Année : 2024

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’universitaire Pape Massène Sène appelle à harmoniser le patrimoine avec les réalités

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / L’universitaire Pape Massène Sène appelle à harmoniser le patrimoine avec les réalités

    Fimela (Fatick), 10 jan (APS)– L’universitaire-chercheur Pape Massène Sène a appelé, mercredi, à une harmonisation du patrimoine avec les réalités nationales, lors d’un colloque organisé à Fimela dans le cadre de la douzième édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) à Fatick (8-12 janvier).

    ‘ »Si nous avons des défis à relever, c’est de faire en sorte que notre patrimoine soit un peu plus en harmonie avec nos propres réalités’’, a-t-il dit indiquant qu’aux premières années des indépendances, la notion de patrimoine a obéit à un « mimétisme exceptionnel » que l’on retrouve dans certains pays comme la France.

    Selon lui, » il y a des termes qui reprennent exactement la même définition et les mêmes approches du patrimoine en France et au Sénégal ».

    Le fonctionnaire à la retraite animait un panel sur le thème ‘’Entre mémoire et projet, le patrimoine culturel en débat’’.

     »Harmoniser le patrimoine par rapport à nos propres réalités renvoie à une prise en charge de l’héritage de nos deux grands empires au moins en Afrique de l’Ouest, à savoir l’empire du Ghana et celui du Mali », a t-il dit.

    ‘’Avec l’empire du Mali, nous nous retrouvons avec un repère fort qu’est la charte du Kurukan Fugan [charte du mandé prononcée à Kurugan Fugan au début du XIIIe siècle est la première constitution au monde]. Nous avons au moins des repères capitaux sur la constitution de la cohésion sociale’’, a expliqué l’ancien conservateur du Musée Théodore Monod.

    L’autre problème à régler pour une véritable prise en compte de notre patrimoine, a fait valoir M. Sène, ‘’c’est de poser les gestes dans notre droit fondamental, la Constitution’’.

    ‘’Le Président de la République est le protecteur des Arts et des artistes. Qui est le protecteur du patrimoine ?’’, s’interroge l’ancien conseiller culturel du président Léopold Sédar Senghor.

    Le colloque du 12ème Fesnac dont le thème est ‘’Les politiques culturelles au Sénégal : acquis et défis’’ a planché aussi sur ‘’Le patrimoine culturel’’ et ‘’le livre et les arts visuels’’.

    L’universitaire-chercheur Pape Massène Sène abordera, jeudi,  les thèmes : ‘’Le cinéma et l’audiovisuel’’ et ‘’Les arts de la scène’’.

    Selon le coordonnateur du colloque, le professeur Ibrahima Wane, il s’agit d’étudier le bilan des politiques culturelles au Sénégal depuis 1960.

    ‘’Le patrimoine culturel qui est la source et la sève de la création artistique englobe tout notre mode de vie, l’organisation sociale, le mode de production économique, nos langues et le comportement de la vie sociale’’, a-t-il dit.

    FKS/OID/AB/

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Fesnac : des élèves prennent d’assaut le Salon du livre

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Fesnac : des élèves prennent d’assaut le Salon du livre

    Fatick, 10 jan (APS) – Des écoliers ont pris d’assaut le Salon national du livre qui se tient à Fatick en marge du Festival national des arts et cultures (Fesnac) pour prendre part aux animations littéraires et mieux connaitre les auteurs de leurs ouvrages au programme.

    Ils sont assis par terre par groupe de dix pour jouer  »aux récitals de citations  » tirées des ouvrages de leurs auteurs préférés dont Marouba Fall (La collégienne) ou Mariama Ba (Une si longue lettre).

    Thérèse Emilie Dione, élève au Cem Khar Ndofféne de Fatick dit avoir découvert au Salon du livre plusieurs livres qui pourraient l’aider à comprendre ses cours de français et d’histoire et géographie.

    Elle tenait entre les mains une brochure expliquant le processus créatif et comment s’entretenir avec les auteurs afin de mieux comprendre leurs productions.

    « Pour nous les élèves, c’était vraiment important de venir ici. On a eu des autographes d’ auteurs que nous aimons beaucoup. Et, on profite également pour les demander des explications. Donc, c’est vraiment une journée magnifique! », a-t-elle confié à l’APS.

    Avec ses camarades de classe, portant la blouse de leur établissement, ils font le tour des stands pour découvrir le maximum d’œuvres littéraires.

    « Le Salon national du livre est un moment unique pour les élèves qui ont le goût de plonger dans le monde littéraire. Pour les enseignants, c’est l’occasion de susciter et d’enrichir l’intérêt pour la lecture », a soutenu Yacine Séye, exposante.

    Les premiers jours du Salon sont animés par le passage de plusieurs écoliers venant de différents établissements scolaires de la commune.

    « Nous continuons à rapprocher les jeunes de la lecture. Nous organisons des rencontres, des spectacles, des ateliers pour leur faire aimer le livre », a déclaré le commissaire du salon, Abdoulaye Fodé Ndione.

    Des adultes font également le tour des stands pour découvrir les nouvelles éditions et assister aux rencontres littéraires, aux débats et séances de contes.

    Une vingtaine de maisons d’éditions participent au Salon national du livre de Fatick qui se poursuit jusqu’à vendredi.

    SDI/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Lonase : les secrétaires veulent collecter 200 poches de sang pour soutenir le CNTS

    SENEGAL-SANTE / Lonase : les secrétaires veulent collecter 200 poches de sang pour soutenir le CNTS

    Dakar, 10 jan (APS) – L’Amicale des secrétaires de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) a organisé, ce mercredi, une journée de don de sang dans le but de collecter 200 poches, pour venir en aide aux femmes qui en ont souvent besoin et soutenir par ricochet le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

    ‘’En tant que des mères, nous savons ce que c’est que le manque de sang dans les hôpitaux. Certaines d’entre nous ont déjà eu à rencontrer le problème. C’est ce qui nous a motivés à organiser cette journée’’, a déclaré Ndèye Dioum Niang, présidente de l’Amicale des secrétaires de la Lonase.

    ‘’ Notre amicale est composée naturellement de femmes. Notre objectif à travers cette activité est de pallier le manque de sang au Centre national de transfusion sanguine. Ils [responsables du CNTS] sont tout le temps confrontés à un manque de sang, les hôpitaux aussi font face à la rupture de sang’’, a expliqué Mme Niang.

    L’Amicale dit vouloir collecter 200 poches de sang.

    ‘’Les gens ont répondu favorablement à notre appel. C’était le but en organisant cette collecte dans une structure décentralisée. Les collègues (…), les populations riveraines aussi ont répondu favorablement à notre appel (…) »’, s’est réjouie sa présidente.

    Saluant cette initiative, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a souligné que  »donner de son sang est l’acte le plus important qu’un homme puisse faire’’. ‘’Nous faisons preuve d’humanisme, les bénéfices et les actions que la Lonase tend à faire sont destinées aux populations (…) », a déclaré M. Baldé.

     »Au-delà du travail, il y a d’autres choses qui nous lient tous. Nous sommes dans une Nation et nous ne pouvons que faire des actions de cette nature-là’’, a ajouté le directeur général de la Lonase.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / « Etu Jamm » lance ses activités pour un scrutin présidentiel apaisé

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / « Etu Jamm » lance ses activités pour un scrutin présidentiel apaisé

    Dakar, 10 jan (APS) – La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité « Ëtu Jamm » (espace de paix) en wolof, a lancé, mercredi, à Dakar, ses programmes d’activités en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    La plateforme, créée en 2012 par soixante organisations féminines des sociétés civiles sénégalaise et panafricaine provenant de diverses sensibilités, est coordonnée par l’ONG Femme Africa solidarité (FAS).

    « Pour la présidentielle prévue le 25 février 2024, Ëtu Jamm compte participer à tout le processus électoral, conformément à ses missions et se mobilise pour la tenue d’élections apaisées, transparentes et démocratiques au Sénégal, le respect des droits humains, la prévention de toutes formes de conflits susceptibles d’entacher la paix et la sécurité en période électorale », a confié Penda Seck Diouf, sa présidente.

    Selon elle, la structure se distingue par son « leadership » et sa « crédibilité », axés sur les droits des femmes, le plaidoyer-femme, la paix et la sécurité, les questions électorales, la démocratie et la bonne gouvernance.

    La mission de « Ëtu Jamm » est de contribuer à l’apaisement du climat social, à la consolidation de la cohésion sociale, de la paix et de la démocratie.

    Selon Mme Diouf, la plateforme joue un rôle « prépondérant dans la médiation préventive, la mobilisation et le monitoring, conformément à la stratégie des 3 M ».

    Elle estime que l’engagement  »constant » de « Etu Jamm » pour l’instauration d’une paix durable, l’égalité homme/femme, la promotion de la masculinité positive en vue de l’édification d’une culture de la paix et de la justice sociale, lui a valu la reconnaissance des organisations œuvrant pour la paix, la sécurité, l’élévation des droits humains et la démocratie.

    L’objectif général est de  »promouvoir la mobilisation des femmes et des jeunes en particulier, des populations en général, autour du programme d’activités de Ëtu Jamm dans le cadre d’un processus électoral apaisé par la prévention des conflits, le renforcement de la cohésion sociale et de la citoyenneté, ainsi que la capacitation des acteurs dans le domaine de la gestion des conflits, du dialogue, de la médiation et de la communication ».

    Pour ce faire, « Etu jamm » adopte  « une démarche inclusive et participative mettant en avant le dialogue, la mobilisation sociale, la sensibilisation, le plaidoyer et la médiation », a-t-elle expliqué.

    Il est prévu, après ce lancement officiel, une campagne de sensibilisation, de dialogue et de plaidoyer sous forme de caravanes dans les quatorze régions du Sénégal et l’installation d’une salle de veille.

    A cela s’ajoutent des rencontres avec les autorités religieuses, traditionnelles, culturelles, politiques et administratives et des consultations avec les jeunes journalistes.

    Ce programme inclut la rencontre avec les candidats de partis et coalitions, un atelier hybride de renforcement des capacités des femmes sur la prévention des conflits, le dialogue, la participation citoyenne des femmes, la médiation et la formation des observatrices qui seront déployées dans toutes les régions.

    Le lancement des activités de « Ëtu Jamm » a enregistré la présence de la représentante de l’ambassade du Canada, Ariane Desmarais-Michaud, et du représentant-résident du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Njoya Tikum.

    AFD/SBS/OID/ASG

  • AFRIQUE-MONDE-DIPLOMATIE / Le Maroc élu à la présidence du Conseil des droits de l’homme pour 2024

    AFRIQUE-MONDE-DIPLOMATIE / Le Maroc élu à la présidence du Conseil des droits de l’homme pour 2024

    Dakar, 10 jan (APS) – Le Maroc a été élu, mercredi, à Genève, à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour une année, rapporte Onuinfo, le site d’information de l’Organisation des Nations unies.

    Le royaume chérifien a devancé l’Afrique du Sud pour cette présidence tournante revenant en 2024 au continent africain.

    Sur les 47 membres de l’organe intergouvernemental des droits humains basé à Genève, 30 ont voté pour l’ambassadeur Omar Zniber contre 17 pour son adversaire, l’ambassadeur Mxolisi Nkosi, représentant permanent de l’Afrique du Sud.

    M. Zniber a promis de répondre aux exigences du ‘’travail commun si important et si fondamental : celui de la promotion, du respect et de la garantie des droits humains tels qu’universellement reconnus’’.

    L’ambassadeur Omar Zniber devient ainsi le quatrième diplomate africain à diriger le Conseil des droits de l’homme après le Sénégalais Coly Seck (2019), le Gabonais Baudelaire Ndong Ella (2014), le Nigérian Martin Ihoeghian Uhomoibhi (juin 2008-juin 2009).

    ‘’C’est à la fois pour le Royaume du Maroc et pour moi personnellement un honneur d’avoir été élu à la tête de notre auguste Conseil pour ce 18e cycle, poste revenant à l’Afrique’’, a-t-il déclaré après son élection.

    Le diplomate marocain rejoint l’ambassadeur Febrian Ruddyard de l’Indonésie, l’ambassadeur Darius Staniulis de la Lituanie, l’ambassadeur Marcelo Eliseo Scappini Ricciard du Paraguay et l’ambassadrice Heidi Schroderus-Fox de la Finlande, qui ont été élus le 8 décembre 2023 vice-présidents du Conseil, pour siéger au Bureau du Conseil pour l’année en cours.

    FD/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ELECTION / RDC : la Cour constitutionnelle confirme la réélection de Félix Tshisekedi

    SENEGAL-AFRIQUE-ELECTION / RDC : la Cour constitutionnelle confirme la réélection de Félix Tshisekedi

    Dakar, 10 jan (APS) – La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a confirmé la réélection de Félix Antoine Tshisekedi à la présidence de la République.

    La juridiction constitutionnelle a déclaré, mardi, que M. Tshisekedi a obtenu 73,34% des suffrages exprimés, alors que son principal adversaire arrivé en deuxième position est crédité d’un score de 18,08% des voix.

    Les juges du contentieux électoral ont par ailleurs rejeté le recours du candidat Théodore Ngoy, indiquant que les irrégularités évoquées par le requérant ‘’n’ont [eu] aucune incidence sur les résultats’’ définitifs.

    Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Mahamat Faki, a adressé, dans un message publié sur le site de l’institution, ses ‘’vives félicitations à (…) Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) à la suite de l’annonce des résultats définitifs rendus publics le 9 janvier 2024 par la Cour Constitutionnelle’’.

    Le président sénégalais, Macky Sall, avait également, dans un message, sur le réseau social X, adressé ses ‘’chaleureuses félicitations au président Félix Antoine Tshisekedi suite à sa réélection à la Magistrature suprême de la RDC, avec (ses) vœux les meilleurs pour la réussite de son nouveau mandat’’.

    Felix Tsisekedi va entamer ainsi un deuxième mandat de cinq ans.

    ABB/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : une dépouille en décomposition avancée retrouvée au bord du fleuve Gambie (police)

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : une dépouille en décomposition avancée retrouvée au bord du fleuve Gambie (police)

    Kédougou, 10 jan (APS) – Un corps sans vie en état de décomposition avancé a été découvert lundi après-midi sur les berges du fleuve Gambie, à Kédougou, a appris l’APS de source policière.

    « Un corps en état de putréfaction avancé a été récupéré par les sapeurs-pompiers sur les berges du fleuve Gambie, au quartier Togoro de Kédougou », a informé la même source.

    Selon la police, la victime est un déficient mental qui traversait souvent ce cours d’eau pour se rendre dans les jardins qui en bordent les eaux.

    Selon les informations recueillies auprès de son grand-frère, « le défunt a été perdu de vue depuis le dimanche soir », a indiqué la source sécuritaire qui s’est confiée à l’APS.

    Le corps sans vie a été inhumé sur place en raison de son état de décomposition très avancé, sur instruction du procureur du tribunal de grande instance de Kédougou.

    PID/ASG/AB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kolda : lancement d’un projet sur les violences faites aux femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Kolda : lancement d’un projet sur les violences faites aux femmes

    Kolda, 10 jan. (APS) – Le projet ‘’Investir dans la lutte contre les violences et l’autonomisation des femmes’’, Onu-Femmes et l’Agence régionale de développement (ARD) de Kolda (sud) expérimentent un projet de six mois, dans le but d’assurer la prise en charge des cas de violences faites aux femmes.

    Cette expérimentation est menée en partenariat avec la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance et l’antenne de l’ONG Tostan à Tambacounda (est).

    ‘’Nous avons reçu un financement d’ONU-FEMMES pour mettre en œuvre le projet d’appui à la prévention, la prise en charge des violences faites aux femmes et la réhabilitation des victimes dans les régions de Kolda, Tambacounda et Ziguinchor (…)’’, a déclaré Maimouna Ba Wélé, coordinatrice du projet et responsable genre à l’ARD de Kolda.

    Elle a souligné que le projet, en phase expérimentale pour six mois, sera mis en œuvre avec la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance à Ziguinchor et à Tambacounda avec Tostan.  A Kolda, l’ARD en assure la coordination.

    Pendant la phase expérimentale, le focus sera mis sur la sensibilisation, le renforcement de capacités des victimes de violences et leur recensement.

    ‘’La période sera certes courte, mais nous voulons en profiter pour mener des campagnes de sensibilisation, de renforcement de capacités des victimes afin de les réorienter vers des activités génératrices de revenus (…)’’, a expliqué Maimouna Ba Wélé.

    Elle sera aussi mise à profit pour ‘’faire l’état des lieux pour avoir une idée du nombre de victimes de violences, car les violences existent’’. Selon elle, ‘’le problème c’est d’identifier les cas où souvent les victimes font face à des pesanteurs culturelles qui plombent les dénonciations’’. ‘’Nous savons tous qu’il y a des cas de violences dans nos zones’’, a insisté Mme Wélé.

    Elle ajoute que ‘’les violences physiques, verbales, viols, économiques, (…) sont enregistrées’’. ‘’(…) comme vous le savez, dit-elle, ces violences à l’égard des femmes et filles constituent de graves violations des droits de l’homme et avec des conséquences néfastes.’’

    Le projet a été lancé en présence des acteurs impliqués dans la lutte pour la promotion des droits des femmes et des filles, venus des trois départements de la région de Kolda.

    MG/ASG/AB

  • SENEGAL-FRANCE-SCIENCES / Macky Sall salue l’admission du Pr Maimouna Ndour Mbaye à l’Académie Française de Médecine

    SENEGAL-FRANCE-SCIENCES / Macky Sall salue l’admission du Pr Maimouna Ndour Mbaye à l’Académie Française de Médecine

    Dakar, 10 jan (APS) –  L’admission du Pr Maimouna Ndour Mbaye, Professeur titulaire de Médecine Interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’Académie Française de Médecine est une reconnaissance qui honore le Sénégal et magnifie la qualité de son système d’enseignement supérieur, a salué le chef de l’Etat.

    ‘’Félicitations à notre compatriote Professeur Maïmouna Ndour Mbaye pour son intégration à la prestigieuse et sélective Académie Française de Médecine. Elle est la première femme d’Afrique de l’Ouest à siéger au sein de cette illustre institution. Cette reconnaissance qui honore le Sénégal, magnifie à la fois la qualité de notre système d’enseignement supérieur, l’expertise de nos universitaires ainsi que celle de nos personnels de santé’’, a écrit Macky Sall sur X.

    Pr Ndour est Professeur titulaire de Médecine Interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et chef de Service de Médecine Interne et Directrice du Centre national de Diabétologie.

    L’UCAD a également adressé ses ‘’félicitations au Pr Maimouna Ndour Mbaye qui vient d’intégrer la prestigieuse et sélective Académie française de Médecine comme Membre Correspondant étranger’’.

    ‘’Elle est ainsi la première femme d’Afrique de l’Ouest à siéger dans cette institution. Elle est également spécialiste en santé publique avec une grande expérience en Afrique et en Europe dans les domaines de la recherche, des bonnes pratiques cliniques et de la gestion du pied diabétique et d’autres complications des maladies métaboliques, et la représentante régionale de Diabetic Foot International pour l’Afrique francophone’’, écrit l’UCAD.

    OID/AB

  • SENEGAL-TRANSPORT / Autoroute à péage : « plus de 12000 pannes de véhicules et 1000 accidents par an’’ (responsable)

    SENEGAL-TRANSPORT / Autoroute à péage : « plus de 12000 pannes de véhicules et 1000 accidents par an’’ (responsable)

    Dakar, 10 jan (APS) – L’autoroute à péage Dakar-Diamniadio dit Autoroute de l’avenir enregistre ‘’plus de 12 mille pannes’’ de véhicules et ‘’plus de 1000 accidents’’ par an, a révélé Pathé Ndoye, le secrétaire général d’Eiffage Concessions, concessionnaire de ladite autoroute, préconisant des solutions pour remédier à cette situation.

    « Je peux vous dire que sur l’Autoroute de l’avenir, nous enregistrons plus de 12 mille pannes par an et plus de mille accidents par année’’, a-t-il déclaré, notant que ce sont des ratios ‘’extrêmement élevés par rapport à ce qui est relevé dans les pays développés’’.

    M. Mbodj s’exprimait lors d’un panel sur la circulation, organisé à Dakar à l’occasion de l’atelier bilan des dix ans du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS).

    La mise en service du Train express régional (TER), l’extension de la voie de dégagement nord (VDN), la réalisation de nouveaux échangeurs et autoponts n’ont pas permis de résoudre le problème des embouteillages, fait-il observer.

    « Cette situation s’explique, selon lui, par une explosion démographique à l’intérieur de la capitale Dakar mais aussi une forte croissance des véhicules particuliers ou individuels avec un taux variant entre 8 et 10% par année ».

    Pathé Ndoye soutient qu’il existe plusieurs leviers sur lesquels les autorités pourraient agir pour améliorer la situation.

    Il déclare que le premier levier est ‘’l’incitation au télétravail dans les entreprises’’. ‘’Pendant la douloureuse période de la pandémie de Covid-19, les pays qui ont initié ces mesures de restriction de circulation ont relevé une baisse des volumes de déplacements de l’ordre de 70% et une baisse des distances ordinaires variant entre 35 et 40%’’, a-t-il révélé. Pour lui, cette période a prouvé que ‘’la présence physique n’est pas obligatoire pour atteindre les objectifs’’.

    Décaler les horaires de travail

    La deuxième mesure, selon lui, pourrait être ‘’le décalage des horaires de travail dans l’administration et une incitation de ces mesures auprès des entreprises privées’’.

    Il estime que « cette situation permettrait d’étaler les demandes de transport sur une plus large période », préconisant aussi le « développement et l’encadrement du covoiturage ».

    Il estime que « ce système a permis à certains pays qui le pratiquent de diviser par trois la demande de trafic pendant les heures de pointe ».

    « Au Sénégal, nous avons malheureusement un taux d’occupation des véhicules particuliers individuel très faible. La valeur tourne autour de 1,2 alors que dans les pays développés ce taux dépasse les 2 points », a révélé M. Ndoye.

    « Le matin, dans les véhicules particuliers individuels, il y a généralement une personne, voire deux au maximum. Ce qui ne témoigne pas d’une efficacité et une efficience de notre système de transport », a-t-il déploré.

    Le covoiturage pour diviser la demande par trois

    Sa conviction est que « la mesure de développement du covoiturage permettra de diviser par trois la demande de transport pendant ces périodes ». Il contribuera également, selon lui, à « améliorer l’efficience économique de nos systèmes de transport ».

    Par exemple, le covoiturage sur l’axe Dakar-Thiès, d’une distance de 70 km et qui revient généralement à dix mille francs CFA, pourrait permettre à l’automobiliste, avec trois passagers, de faire des économies de 75% sur les coûts globaux des déplacements, a-t-il relevé.

    Le secrétaire général d’Eiffage Concessions suggère également des mesures structurelles pour régler le problème de manière plus définitive, en misant notamment sur le transport de masse, à l’image du Bus rapid transit (BRT). ‘’Les autobus, les rames de TER ont une capacité de 80 voire 90 passagers. Cumulés, ils parviennent à transporter plus de 15000 [passagers] par heure’’, a-t-il expliqué.

    Il suggère également « le développement de pôles mixtes regroupant des secteurs d’activités économiques, commerciales, sociales, éducatives ».

    Il s’agit, selon lui, de permettre aux travailleurs de « loger dans ces pôles et d’aller tranquillement le matin au travail, sans faire recours à un moyen de transport ».

    Mauvaise répartition des activités économiques

    Il considère qu’ »il y a une mauvaise répartition spatiale des activités économiques dans des zones de résidence, créant ainsi des besoins de déplacement entre le centre-ville et la banlieue ».

    Selon lui, « la prise en charge du dernier kilomètre des axes routiers pourrait être une solution ». « Nous avons constaté que les bouchons commencent à se former généralement à l’extrémité des points de destination », a-t-il expliqué.

    Pathé Ndoye conseille « d’aménager des parkings de grande capacité pour permettre aux titulaires des véhicules de pouvoir stationner et aux passagers de prendre d’autres moyens de transport plus efficaces dans le centre-ville ».

    CS/ASG/SBS/OID