Année : 2024

  • SENEGAL-RELIGION / Kaolack : les jeunes invités à s’inspirer de l’enseignement de leurs aïeux

    SENEGAL-RELIGION / Kaolack : les jeunes invités à s’inspirer de l’enseignement de leurs aïeux

    Kaolack, 13 jan (APS) – Le coordinateur du mouvement ‘’Abna-u Hadrati Tidianiyati Sine-Saloum’’, Lamine Dia, a invité les jeunes à revenir vers les enseignements des érudits du pays, en s’inspirant de leurs aïeux.

    « La nouvelle génération doit s’inspirer des valeurs et des enseignements de nos grands-parents qui ont fait du Sénégal cette nation qu’il est devenu. Les jeunes doivent être conscients de leur rôle dans la société, surtout sur les plans éducatif et civique, pour ne pas sombrer dans la déperdition », a-t-il exhorté.

    Il intervenait vendredi, à l’occasion de la deuxième édition de la journée de prière suivie d’un ‘’wazifa’’ et d’un ‘’khadratoul Jummah’’, destinée à rendre hommage à d’illustres figures de la Tarikha Tidianya. La manifestation religieuse a eu lieu en présence de représentants des différentes familles religieuses de la ville de Kaolack.

    Lamine Dia a justifié par le rôle des aïeux dans la résolution de ‘’beaucoup de conflits sociaux’’ au Sénégal et dans la sous-région.

    « Chaque année, on prend plus de cinq figures de la Tarikha Tidianya pour [faire] des repères [pour] la nouvelle génération’’, a-t-il fait savoir.

    Pour cette édition, hommage est rendu à El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niass, Baye Sidy Sy, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane, fils cadet de  El Hadji Abdoulaye Niass, fondateur de Léona Niassène. Ils sont honorés en même temps que Serigne Samba Fall de Kaznack, El Hadji Cheikh Kane, premier Khalife de Léona Kanène, El Hadji Babacar Fall et Serigne Bassirou Sarr de Ngane.

    Le coordonnateur du mouvement ‘’Abna-u Hadrati Tidianiyati Sine-Saloum’’ a rappelé le rôle de El Hadji Abdoulaye Ibrahima Niass dans la résolution du différend entre le Sénégal et la Mauritanie, en 1989.

    Lamine Dia précise que l’objectif de cette journée est de prier pour un Sénégal de paix, à l’approche de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Le mouvement Abna-u Hadrati Tidianiyati, présent dans la plupart des régions du Sénégal, est l’œuvre de Serigne Abdoul Aziz Al Amine, qui voulait ‘’rassembler tous les disciples de la Tarikha Tidiane’’.

    MBT/ADE/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un chercheur recommande la promotion des énergies renouvelables pour réduire l’impact des émissions de gaz à effet de serre

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un chercheur recommande la promotion des énergies renouvelables pour réduire l’impact des émissions de gaz à effet de serre

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Dr Cheikh Diop, chercheur au laboratoire de climatologie et d’environnement (LCE) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a recommandé de promouvoir les énergies renouvelables pour réduire l’impact des émissions de gaz à effet de serre à l’orée de l’ère du pétrole et du gaz au Sénégal.

    ‘’Comme l’exploitation du pétrole et du gaz va s’accompagner d’une émission de gaz à effet de serre, on peut contrebalancer cela en développant les énergies renouvelables’’, a dit le docteur Diop lors d’un panel portant sur les changements climatiques, organisé par l’Amicale des anciens élèves de l’école Wiliam Ponty.

    De l’avis du spécialiste en climatologie, la promotion de telles énergies implique des investissements dans le solaire et l’éolien, ce que le gouvernement a déjà commencé, selon lui.

    ‘’En augmentant ces investissements, on peut tendre vers la neutralité carbone’’, a-t-il expliqué.

    Ce qui est l’important selon lui, c’est de ‘’pouvoir contrebalancer ces émissions en investissant massivement dans le solaire et l’éolien’’.

    Le docteur Cheikh Diop, enseignant-chercheur au département de géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, rappelle que l’Afrique est le continent le plus vulnérable aux changements climatiques.

    Selon lui, il y a plusieurs impacts dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et la santé.

    ‘’Concernant l’agriculture, on peut noter des changements dans le domaine du démarrage de la saison pluviométrique annuel. Tous ces changements ont des impacts sur les rendements des céréales et de l’arachide’’, a-t-il expliqué.

    Dans le domaine de la pêche, dit-il, on peut citer les stocks de poissons, les changements de la température de l’eau à la surface océanique. Il explique que c’est ce qui fait que ‘’certaines espèces migrent vers d’autres côtes’’, poussant les pécheurs à ‘’aller de plus en plus loin en mer’’.

    Pour ce qui concerne la santé, dit-il, elle dépend des ‘’’conditions environnementales’’. Aussi lorsque des changements climatiques surviennent, cela se répercute-t-il sur l’environnement et indirectement sur la santé, a-t-il fait observer.

    ‘’Dans certaines zones, on peut avoir une augmentation des cas de paludisme, une recrudescence de maladies comme la dengue qui sont des maladies à vecteur’’, a-t-il mis en garde.

    Le Dr Diop fait aussi état d’impact au niveau des zones côtières qui sont vulnérables et sont frappées par l’érosion.

    ‘’Avec l’élévation marine, ces zones sont menacées alors qu’il s’agit de zones où il y a beaucoup d’investissements, car étant des zones touristiques et de loisirs’’, fait-il remarquer.

    Beaucoup de capitales africaines sont menacées par l’élévation du niveau de la mer et de l’érosion, d’où l’intérêt de développer des solutions palliatives, comme le développement des énergies renouvelables, a suggéré Dr Cheikh Diop.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les décideurs invités à ériger le changement climatique en « une priorité absolue »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les décideurs invités à ériger le changement climatique en « une priorité absolue »

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Professeur Modou Ndiaye, enseignant à la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a appelé samedi les décideurs à faire de la question du changement climatique une priorité absolue pour ‘’éviter au monde une catastrophe’’.

    ‘’Il faut éviter au monde une catastrophe en mettant en jeu la survie humaine. Pour y arriver, il faudra que les décideurs fassent de la question des changements climatiques la priorité des priorités. Des voix doivent s’élever pour des comportements de résilience’’, a exhorté Pr Ndiaye, président de l’Amicale des anciens de l’école normale Wiliame Ponty.

    Il prenait part à une conférence intitulée : ‘’Changements climatiques : causes, impacts et stratégies d’adaptation en Afrique’’. La rencontre s’est tenue à la Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation (Fastef).

    Le Pr Ndiaye pense que ce thème doit constituer une priorité pour l’Afrique et le monde entier. ‘’(…) tout récemment, il y a eu la rencontre de la Cop 28 [la Conférence des parties sur le climat de l’ONU]. Quels que soient les commentaires qui ont pu être faits en termes d’avancées, le fait est qu’en réalité cette rencontre a été un échec cuisant’’, a-t-il jugé.

    Il prédit que l’objectif de réduction de la pollution atmosphérique, ‘’une exigence en 2025 pour éviter la catastrophe vers laquelle on s’achemine (…) ne pourra pas être atteint à l’évidence’’.

    Il tire son argumentaire sur le fait que ‘’’les grands pays industriels et pétroliers disent très clairement qu’ils ne peuvent pas atteindre cet objectif avant 2035 en ce qui concerne le charbon et avant 2050 ou 2060 en ce qui concerne le pétrole et le gaz, puisqu’il s’agit des énergies fossiles’’.

    De l’avis du président de l’Amicale des anciens de Wiliame Ponty, ce sont des dates qui sont ‘’tardives’’. ‘’Ce qui signifie que le monde est menacé par une apocalypse, le mot n’est pas de trop’’, a-t-il alerté. ‘’Et à ce moment-là, les conséquences seront incalculables.

    Or, en cas d’aggravation du réchauffement climatique, ‘’il y aura la montée des eaux et cela provoquera des inondations, des tempêtes, et les ouragans vont devenir de plus en plus violents’’.

    Il ajoute que ‘’des pays insulaires risquent de disparaitre’’ pendant que ‘’d’autres pays deviendront des zones désertiques’’. Pour lui, ‘’tout cela ressemble à une catastrophe’’.

    Face à cette situation, Modou Ndiaye estime qu’il est urgent de sensibiliser les populations à des actions de résilience, ‘’faire en sorte qu’on ait des rues sans soleil, des écoles sans soleil’’.

    ‘’Parce que lorsqu’il fera trop chaud, et il fera très chaud sous peu, il faudra des arbres pour que les élèves puissent réviser et au dehors, permettre aux gens de circuler librement dans nos rues’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Et c’est dans cet esprit que nous avons décidé de distinguer les écoles les mieux reboisées de Dakar. Il s’agit de Mass Massaer Niane 1 et Mass Massaer Niane 2 comme étant les établissements les mieux reboisés’’, a indiqué M. Ndiaye.

    C’est, à son avis, une manière d’encourager et d’inciter les populations à de nouveaux comportements résilients. ‘’Et nous appelons les maires, les délégués de quartier, les associations culturelles et sportives (ASC), les élèves et les étudiants, dans le cadre de leurs clubs, à intensifier les activités de reboisement’’, a lancé le professeur d’université.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Bakel : plusieurs quartiers touchés par une pénurie d’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Bakel : plusieurs quartiers touchés par une pénurie d’eau

    Bakel, 13 jan (APS) – Plusieurs quartiers de la commune de Bakel souffrent depuis quelques jours d’une pénurie d’eau, obligeant les foyers à veiller toutes les nuits durant pour guetter l’arrivée du liquide précieux, a constaté APS.

    Les quartiers Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega et une partie des HLM sont particulièrement touchés. Leurs habitants n’ayant d’autre choix que de passer des nuits blanches à attendre que l’eau recommence à couler des robinets.

    « Depuis une semaine, c’est comme ça. L’eau ne coule plus des robinets qu’entre 02 heures et 06 h du matin. On veille avec nos enfants qui doivent aussi aller à l’école », déplore Fayèle Sy, une habitante du quartier Montage-Centrale.

    Situé en altitude, ce quartier souffre depuis longtemps d’un problème de manque d’eau.

    « Parfois, il faut attendre que Grimpalé [quartier voisin] s’approvisionne, pour que la pression puisse monter jusqu’à chez nous », explique Cissokho, un père de famille.

    « Ils ont créé un forage depuis plusieurs années pour nous soulager, mais il ne fonctionne toujours pas. La journée on est obligé d’acheter de l’eau dans les autres quartiers », confie-t-il.

    Il regrette la cherté des factures d’eau malgré une faible consommation du liquide précieux en cette période.

    Mamadou Cissokho, un habitant de Montagne-Centrale, dit avoir remarqué la situation depuis près d’un an dans ce quartier. Il dit être obligé d’aller jusqu’au quartier Ndiayega pour remplir des bidons et des seaux. « Je dois payer 2000 francs par course », déclare-t-il.

    Au quartier HLM, le collège d’enseignement moyen dit CEM Bakel-Commune, avec ses plus de 800 élèves, est de loin le plus durement touché par cette pénurie d’eau.

    Selon la principale, Madame Dramé, les difficultés d’approvisionnement en eau du collège remonte à 2018.

    « C’est le plus grand collège du département de Bakel et on n’a pas d’eau (…). Les élèves sont obligés d’aller dans les maisons qui sont aux alentours pour trouver de quoi effacer nos tableaux », regrette-t-elle.

    Elle ajoute que les toilettes du collège ne sont plus fonctionnelles et invite les autorités à leur venir en aide pour trouver une solution à cette situation.

    « (…) Pendant les mois de mars et d’avril, c’est la canicule à Bakel, donc mieux vaut essayer de régler cette situation », exhorte-telle.

    Interrogé sur les raisons de ce problème de distribution d’eau, le responsable de SEN’EAU à Bakel n’a pas voulu répondre aux sollicitations du correspondant de l’APS.

    AND/ASG

  • SENEGAL-FORMATION / Richard-Toll : le CFP a besoin d’être élargi pour recevoir plus d’apprenants (directeur)

    SENEGAL-FORMATION / Richard-Toll : le CFP a besoin d’être élargi pour recevoir plus d’apprenants (directeur)

    Richard-Toll, 13 jan ( APS) – Le directeur du Centre de formation professionnelle (CFP) de Richard-Toll (nord), Mouctar Silèye Ndiaye, a plaidé vendredi pour l’élargissement des locaux de cette structure de formation en vue d’en augmenter les capacités d’accueil.

    S’entretenant avec l’APS, il a insisté sur l’urgence de cette doléance dont le règlement permettrait de  »faciliter l’accès à la formation, par la construction et la réhabilitation des locaux ».

    Il indique avoir formellement demandé ‘’l’introduction du brevet technique, BT » dans le programme du centre. Il dit espérer que  »cette missive parviendra aux autorités du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat (MFPAA) ».

    M. Ndiaye ajoute que l’introduction du BT, du reste très sollicitée, et l’élargissement de l’accès à la formation permettront d’enrôler plus d’apprenants dans ce centre qui polarise onze communes. La structure accueille même des apprenants venant d’autres localités situées en dehors du territoire départemental de Dagana.

    Il demande aux autorités la construction et la réhabilitation des locaux du centre pour élargir le nombre d’apprenants retenus dans les phases tests afin de donner plus de chances aux jeunes.

    Saliou Dramé, responsable de la Cellule d’appui à l’insertion et par ailleurs professeur d’informatique et de gestion du centre précise que l’établissement de formation compte 406 apprenants pour six métiers.

    Pour le Certificat d’aptitude professionnelle, les formations portent sur la couture, la menuiserie-bois, la menuiserie métallique, la mécanique et l’électricité.

    Pour le BEP, les apprenants sont formés en mécanique, électricité et en chaudronnerie, a-t-il indiqué.

    Les diplômes délivrés sont reconnus par la Direction des examens, concours professionnels et certifications et ont permis aux jeunes de bénéficier d’une insertion dans des entreprises installées dans la zone, a-t-il souligné.

    La construction et la réhabilitation des locaux pourraient renforcer la capacité d’accueil et rehausser le niveau des formations initiales.

    OG/AMD/ASG

  • SÉNÉGAL- RELIGION / Serigne Bassirou Abdou Khadre attendu cet après-midi à Fatick

    SÉNÉGAL- RELIGION / Serigne Bassirou Abdou Khadre attendu cet après-midi à Fatick

    Fatick, 13 jan (APS) – Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, se rendra en début d’après-midi à Fatick, a appris l’APS du comité d’organisation de sa visite.

    Après son arrivée, il visitera de ‘’grands chantiers’’ de réhabilitation et de construction, dont ceux de l’espace culturel  » Daray kamil », de quatre cases de Keur Mame Cheikh Ibrahima Fall et de Keur Bour Sine Coumba Ndofféne Diouf.

    Il se rendra aussi sur un site où une mosquée et des toilettes publiques sont en cours de construction.

    « Cette visite de Serigne Bassirou Abdou Khadre est une première à Fatick, où toute la communauté mouride, derrière son représentant El Hadji Guèye Dieng, n’a cessé d’œuvrer pour pérenniser les actions déjà posées », indique une note du comité d’organisation.

    SDI/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / Les ICS ont distribué plus de 1 000 prothèses de jambe et de bras en deux mois (responsable)

    SENEGAL-INDUSTRIE-SOCIAL / Les ICS ont distribué plus de 1 000 prothèses de jambe et de bras en deux mois (responsable)

    Mbaye-Mbaye (Tivaouane), 13 jan  (APS) – Le sous-préfet de Méouane Pape Amadou Sall a  bouclé, vendredi, dans la cité Mbaye-Mbaye de Mboro (Thiès, Ouest), une opération qui a permis de distribuer plus  1.000 prothèses de jambe et de bras, offertes par les Industries chimiques du Sénégal (ICS), a constaté l’APS.

    L’opération de distribution de prothèses a été lancée le 21 décembre dernier à Mbaye-Mbaye, dans la commune de Mboro, dans le département de Tivaouane.

    « Après deux mois de distribution, plus de 1.000 personnes, dont des enfants de six ans, ont pu bénéficier de ces prothèses », a indiqué Sandrine Gomes, responsable du développement durable et de la communication des ICS. Elle a félicité les structures indiennes et sénégalaises qui ont facilité la disponibilité des prothèses.

    « Ce projet est né de la volonté des ICS de contribuer de façon durable, directe et positive, à la vie des personnes et au bien-être des populations », a-t-elle dit, notant que ces besoins ont été exprimés par les structures sanitaires, avec lesquelles la société productrice d’engrais et d’acide phosphorique a échangé.

    « Ainsi, nous  avons compris  qu’il y avait un besoin énorme de prothèses  et des difficultés réelles pour les acquérir », a souligné la responsable du développement durable.

    Elle s’est réjouie du fait que depuis le 21 décembre, « tous les jours 20 à 30 personnes  arrivaient de partout le matin, en espérant repartir le soir avec l’usage de leurs deux jambes ». L’agent des ICS a relevé qu’il faut débourser « au moins 800.000 francs ou plus d’ un million », pour acheter des prothèses au Sénégal.

    « A l’heure du bilan, les ICS sont très satisfaites du bonheur retrouvé de ces personnes, démunies la plupart, et qui toutes ont retrouvé leur totale mobilité », a témoigné Sandrine Gomes.

    Le sous-préfet de Méouane a sur la même lancée, noté que l’attribution sur toute l’étendue du territoire national, de prothèses à des personnes à mobilité réduite, a satisfait les espoirs d’une vie meilleure chez les bénéficiaires. Ces appareils ont coûté « plus d’un milliard de francs CFA », a noté le représentant de l’Etat.

    « Un marabout m’a dit qu’il a retrouvé sa vie d’antan, quand il a obtenu une prothèse pour l’usage correct de sa jambe amputée », a raconté Amadou Sall, se faisant l’écho du soulagement de cet homme qui ne pouvait plus sortir de chez lui, depuis qu’il avait perdu un membre inférieur.

    Le gouverneur de Thiès qu’il représentait à cette cérémonie, mesurait l’envergure de ce geste, a-t-il fait valoir, non sans ajouter : « Votre don a permis d’appareiller des Sénégalais venus de partout au Sénégal ».

    Abdallah Tall, maire de Mboro, a, au nom des populations et de l’association des maires de l’arrondissement de Méouane, loué ce geste à caractère social du département développement durable des ICS.

    « Je me réjouis de cet acte qui a lieu aujourd’hui dans la commune que j’ai l’honneur de diriger », a-t-il lancé.

    « Tous les chefs de village, de quartier et les responsables des groupements féminins peuvent témoigner que cet honneur est une marque indélébile dans la prise en charge des préoccupations relatives aux personnes handicapées »,  a-t-il insisté.

    MKB/ADI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Une convention de partenariat signée entre Fatick et le ministère de la Culture

    SENEGAL-CULTURE / Une convention de partenariat signée entre Fatick et le ministère de la Culture

    Fatick, 13 jan (APS) – La commune de Fatick, représenté par son maire Mactar Ba, a signé, vendredi, avec le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, une convention de partenariat d’un montant de vingt millions de francs CFA pour le développement du secteur de la culture, a constaté l’APS.

    ‘’Nous venons de signer une convention de partenariat pour le développement de la culture, d’un montant de vingt millions de francs CFA que le ministère mettra à disposition pour votre politique culture’’, a expliqué le ministre de la Culture, Aliou Sow, lors de la cérémonie de clôture, à Fatick, de la douzième édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac).

    Il a rappelé que la culture est une compétence transférée, soulignant que le maire de Fatick, Mactar Ba, l’a bien compris « en s’impliquant de fort belle manière » dans l’organisation de cette édition du Fesnac.

    Aliou Sow a aussi signé une convention de partenariat avec le groupe ‘’Dioff Nanoor, ‘’ fondateur de la radio et la télévision des cultures urbaines ‘’Diofior TV et FM’’, pour une valeur de six millions de francs CFA afin d’accompagner cette structure.

    Plus tôt, son ministère a octroyé à la mutuelle de santé des acteurs culturels de ladite localité une enveloppe de deux millions de francs CFA.

    Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique a aussi signé avec la radio communautaire ‘’Midiss Tv’’ de Fatick une convention de partenariat d’un montant de cinq millions de francs CFA pour l’accompagnement de cette structure.

    FKS /SDI/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Palmarès Fesnac : Dakar remporte le Grand Prix Douta Seck pour la deuxième année consécutive

    SENEGAL-CULTURE / Palmarès Fesnac : Dakar remporte le Grand Prix Douta Seck pour la deuxième année consécutive

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Fatick, 13 jan (APS) – La région de Dakar a remporté, vendredi, à Fatick, le Grand Prix Douta Seck, décerné à la meilleure participation artistique régionale au Festival national des arts et cultures (Fesnac), dont la 12e édition a été clôturée le même jour, a constaté l’APS.

    Après Kaffrine en 2023, Dakar double la mise en remportant cette année encore le grand trophée du Fesnac et une enveloppe financière de trois millions de francs CFA.

    La capitale a réussi la meilleure participation régionale pour avoir gagné le premier prix en théâtre, musique et arts visuels ainsi que le deuxième prix danse.

    Le prix a été remis à Alioune Kéba Badiane, directeur du centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow. Très satisfait du résultat obtenu, M. Badiane estime qu’il n’y a point de secret pour réussir ce doublé.

    ‘’Nous prenons le temps de coacher nos artistes, de les accompagner et de prendre aussi du temps d’appeler des gens expérimentés qui viennent leur apprendre’’, a-t-il expliqué. Il estime que c’est cher de préparer un artiste.

    Selon lui, il ne s’agit pas d’attendre d’arriver sur les lieux de la compétition pour investir des moyens. ‘’Nous avons fait l’essentiel et nous avons lu les critères, respecté le timing et je pense que c’est là où on a joué gros pour gagner ce prix’’, explique Aliou Kéba Badiane. Il a rappelé qu’une audition a été organisée au niveau de la région de Dakar pour sélectionner les meilleurs artistes.

    La région de Tambacounda s’est distinguée cette année en occupant la deuxième place en slam et en musique et la troisième place dans la catégorie théâtre.

    Très « enthousiaste et satisfaits des performances des artistes de la région, le directeur du centre culturel régional de Tambacounda souligne que ces derniers ont compris le discours malgré le temps limité qu’ils ont eu pour se préparer.

    Trois disciplines artistiques ont été introduites cette année dans la compétition : le slam, les arts visuels et le conte.

    La présidente du jury théâtre, la comédienne du théâtre Daniel Sorano, Ndèye Fatou Cissé, a relevé le haut niveau  des prestations.

    Par exemple, indique-t-elle, la troupe de théâtre de Fatick a remporté la deuxième place, car ayant fait appel aux services d’un professionnel, en l’occurrence Ibrahima Mbaye ‘’Thié’’ pour accompagner ses artistes.

    Outre les prix nationaux, des prix spécifiques ont été aussi attribués aux artistes.

    Il faut rappeler que les artistes ont compéti sous le thème de la 12e édition du Fesnac,  »Macky, les arts et le patrimoine ».

    Un concert de l’orchestre national a clôturé cette douzième édition du Fesnac à Fatick.

    Palmarès

    Théatre

    Troisième prix : Tambacounda

    Deuxième prix : Fatick

    Premier prix : Dakar

    Danse

    Troisième prix : Sédhiou

    Deuxième prix : Dakar

    Premier prix : Diourbel

    Musique

    Troisième prix : Matam

    Deuxième prix : Tambacounda

    Premier prix : Dakar

    Peinture Arts visuels

    Troisième prix : Kaffrine ex aequo avec Louga

    Deuxième prix : Thiès

    Premier prix : Dakar

    Slam

    Troisième prix : Saint-Louis

    Deuxième prix : Tambacounda

    Premier prix : Thiès

    Conte

    Troisième prix : Thiès

    Deuxième prix : Kaolack

    Premier prix : Diourbel

    Prix locaux des artistes de Fatick

    -Meilleur chasseur : Abdoulaye Ndiaye

    -Meilleur conteur : Djiby Bongue Ndiaye

    -Meilleur production littéraire : Ibrahima Diouf

    -Meilleur conservateur :  Cheikh Salmone Diouf

    -Prix du cadre de vie : Samba

    FKS/SDI/ASG