Année : 2024

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack : la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

    Kaolack, 17 jan (APS) – Le comité de pilotage de la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de Kaolack (centre) s’est réuni pendant deux jours, mardi et mercredi en vue de la définition et la validation de ses activités pour l’exercice 2024 et les années à venir.

    Tous les acteurs concernés par ces thématiques se sont retrouvés au siège du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), sis au quartier Ndorong, pour échanger dans un contexte où la gestion du foncier au Sénégal est principalement marquée par des difficultés d’adaptation du cadre juridique au contexte local et la diversité des intérêts des acteurs.

    « Notre région a moins de problèmes que les autres, mais il vaut mieux anticiper, et les autorités dont le gouverneur, qui a salué et approuvé l’initiative, ont montré que l’Etat est là pour soutenir et accompagner les acteurs de la société civile pour une gestion apaisée du foncier », a expliqué le président de la plateforme, Sidy Ba, dans un entretien avec l’APS.

    Les travaux du comité de pilotage (COPIL) ont été conduits en collaboration avec notamment les équipes techniques du Projet de résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES), du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ) à travers son projet  »Seen Suuf » et l’Agence régionale de développement (ARD) de Kaolack.

    « S’il n’y a pas de foncier, il n’y a pas de culture. C’est pourquoi nous travaillons avec les services de l’Etat qui s’occupent des questions agricoles, notamment la Direction régionale de développement rural (DRDR) qui assure le secrétariat de la plateforme, parce que nous estimons qu’il faut sécuriser le foncier pour que les gens puissent produire », a insisté M. Bâ.

    Il estime qu’on ne peut pas parler de souveraineté alimentaire, « sans pour autant que le foncier agricole ne soit restauré et préservé par les exploitations familiales ».

    « Le souhait des autorités sénégalaises, c’est qu’il y ait une cohabitation pacifique entre tous les acteurs qui utilisent la terre, d’autant que le foncier est une question très stratégique », a indiqué M. Bâ, également porte-parole du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

    « Nous travaillons en étroite collaboration avec les structures de l’Etat aux niveaux central et déconcentré », a-t-il signalé, ajoutant que le CNCR « a toujours souhaité qu’il y ait une concertation permanente afin que la gestion foncière soit apaisée [dans la région de Kaolack] ».


    ADE/ADL/ASG/BK

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : des Ivoiriens de Yamoussoukro impressionnés par le Sénégal 

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : des Ivoiriens de Yamoussoukro impressionnés par le Sénégal 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Yamoussoukro, 17 jan (APS) – Des Ivoiriens rencontrés dans les rues de Yamoussoukro disent avoir été impressionnés par le niveau de jeu de l’équipe du Sénégal, estimant qu’elle a les arguments nécessaires pour remporter sa deuxième Coupe d’Afrique des nations (CAN) de suite.

    La large victoire, 3-0, des Lions, champions d’Afrique en titre, contre les Scorpions de la Gambie, lors du match de la première journée du groupe C de la CAN n’a pas laissé indifférents des Ivoiriens de la ville de Yamoussoukro. Tous partagent la même conviction : le Sénégal est actuellement la meilleure équipe du continent.

    « Il n’y a pas grand chose à dire. Ils sont venus défendre leur titre. Ils sont favoris de la compétition. Le score d’hier [lundi] n’étonne personne », déclare Kamara Abdourahim, croisé dans une rue de Yamoussoukro, près du grand marché.

    Pour Cragousséma, vendeur d’habits en face de l’hôtel « Président », où logent les équipes nationales du Sénégal et du Cameroun, le Sénégal a la meilleure équipe des phases de poule. « Vous avez bien joué. Vous êtes forts »,  s’est-il émerveillé avec un large sourire.

    Rencontrée à un arrêt de bus, Aminata Aidara ne cache pas non plus son admiration pour les Lions. « L’équipe nationale du Sénégal est bien et est bien partie pour aller loin. Je suis ivoirienne et je n’aimerais pas que la Côte d’Ivoire rencontre le Sénégal », lâcha-t-elle dans un large sourire.

     »Je suis Ivoirien, mais je pense que la Coupe ira au Sénégal. J’aime trop leur jeu », lance le vieux Koudiao, assis sur sa mobylette.

    Fin connaisseur du football sénégalais, il a rappelé le message du chef de l’Etat du Sénégal aux Lions lors de la cérémonie de remise du drapeau avant le départ pour la CAN. « Il leur a demandé de jouer tous les matchs comme des finales. C’est ce qu’ils ont commencé et s’ils continuent comme ça, ils iront loin », ajoute t-il.SK/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENCE / Macky Sall a reçu l’Archevêque de Dakar et d’autres personnalités en audience

    SENEGAL-PRESIDENCE / Macky Sall a reçu l’Archevêque de Dakar et d’autres personnalités en audience

    Dakar, 17 jan (APS) – Le président Macky Sall a reçu mercredi en audience l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour discuter du programme de modernisation des sanctuaires diocésains, a appris l’APS de la présidence de la République.

    « Le chef de l’Etat a reçu en audience l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour discuter du programme de modernisation des sanctuaires diocésains », renseigne une note de la Présidence transmise à l’APS.

    Elle ajoute que le chef de l’Etat a aussi reçu Rose Mutombo, ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice de la République démocratique du Congo pour “évoquer les questions de coopération judiciaire entre les deux pays, ainsi que d’autres sujets d’intérêt commun’’.

    Philippe Bohn, ancien directeur général de la compagnie nationale aérienne Air Sénégal, a été fait commandeur dans l’Ordre national du Lion au cours d’une audience avec Macky Sall au palais de la République, a informé la même source.

    MTN/

  • SENEGAL-USA-OOPERATION / Une équipe de l’USAID séjourne à Tambacounda pour une mission d’explication

    SENEGAL-USA-OOPERATION / Une équipe de l’USAID séjourne à Tambacounda pour une mission d’explication

    Tambacounda, 17 jan (APS) – Une équipe de l’USAID, l’Agence des États-Unis pour le développement international, (USAID) a entamé mercredi une visite de deux jours à Tambacounda (est) dans le cadre d’une mission d’explication auprès de ses partenaires locaux, relativement aux procédures de travail et aux possibilités de financement de cet organisme gouvernemental américain.

    « Cette mission cible les acteurs locaux à Tambacounda et à Kédougou pour expliquer comment l’USAID travaille », a déclaré Badara Sarr, le chef de la mission de l’USAID, en charge du développement partenarial avec les acteurs locaux.

    Il a rappelé que l’USAID travaille avec l’Etat du Sénégal depuis 60 ans, dans le cadre de différents mécanismes, dont le financement direct en passant par différents ministères, mais également dans le domaine du développement, via des secteurs tels que la bonne gouvernance, la croissance économique, l’éducation et la santé.

    L’USAID travaille avec des partenaires internationaux qui captent l’essentiel des financements, et ces derniers en retour travaillent la plupart du temps avec des partenaires locaux, a indiqué Badara Sarr.

    Il a fait état d’un « changement de paradigme » suivant lequel l’USAID a choisi désormais de « donner plus d’opportunités, plus de financement direct aux partenaires locaux », que sont les ONG, les organisations communautaires de base et la société civile.

    « Nous sommes engagés dans cette direction et nous avons voulu venir ici rencontrer les acteurs, pour qu’on puisse bien expliquer comment l’USAID travaille et comment nous comptons leur offrir plus d’opportunités », a insisté M. Sarr.

    Badara Sarr a signalé parmi les changements de paradigme intégrés par l’USAID, l’option d’utiliser davantage la langue française dans les documents destinés aux partenaires, mais aussi les documents de soumissions d’offres, afin de faciliter la compréhension et la collaboration avec les acteurs locaux.

    La représentante de la directrice de l’USAID, Ying Shu, a pour sa part annoncé la tenue d’un atelier d’information avec les organisations locales sur les procédures de l’agence américaine.

    « Nous organisons demain [18 janvier] une séance de présentation et d’information avec plusieurs organisations locales pour » les imprégner des procédures de l’USAID et les amener à travailler « efficacement » avec elle, a-t-elle-dit.

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-JEUNESSE / Saint-Louis : le comité régional de développement prépare les JMJ

    SENEGAL-RELIGION-JEUNESSE / Saint-Louis : le comité régional de développement prépare les JMJ

    Saint-Louis, 17 jan (APS) – Une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée aux préparatifs des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), prévues les 26, 27 et 28 janvier prochains, s’est tenue mercredi à la gouvernance de Saint-Louis (nord), sous la présidence du chef de l’exécutif régional, Alioune Badara Sambe.

    « Nous avons effectivement tenu une réunion préparatoire des Journées mondiales de la jeunesse. Vous savez, cette activité est d’une dimension nationale, j’allais même dire internationale », a-t-il dit à la presse en marge de la réunion préparatoire à cet évènement.

    « Saint-Louis aura donc la chance d’accueillir du 26 au 28 janvier, cet important événement qui devrait regrouper pas mal de jeunes, au nombre de 30 mille au moins venant de l’intérieur du Sénégal mais également des autres pays, comme la Guinée, la Guinée Bissau et même la Mauritanie », s’est-il réjoui.

    Il a affirmé qu’il était du devoir de l’État d’accompagner le comité d’organisation pour que cet évènement puisse se dérouler dans d’excellentes conditions. Il a promis que les services de l’État seront mobilisés à l’occasion de cet évènement.

    « Comme presque tous ces événements du genre, nous aurons des préoccupations qui devront mobiliser l’ensemble des services de l’État. D’abord, les questions sécuritaires avec la police, la gendarmerie pour le transport, la couverture médicale mais également des questions de logistiques avec la Sen’Eau, la Sones, la SENELEC pour ce qui est de l’approvisionnement en eau, l’électricité », a-t-il fait savoir.

    Il a déclaré que les autorités administratives régionales ont reçu des instructions de la part du président de la République et du ministre de l’Intérieur, qui « est le ministre des cultes », pour que rien ne soit ménagé, afin de faire de cette manifestation une réussite.

    Le directeur des Œuvres du diocèse de Saint-Louis, Abbé Jean Laurent Preira, pense que cet évènement aura certainement un impact économique, religieux et social dans la « capitale du Nord ».

    Le thème de l’édition 2024 des JMJ est « Ceux qui espèrent dans le seigneur marchent sans se fatiguer’’. Le programme comporte un forum des jeunes, une catéchèse de jeunes, l’accueil de la croix, un carnaval, une veillée de prière et une messe solennelle.

    Les JMJ, initiées par le pape Jean Paul II, vont rassembler tous les jeunes catholiques du Sénégal et de la sous-région, selon le comité de pilotage de cet évènement.

    CGD/AMD/ASG

  • SENEGAL-USA-PECHE / Ressources halieutiques : une chercheure rappelle l’importance de la maîtrise des données statistiques

    SENEGAL-USA-PECHE / Ressources halieutiques : une chercheure rappelle l’importance de la maîtrise des données statistiques

    Dakar, 17 jan (APS) – La maîtrise des données statistiques des ressources halieutiques et des captures est l’un des outils permettant d’assurer une gestion durable de celles-ci, a indiqué, jeudi, Jessica Gephart, professeure à la Faculté des sciences aquacoles et de pêche de l’Université de Washington.

     »Parmi les aspects importants pour une gestion durable des ressources halieutiques, il y a la maîtrise des données statistiques et des quantités de captures », a dit Mme Gephart lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Elle estime que « la maîtrise des stocks de ressources halieutiques et des quantités de captures constituent la pierre angulaire d’une gestion durable des ressources halieutiques’’.

    Jessica Gephart, qui effectue une mission de deux jours au Sénégal, fait partie d’un groupe de six émissaires scientifiques choisis par le gouvernement américain pour valoriser les échanges scientifiques entre les Etats-Unis et d’autres pays dans le monde, dont le Sénégal et la Gambie pour l’Afrique de l’Ouest.

    En plus d’appuyer la collecte de données statistiques,  »il faudra réfléchir à la gestion des stocks », a-t-elle suggéré, rappelant que « le poisson ne connaît pas de frontière ». C’est selon elle ce qui souligne « l’importance d’une coopération régionale ».

    Elle appelle les populations et les pécheurs locaux à adhérer aux politiques de gestion durables qui ont été initiées.

    Jessica Gephart a indiqué qu’au cours de son séjour au Sénégal, elle va rencontrer des scientifiques travaillant dans le domaine de l’évaluation des stocks de poissons et des ressources halieutiques de manière générale.

    Elle dit avoir rencontré des femmes transformatrices de ressources halieutiques du comité local de pêche artisanale (CLPA) de Yoff (Dakar), des membres du gouvernement sénégalais et de la société civile, ainsi que des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, plus précisément de l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture.

    Pour son premier voyage au Sénégal, elle dit apprécier l’engament de plusieurs acteurs scientifiques  dans la conservation des ressources halieutiques.

    Elle a expliqué que l’objectif visé par ces échanges est de prendre connaissance des recherches au Sénégal dans le domaine de la conservation des ressources halieutiques mais également de voir les efforts à déployer en matière de gouvernance des pêches.

    ‘’Je suis dans un processus d’apprentissage du mode de gouvernance des pêches, tout en apportant ma contribution à l’élaboration de politiques de conservation des ressources halieutiques du Sénégal à partir de mon expérience personnelle et scientifique », a-t-elle déclaré.

    Le séjour de la chercheure américaine prend fin jeudi. Après le Sénégal, elle se rendra en Gambie.

    AB/ASG

  • Vidéo / Yamoussoukro: dans l’univers des Sénégalais du marché Habitat

    Vidéo / Yamoussoukro: dans l’univers des Sénégalais du marché Habitat

    Yamoussoukro: dans l’univers des Sénégalais du marché Habitat

     

     

    MT/

  • SENEGAL-AVIATION-RECTIFICATIF / Amadou Ba a visité le chantier de l’aéroport de Ziguinchor

    SENEGAL-AVIATION-RECTIFICATIF / Amadou Ba a visité le chantier de l’aéroport de Ziguinchor

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a visité, ce mercredi, l’aéroport de Ziguinchor (sud) actuellement en cours de réhabilitation dans le cadre de la tournée économique qu’il a entamée depuis dimanche dans le sud du pays, a constaté l’APS.

    Accueilli par une foule visiblement joyeuse, le chef du gouvernement a arpenté les différents compartiments de cette plateforme aéroportuaire.

    « L’aéroport est en phase terminale. La piste a été rénovée aux normes internationales. Mais également, nous avons repris en neuf l’aérogare. Nous avons demandé à l’entreprise d’accélérer la cadence afin que nous puissions réceptionner d’ici le 15 février cet aéroport  » , a dit le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, Abdoulaye Dièye.

    Il a signalé que la piste de l’aéroport de Ziguinchor a désormais une longueur de 2100 mètres. « Cet aéroport a un espace présidentiel et ministériel. La tour de contrôle est passée de 14 à 17 mètres. C’est un aéroport qui répond aux normes internationales », a assuré Abdoulaye Dièye.

    Après l’aéroport de Ziguinchor, le Premier ministre a rendu une visite de courtoisie au roi d’Oussouye, Sibiloumbaye Diédhiou.

     

    MNF/ASG

  • AFRIQUE-LITTERATURE / La deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech prévue du 8 au 11 février

    AFRIQUE-LITTERATURE / La deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech prévue du 8 au 11 février

    Dakar, 17 jan (APS) – La deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), se tiendra du 8 au 11 février prochain, a-t-on appris des organisateurs de cette manifestation dont l’ambition est d’amener les écrivains africains et ceux de la diaspora à davantage dialoguer, en vue de lever les barrières entre peuples du continent.

    « L’idée de créer ce rendez-vous [est parti du choix] de nous parler entre nous, Africains d’Afrique et ceux de la diaspora », a expliqué le président du Festival du livre africain de Marrakech (Maroc), l’écrivain peintre marocain Mahi Binebine.

    « Nous avons tendance à ne regarder que vers le haut, en visant le Nord et l’Europe et au-delà. Nous oublions de nous parler entre nous Africains », a ajouté M. Binebine dans des propos rapportés par un communiqué publié sur le site dédié à ce festival.

    Le Festival du livre africain de Marrakech se veut « un moyen de pallier cette situation, à travers la facilitation de rencontres entre les écrivains africains et en enlevant les barrières entre des peuples africains qui ont énormément de choses en commun ».

    Selon le délégué général du FLAM, Younes Ajarraï, l’édition de cette année va mettre en avant les jeunes écrivains marocains. Ces derniers auront à leur côté des figures confirmées de la littérature marocaine, dont Leïla Bahsaïn, Siham Bouhlal, Abdelkader Benali, Yasmine Chami et Ali Benmakhlouf.

    Les organisateurs annoncent également la présence de grandes plumes de la littérature africaine, parmi lesquelles Souleymane Bachir Diagne (Sénégal), José-Eduardo Agualusa (Angola), Sophie Bessis (Tunisie), Boum Hemley (Cameroun), Touhfat Mouhtare (Comores).

    Fanta Dramé (Mauritanie) est aussi attendue à cette deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), de même que Wilfried N’Sondé (République du Congo), Saad Khiari (Algérie) et Mia Couto (Mozambique).

    La programmation de la manifestation « propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent ».

    La manifestation se déroulera au centre socioculturel de la fondation Ali Zaoua à Marrakech, site qui lui est principalement dédié.

    D’autres lieux partenaires abriteront certaines activités du FLAM, dont des cafés littéraires, entretiens, une librairie éphémère, mais aussi une programmation jeunesse faite d’activités pédagogiques et d’interventions « hors les mur », en milieu universitaire et scolaire.

    Il est aussi inscrit au programme des soirées du festival égayées par des performances musicales, de lectures partagées de textes et des déclamations poétiques.

    « Écrivains et public auront ainsi l’occasion cette année de se retrouver autour de différents formats quotidiens de rencontres. Le programme est concocté de manière à atteindre tout le public de la ville de Marrakech », lit-on dans le communiqué des organisateurs.

    L’affiche de cette deuxième édition est signée par le peintre malien Abdoulaye Konaté. Le président d’honneur de cette édition 2024 est l’écrivain français Jean Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature en 2008, qui a animé la leçon inaugurale de la première édition.

    Fondé par Mahi Binebine (écrivain et artiste plasticien), Fatimata Sagna (journaliste), Hanane Essaydi (universitaire) et Younès Ajarraï (entrepreneur culturel), le FLAM est organisé par l’association « We Art Africa//ns ».

    Il se présente comme un festival d’auteurs réunissant des écrivains, des penseurs et des intellectuels du continent, ainsi que des représentants de la diaspora africaine et de ses descendants.

    FKS/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTSRUCTURES / Ziguinchor :  le démarrage des travaux de rénovation du pont Emile Badiane prévu d’ici 3 mois  (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTSRUCTURES / Ziguinchor :  le démarrage des travaux de rénovation du pont Emile Badiane prévu d’ici 3 mois  (ministre)

    Ziguinchor, 18 jan (APS) – Les travaux de rénovation entière du pont Émile Badiane de Ziguinchor vont démarrer d’ici trois mois, a annoncé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

    « Dans les trois mois à venir l’entreprise en charge va s’installer pour démarrer les travaux du pont Émile Badiane, actuellement dans un état de vétusté avancé  », a-t-il dit lors de la tournée économique du Premier ministre Amadou Ba, entamée depuis dimanche dernier dans la région naturelle de la Casamance.

     »Aujourd’hui , nous sommes à la phase de finalisation du processus de contractualisation validé par le chef de l’Etat. Le pont sera entièrement réalisé. Il ne reste que quelques détails à finaliser avec l’entreprise en charge des travaux. « , a-t-il ajouté, indiquant que les travaux du  pont Émile Badiane vont coûter pas moins de 100 milliards de FCFA.

    Mansour Faye a également annoncé la réalisation du pont de Tobor , un village du département de Bignona.

    En outre, il a indiqué, que la région de Ziguinchor ou la Casamance en général, a bénéficié de beaucoup d’infrastructures routières achevées ou en cours de réalisation dans le cadre du programme spécial de désenclavement de la Casamance.

    C’est le cas de « la boucle des Kanoulayes, une infrastructure  déjà livrée et de la boucle du Fogny qui est en cours de réalisation », a-t-il cité, estimant que ces axes routiers  vont davantage désenclaver la région naturelle de la Casamance .  »Tous ces projets ont été réalisés avec la volonté du chef de l’État », a précisé le ministre.

    Il a annoncé la réalisation de voiries internes à Ziguinchor.  » La commune de Ziguinchor  verra le boulevard des 54 mètres réalisé en terre centrale élargie », a t-il dit.

    « Les ponts de Baïla et de Diouloulou, réceptionnés ce mardi par le Premier ministre vont contribuer à l’amélioration de la mobilité dans le département de Bignona », a encore soutenu Mansour Faye, relevant d’autres travaux en cours dans la région de Ziguinchor.

     »A titre d’exemple, il y a le projet de réalisation de la route Sénoba-Ziguinchor,  longue de 150 kilomètres », a-t-il cité, assurant que  les travaux en cours de cette route ont beaucoup progressé.  »Et certainement d’ici quelques mois, ils seront livrés en plus de la voirie réalisée à traves la route Sénoba-Ziguinchor « , a-t-il ajouté.

    Selon lui, « cette voirie va permettre de réaliser des tronçons routiers, des aménagements paysagers,  le long des localités du département de Bounkiling, sur la route Sénoba-Ziguinchor « .

     » Cette voirie va aussi toucher quelques localités du département de Bignona avec la réalisation de la route Kataba 1-Darou Salam », a dit Mansour Faye.

    MNF/AB