Année : 2024

  • SENEGAL-SANTE / La ministre de la Santé appelle à améliorer la disponibilité des médicaments et produits d’urgence

    SENEGAL-SANTE / La ministre de la Santé appelle à améliorer la disponibilité des médicaments et produits d’urgence

    Dakar, 11 jan (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a appelé, jeudi, à améliorer dans les plus brefs délais le taux de disponibilité des produits et médicaments d’urgence afin d’assurer une prise en charge correcte des urgences sanitaires.

    ‘’38% de disponibilité pour les produits d’urgence, c’est un réel problème que nous devons régler en obtenant plus que cela. Il nous faut veiller à rendre les médicaments disponibles en urgence dans les semaines à venir’’, a-t-elle déclaré lors de la deuxième réunion du Comité interne de suivi (Cis) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS) 2019-2028.

    Elle estime que les patients ne peuvent pas aller dans les structures sanitaires  »sans trouver de produit ».

    ‘’Nous nous sommes battus pour que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) ait les moyens. Donc, nous devons veiller à ce que les produits soient au rendez-vous. S’il y a rupture, il faut parler avec les fournisseurs. Mais si le produit est disponible, il faut également communiquer pour dire aux populations qu’il est disponible’’, a-t-elle exhorté à la PNA et à l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP).

    Elle dit regretter à ce sujet que ‘’tous les produits ne rentrent pas dans ce circuit (PNA)’’, citant les produits anti-cancéreux.  »Alors que les 2/3 de ces produits anti-cancéreux qui sont actuellement dans nos structures sanitaires viennent de partout. C’est un véritable problème », a-t-elle relevé.

    La ministre a appelé à  »règlementer ce problème au plus tard d’ici peu de temps ».

     »Il y a beaucoup plus de rupture de médicaments dans le privé que dans le public. Si on n’a pas médicaments on ferme boutique’’, a-t-elle tranché, rappelant  qu’ ‘’au début on parlait de +diégué si na+ et aujourd’hui c’est +Yekk si na+; donc on ne doit plus avoir un problème de rupture de médicaments même dans les régions les plus reculées’’.

    Pour elle,  »les urgences ne peuvent pas attendre. Il faut trouver un moyen pour que quand-même dans nos structures d’urgences qu’on puisse avoir les produits ou bien les substitues des produits ».

    ‘’Si le malade vient à l’hôpital, qu’il ne trouve pas de produits d’urgence pour se soulager, il n’a pas besoin de venir à l’hôpital. Le malade a besoin qu’on le soulage’’, a ajouté le ministre.

     ‘’Il y a trop de ruptures de médicaments essentiels’’

    Mme Ndiaye a déploré le fait qu’ il y a ‘’trop de ruptures de médicaments essentiels’’ , aussi bien dans le privé que dans le public.

    ‘’On s’est tellement battu pour que la PNA monte en puissance donc il ne faut qu’elle revienne à l’ancien système », a-t-elle fait valoir, relevant qu’ aujourd’hui,  »il y a des personnes qui n’ont rien n’a voir avec la pharmacie et qui vendent pourtant des médicaments bien présents dans nos structures sanitaires’’.

    ‘’On est en train de contrôler les produits entrant de tous les côtés. Mais nous devons règlementer ces gens-la sinon, ne parlons plus de Yeksina’’, a-t-elle fait savoir, estimant que ‘’si on parle de la santé publique, c’est parce que le produit de santé et le médicament sont au cœur du système ».

     »Si on n’a pas de produit ne parlons de système’’, a-t-elle précisé, admettant qu‘’actuellement on est sur une faillite à cause du manque de produits, de médicaments et même des dispositifs’’.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Plainte de l’Afrique du Sud contre Israël à la CIJ : première journée d’audience ce jeudi à La Haye

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / Plainte de l’Afrique du Sud contre Israël à la CIJ : première journée d’audience ce jeudi à La Haye

    Dakar, 11 jan (APS) – La première journée de l’audience consacrée à l’examen de la plainte déposée à la Cour international de justice (CIJ) par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de s’adonner à des actes de génocide dans la bande de Gaza, en Palestine, s’est ouverte ce jeudi à La Haye, aux Pays-Bas, ont rapporté plusieurs médias.

    Il s’agit d’une audience publique de deux jours organisée dans le cadre d’une action judiciaire intentée par Pretoria en vertu de la convention des Nations sur le génocide, afin que la CIJ, principal organe judiciaire des Nations unies, prenne des ‘’mesures conservatoires’’.

    Ces mesures conservatoires demandées, conformément à l’article 41 du statut de la cour ; des articles 73, 74 et 75 du règlement de la cour, visent à ‘’protéger contre un nouveau préjudice grave et irréparable des droits que le peuple palestinien tient de la convention contre le génocide’’, a déclaré la présidente de la Cour, Joan E. Donoghue au démarrage des travaux.

    Pour l’avocate irlandaise Blinne Ni Ghralaigh, membre de l’équipe juridique de l’Afrique du Sud, les actions d’Israël dans la bande de Gaza sont ‘’le premier génocide de l’histoire où les victimes diffusent leur propre destruction en temps réel dans l’espoir, pour le moment vain, que le monde fasse quelque chose ».

    A travers le monde, des manifestations et des pétitions sont initiées en soutien à la plainte sud-africaine devant la CIJ.

    ‘’Nos sommes une quarantaine d’eurodéputés à soutenir la plainte de l’Afrique du Sud dénonçant des actes génocidaires à Gaza. Nous soutenons cette plainte et la demande de mesures pour suspendre les combats’’, a écrit sur le réseau social X, l’eurodéputé belge, Saskia Bricmont.

    Dans une lettre adressée à la CIJ, ils appellent à la ‘’cessation du génocide en cours en Palestine, qui a déjà causé 22 000 morts’’.

    Jeudi, des centaines d’Israéliens et de Palestiniens se sont mobilisés devant le siège de la CIJ en soutien à l’action judiciaire sud-africaine.

    L’Afrique du Sud a déposé le 29 décembre dernier auprès de la Cour internationale de justice une requête visant à condamner l’Etat d’Israël, accusé de se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza, a annoncé la juridiction internationale.

    L’Etat sud-africain affirme notamment dans sa requête que les actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire », car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens, rapporte le site de Radio France internationale.

    Selon les autorités sanitaires, près de 24.000 palestiniens en majorité des femmes et des enfants ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le lancement de la riposte terrestre et aérienne lancée par l’armée israélienne à la suite d’une attaque meurtrière menée par le mouvement palestinien le Hamas le 7 octobre dernier en territoire israélien.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-CULTURE / Un universitaire analyse les politiques culturelles de Senghor à Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE-CULTURE / Un universitaire analyse les politiques culturelles de Senghor à Macky Sall

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Fimela (Fatick), 11 jan (APS) – Les politiques culturelles des quatre chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Sénégal peuvent être lues différemment  »en fonction des enjeux, des réalités et du contexte », a estimé, jeudi, l’enseignant-chercheur Ibrahima Wane.

    ‘’A chaque période, il y a eu une politique taillée en fonction des enjeux, des réalités et du contexte. On peut faire la comparaison des quatre chefs d’Etat mais en lisant bien les contextes où il y a eu des acquis et des insuffisances’’, a dit M. Wane.

    ‘’Senghor [Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal] a été un moment phare. C’étaient les années des indépendances et le Sénégal s’est distingué par la place donnée à la culture dans la politique de développement national’’, a-t-il souligné dans un entretien accordé à l’APS, en marge du Festival national des arts et cultures (FESNAC).

    Il estime que jusqu’à ce jour, les bénéfices de cette option initiale sont toujours visibles avec la mise en place d’infrastructures importantes dont le Théâtre national Daniel Sorano inauguré en 1966 et de grands évènements phares avec le premier Festival mondial des arts nègres.

    M. Wane rappelle à cet égard que le Sénégal a eu à cette époque l’un des premiers ministères de la Culture au monde. ‘’Dans les années 1960, peu de pays au monde avait un ministère de la Culture’’, a relevé le professeur de lettres spécialisé en littérature africaine.

    Il y a eu ensuite le Musée dynamique qui abrite aujourd’hui le siège de la Cour suprême, et les Manufactures sénégalaises des arts décoratifs de Thiès.

    ‘’Avec Senghor, il y avait une vision, une ambition et une réelle volonté de placer la culture en avant’’, selon le coordonnateur du colloque de la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac), dont le thème est ‘’Les politiques culturelles au Sénégal : acquis et défis’’.

    Le successeur de Senghor, le président Abdou Diouf est arrivé, dit-il, dans un contexte différent dans les années 1980 avec les programmes d’ajustement structurel imposés par les bailleurs de fonds.

    ‘’Il y a eu un recul dans certains acquis, mais la crise a la vertu de faire naitre des choses et cela développe des initiatives’’, a-t-il fait remarquer, soulignant que c’est à cette période qu’est née la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar communément appelée ‘’Dak’art’’.

    Le Grand prix du président de la République pour les arts et les lettres, la galerie nationale, la maison de la culture Douta Seck, le programme de développement des centres culturels dans les régions ont vu le jour durant cette période.

    ‘’Cela a été une période de crise par rapport à la décennies 1960 et 1970, mais cela a été aussi une période très intéressante où des initiatives importantes ont été prises par l’Etat d’une part et d’autre part par les acteurs qui étaient dans l’obligation de se prendre en charge’’, explique-t-il.

    Ce contexte a vu également émerger des  »capitaines d’industries », comme Youssou Ndour, le lead vocal du Super étoile, El Hadj Ndiaye, le patron Studio 2000 et fondateur de la tévision 2Stv, a souligné Ibrahima Wane.

    ‘’Cela était inimaginable avant que les artistes se mettent à créer des sociétés, à ouvrir des studios et cela était aussi valable dans les arts visuels avec l’ouverture de galeries. Ils ont suppléé l’Etat, des associations d’artistes sont nées’’, relève-t-il.

    Les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall

    L’arrivée du président Abdoulaye Wade coïncide avec les bouleversements introduits par les nouvelles technologies de l’information et de la communication qui ont amplifié la piraterie et ouvert des opportunités, selon Ibrahima Wane.

    ‘’Il y a eu à cette période, une nouvelle vision de la culture comme instrument économique et même la Banque mondiale l’intègre dans ses programmes comme un élément de lutte contre la pauvreté et comme une source de création d’emplois’’, a expliqué le professeur Wane, déplorant une instabilité institutionnelle avec onze ministres de la Culture durant le régime d’Abdoulaye Wade (2000-2012).

    A partir de 2012, avec l’avènement du président Macky Sall, il y a eu la loi sur le statut de l’artiste et les nombreux fonds mis en place pour financer la culture.

    Ibrahima Wane cite à ce propos le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), le Fonds de développement des cultures urbaines (Fdcu), devenu aujourd’hui le Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives (FDCUIC), etc.

    ‘’A chaque période, il y a eu un contexte et une politique taillée en fonction des enjeux, des réalités. On peut faire la comparaison des quatre chef d’Etat mais en lisant bien les contextes où il y a eu des acquis et des insuffisances’’, a conclu M. Wane.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-ARTISANAT-SOCIAL / Thiès: des électroniciens offrent trois jours de dépannage gratuit de téléviseurs et d’ordinateurs

    SENEGAL-ARTISANAT-SOCIAL / Thiès: des électroniciens offrent trois jours de dépannage gratuit de téléviseurs et d’ordinateurs

    Thiès, 11 jan (APS) – Le Regroupement des électroniciens de Thiès  (RET) a démarré, jeudi, pour trois jours, une session de dépannage gratuit de téléviseurs et d’ordinateurs, doublée d’une formation à la réparation de ces appareils.

    Organisée à la Place Mamadou Dia, cette activité, la première du genre, est soutenue par l’Agence de la maison de l’outil (ANAMO), dont le directeur général Maodo Malick Mbaye est le parrain.

    L’ANAMO a dépêché une délégation, dont un formateur pour appuyer les électroniciens de Thiès.

    Pour Talibouya Traoré, président du RET, son association ne s’est pas fixé de limites en termes de nombre d’appareils à réparer. « Nous allons dépanner tous les appareils qui nous parviendront dans la mesure du possible », a-t-il dit.

    L’idée, selon lui, est de « démontrer les talents » des membres de l’association, créée depuis 2004, mais aussi de venir en aide aux populations, à quelques jours de la Coupe d’Afrique des nations de football, un moment de grande utilisation des téléviseurs.

    Le président du Regroupement  des électroniciens de Thiès, par ailleurs délégué à la chambre des métiers de Thiès, a plaidé pour l’installation dans la cité du rail, comme par le passé, d’une usine de montage de matériel électronique, pour créer des emplois.

    Il a, dans le même moment, appelé les jeunes à s’intéresser à l’électronique, un « secteur d’avenir », qui leur offre beaucoup d’opportunités d’auto-emploi, dans un contexte de transition électronique  des appareils dans la quasi-totalité des secteurs: médical,  mécanique, froid, etc.

    Elhadji Diallo, coordonnateur de la maison de l’outil de Thiénaba, a salué ce geste de « citoyenneté active », qu’il considère comme une grande première.

    « C’est la première fois qu’on voit des électroniciens s’organiser pour (offrir) des dépannages gratuits », a-t-il dit, soulignant que les électroniciens, « parents pauvres » du secteur de l’artisanat, méritent d’être appuyés davantage

    Mamadou Cissé, directeur des opérations de l’ANAMO  a jugé cette activité « très innovante », annonçant que sa structure  organisera des formations à la réparation de téléviseurs à écran plat au cours de l’année 2024.

    Bien que répondant à un “besoin réel”, ce savoir-faire n’est à ce jour, dispensé de manière spécifique, par aucune école, restant ainsi l’apanage des seuls artisans, a-t-il noté.

    « Beaucoup de jeunes ont du mal à s’insérer après leur formation, parce qu’ayant reçu des compétences qui ne correspondent pas aux besoins sur le marché », a encore relevé le responsable.

    Selon M. Cissé, l’ANAMO a contribué à former 5.000 personnes à travers le pays en 2023, selon la demande de chaque région.

    En plus d’offrir des formations temporaires, les maisons de l’outil promeuvent l’auto-emploi, en servant de centres d’incubation aux jeunes déjà formés, a-t-il expliqué, non sans insister sur la nécessité pour l’ANAMO de disposer d’un « plus grand soutien », pour mener à bien sa mission.

    Cette année aussi la maison de l’outil de Tivaouane, en cours de réhabilitation, sera ouverte, pour faire passer à sept les structures de ce genre dans la région de Thiès. A l’échelle nationale, elle sera l’une deux maisons de plus qui seront rendues fonctionnelles en 2024. Sur 36 maisons de l’outil à travers le pays, seules 17 étaient jusque-là fonctionnelles.

    Dans deux semaines, une formation en mécatronique est prévue à Mbour, à l’intention d’une cinquantaine de jeunes venus de toute la région de Thiès, avec l’appui d’une ONG suisse, a-t-il encore annoncé.

    ADI/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le rapport d’activités 2023 du Haut conseil des collectivités territoriales adopté

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le rapport d’activités 2023 du Haut conseil des collectivités territoriales adopté

    Dakar, 11 jan (APS) – Le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) a adopté, jeudi, lors d’une session ordinaire son rapport d’activités de l’année écoulée, a constaté l’APS.

    Le rapport général fait le bilan des activités du HCCT. Il présente les objectifs et les résultats de l’institution au cours de l’année 2023, a expliqué sa présidente, Aminata Mbengue Ndiaye après l’adoption à l’unanimité du rapport.

    Elle a signalé que le rapport était composé de quatre chapitres consacrés aux sessions de l’année 2023 et un autre dédié aux recommandations.

    Le premier chapitre présente les performances du HCCT, les conditions de démarrage de la deuxième mandature et le nouveau plan stratégique (2023-2027) élaboré, a-t-on appris du document.

    Il s’agit d’un plan stratégique reposant sur quatre orientations stratégiques notamment la promotion économique, l’équité territoriale et l’inclusion sociale, la gestion des ressources naturelles et le développement durable, le financement et la coopération ainsi que la gouvernance organisationnelle et institutionnelle.

    Les trois autres chapitres présentent les travaux de trois sessions ordinaires de l’année 2023 consacrées respectivement à la problématique des ressources naturelles et la gouvernance des territoires, aux stratégies de politique sanitaire dans les collectivités territoriales et enfin à la question de l’enseignement et de l’exploitation des faits d’état civil, rapporte la source.

    Elle fait observer que la troisième session s’était interrogée sur la territorialisation de la compétence santé. Le HCCT s’étant évertué à formuler un rapport d’évaluation et de propositions de réforme du budget consolidé d’investissement (BCI) en matière de santé.

    La quatrième session a été l’occasion de se pencher sur l’état civil, considéré comme une des ‘’préoccupations d’ordre public’’, peut-on lire dans le rapport qui s’est penché sur l’initiative de l’instance de représentation visant à mener la réflexion en vue de formuler des recommandations pouvant aider à la modernisation et à la sécurisation des actes d’état civil.

    ‘’Pour le HCCT, l’année 2023 a été marquée par une intense activité sur le terrain, une démarche inclusive ayant permis de formuler huit avis constitués de cent vingt et une recommandations et quatre rapports dans le but de répondre aux défis structurels et conjoncturels qui interpellent la vie de collectivités territoriales’’, indique le document.

    AFD/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / A Témento, un prêtre met une unité de transformation de produits locaux à la disposition des femmes

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / A Témento, un prêtre met une unité de transformation de produits locaux à la disposition des femmes

    Sédhiou, 11 jan (APS) – Les femmes du village de Témento, dans le département de Goudomp, bénéficient d’une unité de transformation des produits agricoles grâce à un prêtre missionnaire à la paroisse dudit village, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement des activités de cette unité s’est déroulée en présence du maire de la commune de Simbandi balante, du représentant du ministre de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire et des partenaires techniques et financiers.

    La construction de cette unité de transformation entre dans le cadre du projet renforcement des moyens d’actions de la mission paroissiale pour réduire la pauvreté et la vulnérabilité socio-économique des populations nécessiteuses du village de Témento avec l’appui du ministère de la microfinance et de l’ONG  »Je t’accompagne ».

    « Le projet s’exprime par la double dimension que j’incarne, je suis prête en mission pour être au service de la population en plus d’être ingénieur agronome de formation. Ce qui me donne un outil pour pouvoir mieux m’insérer et répondre aux besoins de ces populations » a déclaré l’initiateur du projet, Père Joseph Ndong, missionnaire+ les oblats de Marie Immaculée à la paroisse de Témento+.

    « Le balantacounda est une zone riche en fruits et légumes mais malheureusement l’aspect commercialisation reste une préoccupation pour les producteurs. C’est ce qui explique aujourd’hui la volonté de mettre sur pied cette unité de transformation dédiée aux femmes, priorité aux filles-mères », a expliqué M. Ndong

    Selon lui, cette couche reste la plus vulnérable dans la société et c’est pourquoi ce projet leur est dédié pour faciliter l’autonomisation de ces braves dames.

    Il a ajouté que sept filles sont déjà formées et le processus va continuer pour toucher le maximum de femmes dans le village. Il a souligné que l’unité peut absorber jusqu’à trente femmes sans compter les emplois indirects qu’elle peut aussi créer.

    Il a annoncé par la même occasion la mise en place d’une ferme de trente quatre hectares entièrement destinée à la jeunesse. « Nous voulons à travers une chaîne de production agricole permettre à la jeunesse de ce terroir de trouver du travail mais aussi améliorer les conditions de vie des populations » a-t-il dit, soulignant l’urgence de participer à l’effort de développement des pouvoirs publics.

    Pour le religieux, les jeunes doivent rester au pays y réussir et participer à la construction du Sénégal.

    A travers ce projet a-t-il relevé,  »nous voulons mettre en place une chaîne de valeur des produits agricoles locaux ».

    MS/OID/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE / PACE : 160 milliards FCFA déjà mobilisés (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE / PACE : 160 milliards FCFA déjà mobilisés (ministre)

    Dakar, 11 jan (APS) – Le gouvernement a mobilisé cent-soixante milliards de FCFA sur les 257 milliards de la première phase du Programme d’accélération compétitivité emplois (PACE), a annoncé, jeudi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka.

    Ce montant a été réuni grâce aux contributions de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, de KFW (Établissement allemand de crédit pour la reconstruction), la FAO et de l’Etat du Sénégal, a t-il précisé lors d’une rencontre d’échanges autour du programme d’accélération compétitivité et emploi (PACE).

    Ce programme  »constitue une réponse aux différents défis identifiés dans la stratégie nationale de développement du secteur privé’’, a-t-il expliqué, soulignant que  »les besoins initiaux sont estimés à environ 1000 milliards Fcfa (…)’’.

    ‘’Son ambition ultime, selon le ministre, est de rendre possible la création de 3 millions d’emplois formels, 300.000 entreprises et 300 champions nationaux dans les filières ciblées mettant ainsi de manière irréversible sur orbite notre pays pour se doter d’une économie émergente et résiliente à l’horizon 2035 », a déclaré Doudou Ka.

    Il a indiqué que dans  »sa structuration », le PACE  »est un programme inclusif qui intègre dans son organisation et son fonctionnement les principes de la collaboration dans leur version la plus aboutie’’.

    Le ministre a demandé aux partenaires de l’Etat de ‘’prendre la mesure de ce défi et de se mobiliser pour atteindre cet objectif de mobilisation de 1000 milliards de FCFA’’.

    La Banque africaine de développement (BAD) contribue au PACE à travers le programme d’appui et d’accélération industriel à la compétitivité et à l’emploi (PAIS) à hauteur de 72 milliards de FCFA, a déclaré son représentant à Dakar, Hatem Fillah.

    Selon lui, ce programme permettra, à terme, ‘’de renforcer la compétitivité de six chaînes de valeur stratégiques, d’accorder un financement de 27,5 millions d’Euros, soit près de 17987 milliards FCFA à destination de jeunes et de femmes’’.

    S’inscrivant dans la stratégie opérationnelle de la BAD au Sénégal, ce programme contribuera, selon M. Fillah, à ‘’créer au moins 50 mille emplois, à mobiliser l’investissement privé à travers la capitalisation du Fonds de préparation des projets’’.

    La Banque mondiale est ‘’très fière’’ d’appuyer l’Etat du Sénégal dans la mise en œuvre du PACE à travers le programme d’emploi, de transformation économique et de relance avec un financement total de ‘’185 millions de dollars’’, soit 110,552 milliards FCFA, a déclaré Keiko Miwa, sa directrice pays.

    Le PACE vise à faciliter l’accès au financement des PME et PMI, renforcer la compétitivité des secteurs prioritaires à fort potentiel de croissance et créateurs d’emplois. Il se veut un instrument de mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du Secteur privé, selon le ministre de l’Economie. Le PACE contribue également ‘’à développer les investissements privés à travers la préparation et l’optimisation des projets Partenariats public-privé (PPP)’’.

    CS/OID/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Kaffrine : plus de 3500 ménages de la région vont accéder à l’électricité

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Kaffrine : plus de 3500 ménages de la région vont accéder à l’électricité

    Kaffrine, 11 jan (APS) – Quelque 3.586 ménages de la région de Kaffrine vont accéder à l’électricité grâce au programme SMARTGRID, portant sur la modernisation des réseaux de transport énergétique de la SENELEC (Société nationale d’électricité du Sénégal), a-t-on appris de Mamadou Séne, coordonnateur dudit programme.

     »L’Etat du Sénégal, à travers sa vision pour l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025, a mis en place un plan quinquennal d’investissement 2021-2025 incluant un important programme de  densification et d’extension des réseaux  moyenne et basse tension  en milieu urbain, péri urbain et rural pour un accès durable à l’électricité en quantité, qualité et à moindre coût », a t- il expliqué.

    M. Séne s’exprimait, jeudi, au terme d’un Comité régional de développement (CRD) pour un partage d’informations et de mise à niveau en présence des chefs de villages, des maires, des autorités administratives et des différents chefs de service.

    D’un coût de 3,3 milliards francs CFA, ce programme est financé par l’Union européenne et délégué à  l’Agence française de développement (AFD).

    Dans la région de Kaffrine, 38 villages sont concernés sur les axes Ndodji-Ndioum Ngainth –Mbabane Mouride et Selly- Ndiobene Sama Lamo. La durée des travaux est d’un an.

    Le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, a insisté sur l’accélération des travaux, soulignant que l’électricité n’est pas une question de confort seulement, mais aussi une question économique, sanitaire, éducative et de développement.

    Le gouvernement du Sénégal et l’Agence française de développement (AFD) ont signé en 2018 une convention de financement d’environ 34 milliards de francs CFA (près de 52 millions euros) destinée à la mise en œuvre du programme SMARTGRID, portant sur la modernisation des réseaux de transport énergétique de la SENELEC (Société nationale d’électricité du Sénégal).

    Le SMARTGRID est un réseau dit intelligent destiné à optimiser la production, la distribution, la consommation pour mieux mettre en relation l’offre et la demande d’électricité.

    CTS/OID/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Saint-Louis : une centrale photovoltaïque inaugurée à l’UGB

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENERGIE / Saint-Louis : une centrale photovoltaïque inaugurée à l’UGB

    Saint-Louis, 11 jan (APS) – Une mini centrale solaire photovoltaïque a été inaugurée, jeudi à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), dans le cadre d’un partenariat germano-sénégalais, a constaté l’APS.

     »La réalisation de ce projet entre en droite ligne des objectifs macroéconomiques de la politique énergétique nationale fixée dans notre référentiel de développement économique et social, le Plan Sénégal émergent (PSE) », a déclaré le recteur de l’UGB, Pr Magatte Ndiaye.

    M. Ndiaye intervenait à l’occasion de la cérémonie d’inauguration et de réception de cette mini centrale solaire photovoltaïque à la salle des Actes du rectorat.

    Le projet, a t-il ajouté, vise le développement et la mise en œuvre d’une coopération stratégique dans le secteur des systèmes énergétiques durables entre l’Allemagne et le Sénégal.

    Le recteur et président du conseil académique de la deuxième université publique du Sénégal a décrit les caractéristiques de cette mini centrale solaire photovoltaïque installée au sein de l’UGB.

     »L’UGB va disposer d’une mini centrale solaire photovoltaïque de 100 kilowatt-crête (KWC) avec une capacité de stockage de 100 kilowatt-heures connectée en temps réel au réseau de la Société nationale d’électricité (SENELEC) par le biais du poste de transformation qui se trouve au niveau du bâtiment », a-t-il souligné.

    De l’avis du professeur Magatte Ndiaye, la réalisation de cette mini centrale solaire va participer à leur autonomisation énergétique.

     »Cela accroît de manière considérable notre autonomie énergétique et réduit de manière drastique les aléas liés aux coupures de courant et les désagréments qui s’en suivent dans le fonctionnement administratif et pédagogique de notre institution », a-t-il assuré, soulignant que la maîtrise de l’énergie au Sénégal est devenue un enjeu politique de grande importance.

    Venu assister à cette cérémonie, Marco Angilela, chef du département des projets internationaux à l’Institut de gestion appliquée des flux de matériaux (IFAS) se dit très heureux de participer à l’ouverture de ce projet de système solaire pour l’UGB.

    Des attestations ont été remises aux étudiants qui ont participé à ce projet.

    Des membres du  »Projet local sustainable energy network in Senegal (LoSENS) » (Réseaux locaux d’énergie durable au Sénégal), une représentante du maire de la ville de Saint-Louis, le Pr Djicknoum Diouf, chef de département physique de l’Unité de formation et de recherche de sciences appliquées et de technologies (UFR/SAT), entre autres, ont pris part à la cérémonie.

    CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou : renforcement de l’auto-employabilité pour plus de 200 femmes et jeunes

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou : renforcement de l’auto-employabilité pour plus de 200 femmes et jeunes

    Kédougou, 11 jan (APS) – Plus de 200 femmes et jeunes de la région de Kédougou vont bénéficier du projet de renforcement de l’auto-employabilité et de la résilience à travers l’agriculture et les métiers verts, a annoncé, jeudi, son coordonnateur, Mamadou Yaya Diallo.

     »L’objectif de ce projet est de renforcer l’auto-employabilité et la résilience des jeunes et des femmes dans l’agriculture. Et nous allons les outiller et les accompagner en mettant à leur disposition des fonds de garantie », a expliqué Mamadou Yaya Diallo.

    Il intervenait lors d’un Comité départemental de développement (CDD) axé sur le projet de renforcement de l’auto-employabilité des femmes et des jeunes à travers l’agriculture et les métiers verts.   La réunion était présidée par l’adjoint au préfet de Kédougou, Papa Abdoulaye Mbaye.

     »C’est un projet qui est une alternative aux ressources extractives et il fallait faire comprendre aux jeunes et aux femmes qu’on peut réussir sans les industries minières », a ajouté M. Diallo.

    Le projet va mettre en place des fonds de garantie d’un montant de 50 millions francs FCFA pour financer le business-plan des entrepreneurs.

    Il est envisagé  d’organiser très prochainement dans le cadre de ce projet des activités de sensibilisation et de communication pour un changement de comportement par rapport aux ressources minières dont regorge la région de Kédougou.

    L’adjoint au préfet de Kédougou, Papa Abdoulaye Mbaye, a mis en place un comité de pilotage départemental du projet.

     »C’est un comité constitué des services départementaux, des maires, du conseil départemental de la jeunesse ainsi que des personnes ressources qui vont nous permettre de bien dérouler ce projet dans l’agriculture et les métiers verts », a-t-il dit.

    Il a invité les responsable du projet à se rapprocher du pôle emploi de Kédougou et des services qui œuvrent dans le cadre de l’emploi des jeunes et des femmes.

    PID/OID/AB