Année : 2024

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Gestion des déchets : la SONAGED et la mairie de Diass signent une convention de partenariat 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Gestion des déchets : la SONAGED et la mairie de Diass signent une convention de partenariat 

    Dakar, 17 jan (APS) – Le directeur général de la société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Mass Thiam  et le maire de la commune de Diass, Mamadou Dione ont signé, mercredi, une convention de partenariat destiné à améliorer la gestion des déchets dans cette collectivité territoriale de la région de Thiès, a constaté l’APS.

    La cérémonie de signature s’est déroulée dans les locaux de la direction générale de la SONAGED à Dakar.

    Cette convention,  en plus d’améliorer la gestion des déchets à travers la  création d’infrastructures de proximité,  vise la mise en place à Diass d’une école de formation dans les métiers  du nettoiement.

    ‘’C’est une convention unique, car la commune de Diass investit dans les infrastructures de proximité pour améliorer la gestion locale des déchets’’, a déclaré M. Thiam, lors de la cérémonie de signature de la convention.

     » Ce partenariat reste assez particulier, dans la mesure où pour la  première fois, la SONAGED signe une convention de partenariat avec une municipalité qui investit déjà dans la réalisation d’ infrastructures de gestion des déchets », a-t-il estimé, se réjouissant de ce partenariat.

    ‘’Nous sommes très contents d’avoir aujourd’hui, en face de nous, une autorité qui a bien compris l’importance de la gestion des déchets et qui accompagne l’Etat du Sénégal, à travers la SONAGED, dans ses stratégies d’amélioration du cadre de vie ’’ a-t-il fait valoir.

    Il a rappelé que  la maire  de Diass avait un an avant la signature de cette convention sollicité  la SONAGED pour développer la gestion des déchets et de l’économie circulaire dans sa commune.

    ‘’C’est sur cette base là que 38 points de regroupement normalisés ont été réalisés à travers la commune de Diass, faisant de cette collectivité la première commune du Sénégal, en termes d’accès aux infrastructures de collecte des déchets’’, a-t-il expliqué, relevant que cette politique demeure un effort financier important avec beaucoup de retombées, dont   »80 à 100 emplois à créer ».

     »Les bénéfices économiques permettront aux populations  de Diass et environs de se projeter vers l’économie circulaire’’, a-t-il ajouté.

    Mass Thiam a promis de continuer à accompagner la mairie  de Diass dans la sensibilisation des populations, surtout des enfants à travers la diffusion de spots  éducatifs sur la propreté des salles de classe.

    Le maire de Diass, Mamadou Dione a insisté sur l’ importance de travailler en synergie, dans ce secteur, sur la base des orientations stratégiques de l’Etat, mises en œuvre par la SONAGED.

    Selon lui, ‘’la question des déchets aujourd’hui doit être réglée à l’échelle domestique’’,  en évitant à chaque famille les dépôts sauvages.

    L’édile de Diass a magnifié cette nouvelle convention de partenariat liant sa commune à la SONAGED.  Il  permet ‘’non seulement de rationaliser, mais aussi d’anticiper les tris à valeur ajoutée et la transformation à valeur ajoutée des déchets’, a-t-il expliqué.

    AMN/AB

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le CRAJHEA organise la première édition de «la nuit de l’Assainissement», vendredi

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le CRAJHEA organise la première édition de «la nuit de l’Assainissement», vendredi

    Pikine, 17 jan (APS) – Le Cadre de Réflexion et d’Action des journalistes sur l’Hygiène, l’Eau et l’Assainissement (CRAJHEA) organise, vendredi à l’hôtel Al Afifa, à Dakar la première édition de  »la nuit de l’Assainissement », annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Placé sous le thème :  »Ensemble pour un assainissement amélioré », cet événement, prévu à partir de 21h30 mn, vise à célébrer les innovations et l’engagement des acteurs des médias en faveur d’un plaidoyer destiné à inciter les politiques publiques vers un assainissement pour tous, indique le texte.

     »Au cœur de cet évènement, a-t-il poursuivi,  un panel regroupera des experts sur la situation actuelle de l’assainissement au Sénégal.  »Cet échange enrichissant contribuera à sensibiliser le public sur les enjeux et les défis, tout en mettant en lumière les solutions et les meilleures pratiques », a-t-il ajouté, signalant que des  prix seront décernés aux meilleures productions (radio, télévision, presse écrite et presse en ligne) sur des thématiques d’hygiène, d’eau et d’Assainissement réalisées récemment par une cinquantaine de journalistes.

    Le Cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement (CRAJHEA) a récemment intégré officiellement l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA).

    Les journalistes sénégalais membres de ce cadre ont mené en 2023 avec  l’appui de leurs  partenaires, plusieurs actions de sensibilisation et de couvertures médiatiques sur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement dans la banlieue de Dakar.

    SG/AB

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La contribution de la migration au développement au menu d’un atelier régional

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La contribution de la migration au développement au menu d’un atelier régional

    Dakar, 17 jan (APS) – Un atelier régional de deux jours s’est ouvert, mercredi, à Dakar, à l’initiative de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique en vue de réfléchir et d’élaborer une stratégie pour une meilleure gestion de la main-œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains, a constaté l’APS.

    Cette  rencontre organisée dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique conclut une série d’ateliers et travaux de recherche menés en Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Sénégal, Zimbabwe entre 2021 et 2023.

    “Nous allons réfléchir sur comment appuyer les Etats à la collecte de données et aider les membres à trouver des mécanismes par la mise en place d’un cadre qui permettra de connaitre la qualité et la compétence des migrants en 2024 et dans l’avenir », a déclaré Khaled Hussein, le chef bureau Afrique du nord de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA).

    Il s’exprimait à l’ouverture de cet atelier en présence du représentant du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur du Sénégal, des personnalités et représentants  des pays invités ainsi que des membres de la diaspora sénégalaise.

    Selon Khaled Hussein, 90% des envois de la diaspora africaine sont destinés à des secteurs socio-économiques des pays africains.

    “Les envois de fonds vers les pays d’origines sont très importants dont 90/% sont destinés à la santé, à l’éducation et à la construction qui sont des leviers très importants pour les Etas africains », a-t-il-indiqué.

    D’après un document de la CEA, l’objectif de l’atelier est de présenter et dicter l’expérience des pays pour assurer une meilleure utilisation de la contribution de la diaspora au développement des pays d’origine.

    La même source indique que cette rencontre regroupant 50 participants venus de 6 pays d’Afrique permettra d’identifier les besoins pour mieux comprendre et intégrer la contribution des migrants au développement des pays de départs

    Elle sera aussi un cadre de partage d’expériences et des meilleures pratiques entre les pays africains afin d’optimiser la contribution des migrants travaillant dans leur pays d’origines pour le développement.

    Les résultats attendus de ces échanges sont entre autres de contribuer à l’amélioration de la croissance et de la compréhension du rôle de la contribution des diasporas au développement durable ainsi que d’améliorer la croissance des actions politiques existants pour optimiser la contribution des diasporas au développement.

    Au terme  de ces deux jours de réunion, les acteurs espèrent avoir une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement dans les pays d’origine, un renforcement de la coopération sud-sud ainsi qu’une meilleure collaboration entre l’ensemble des parties qui s’activent dans les questions migratoires en Afrique.

    ABD/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » officiellement lancé à Ziguinchor

    SENEGAL-ECONOMIE / Le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » officiellement lancé à Ziguinchor

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a procédé, mercredi, au lancement officiel du projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » visant à permettre aux jeunes de relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion, a constaté l’APS.

    Le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa », initié par l’organisation Declic, est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) à hauteur de trois millions de dollars (1 810 393 600 francs CFA) pour une durée de quatre ans.

    La première phase du projet concerne vingt-sept communes de la Casamance. Au total, 50 collectivités territoriales seront impactées d’ici 2027, selon les initiateurs.

    « Il s’agit d’un projet important qui va promouvoir le leadership des jeunes pour leur permettre de relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion. Il va également permettre aux jeunes de contribuer activement aux défis économiques, sociaux et environnementaux de la région de Ziguinchor », a expliqué l’adjoint au gouverneur.

    Ce projet, lancé par l’organisation DÉCLIC en 2016, vise à renforcer les jeunes et leur permettre d’avoir des outils de pouvoir participer positivement au développement de la communauté, a expliqué sa coordonnatrice, Aby Diallo.

    Selon elle, le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » va accroître l’engagement des jeunes dans leurs localités.

    « L’objectif du projet, c’est de mettre en place des structures où les jeunes peuvent être capacités et avoir un coaching qui leur permet de pouvoir avoir cette confiance et attaquer les défis auxquels ils sont liés dans leurs communautés », a encore dit Aby Diallo.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Tambacounda : Pape Malick Sakho étale son savoir-faire dans la fabrication de matériels agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Tambacounda : Pape Malick Sakho étale son savoir-faire dans la fabrication de matériels agricoles

    Tambacounda, 17 jan (APS) – Pape Malick Sakho, soudeur machiniste et chef d’entreprise, étale tout son savoir-faire dans la fabrication de matériels agricoles vendus dans la  zone et dans des pays de la sous-région.

    ‘’Pratiquement, toutes les machines utilisées dans la zone, nous les fabriquons, particulièrement celles qui traitent le mil, l’arachide, le maïs et des semoirs’’, a confié à l’APS M. Sakho, précisant que la batteuse et la décortiqueuse de riz sont fabriquées sur commande. Il indique que ‘’la culture du riz n’est pas encore très ancrée dans la zone’’.

    La plupart des agricultures viennent faire leurs commandes chez le machiniste.  »Nous leur garantissons un bon service après-vente et même une petite formation dans l’utilisation de certaines machines, comme les décortiqueuses, les batteuses de mil, de maïs et d’arachide, qui fonctionnent soit au diesel, soit à l’électricité’’, a indiqué M. Sakho.

    Pour ne pas être confrontés à d’éventuels problèmes de pièces de rechanges en cas de panne, les clients, au lieu d’acheter ailleurs, préfèrent le faire auprès des fabricants locaux, explique-t-il

    Selon lui, la durée de fabrication est fonction du type de machine.  »La batteuse à riz prend généralement 30 jours de fabrication, le moulin à mil juste deux semaines, et pour la décortiqueuse, une semaine est nécessaire pour la livrer,  si toute l’équipe, au nombre de sept,  s’y met. Nous avons une capacité de production de cinq machines par semaine’’, affirme-t-il.

    Dans la conception d’un moulin à mil, par exemple, deux catégories de tôle en fer sont utilisées : une de huit millimètres et une de quatre millimètres, mais également une cornière et un IPN (poutrelle métallique). Selon lui,  »ces quatre éléments sont fondamentaux dans la structure des machines ».

     »Actuellement, ce sont les décortiqueuses et  les presses à huile qui marchent le plus. Nous sommes à la fin des moissons, ce qui fait que les producteurs en ont besoin’’, signale le soudeur machiniste.

    Pape Malick Sakho précise que l’essentiel des machines qui sortent de son atelier fonctionnent à l’électricité ou au diesel. Dans une moindre mesure, des machines manuelles sont utilisées dans le décorticage de l’arachide, ainsi que des machines de presse à huile.

    Concernant l’écoulement du matériel, le fabriquant relève que la batteuse à riz est la machine moins vendue, contrairement aux décortiqueuses, moulins à mil, semoirs, presse à huile, pour lesquels il peut écouler plus d’une vingtaine par an.

    ‘’Le prix d’une machine peut aller jusqu’ à quatre millions de francs, en fonction de la qualité du moteur, ou de la dynamo utilisée pour la faire marcher’’, renseigne-t-il.

    Selon lui,  »l’essentiel des clients viennent du département de Goudiry, de Koumpentoum et de Bakel, de la région de Kolda, mais très peu du département de Tambacounda ». Certains viennent des pays limitrophes, comme la Gambie, a-t-il fait savoir.

    Il demande à l’Etat de passer des commandes auprès des fabricants pour booster leurs productions.  »Nous attendons de la part de l’Etat de passer des commandes ici, auprès des fabricants locaux. C’est la meilleure façon de nous appuyer, plutôt que de nous donner de l’argent qui, à l’arrivée, ne sert qu’à acheter de la nourriture pour la famille’’, dit-il.

    BT/OID/ASB/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

    Dakar, 17 jan (2024) – Le nouveau Secrétaire général de l’Assemblée nationale, Amadou Thimbo, a été installé mardi dans ses fonctions, a t-on appris auprès de l’institution.

    Précédemment Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo remplace Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022

    Dans son discours transmis à l’APS, il a adressé  »à nouveau » (au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop) ses  »sincères remerciements et (son) infinie gratitude » pour  »cette haute marque de confiance qui traduit son attachement et son engagement, maintes fois réitérés, de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire’’.

    Lors de cette cérémonie organisée dans une salle du parlement sénégalais, il a également rendu hommage à ses devanciers, relevant à l’endroit de M. Niass ‘’tous les services rendus à notre auguste institution (qu’il a) loyalement servie et dignement représentée à l’interne comme à l’extérieur’’.

    Le nouveau secrétaire général de l’Assemblée nationale a exprimé toute sa  »reconnaissance » à feue Marie Joséphine Diallo.

    ‘’Je lui dois beaucoup, et beaucoup d’entre vous, ici présents, le savent. Son leadership bien affirmé, son parcours inspirant et son sens du partage du savoir (font que) le nom et l’œuvre de Marie Joséphine Diallo sont à jamais célébrés dans les administrations parlementaires’’, a-t-il témoigné.

    Amadou Thimbo, 43 ans, totalise seize années de présence ininterrompue dans les différents services de l’administration de l’Assemblée nationale, passant de cadre simple à chef de section, puis chef de division, directeur, secrétaire général adjoint et, aujourd’hui, Secrétaire général.

    Ce qui constitue, selon lui, ‘’la preuve qu’une carrière bien remplie est possible » au sein de l’Assemblée nationale.

    Il a appelé tous les fonctionnaires de l’institution à être ‘’portés et habités, en toute conscience, en tout temps et en tout lieu, par les exigences de l’environnement et le travail parlementaires :  disponibilité, neutralité, mais surtout loyauté’’.

    ABB/OID

  • vidéo / 144e Appel des Layenes : « L’administration sera présente » (Gouverneur)

    vidéo / 144e Appel des Layenes : « L’administration sera présente » (Gouverneur)

    Le gouverneur de la région de Dakar a présidé ce mardi la réunion préparatoire de la 144e édition de l’appel de Seydina Limamou Lahi. Al Hassane Sall a assuré que l’administration fera tout pour que l’événement se déroule dans d’excellentes conditions. Devant le comité d’organisation et le porte-parole, coordonnateur de l’appel, il a passé en revue tout les aspects liés à l’organisation de cet événement qui est selon lui l’un des plus grands événements religieux du Sénégal.

  • SENEGAL-FINANCES / Sédhiou : des acteurs de la société civile formés au processus d’élaboration et de suivi du budget public

    SENEGAL-FINANCES / Sédhiou : des acteurs de la société civile formés au processus d’élaboration et de suivi du budget public

    Sédhiou, 17 jan (APS) – Trente-sept membres des organisations de la société civile (OSC) de la région de Sédhiou (sud) ont bénéficié d’une session de renforcement de capacités sur les processus d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi du budget public, à l’initiative du Réseau citoyen pour la transparence budgétaire (RCTB).

    Cette formation entre dans le cadre du partenariat entre le RCTB et l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international, à travers le Projet d’appui à la gestion des finances publiques.

    « L’enjeu est d’accompagner le gouvernement du Sénégal à mettre en œuvre les réformes des finances publiques pour permettre de renforcer la transparence budgétaire pour arriver à une croissance économique durable. Pour cela, nous avons décidé de renforcer la capacité des acteurs des organisations de la société civile (OSC) pour leur permettre de comprendre le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) », a expliqué Aissatou Dramé, venue représenter le RCTB.

    Cette formation « vise à permettre aux membres des OSC de maîtriser le DPBEP, pour pouvoir formuler des plaidoyers afin que les besoins prioritaires ressentis au niveau local puissent être pris en compte dans l’élaboration du budget public. »

    Elle dit espérer qu’avec ce renforcement de capacités, les besoins socioéconomique et culturel de la région de Sédhiou seront pris en compte lors de l’élaboration du prochain budget.

    Le RCTB regroupe plusieurs organisations non gouvernementales et cherche à contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne dans le processus d’élaboration du budget national. Il accompagne les OSC à formuler des recommandations qui pourront contribuer à promouvoir une gestion transparente des ressources publiques.

    MS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INNOVATIONS / L’USSEIN lance son master en géomatique avec une cohorte d’une vingtaine d’étudiants

    SENEGAL-UNIVERSITES-INNOVATIONS / L’USSEIN lance son master en géomatique avec une cohorte d’une vingtaine d’étudiants

    Khelcom Birame (Guinguinéo), 17 jan (APS) – L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) a lancé, mardi, le master en géomatique du département environnement, biodiversité et développement durable de son unité de recherche et de formation (UFR) Sciences sociales et environnementales, a constaté l’APS.

    Vingt-cinq étudiants–treize filles et douze garçons– dont un ressortissant du Bénin, constituent la première cohorte de cette première promotion qui, à travers ce master, vont devenir des experts capables de relever les défis.

    Pour la mise en place de ce programme master, l’USSEIN a reçu le soutien et l’accompagnement de l’ambassade de France à Dakar, à travers son attaché de coopération de l’innovation.

    La cérémonie, qui s’est tenue au campus de Khelcom Birame, a été présidée par Ngoné Cissé, préfet du département de Guinguinéo, en présence de la rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kâne, du directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, entre autres personnalités universitaires et territoriales.

    Cette activité marque une ‘’étape importante’’ dans l’engagement de l’USSEIN vers l’excellence académique et constitue une ‘’réponse aux besoins croissants’’ de la société en matière de gestion spatiale et d’analyse géospatiale, a déclaré le professeur Diégane Diouf, directeur de l’UFR Sciences sociales et environnementales de cette université implantée dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack (centre).

    ‘’La géomatique, en tant que discipline, est au cœur des enjeux contemporains liés à l’environnement, à la planification urbaine, à la gestion des ressources naturelles et bien d’autres domaines, offrant des outils et des méthodologies essentiels « pour comprendre et résoudre les défis complexes auxquels notre monde est confronté’’, a fait valoir Pr Diouf.

    Pour sa part, la rectrice de l’USSEIN soutient que cette filière de formation a pour principales missions de former de futurs professionnels dans divers domaines intégrant, entre autres, l’équipement des espaces en infrastructure géodésique, l’établissement des cartes, le cadastre et l’expertise foncière, la collecte, le traitement et la représentation de l’information spatiale pour les besoins de la gestion des ressources, de l’aménagement du territoire et des espaces urbains et ruraux.

    ‘’L’USSEIN est fière de lancer ce programme master en géomatique qui offrira à nos étudiants les compétences nécessaires pour devenir des experts dans ces domaines en constante évolution. Ces étudiants seront armés de connaissances approfondies, de compétences techniques de pointe et d’une compréhension profonde de l’importance de la géomatique dans notre monde moderne (…)’’, a assuré Pr Ndèye Coumba Touré Kane.

    Elle a invité les étudiants bénéficiaires à transformer cette chance en opportunité et d’être les ‘’dignes ambassadeurs’’ du master en géomatique et de l’USSEIN.

    Le lancement de ce master a été aussi une occasion pour l’USSEIN de signer une convention-cadre de partenariat avecl’Agence sénégalaise des études spatiales (ASES).

    ‘’La participation à la mise en place d’un master en géomatique et la signature de cette convention de partenariat permettent, entre autres, à l’ASES d’assumer son rôle dans l’écosystème national du spatial et de marquer son engagement plein et entier à collaborer avec l’ensemble des acteurs institutionnels, académiques et techniques, en vue d’atteindre efficacement nos missions respectives’’, a indiqué le directeur de cette agence, Maram Kaïré.

    Le préfet de Guinguinéo observe que dix ans après sa création, l’USSEIN, première université thématique à vocation agricole, a fini de s’implanter et de prendre la place qui est la sienne dans le paysage de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Sénégal.

    ‘’Ce master concourt à la diversification de l’offre de formation professionnelle de l’USSEIN et répond également à un réel besoin d’articuler le développement territorial prôné par les autorités de ce pays à une utilisation rationnelle de l’espace grâce au système d’information géographique’’, a insisté Ngoné Cissé.

    ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-GAMBIE-ARMEES / Dakar et Banjul mettent en place un comité bipartite pour la gestion des frontières

    SENEGAL-GAMBIE-ARMEES / Dakar et Banjul mettent en place un comité bipartite pour la gestion des frontières

     

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Les armées de terre gambienne et sénégalaise ont signé mardi, à Ziguinchor (sud), une convention pour la mise en place d’un comité bipartite de défense en vue de lutter contre la criminalité transfrontalière.

    « Ce comité bipartite sera le cadre officiel de discussions et de prise en compte de toutes les spectres de menaces que nous avons à nos frontières », a expliqué le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état major des armées sénégalaises.

    Il s’exprimait au terme d’un séminaire bipartite de deux jours organisé à Ziguinchor, en présence du général de brigade, Ousmane Gomez, vice-chef d’Etat major général de la Gambie.

    Il a rappelé qu’en août 2023, le Sénégal et la Gambie, par la voix de leurs chefs d’Etat, Macky Sall et Adama Barrow, avaient réitéré leur ‘’désir d’établir un dialogue confiant’’ sur ‘’toutes les questions d’intérêt commun’’.

    Ils en avaient réaffirmé la volonté lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien tenue à Banjul.

    « Cette rencontre tenue à Ziguinchor a permis d’analyser la situation sécuritaire à nos frontières. Et le consensus qui s’est dégagé, c’est que nous sommes tous d’accord sur la nécessité de sécuriser nos espaces frontaliers et de les contrôler de manière commune », a relevé le général de division Fulgence Ndour.

    Il a indiqué qu’après avoir mis en place ce comité bipartite, un plan de prise en charge de la sécurité aux deux frontières a été opérationnalisé.

    « Nous avons élaboré ensemble un programme de patrouilles mixtes combinées et parallèles et aussi des opérations conjointes pour mieux prendre en compte la sécurité à nos frontières communes en zones militaires numéro 3 [Kaolack], numéro 6 [Kolda] et numéro 5 [Ziguinchor] », a-t-il indiqué.

    Il estime que « cet esprit de coopération est le seul moyen de venir à bout de toutes les menaces que nous avons à nos frontières, à savoir le banditisme, le trafic de drogue et de bois, entre autres « .

    « Nous voulons la libre circulation des personnes et des biens, le bien-être des populations. Nous voulons l’éradication de tous ces fléaux qui gangrènent l’économie de nos deux pays et entravent les activités socioéconomiques », a terminé le Général Ndour.

    MNF/SKS/SBS/ASG