique pour permettre la création d’emplois permanents pour les jeunes essentiellement.  »Ce projet inclue 30 jeunes chaque année qui vont au bout d’un an sortir avec un projet clé en main pour travailler à leur propre compte », a t-il expliqué.

    Ibrahima Thierno Sagna a également cité le projet « SANSAMBA » qui consiste à créer des enclos communautaires pour le bétails. « Ce système nous permettra de lutter efficacement contre la divagation du bétail mais aussi et surtout créer beaucoup d’emplois (…) », a indiqué M. Sagna.

    Il a rappelé que l’association « Karambenor » se définit comme  »une organisation de développement à la base pour l’entreprenariat agricole en milieu rural et la protection de l’environnement ». 


    MNF/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : les collectivités et les entreprises invitées à accompagner l’alphabétisation des jeunes et des adultes

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : les collectivités et les entreprises invitées à accompagner l’alphabétisation des jeunes et des adultes

    Ourossogui, 21 jan (APS) – L’Inspecteur d’académie de Matam, Docteur Mbaye Babou, a invité, samedi, les collectivités territoriales et les entreprises à accompagner l’alphabétisation des jeunes et des adultes.

     »Chaque année on ouvre des classes d’alphabétisation pour les jeunes et les adultes et des facilitateurs sont formés. Au-delà du financement de l’Etat, on gagnerait davantage à développer ce système au niveau déconcentré par l’implication des maires, des présidents de Conseils départementaux et des entreprises présentes dans la zone », a-t-il dit.

    L’IA s’exprimait samedi lors d’un forum qui a pour thème :  »Langues africaines, identité culturelle et vivre ensemble nationales », à l’initiative de Potal Demde Ngenniidje pour l’équité des langues nationales.

    Cette rencontre organisée à Ourossogui a vu la participation des délégations des six premières langues codifiées au Sénégal.

    Le taux est  »assez important de même que les besoins au niveau communautaire », a t-il dit, soutenant que les enjeux et les résultats ne sont plus à ‘’démontrer ».

    Docteur Babou a reconnu l’importance d’accompagner les communautés pour qu’elles sachent lire et écrire, estimant que c’est  »un gain inestimable dans le système de production ».

     »Par exemple, les paysans pourront améliorer leur production, accéder à des opportunités de crédits, lire par eux-mêmes et traiter leurs affaires. C’est pourquoi je fais le plaidoyer auprès des maires, des présidents de Conseils départementaux et partenaires pour qu’on aide ce système », a déclaré l’IA de Matam.

    Il a rappelé que chaque année, une cinquantaine de classe est ouverte avec un maximum de trente auditeurs.AT/OID