Année : 2024

  • SENEGAL-AGRICULTURE-MEDIAS / Un expert met en exergue le rôle des médias dans la résolution de l’insécurité alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE-MEDIAS / Un expert met en exergue le rôle des médias dans la résolution de l’insécurité alimentaire

    Dakar, 10 janv (APS) – L’ancien Directeur Afrique du Fonds international de développement de l’agriculture (FIDA), Mohamed Beavogui, a mis en exergue, mercredi, à Dakar, le rôle des médias dans la résolution du problème de l’insécurité alimentaire.

    Prenant part à un panel sur  ‘’Médias et enjeux de la sécurité alimentaire’’ dans le cadre des 50èmes Assises de la Presse Francophone à Dakar, il a rappelé que le  premier rôle du journaliste est ‘’d’informer sur les meilleures connaissances pour une bonne production, d’informer sur les disponibilités, sur les contraintes, sur les marchés’’.

    Le deuxième rôle, a- t-il dit, c’est ‘’d’alerter car la sécurité alimentaire est sujette souvent à des crises et il faut alerter suffisamment tôt pour permettre aux gouvernants et au grand public de répondre rapidement’’.

    ‘’En troisième lieu, le journaliste doit également procéder à des analyses, faire de l’investigation de ce qui se passe en milieu rural, de discuter avec les gens, d’écouter les paysans et de passer l’information’’, a souligné M. Béavogui, ancien Premier ministre de la Guinée (2021-2022) qui a travaillé pendant près d’une décennie pour l’Organisation  des Nations Unies pour l’alimentation (FAO).

    En gros, a t-il relevé,  ‘’dans le domaine de la sécurité alimentaire, nous avons besoin de journalistes qui apportent des solutions et qui accompagnent les efforts louables des paysans’’.

    ‘’Sans information, la sécurité alimentaire est difficile à atteindre alors que la sécurité alimentaire, c’est la paix’’, a soutenu Mohamed Beavogui.

    Soulignant que le paysan produit 70% de l’alimentation dans les pays africains, il constate que ce dernier est pratiquement invisible sur la carte des médias.

    ‘’Il faut beaucoup plus de programmes non seulement pour le connaitre, l’accompagner mais lui donner des plateformes d’échanges’’, selon lui.

    Membre de plusieurs panels axés sur les questions de financement du développement, de la réduction de la pauvreté, il a estimé que ‘’les paysans ont des solutions pour l’insécurité alimentaire’’.

    ‘’Si les médias permettent de disséminer suffisamment ces solutions au niveau de la radio, de la télé et de la presse écrite, chacun pourra apprendre de l’autre et les solutions vont venir beaucoup plus facilement’’, a fait valoir Beavogui.

    Le FIDA a organisé des formations pour les journalistes depuis les années 1990 mais à petite échelle, a-t-il rappelé. Progressivement l’organisation a commencé à travailler avec l’Agence Reuters avec des programmes réguliers de formation.

    Au cours du panel, il a été également question de voir comment l’Union de la Presse Francophone (UPF) pourrait rejoindre cette initiative pour permettre à ses membres d’accéder aux connaissances sur la sécurité alimentaire.

    Ouvertes mardi par le chef de l’Etat sénégalais au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio, les Assises qui se tiennent à Dakar pour la quatrième fois après 1962, 1984 et 2014, se poursuivent à l’hôtel Azalaî jusqu’à jeudi, date de clôture de l’évènement sous la présidence du Premier ministre Amadou Bâ.

    Le thème de cette 50ème édition porte sur  »Médias paix et sécurité » avec des panels et des ateliers sur des sous thèmes tels que ‘’Paix et sécurité à l’heure des réseaux’’, ‘’Comment concilier liberté de presse et responsabilité’’ ou encore ‘’existe-t-il des médias pour la paix’’.

    Près de 250 journalistes, éditeurs, patrons de presse, experts prennent part aux assises à l’initiative du Comité international de l’Union de la Presse Francophone.

    ADL/OID/AB

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Dakar, le port du masque, une habitude bien ancrée malgré le recul du Covid-19 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-SANTE / A Dakar, le port du masque, une habitude bien ancrée malgré le recul du Covid-19 

    Par Bacary Badji

    Dakar, 10 jan (APS) – L’avènement de la pandémie de Covid-19 en 2020  a ravivé le port du masque de protection au sein de la population mondiale y compris celle du Sénégal dans le but de se protéger du coronavirus.

    Ici à Dakar, un tour au marché Petersen, situé non loin de la gare routière en plein centre-ville de Dakar dans la commune de Dakar-Plateau, permet de constater  l’ancrage du port du masque chez bon nombre de  dakarois en dépit du recul de cette maladie.

    De plus en plus chez bon nombre de personnes à Dakar, le port du masque de protection est motivé par d’autres comportements préventifs contre la pollution atmosphérique ou encore les maladies respiratoires.

    En cette période de fin d’année 2023,  plusieurs artères du  marché de Petersen sont remplis de vendeurs à la sauvette,  d’acheteurs, d’automobilistes et de visiteurs dans une ambiance survoltée. Un véritable tohu-bohu.

    Dans cette ambiance annonçant les fêtes de fin d’année, se frayer un chemin sur les allées principales de ce grand marché où les rues sont bondées de personnes avec de longs bouchons d’automobiles en plus d’une occupation anarchique de la voie publique, est devenu quasiment impossible pour les passants.

    Au croisement du rond-point Petersen,  des marchands ambulants occupent le cadre sur fond de sonorités ++mbalax++ une musique locale, distillée à travers des mégaphones pour attirer l’attention des acheteurs sur leurs marchandises.

    En cette journée éclairée sous un ciel bleu azur, un vent sec souffle au marché Petersen accompagné d’ une sensation de chaleur visible de par la sueur au front  des visages des commerçants.

    La couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur qui a drapé la ville de Dakar et une partie du territoire national, la semaine précédente, s’est dissipée  dans l’atmosphère,   cédant la place à un temps plus ou moins chaud.

    Les vendeurs de masques de protection se frottent les mains

    Au milieu de ce tintamarre et  cacophonie, des vendeurs de masques de protection distillent  à travers des mégaphones les prix de vente de ces accessoires .

    “ben masque fuki dereum, gnaar masque 100 francs’’,   (un masque coûte 50 FCFA, deux masques 100 francs“ en langue locale Wolof,  entend-t-on en boucle.

    Modou Seck,  un des vendeurs de masques trouvé sur place vend différentes couleurs et variétés de ces accessoires de protection ainsi que divers équipements électroniques et électriques.

    La quarantaine, il exerce ses activités de vente sous une tente de fortune implantée près de la gare routière Petersen,  sur une partie du chantier en cours  du Bus Rapid Transit (BRT).

    Le commerçant dit trouver son compte dans la vente de ce produit. “Les dakarois deviennent de plus en plus conscients de l’importance du port du masque de protection. Il  m’arrive d’écouler jusqu’à 50 masques voire plus en une journée“ s’est réjoui M. Seck, avec un sourire derrière son masque de couleur bleu.

    Interpellé sur l’utilité du port du masque, le vendeur originaire de la région de Diourbel (centre) explique, son importance sans aucune expertise.

    Une astuce, à coup sûr, qu’il utilise pour accrocher les acheteurs afin de  bien écouler sa marchandise.

    Sur ces entrefaites, un acheteur âgé d’une  soixantaine d’années se présente à Modou Seck en  déclarant : ‘’je veux  deux masques à 25 francs l’unité’’.

    Après quelques secondes de marchandage entre vendeur et acheteur, ce dernier a cédé finalement au prix de 50 FCFA l’unité fixé par le commerçant.

    Se gardant de décliner son identité, le sexagénaire explique qu’il porte le masque de protection pour “se protéger  du coronavirus, de la Covid-19“ qui a-t-il signalé,  “ est une maladie qui continue de sévir dans le pays“.

    ‘’En dehors de la COVID-19, j’utilise le masque de protection afin de me protéger des maladies causées par la pollution atmosphérique “ a-t-il ajouté.

    Ismaila Ba, un  jeune homme à l’allure frêle se présente à son tour devant la place de Modou Seck.

    Affichant un air pressé pour vaquer à d’autres occupations, le jeune client, explique qu’il porte le masque parce qu’il est asthmatique.

    “Je mets le masque parce que je suis asthmatique“ a-t-il confié, expliquant que le masque l’aide également,    »à se protéger de certaines maladies respiratoires transmissibles “.

    A quelques jets de la cantine de Modou Seck, Mor Badiane, l’air évasif, est assis avec un masque facial de couleur bleu devant un magasin, situé aux abords d’une voie secondaire du centre-ville menant vers le marché Sandaga.

    Mor Badiane dit souffrir d’asthme, une maladie qui affecte les voies respiratoires.

    “En tant que personne souffrant d’asthme,  je porte mon masque,  une fois hors de chez-moi pour me protéger de la poussière“, a expliqué M. Badiane qui dit être originaire de Kaolack (centre).

    “Le coronavirus évolue en sourdine »

    Non loin de lui, Cheikh Diagne, un passant portant un masque est en pleine discussion dans une des rues du marché Petersen avec ses amis.  »Je porte le masque pour me mettre à l’abri de la poussière et du rhume’’ a expliqué M. Diagne.

    Moussa Guèye, un septuagénaire, muni également d’un masque de protection faciale rencontré au cœur du marché abonde dans le même sens.

    Tenant le Coran dans ses mains, et conversant avec quelqu’un, il  justifie que son habitude de porter un masque lui permet de se prémunir contre le rhume tout en protégeant  les proches des maladies respiratoires transmissibles.

    “Je suis vulnérable à la poussière d’où cette habitude du port du masque de protection “, a confié Pape Faye croisé juste à sa sortie d’une banque attenante à la Place de l’Indépendance de Dakar.

    Aliou Niang, pneumologue à l’hôpital de Fann, a expliqué qu’il est tout à fait normal que les gens portent des masques pour éviter la Covid-19,  d’inhaler l’air polluée, ou la poussière .

    “Le coronavirus n’est jamais partie, il évolue en sourdine, au sein de la population. D’où l’importance de porter le masque de protection“, a ajouté Dr Niang.

    BB/AB/SKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE-ENJEUX / Selon un universitaire, la ZLECAF devra corriger la faiblesse du niveau des échanges intra-africains

    SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE-ENJEUX / Selon un universitaire, la ZLECAF devra corriger la faiblesse du niveau des échanges intra-africains

    Saint-Louis, 10 jan (APS) – Le chef du département de droit privé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Alioune Badara Thiam, a mis en exergue la faiblesse du volume des échanges entre pays africains, soulignant que c’est un manquement que « la Zone de libre échange continentale africaine ( ZLECAF) est appelée à corriger ».

    « Il y a une grande disparité comparativement avec ce qui se fait en Europe ou en Asie, où le niveau des échanges commerciaux est à 60 voire 40 %, alors qu’en Afrique le niveau des échanges se situe à 13%  », a déploré l’universitaire.

    Alioune Badara Thiam s’exprimait en marge d’un forum de deux jours sur la Zlecaf, qui s’est ouvert mercredi à  Saint-Louis, en présence du recteur de l’UGB, Professeur Magatte Ndiaye, et du directeur du commerce extérieur, Ansou Souba Badji.

    Plaidant pour une « unification des échanges africains », l’enseignant6chercheur a aussi insisté sur les enjeux liés à la mise en œuvre de la ZLECAF qui compte près d’1,3 milliard de consommateurs pour 55 Etats.

    Le chef du département de droit privé de l’université Gaston Berger de Saint-Louis plaide également pour que « les ambitions dans le papier soient concrétisées sur le terrain ».

    Le directeur du commerce extérieur s’est félicité de cette rencontre avec le milieu universitaire, allant dans le sens de « la vulgarisation des enjeux de la ZLECAF ».

    Ansou Souba Badji  a aussi réaffirmé la volonté des Etats « d’accélérer les échanges intra africains ».

    Il a rassuré les universitaires sur la formulation par le ministère en charge du Commerce d’une « stratégie de mise en œuvre de ce dispositif communautaire qui sera vulgarisé auprès des acteurs économiques ».

    « Le Sénégal dont le volume des échanges avec les pays africains est très important compte beaucoup sur la ZLECAF pour développer son économie », a insisté M. Badji.

    La zone de libre-échange continentale africaine, entrée en vigueur en janvier 2021, doit servir à éliminer progressivement les droits de douane sur 90 % des marchandises et réduire les obstacles au commerce des services.

    AMD/SMD/ASG

  • SENEGAL-CINEMA-FOOTBALL / Un film hommage à Bocandé sera projeté à Dakar et Yamoussoukro

    SENEGAL-CINEMA-FOOTBALL / Un film hommage à Bocandé sera projeté à Dakar et Yamoussoukro

    Dakar, 10 jan (APS) – Le film  ‘’Essamay : Bocandé, La Panthère’’, réalisé en hommage au défunt footballeur sénégalais Jules François Bocandé, sera projeté ce jeudi à l’institut français de Dakar, puis le 16 janvier à Yamoussoukro, la ville ivoirienne qui accueillera les Lions durant la Coupe d’Afrique des Nations, annonce un de ses réalisateurs, Maky Madiba Sylla.

    ‘’Diffuser ce film à Dakar, à quelques jours du coup d’envoi de la 34 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations puis à Yamoussoukro le 16 janvier, en Côte d’Ivoire, est une façon de se remémorer la belle époque de la génération Caire 86, dont Jules François Boncadé faisait partie’’, a déclaré M. Sylla.

    S’exprimant lors d’un point de presse organisé mardi à l’institut français de Dakar, Sylla pense que ‘’ce n’est pas parce que cette génération de Caire 86 n’a pas gagné la Coupe d’Afrique des Nations qu’on doit les oublier ou faire abstraction du travail qu’ils ont accompli’’.

    ‘’A travers le film, je voulais montrer que gagner la Coupe d’Afrique des Nations a été un long processus et cette génération-là y a joué un grand rôle. Ils ont tout donné pour que le Sénégal puisse avoir cette première étoile’’, témoigne-t-il.

    Ce documentaire de 60 minutes est adapté du livre du journaliste Abdoulatif Diop, ‘’Bocandé, l’éternelle légende’’. Un ouvrage qui revisite la vie et la carrière ‘’exceptionnelle’’  de Jules François Bertrand Bocandé.

    ‘’Quand j’ai commencé à réaliser ce film, je n’avais pas encore eu connaissance du livre d’Abdoulatif Diop. C’est par le biais d’un ami que j’ai su son existence, alors qu’il a été publié depuis 2012. Cet ouvrage m’a beaucoup aidé, parce qu’il m’a permis de mieux comprendre la carrière et le personnage de Jules francois Bonandé’’, a-t-il fait valoir.

    Ce film documentaire, en plus d’être un hommage à Jules François Bocandé, est également une façon de rendre un hommage à toute la génération de Caire 86, dit-il.

    ‘’Jules François Bocandé, c’est quelqu’un qui a marqué l’histoire du football sénégalais. C’est quelqu’un qui nous a tous rendu notre fierté après dix-huit ans d’absence en Coupe d’Afrique des Nations. Et voilà que cette génération qualifie de nouveau le Sénégal’’, insiste-t-il.

    ‘’Jules Francois Bocandé, c’est une icône du football sénégalais. Donc, il est très important de rendre hommage à ces grandes figures pour montrer au peuple sénégalais mais aussi à la Diaspora tout ce qu’ils ont fait, parce qu’ils font partie de notre histoire’’, souligne à son tour Mama Anne, coproductrice du film.

    S’agissant de la disponibilité des archives, Maky Madiba Sylla explique qu’il a été très difficile pour lui de trouver des photos de Jules François Bocandé durant son adolescence. ‘’La seule photo que j’ai pu avoir, c’était lorsqu’il avait 16 ans’’, a-t-il confié.

    Il relève que ‘’le véritable problème, c’étaient les archives visuelles, comme par exemple une vidéo où on voit Bocandé ‘’en action’’. ‘’Finalement, c’est en Belgique que j’ai pu avoir une vidéo qui date de 1981. Et dans mon cinéma, sans archives, je ne pourrais pas travailler’’, déclare-t-il.

    CN/MYK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-JEUNESSE / Keur Madiabel : les jeunes invités à “jouer leur partition’’ dans le développement du pays

    SENEGAL-RELIGION-JEUNESSE / Keur Madiabel : les jeunes invités à “jouer leur partition’’ dans le développement du pays

    Keur Madiabel, 10 jan (APS) – Le Khalife général de Médina Baye Cheikh Mahi Ibrahima Niass a invité les jeunes à prendre leurs responsabilités et à jouer leur partition dans le travail de construction et de développement du Sénégal.

    “Un jeune conscient de ses responsabilités dans la construction de son pays doit mettre tous les atouts positifs de son côté pour ne pas décevoir (…). Les jeunes doivent jouer leur partition dans le processus de développement de leur nation’’, a notamment dit le Khalife général de Médina Baye.

    Il s’exprimait le week-end dernier en marge de la 76è édition de la Ziara annuelle de Médina Niassène, une cité religieuse située à Keur Madiabel dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre).

    Cette manifestation religieuse a été célébrée pour la première fois en 1949 par Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye Niass (1900-1975). Médina Niassène a été fondé par Cheikh Serigne Mbaye Niass, son frère cadet.

    Outre le Khalife général de Médina Baye, l’évènement a enregistré la présence de plusieurs autres dignitaires religieux de la Fayda Tidjania, du préfet du département de Nioro du Rip, Ibrahima Fall et des milliers de fidèles de plusieurs régions de l’intérieur et des pays étrangers.

    ‘’La sincérité, pilier du soufisme’’, est le thème de cette édition.  A travers cette thématique, les organisateurs visent à à expliquer “les notions du Soufisme et les bonnes informations sur le Soufisme qui la tendance la plus répandue dans la pratique de l’islam au Sénégal’’.

    Abordant le thème, Cheikh Mahi Ibrahima Niass a estimé que les chefs religieux jouent un véritable rôle de régulateurs sociaux, d’éducateurs et de promotion de la paix, de la cohésion et de la stabilité sociales auprès de la communauté, ‘’mieux que l’Etat’’.

    Le Khalife général de Médina Baye a rappelé que le Sénégal est un ‘’grand pays de croyants magnifié partout dans le monde’’. Il a salué le rôle des chefs religieux fondateurs.

    ‘’La paix qui fait la réputation du Sénégal, nous l’avons obtenue grâce à notre Islam, notre foi en Dieu. Ce qui fait que nous sommes contre toutes formes de violences grâce aux enseignements de nos érudits’’, a poursuivi le guide religieux.

    Il a invité les jeunes à “prendre conscience de la responsabilité qui pèsent sur leurs épaules pour pouvoir, à l’avenir, assurer la relève pour un Sénégal meilleur’’.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL-ANALYSE / L’équipe nationale de football « est arrivée à maturité », selon Amara Traoré

    SENEGAL-FOOTBALL-ANALYSE / L’équipe nationale de football « est arrivée à maturité », selon Amara Traoré

    Saint-Louis, 10 jan (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal est arrivée à maturité, estime l’ancien sélectionneur des Lions Amara Traoré, appelant à une bonne gestion de l’environnement des Lions pour diffuser des ondes positives en vue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarre samedi en Côte d’Ivoire.  

    « Je vois vraiment une équipe du Sénégal qui est arrivée à maturité. Les signaux sont au vert parce qu’on a gagné la CAN en montant en puissance au Cameroun », a déclaré le technicien, dans un entretien avec l’APS.

    Amara Traoré, actuellement président de de la Linguère de Saint-Louis (nord), club de football fanion de sa ville de naissance, a salué les performances des champions d’Afrique en titre ces deux dernières années en particulier.

    « Ça fait deux ans que cette équipe-là ne perd pas beaucoup de matchs, même des matchs de prestige contre le Cameroun, même si on a perdu contre l’Algérie », celui « qu’on ne devait pas perdre. J’ai vu une très bonne équipe du Sénégal avec beaucoup d’occasions de but mais avec un très bon contenu aussi », a-t-il souligné.

    Amara Traoré se dit d’autant plus optimiste pour les chances du Sénégal lors de cette 34e édition de la CAN prévue du 13 janvier au 11 février 2024.

    « Nous avons des joueurs qui ont plus d’expérience, qui jouent dans les grands clubs, qui ont fait trois Coupes d’Afrique avec une Coupe du monde ou deux. Je pense que ça va aider à gérer l’évènement, ça va aider à évacuer la pression », a-t-il dit.

    « Ils ont du métier, ils ont de la bouteille. Donc, moi, je suis vraiment optimiste pour cette CAN », a ajouté celui qui a joué sa première Coupe d’Afrique des nations en tant que joueur  en 1994 en Tunisie.

    L’ancien attaquant des Lions appelle toutefois à une bonne gestion de l’environnement des Lions et du football sénégalais en général, pour distiller autour de l’équipe nationale « des ondes positives » en vue de la campagne ivoirienne.

    Il a rappelé que l’Algérie, vainqueur de la CAN 2019 n’était pas parvenu à passer au deuxième tour lors de l’édition suivante au Cameroun, en 2022. « On a la France en 2002. On a vu l’Allemagne », des équipes parmi d’autres victimes de « la malédiction du champion » dans leur histoire.

    « Donc, tout ça rappelle les phénomènes des vainqueurs. Si on arrive à bien gérer le succès, c’est-à-dire que ce n’est pas seulement les joueurs, c’est tout l’environnement du football sénégalais. Si tout l’environnement du football sénégalais arrive à bien gérer le succès et avoir des ondes positives, je pense qu’on fera un exploit, c’est-à-dire conserver notre titre. Et je sais qu’on peut le faire et on va le faire », a-t-il insisté.

    Selon Amara Traoré, il s’agit de « faire grandir le slogan » des Lions : « Manko Wuti Ndamli », un message de ralliement en langue nationale wolof signifiant : « Tous ensemble pour la victoire ».

    L’équipe nationale de football du Sénégal, championne d’Afrique en titre, est arrivée mercredi soir à Yamoussoukro, ville du centre de la Côte d’Ivoire où les Lions vont prendre leur quartier à trois jours du démarrage de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations.

    Les Lions du Sénégal avaient quitté Dakar le même jour, peu après la traditionnelle cérémonie de remise de drapeau par le chef de l’État du Sénégal, Macky Sall, au palais de la République.

    Logé dans la poule C, en compagnie de la Gambie, du Cameroun et de la Guinée, le Sénégal entame cette campagne ivoirienne avec l’objectif de conserver son titre acquis deux ans plutôt au Cameroun, après avoir échoué en finale face à l’Algérie en 2019.

    CGD/AMD/BK/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Kolda : la valorisation des produits locaux comme solution pour l’autonomisation des filles

    SENEGAL-SOCIETE / Kolda : la valorisation des produits locaux comme solution pour l’autonomisation des filles

    Kolda, 10 jan (APS)- Le club des jeunes filles mène des activités génératrices de revenus (AGR), à travers la valorisation des produits locaux pour assurer l’autonomisation de ces deux catégories de la population et les prémunir contre certaines tentations, a indiqué la présidente de son antenne départementale à Kolda, Adama Diallo.

     »Nous avons pu réorienter certaines filles membres des clubs dans la transformation des produits locaux. Nous avons des membres qui ne sont pas à l’école, et avec ces activités, c’est une manière de lutter contre la vulnérabilité des filles. (….) si elles mènent des activités génératrices de revenus, elles peuvent prendre en charge leurs besoins primaires et c’est une façon de les protéger contre les  tentations de la vie », a-t-elle déclaré.

    Mis en place en 2014 pour lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes, notamment l’excision, le mariage forcé et les grossesses précoces, le club des jeunes filles se positionne comme un fer de lance dans la promotion des droits des filles et des femmes dans la région de Kolda.

     »Les filles bénéficiaires qui ont subi des formations s’activent dans la transformation des produits en jus de fruits et ou en savons pour ensuite les proposer à la commercialisation. Elles s’en sortent bien et trouvent d’autres opportunités de formation dans cette même filière », a ajouté la présidente du club des jeunes filles de Kolda.

    Selon elle,  »après une série de renforcements de capacités dans la transformation des produits et fruits locaux, elles se sont retrouvées au centre conseil pour adolescents abritant leur siège pour une séance de présentation des produits transformés ».

     »Nous avons eu l’idée de mettre en place le club des jeunes filles  avec l’implication des jeunes garçons après un constat de la persistance des cas d’excision, de mariages forcés et de grossesses. Et il fallait trouver une réponse auprès des jeunes en les mettant ensemble, mettre un dispositif de contrat social entre parents et jeunes », a pour sa part expliqué Babacar Sy, coordonnateur du centre conseil pour adolescents de Kolda.

     »Dans ce contrat, les filles prêtent serment et jurent de ne pas tomber enceinte et les parents de ne point donner les filles en mariage précoce. Ce qui permet  de lutter également contre les mutilations génitales féminines chez les enfants. C’est  donc une approche intergénérationnelle mise en œuvre pour arriver  à des résultats probants aujourd’hui »,  a précisé M. Sy.

    Cependant,   »une partie des filles non scolarisées membres du club mènent des activités génératrices de revenus pour assurer leur autonomie financière afin d’éviter des tentations qui peuvent les détourner et les exposer aux risques de grossesses indésirées dont les conséquences peuvent être fatales pour la famille », a-t-il poursuivi.

    MG/SKS/ASG

  • vidéo / « Ce n’est pas le moment de douter de cette équipe du Sénégal », a réagi le coach du Niger

    vidéo / « Ce n’est pas le moment de douter de cette équipe du Sénégal », a réagi le coach du Niger

    Les Lions du Sénégal l’ont remporté lundi sur le fil devant le Mena du Niger (0-1). Mais cette victoire sur le fil du rasoir ne doit pas faire douter de la qualité de l’équipe nationale du Sénégal, a estimé l’entraîneur du Niger Badou Zaki.