Dakar, 14 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba entame ce dimanche une tournée économique dans la région naturelle de Casamance, a appris l’APS du Bureau d’information gouvernementale (BIG).
‘’Dans le département de Vélingara, le Chef du Gouvernement se rendra, entre autres, au marché sous régional de Diaobé’’, indique la même source.
A Médina Yoro Foulah, il visitera ‘’plusieurs réalisations dont des infrastructures routières’’.
Pour le département de Kolda, la Société de développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI) sera l’une des étapes phares de sa tournée ‘’en raison du potentiel agricole de la zone’’.
Le Premier ministre effectuera aussi un déplacement à Sédhiou ‘’où l’agriculture mobilise entre 70 à 80% de la population’’.
D’après le BIG, ‘’ce marathon économique sera mis à profit par le Premier Ministre Amadou BA pour passer en revue les secteurs vitaux de la verte Casamance, une belle région d’opportunités, dans un contexte où le Sénégal s’apprête à mettre en œuvre le troisième Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PAP 3 PSE)’’.
Bakel, 14 jan (APS) – Le projet ‘’Cadastre et sécurisation foncière’’ (Procasef) a tenu, samedi, à Bakel, un atelier de mobilisation des parties prenantes de la grappe du Boundou, pour recueillir leurs avis et perceptions sur le processus de sécurisation foncière dans la zone.
Ce projet d’enregistrement des droits collectifs et de sécurisation foncière concerne les communes de Moudéry, Gabou et Ballou, dans le département de Bakel.
« Nous avons discuté des droits collectifs avec la modification du décret 12-88 et le nouveau décret qui a été initié pour l’enregistrement des droits collectifs. (…)’’, a déclaré Fatima Daffé, responsable sauvegarde sociale et genre du Procasef.
L’atelier a aussi permis d’évoquer ‘’la démarche systématique de sécurisation foncière ou d’enregistrement des droits », a-t-elle signalé.
Il a été présidé par le sous-préfet de l’arrondissement de Moudéry, Pape Dieng, et a vu la présence des maires, chefs de village et agents fonciers des communes concernées par le projet.
« Ce qui se faisait, c’étaient des délibérations à la demande (…). Il est nécessaire de partir vers une démarche systématique », a suggéré Fatimata Daffé.
Elle a rappelé l’importance de sensibiliser les communautés et d’avoir leurs retours d’information sur les contraintes qui pourraient survenir lors des opérations de sécurisation foncière.
Selon elle, un système d’information communal et d’enregistrement des droits fonciers sera mis en place.
Elle a indiqué qu’il sera procédé à un inventaire des droits, et des titres d’affection seront octroyés aux différents ayant droits sur les occupations aussi bien agricoles que résidentiels.
D’après Abdoulaye Sambou de l’unité régionale de mise en œuvre du Procasef de la grappe du Boundou, pour l’enregistrement systématique des droits fonciers, « une cartographie exhaustive de la commune sera faite en amont’’. Le but est de ‘’permettra’’ à la commune de ‘’disposer d’informations foncières précises et de données foncières’’.
A terme, cela va ‘’’aider à la gestion foncière au niveau communal », a-t-il dit.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Moudéry, Pape Dieng, a invité les collectivités territoriales, avec l’appui du Procasef, à tenir des ateliers au niveau des localités pour une démultiplication de l’information.
« Il leur appartient à chacun, en ce qui le concerne, à son retour dans sa collectivité, de pouvoir démultiplier toutes les informations reçues ici », a-t-il lancé.
Kafountine, 14 jan (APS) – Les populations de la commune de Kafoutine, sous la conduite de notables et élus locaux, se sont alarmés, samedi, des dégâts causés le même jour par l’érosion côtière dans leur localité, dont le quai de pêche a été fortement endommagée par des vagues, demandant à l’Etat de diligenter son intervention.
Ce samedi, elles ont organisé une visite guidée au profit des journalistes afin d’alerter sur la menace que constitue l’érosion côtière dans leur commune.
Elles ont demandé à cet égard « la prise de mesures urgentes et immédiates » afin de lutter contre l’avancée de la mer.
À Kafountine, l’érosion côtière a pris des proportions inquiétantes et n’épargne aucune localité côtière dont les nombreuses îles situées sur son territoire communal.
La visite guidée, conduite par le maire de la commune, Davide Diatta, a permis d’observer une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme.
Cette menace sur la survie des communautés côtières a poussé populations et élus locaux à attirer l’attention sur un tel danger qui, selon eux, « hante leur sommeil ».
« Ce matin [samedi], on s’est réveillé et nous avons constaté cette situation liée à l’avancée de la mer. Ce qu’on craignait depuis fort longtemps vient de se produire. La route est carrément coupée, la bande de terre qui lie la mer aux rizières est en train de partir », a fait observer le maire de Kafountine, David Diatta.
Il a déclaré que « l’irréparable a failli se produire aujourd’hui’’, signalant que ‘’tous les câbles d’électricité de haute tension [se trouvent] dehors’’.
‘’Ces câbles d’électricité qui étaient engloutis par le sable sont aujourd’hui extraits par l’eau. Nous demandons aux autorités étatiques de poser des actions fortes de secours d’urgence avant que l’irréparable ne se produise », a-t-il imploré.
Il a prévenu qu’il ne servirait à rien d’’’attendre jusqu’à ce qu’il y ait pertes en vies humaines pour qu’on vienne secourir les populations avec des dons ».
« Nous alertons les plus hautes autorités du pays et demandons des secours d’urgence, pour que des actions immédiates soient posées afin que l’irréparable ne se produise pas. J’interpelle les autorités étatiques centrales, pour qu’elles viennent sauver le quai de pêche de Kafountine’’, a-t-il dit.
Selon lui, elles doivent venir ‘’faire face à l’érosion côtière à Kafountine ».
À cause de cette avancée de la mer, l’eau se trouve désormais à moins d’un mètre du site d’Omar Foutiyou Tall, un lieu de culte où les populations de Kafountine se réunissent tous les ans pour prier. Elle se trouve aussi à la même par rapport au cimetière, situé à côté du quai de pêche de Kafountine.
« Nous avons essayé avec des mesures douces, avec des épis perméables pour atténuer l’avancée de la mer. Ce matin du samedi, ces épis étaient engloutis. La bande de terre qui sépare les îles de l’océan est fortement menacée. Kafountine est constitué de 14 îles et il n’y a qu’une bande de moins de 30 mètres maintenant qui tient ces îles de l’océan Atlantique », s’est inquiété David Diatta.
Au vu de tout cela, il estime que « la situation est devenue très critique à Kafountine ».
« La Senelec [Société nationale d’électricité] était obligée de venir d’urgence. S’il y avait un contact avec l’eau et le poteau de haute tension déterré, il pouvait y avoir feu. Et c’est toute une partie de Kafountine qui allait partir en cendre », a soutenu M. Diatta.
Selon lui, « aujourd’hui, l’adduction en eau potable dans les îles qui était un rêve, est en train d’être menacée. Toute la population de Kafountine était aujourd’hui dans une inquiétude totale ».
Pour le chef de village de Kafountine, Moussa Diatta, « l’avancée de la mer est un phénomène inquiétant qui, aujourd’hui, a fini de constituer une menace pour plusieurs habitats, hôtels et sites ».
« Kafountine et ses îles risquent de disparaître, si rien n’est fait. Nous demandons aux autorités étatiques de nous venir au secours le plus rapidement possible », a-t-il lancé.
« Nous vivons d’énormes difficultés avec l’avancée de la mer. Nous sommes inquiets. La mer avance de jour en jour et le village risque de disparaitre. Tous les jours, nous vivons cette hantise. A chaque réveil nous pensons que les eaux vont nous engloutir », s’est-il alarmé.
Le chef de village a mis en garde contre le fait que ‘’la pêche est fortement menacée, le tourisme aussi menacé », martelant qu’il n’est plus question d’attendre.
Kafountine est une communauté rurale du Sénégal située en Basse-Casamance, dans l’arrondissement de Kataba 1, dans le département de Bignona et la région de Ziguinchor.
La communauté rurale se trouve au bord du littoral Atlantique et certains de ses villages sont situés sur des îles.
Ce village de pêcheurs, sis au bord de l’océan Atlantique, est prisé par les touristes.
Fatick, 14 jan (APS) – Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, a invité dimanche la communauté mouride de Fatick à s’atteler à l’achèvement des travaux de construction de leur mosquée.
« Nous souhaiterons que les travaux de construction de la mosquée de Fatick soit achevée. Notre vénéré guide Cheikh Ahmadou Bamba Serigne Touba a toujours œuvré pour la construction de mosquées afin que les fidèles puissent y effectuer leurs prières », a-t-il déclaré.
Serigne Bassirou Abdou Khadre s’adressait à la communauté mouride de Fatick, au terme d’une visite de plusieurs chantiers dont le » Daraay kamil » et une mosquée en construction dans cette commune.
« Nous voulons que cette mosquée soit belle à l’image de celle de Touba », a-t-il dit, invitant au respect des heures de prière.
Serigne Bass indique que les mosquées ne sont pas construites pour embellir le décor de la ville, mais plutôt pour permettre aux musulmans d’y accomplir les cinq prières quotidiennes.
« Nous avons l’impression que la tendance actuelle est de construire des mosquées juste pour le décor, parce qu’une mosquée peut se trouver à 20 mètres et les fidèles n’y vont pas prier. Un bon musulman et un fidèle mouride doivent respecter la prière, premier pilier de l’islam », a-t-il rappelé.
Le porte-parole du Khalife général des mourides a passé une journée dans la commune de Fatick ou il a visité de ‘’grands chantiers’’ de réhabilitation et de construction, dont ceux de l’espace culturel ‘’Daray kamil’’, de quatre cases de Keur Mame Cheikh Ibrahima Fall et de Keur Bour Sine Coumba Ndofféne Diouf.
Il s’est également rendu sur un site où une mosquée et des toilettes publiques sont en cours de construction.
Dodel Podor), 14 jan (APS) – Les maladies diarrhéiques chez les enfants âgés de 0 à 59 mois représentent ‘’35 % des motifs de consultations’’ au poste de santé de Dodel, commune de l’arrondissement de Gamadji Saré, a révélé l’infirmier-chef de poste, Oumar Diop.
M. Diop s’entretenait avec l’APS en marge d’un forum organisé vendredi par l’ONG ‘’The Hunger Project’’ et le secrétariat exécutif du Conseil national du développement de la nutrition, à Dodel chef-lieu de la commune éponyme.
‘’Les maladies diarrhéiques chez les enfants âgés de 0-59 mois constituent 35 % de ces motifs de consultations’’, a précisé M. Diop.
Il a également signalé que ‘’les fièvres sont récurrentes aussi chez les enfants, de même que les infections respiratoires aiguës (IRA), notamment les toux et les rhumes’’.
Selon l’ICP de Dodel, ‘’l’hypertension artérielle est aussi fréquente chez les personnes âgées. On note aussi la maladie chez des jeunes femmes en état de grossesse qui en souffrent’’.
Il y a également des maladies dermiques qui sont notées chez des patients, ‘’tous âges confondus’’, a encore informé Oumar Diop. Il a ‘’magnifié la forte implication de la communauté dans la prise en charge de la santé des populations’’.
Oumar Diop a salué également ‘’l’importante contribution’’ de celle-ci dans la gestion de la santé, compétence transférée aux collectivités locales.
‘’Le poste de santé dispose d’un infirmier et d’une sage-femme recrutés par l’Etat du Sénégal’’, a-t-il rappelé, reconnaissant que ‘’pour accompagner les efforts de l’Etat, la communauté, à travers le comité de développement sanitaire (CDS), a recruté un infirmier, une sage-femme, payés par ses propres soins’’.
Selon lui, ‘’trois matrones et trois agents de santé communautaires, appelés communément ASC, complètent la liste des personnels’’.
Le poste de santé également est doté d’une ambulance offerte par le Programme d’urgence et de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), en juin 2021.
‘’Seulement, des postes de santé voisins comme ceux de Bodé Lao, de Touldé Gaalé, de Aéré Lao (qui a aussi un centre de santé), sollicitent souvent la même ambulance’’, a fait savoir l’ICP de Dodel.
Le poste de santé de Dodel polarise vingt-deux villages pour une population de 17.705 habitants.
Ourossogui, 14 jan (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a rappelé, samedi, les mécanismes mis en place dans la région de Matam (nord-est) en vue de fixer les jeunes et les empêcher de se lancer dans l’émigration illégale.
»Il a été démontré lors du forum que, dans la région de Matam, beaucoup de mécanismes ont été mis en place par l’Etat du Sénégal, à travers la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des jeunes et des femmes (DER/FJ/, les financements accordés à des femmes entrepreneures ainsi que les acteurs culturels. Tout cela pour donner des solutions et des perspectives aux jeunes de la région », a-t-il dit.
Moussa Bocar Thiam, qui est aussi le maire de la commune de Ourossogui, s’exprimait à l’occasion d’un forum articulé autour du thème ‘’Emigration clandestine : causes, conséquence et solutions’’. Ce forum marque le démarrage du Festival culturel de Ourossogui.
Moussa Bocar Thiam a rappelé que des perspectives existent dans la région de Matam, citant à ce propos le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes et d’autres projets permettant »aux jeunes de s’insérer ».
Il a déploré le manque d’information dû, selon lui, »à une paresse des jeunes à aller » à la recherche de celle-ci.
»Il nous appartient de mettre en place des structures pour pousser les jeunes à aller s’informer sur les projets et programmes mis en place par l’Etat », a-t-il souligné, en présence du préfet du département de Matam, Souleymane Ndiaye.
En plus du forum, plusieurs activités culturelles se tiendront pendant deux jours dans la ville de Ourossogui, dont un concert prévu dimanche avec le rappeur Ngaka Blindé et le leader du Daandé leñol, Baba Mall.
Il est aussi attendu les prestations des différentes communautés ethniques établies à Ourossogui.