Année : 2024

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-DEVELOPPEMENT / Les Administrateurs civils planchent sur la territorialisation des politiques publiques

    SENEGAL-ADMINISTRATION-DEVELOPPEMENT / Les Administrateurs civils planchent sur la territorialisation des politiques publiques

    Dakar 20 jan (APS) – L’Amicale des administrateurs civils du Sénégal (AACS) a organisé, samedi, à Dakar, un atelier de réflexion sur la mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques.

    ‘’La territorialisation des politiques publiques : quels leviers de mise en œuvre ?’’ est le thème de cette journée de réflexion organisée dans un hôtel dakarois en présence de Alioune Badara Diop, Secrétaire général adjoint du gouvernement.

    ‘’Avec ce concept de territorialisation des politiques publiques, il s’agit de voir comment améliorer davantage l’offre des services publics qui est faite aux populations, de voir comment prendre en compte davantage les particularités et spécificités des territoires dans la conception des politiques publiques, leur mise en œuvre et également leur évaluation’’, a expliqué Hadji Habib Kandji, président de l’AACS.

    Les organisateurs ont voulu que ‘’la rencontre soit inclusive et participative’’.

    ‘’Nous avons convié d’autres experts qui viennent partager avec nous leurs expériences vécues pour faire des propositions concrètes en analysant et identifiant les leviers que nous avons retenus (…)’’, a dit M. Kandji.

    Selon lui, l’objectif de cet atelier est de proposer aux autorités des pistes de solutions pour améliorer la mise en œuvre de la territorialisation des politiques publiques.

    Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a rappelé que depuis 2012, l’Etat a changé de démarches et de paradigmes dans la conduite des politiques publiques avec l’avènement de l’Acte 3 de la Décentralisation qui a permis de ‘’renforcer les moyens d’intervention et d’actions des collectivités territoriale’’.

    Selon lui, les Conseils des ministres délocalisés dans les régions ont permis de recueillir les besoins des populations, de les évaluer et de les soumettre au gouvernement.

    L’objectif du gouvernement, a-t-il souligné, c’est de travailler autour de l’équité territoriale et sociale pour permettre à tous les citoyens d’accéder aux offres des services publics.

    Alioune Badara Diop a rappelé l’importance des administrateurs civils qui aident beaucoup le gouvernement à travers les gouverneurs, soulignant qu’ils participent au bon fonctionnement de l’État.


    PD/OID

     

  • AFRIQUE-ECONOMIE-FORMATION / ZLECAF : les ambassadeurs à  »l’avant-garde » de l’intégration économique et commerciale

    AFRIQUE-ECONOMIE-FORMATION / ZLECAF : les ambassadeurs à  »l’avant-garde » de l’intégration économique et commerciale

    Dakar, 20 janv (APS) – Les ambassadeurs et diplomates accrédités auprès de l’Union africaine prendront part en février à Addis Abeba (Ethiopie) à une formation sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre échanges continental africaine (ZLECAF) pour être à l’avant-garde de la réalisation de l’intégration commerciale et économique africaine.

    La formation des ambassadeurs et diplomates africains permettra ‘’d’obtenir des informations précieuses et des recommandations politiques susceptibles de faire avancer la zone de libre-échange continentale africaine’’.

    Il s’agit ‘’d’accroître de manière significative le commerce intra-africain, promouvoir l’intégration régionale, la croissance économique, la création d’emplois et enfin, améliorer les conditions de vie des populations du continent’’, selon le communiqué transmis à l’APS.

    La formation vise à améliorer leur compréhension de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf) afin qu’ils aient les connaissances et les compétences nécessaires pour accélérer efficacement sa mise en œuvre.

    ‘’Leur participation peut aider à créer un consensus et à mobiliser le soutien pour les réformes et les ajustements politiques nécessaires aux niveaux national et régional’’, selon les initiateurs de la formation.

    L’idée est de ‘’relever les défis, échanger les meilleures pratiques et synchroniser les stratégies’’.

    Cette session permettra d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine et de libérer son énorme potentiel en matière d’intégration économique, de facilitation du commerce et de développement durable dans toute l’Afrique, renseigne la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF).

    Prévue les 20 et 21, la formation pour la mise en œuvre réussie de la ZLECAF est à l’initiative de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), en partenariat avec le Département chargé du Développement Economique, du Commerce, du Tourisme, de l’Industrie et des Mines (ETTIM) de la Commission de l’Union africaine.

    ‘’Les gouvernements devraient profiter de la ZLECAf pour promouvoir une transformation inclusive et structurelle dans les pays africains afin d’augmenter le volume du commerce Intra-Africain’’, explique le communiqué.

    Les représentants du secteur privé des pays qui ont déjà commencé à commercer dans le cadre de la ZLECAf et qui participent actuellement à l’Initiative de Commerce Guidé (GTI) vont également prendre part à la formation. Il s’agit du Cameroun, de l’Égypte, du Ghana, du Kenya, de l’île Maurice, du Rwanda, de la Tanzanie et de la Tunisie.

    En faisant appel aux ambassadeurs et diplomates africains, cette formation offre l’occasion idéale de promouvoir la collaboration entre les États membres et d’améliorer la coordination nécessaire pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf, selon les organisateurs.

    ADL/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / La FSAPH préconise de  »nouveaux mécanismes » pour la prise en compte du handicap

    SENEGAL-SOCIETE / La FSAPH préconise de  »nouveaux mécanismes » pour la prise en compte du handicap

    Thiès, 20 janv (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise des Associations de personnes handicapées (FSAPH) a préconisé de nouveaux mécanismes pour la prise en compte du handicap dans les politiques de développement.

    ‘’Il est nécessaire d’avoir de nouvelles méthodes, une nouvelle approche de nouveaux mécanismes. Cela dans le sens d’aller vers la prise en compte du handicap dans les politiques de développement’’, a souligné Moussa Thiaré.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de formation qui a pris fin samedi à Thiès à l’attention de leurs membres et de journalistes sur la participation citoyenne et politique des membres de la FSAPH.

    Dans toutes les thématiques qui interpellent les citoyens, notamment l’élaboration des politiques de développement, il est important de considérer la contribution des personnes handicapées pour une approche inclusive, a dit Moussa Thiaré, estimant que dans le domaine de l’éducation, la santé, des changements climatiques, il est important que les personnes handicapées puissent être partie prenante pour tout processus de développement engagée par l’Etat.

    ‘’Si nous souhaitons avoir une société résiliente, il nous faut nécessairement collaborer et rendre plus efficace la coordination de nos actions et la conjugaison de nos efforts du niveau le plus bas au niveau le plus élevé en ne laissant personne en rade’’, a -t –il souligné.

    Il a rappelé le principe de la non-discrimination pour permettre l’inclusion des personnes handicapées à travers une bonne politique d’éducation qui prend en compte les besoins spécifiques des enfants, des jeunes et des adultes pour l’apprentissage tout au long de la vie.

    D’où la nécessité de permettre aux membres de la fédération d’être informés sur les enjeux de l’heure qui passent par l’éducation de tous sans exclusion, la connaissance, l’information.

    Le président de la FSAPH, déficient visuel, Directeur de la Division de la vie universitaire et service à la communauté à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), estime que l’éducation pour tous, quelque soit le handicap, est le premier facteur d’inclusion social.

    Pour que les personnes handicapées puissent faire entendre leurs voix dans les politiques et les programmes de développement, il est souhaitable d’accroître leur participation par l’éducation et la formation quel que soit leur handicap, a -t-il relevé.

    L’organisation SightSavers accompagne la FSAPH dans un programme dénommée ‘’A Better World’’  (ABW) d’une durée de cinq ans (2023-2027)  pour la formation de ses membres dans l’optique de leur participation politique et citoyennes dans les instances de prise de décisions, a expliqué son directeur de programme Cheikh Seck.

    La fédération compte 28 associations nationales et est présente sur l’ensemble du territoire national à travers ses émanations régionales.ADL/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-RDC-INSTITUTIONS / Le président Macky Sall à l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

    SENEGAL-AFRIQUE-RDC-INSTITUTIONS / Le président Macky Sall à l’investiture de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

    Dakar, 20 jan (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais est à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour prendre part ce samedi à l’investiture de son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, réélu récemment pour un second mandat.

    ‘’Le président Macky Sall est arrivé à Kinshasa, sur invitation de son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président nouvellement élu de la RDC. Le chef de l’État prendra part à la cérémonie d’investiture de son homologue, qui a lieu ce samedi, dans la capitale congolaise’’, rapporte la présidence sénégalaise sur compte X.

    Le président Antoine Tshisekedi Tshilombo a remporté l’élection présidentielle du 20 décembre avec 73,47% des suffrages exprimés, selon les résultats publiés par la Cour constitutionnelle.

    Selon la télévision congolaise, 18 chefs d’Etat du continent sont à Kinshasa pour la cérémonie d’investiture de leur homologue Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

    OID

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Louga: célébration du gamou de Thiénaba Kadior le 10 février

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Louga: célébration du gamou de Thiénaba Kadior le 10 février

    Louga, 20 jan (APS) – Le gamou annuel de Thiénaba Kajoor, un foyer d’enseignement coranique et d’éducation islamique, situé dans le département de Kébémer, sera célébré le samedi 10 février 2024, a-t-on appris du porte-parole du Khalife de Thiénaba Seck.

     »Le Khalife m’a demandé de venir ici, auprès de son petit-fils, Serigne Pape Seck Mourtada, Khalife de Serigne Madické Seck pour appeler toute la oummah islamique notamment les fils du pays à venir célébrer ce gamou qui se tiendra le 10 février prochain, à Thiénaba Kadior’’, a déclaré le porte-parole du Khalife de Thiénaba Seck, El Hadj Ngagne Demba Sarr.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une visite auprès de Serigne Pape Seck Mourtada, Khalife de l’érudit Serigne Madické Seck appelé « Borom yalla Néna » de Thienaba Kadior qui, selon lui, « préserve avec beaucoup de soin l’héritage de son père qui réunissait toutes les valeurs fondamentales incarnées de leur vivant par les grandes figures de la confrérie ».

    El Hadj Ngagne Demba Sarr a annoncé que ‘’le Khalife général de Thiénaba, Serigne Assane Seck, viendra  présider cette année  la 36ème édition du gamou du village de  Thiénaba Kadior, où le fondateur de la cité religieuse de Thienaba Seck, Serigne Amary Ndack Seck, a vu le jour en 1830’’.

    Il a invité le président de la République Macky Sall et son Premier ministre, Amadou Ba à s’investir davantage pour la réussite de ce gamou  »comme ils l’ont toujours fait (…) »’.

    Le porte-parole a également sollicité le ministre de l’Intérieur, du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le ministre-maire de Louga, Moustapha Diop et le directeur général de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS) pour  »le bon déroulement du gamou ».

    Au nom du Khalife de Thiénaba Kadior, Khalifa Ndiaye a, de son côté, a plaidé pour la réhabilitation de la route Kéméber-Thiénaba Kadior, l’amélioration du réseau téléphonique et l’extension du réseau électrique du village.

    ‘’Le Khalife tenait vraiment à faire part au chef de l’Etat de ses trois occupations qui lui tiennent à cœur parce que nous savons que le président Macky Sall accorde une attention particulière à l’amélioration des conditions de vie des populations’’, a-t-il fait valoir.

    Thiénaba Kadior, un village situé dans la commune de Diokoul (nord), dans le département de Kébémer, est connu des populations des régions de Louga et Thiès pour être un foyer d’enseignement coranique et d’éducation islamique.

    DS/OID

  • SENEGAL-ENERGIE / Un ingénieur décortique les perspectives et exigences de l’exploitation gazière

    SENEGAL-ENERGIE / Un ingénieur décortique les perspectives et exigences de l’exploitation gazière

    Thiès, 20 jan (APS) – L’ingénieur en électromécanique Serigne Khadim Kane, responsable de l’exploitation d’une centrale de Senelec, a insisté sur l’impact futur de  l’utilisation des ressources naturelles, notamment  gazières sur la facture énergétique du Sénégal,  et l’orientation à donner à la formation pour s’adapter à cette nouvelle donne.

     »L’utilisation du gaz va permettre de réduire et fortement le coût du kilowatt/heure, ainsi qu’il permettra aux Sénégalais de ressentir une facture beaucoup plus légère par rapport à celles qu’ils payent actuellement », a dit Serigne Khadim Kane.

    L’ingénieur en électromécanique prenait part vendredi à l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) à un panel sur l’énergie et son impact futur sur l’économie, l’environnement et la sécurité des utilisateurs. Ces échanges s‘inscrivent dans le cadre d’un symposium de deux jours ouvert le même jour sur le thème des sciences au service du développement durable.

    Institué par l’EPT, ce cadre annuel d’échanges entre le monde professionnel et le monde universitaire, aborde la plupart du temps des questions liées au développement durable, a expliqué à la presse le professeur Baba Ngom, enseignant-chercheur en chimie et environnement.

     »Beaucoup de coûts liés à l’énergie seront enlevés, a souligné Khadim Kane, l’Etat n’aura plus besoin de subventionner Senelec (laquelle) aura assez de ressources pour permettre aux Sénégalais d’avoir non seulement beaucoup d’énergie, mais à moindre coût avec une stabilité qui lui permettra de faire son travail, (et) de se mettre à l’aise ».

    Senelec s’est déjà préparée au gas-to-power

    Selon Kane, l’exploitation des ressources gazières impactera l’économie, l’environnement et la sécurité de la société.

    Le gouvernement s’est préparé à cette situation, dans sa lettre de politique de développement stratégique de l’énergie, qui compte, entre autres stratégies, celle du gas-to-power.

    Il s’agit d’utiliser le gaz pour produire de l’électricité. A son niveau, Senelec, la société nationale de production et de distribution d’électricité, a anticipé à travers un plan stratégique en six axes, dont certains plans d’actions ont commencé à être exécutés depuis 2021, où on a commencé à convertir certaines centrales pour les préparer à recevoir le gaz.

    Elle a aussi démarré l’installation de centrales qui seront duales, fonctionnant à la fois au gaz et au combustible (pétrole), ainsi que le développement de nouvelles centrales solaires, avec une capacité de stockage qui permettrait d’apporter un appoint d’énergie lors des heures de pointe pour éviter des variations de fréquence, a expliqué l’ingénieur.

     »Senelec s’est déjà préparé et a une bonne stratégie pour répondre à l’appel du développement que cela va imposer », a-t-il rassuré.

    Pour lui, la sécurité énergétique  »va jouer un grand rôle », dans ce nouveau contexte, où les écoles doivent occuper une grande place.

     »Il faudra mettre en place de nouvelles normes, une nouvelle réglementation, parce que le gaz qu’on va utiliser va être transmis à travers des conduites qui devront respecter certaines normes pour sécuriser les personnes qui habitent près des conduites ».

    D’où la nécessité d’une réglementation, d’une normalisation et d’une surveillance du respect des normes édictées.

     L’enseignement devra évoluer pour répondre à la nouvelle demande de compétences

    La sécurité sera, a-t-il ajouté, une question de formation et de comportement pour les utilisateurs, mais aussi de bonne communication en direction des personnes lambda.

     »Il faudra qu’ils sachent ce qu’est le gaz, ce qui les sécurise par rapport aux tuyaux passant à côté de chez eux », a-t-il insisté.

    L’enseignement devra aussi évoluer pour répondre à la nouvelle demande de compétences. Contrairement aux centrales conventionnelles utilisant le fuel lourd et ne nécessitant pas une certaine sécurité, par exemple les détecteurs, avec le gaz,  »il faut penser à reformuler la manière d’exploiter ».

    Serigne Khadim Kane a indiqué avoir lui-même pris part, en décembre dernier, en même temps que d’autres collègues, à une formation de formateurs dans le gaz pour préparer le personnel.

    L’objectif était de leur apprendre à bien utiliser le gaz à avoir un bon comportement et surtout à communiquer en direction des élèves et apprenants, sur comment aborder la formation en gaz.

    Il fallait connaître les  »points à aborder tout de suite pour commencer », les points d’amélioration, liées à la recherche.

    L’ingénieur estime que les bases de cette formation ont déjà été jetées avec l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) l’EPT et le centre de formation de Senelec, qui a déjà créé un service axé sur l’innovation technologique et la formation diplômante.

    Dans ce cadre, des conventions seront signées pour apprendre et enseigner dans le gaz.

    ADI/OID

  • SENEGAL-RELIGION-ELECTION / « Ziarra » de Thierno Mansour Barro de Mbour: Amadou Ba sollicite des prières pour une  »élection paisible »

    SENEGAL-RELIGION-ELECTION / « Ziarra » de Thierno Mansour Barro de Mbour: Amadou Ba sollicite des prières pour une  »élection paisible »

    Mbour, 20 jan ( APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a sollicité vendredi des prières auprès du khalife Thierno Ahmed Barro pour  »une élection présidentielle paisible », le 25 février prochain.

    Amadou Bâ s’était rendu à Mbour (Thiès, Ouest) vendredi soir, pour prendre part à la deuxième journée de la 17-ème édition de la « ziarra » annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro.

     »Nous nous acheminons vers une élection présidentielle. C’est pourquoi nous sollicitons vos prières pour une élection apaisée et pour la paix au Sénégal », a dit Amadou Ba.

    « Le pays a besoin de paix et de stabilité, parce que si le pays est en paix, c’est tout le monde qui sera en paix », a-t-il ajouté.

    Arrivé peu avant 19h 45 à la tête d’une délégation composée d’autorités administratives et politiques, Amadou Ba, a été accueilli par les membres de la famille religieuse dont Thierno Ibou Barro, fils du Khalife, Thierno Souleymane Gassama et Mouhamadou Mansour Ba.

    L’officiel a également transmis  »les salutations du président de la République Macky Sall à la famille de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro ».

    A la suite du Premier ministre, le Khalife Cheikh Ahmed Tidiane Barro s’est réjoui de l’appui de l’État pour une bonne organisation de cet évènement, avant de prier pour la paix et la stabilité nationales.


    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Ouverture du Centre africain de résilience aux épidémies (CARE)

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Ouverture du Centre africain de résilience aux épidémies (CARE)

    Dakar, 20 jan (APS) – Le Centre africain de résilience aux épidémies (CARE) ouvert par l’institut Pasteur de Dakar (IPD) se veut un instrument de lutte contre les épidémies grâce à la formation de ressources humaines qualifiées, a dit son administrateur, Amadou Sall.

    « Au-delà de la biologie, nous avons créé une première Chaire appelée (santé et diplomatie). Elle va enseigner aux biologistes, aux parlementaires, le rôle de la diplomatie, comment il peut permettre de lutter contre les épidémies. Donc, Care c’est la formation, la diplomatie et l’ensemble des informations dont on a besoin pour gérer une épidémie ou la prévenir », a souligné M. Sall.

    « Quelque 1000 étudiants seront formés dans diverses disciplines dans ce centre » a t-il ajouté, vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture du CARE.

    Dr  Sall a expliqué que pour « le volet formation et production de vaccins, il y aura des cohortes de 300 à 800 personnes ».  »Quand on forme les gens avec des outils digitaux, il faut avoir une très grande capacité », a t-il souligné.

    Il a annoncé qu’Africa CDC vient de leur remettre une certification signifiant que le Sénégal peut former en biosécurité et bio sureté de l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest. « Nous avons une grande capacité, avec des cohortes, de former plus de 200 personnes par an. Ce qui fait  une très grande capacité », a-t-il indiqué.

    Cette volonté, selon lui, découle des leçons apprises lorsqu’est survenue la pandémie à Covid-19.  « L’expérience de la Covid-19 doit être capitalisée dans des centres comme CARE et, si demain une épidémie se présente, cela nous permettra de pouvoir répondre mieux et vite », a dit M. Sall.

     »Le CARE va travailler sur les épidémies en assurant qu’il y ait une certaine résilience dans la durée pour que nous puissions prévenir les épidémie, les prédire et apporter une réponse. Pour ce faire, nous allons former des étudiants sur la biologie que ce soit toutes les disciplines relatives aux épidémies, comment communiquer, détecter et soigner le malade », a t-il informé.

    Le lancement du Centre africain de résilience aux épidémies (CARE) marque aussi la célébration du centenaire de l’IPD créé sous le nom de l’Institut Pasteur en 1924.

    NSS/SKS/SBS/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRQIUE-FOOTBALL / CAN : Adel Amrouche limogé par la sélection tanzanienne

    COTEDIVOIRE-AFRQIUE-FOOTBALL / CAN : Adel Amrouche limogé par la sélection tanzanienne

    Yamoussoukro, 20 jan (APS) –  L’entraîneur algérien de la Tanzanie, Adel Amrouche, a été limogé, vendredi, par la Fédération tanzanienne et suspendu huit matchs par la Confédération africaine de football, en pleine Coupe d’Afrique des nations 2023.

    Le technicien algérien a été écarté par la sélection pour avoir tenu des propos polémiques, après la défaite de son équipe, 3-0, contre le Maroc, lors de la première journée du groupe E.

    ‘’Lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu’on voulait jouer en début d’après-midi. Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs’’, avait-il dit.

    SK/OID

  • COTEDIVOIRE-AFRQIUE-FOOTBALL / CAN : la Guinée veut prendre la première place du groupe C

    COTEDIVOIRE-AFRQIUE-FOOTBALL / CAN : la Guinée veut prendre la première place du groupe C

    Yamoussoukro, 20 jan (APS) – La Guinée qui sera opposée au Sénégal lors de la troisième journée du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations veut décrocher la première place pour rester dans la ville de Yamoussoukro, a indiqué, vendredi à Yamoussoukro, son entraîneur, Kaba Diawara.

    ‘’Nous voulons cette première place parce que, si nous l’avons, nous resteront à Yamoussoukro. Nous savons la difficulté que nous avons à déplacer la délégation. Si nous sommes deuxièmes, nous serons obligés d’aller à Abidjan. Il y a plus de monde. Au niveau de la concentration, cela peut nous perturber’’, a-t-il dit.

    S’exprimant en conférence de presse après la victoire, 1-0, de son équipe face à la Gambie, à l’occasion de la deuxième journée du groupe C, il a dit que la Guinée ‘’n’est pas dans l’obligation d’aller forcément gagner pour avoir les points pour aller au deuxième tour’’.

    ‘’Si nous sommes premiers, nous pourrons dire que nous avons battu le champion d’Afrique’’, a soutenu Kaba Diawara, soulignant que ce match de la 3e journée sera ‘’une finale’’ que son équipe va tout faire pour gagner.

     ‘’Les joueurs sont physiquement prêts’’

    ‘’Contrairement aux éditions précédentes, le champion en titre montre qu’il est vraiment le champion. Le Sénégal a six points et marqué six buts. Respect. Ils travaillent bien’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Nous savons que nous n’avons que des finales dans le groupe. Les matchs demandent une grosse dépense d’énergie. C’est pour cela que nous avons souffert en préparation. Et cela paie. Les garçons tiennent physiquement et c’est cela la grande surprise pour nous’’, a rassuré l’ancien attaquant de la sélection guinéenne (2004-2009).

    Pour le technicien guinéen qui a inscrit onze buts en sélection, le Sénégal ‘’n’est pas une équipe qui ferme le jeu. Elle va venir avec un bloc bas. J’ai vu les matchs de l’équipe. Elle presse et joue haut. Ils sont forts. Nous avons juste à nous reposer, nous remettre au travail dès samedi pour aller jouer ce match dans trois jours’’.

    ‘’Mais je pense qu’ils vont faire tourner. Ils ont six points et sûrs d’être au deuxième tour. C’est un derby, il faut le gagner et nous somme motivés pour ça. Nous avons récupéré tous nos blessés. L’équipe est au complet’’, a encore soutenu l’ancien joueur du Paris Saint-Germain (2000-2003).

    Son analyse du match contre la Gambie, dit-il,  »reste comptable ».  »Nous avons réussi à prendre ces trois points qui étaient importants. Il était hors de question que nous arrivions face au champion d’Afrique en titre avec un ou deux points’’, a affirmé l’entraîneur de la Guinée depuis 2021.

    Kaba Diawara estime que son équipe ‘’ a progressé depuis deux ans ».  »Nous sommes de plus en plus meilleurs. Nous nous connaissons de plus en plus. Cela paie à un moment. Cette victoire contre la Gambie est un grand pas dans le projet que nous sommes en train de faire’’, a t-il déclaré.


    SK/OID