Année : 2024

  • SENEGAL-FOOTBALL / La Ligue Pro lance un ‘’nouveau modèle de contrat’’ à partir du 1er févier

    SENEGAL-FOOTBALL / La Ligue Pro lance un ‘’nouveau modèle de contrat’’ à partir du 1er févier

    Dakar, 5 jan (APS – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) va lancer à partir du 1er févier un ‘’nouveau modèle de contrat type’’ de mise en rapport d’un joueur avec un club, a annoncé, vendredi, son vice-président chargé des affaires juridiques, Pape Sidy Lô.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Lô a dit que ce nouveau contrat type de la Ligue professionnelle arrêté avec tous les acteurs va entrer en vigueur à partir du 1er février coincidant au démarrage du mercato.

    Les clubs ‘’ ne vont plus concevoir leur contrat, mais vont utiliser le modèle de contrat type qui sera délivré par la Ligue. Ils ne vont remplir que les filiations du joueur, le montant et le nombre d’année du contrat. Les autres aspects sont définitivement fixés par la Ligue’’.

    ‘’A côté de ce contrat, le règlement administratif permet à tout club de signer avec un joueur des closes spéciales signées dans le cadre d’un avenant et déposées en même temps que le contrat type en vue d’homologation’’, a-t-il expliqué.

    Pape Sidy Lô est par ailleurs revenu sur les dispositifs ‘’dissuasifs et répressifs’’ mis en place par la Ligue Pro, cette saison, et qui ont permis de ‘’chasser hors des terrains’’ les pratiques occultes et les violences.

    ‘’Vingt et une décisions ont été rendues par la Commission de discipline de la Ligue Pro dont 13 en Ligue 1. Sur les 21 décisions, seuls trois cas concernent des pratiques occultes et trois autres la violence. Nous avons sanctionné sévèrement par application de la réglementation’’, a-t-il dit.

    M. Lô a également fait savoir qu’après 10 journées de championnat en Ligue 1 et Ligue 2, 137 matchs sur 140 ont été joués. Trois matchs n’ont pas pu être joués.

    Il s’agit du match entre Génération Foot et Jamono de Fatick abandonné sur la base d’une décision disciplinaire. Les affiches Diambars-Sonacos et Génération Foot-US Gorée seront jouées pour le 20 janvier.

    La Ligue Pro avait retiré à Génération Foot et Diambars l’autorisation d’accueillir leurs adversaires dans leurs installations sportives. Elle avait exigé à ces deux clubs de recevoir au stade Lat-Dior de Thiès..

    SK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / El Hadji Omar Diop analyse la candidature à l’élection présidentielle en Afrique, dans un nouveau livre  

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / El Hadji Omar Diop analyse la candidature à l’élection présidentielle en Afrique, dans un nouveau livre  

    Dakar, 5 jan (APS) – L’universitaire El Hadji Omar Diop invite, dans son dernier livre, ‘’La candidature à l’élection présidentielle en Afrique’’, à réfléchir davantage à la conception et à la pratique du pouvoir, lesquelles, à son avis, ont engendré la ‘’banalisation de la fonction présidentielle’’ dans le continent.

    ‘’On a parlé du nombre démesuré de candidats à la candidature à l’élection présidentielle de février prochain [au Sénégal]. Tout cela découle en quelque sorte de la banalisation de la fonction présidentielle’’, laquelle, selon lui, résulte de ‘’la conception et [de] la pratique du pouvoir en Afrique’’, a expliqué M. Diop.

    L’enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar présentait au public son livre intitulé ‘’La candidature à l’élection présidentielle en Afrique’’.

    L’ouvrage de 403 pages a été publié en 2022 par l’Observatoire de la vie institutionnelle et politique en Afrique et le Centre de recherche, d’étude et de documentation sur les institutions et les législations africaines, qui est rattaché à l’UCAD.

    L’auteur a relevé ‘’l’encadrement juridique de la candidature’’ et a mis en évidence ‘’les conditions conflictogènes comme la nationalité et le parrainage’’ des candidats au scrutin présidentiel.

    ‘’Aujourd’hui, la candidature à l’élection présidentielle est l’une des questions les plus débattues dans le continent, soit à cause d’une troisième candidature controversée du chef de l’État en exercice, soit pour l’exclusion de candidatures sérieuses de l’opposition’’, lit-on sur la quatrième de couverture du livre.

    Une ‘’hyperpersonnalisation’’ du pouvoir

    M. Diop estime que ‘’la conception du pouvoir traduit une hyperpersonnalisation’’ du pouvoir en Afrique, alors que ‘’la pratique de celui-ci fait que les hommes politiques ont tendance à chercher le pouvoir, non pas pour servir mais pour se servir’’.

    El Hadji Omar Diop a aussi évoqué ‘’le rôle et la responsabilité de l’opposition, qui, par endroits, est dans les invectives pour fragiliser les institutions sur lesquelles elle devra s’appuyer pour gouverner quand elle arrivera au pourvoir’’.

    Dans sa présentation de l’ouvrage, le professeur Samba Thiam signale qu’il fournit un ‘’bilan scientifique de l’expérience démocratique en Afrique’’.

    L’ancien directeur de l’Institut des droits de l’homme et de la paix de l’UCAD salue aussi les pistes de réflexion dégagées par son collègue sur ‘’la répartition des compétences entre les acteurs impliqués dans le processus électoral’’.

    Il fait notamment allusion à certaines ‘’tâches administratives’’ relevant du contrôle et de la vérification des dossiers par le Conseil constitutionnel, la Cour constitutionnelle ou leur équivalent, selon les pays. ‘’Ce qui peut placer le juge constitutionnel dans une posture inconfortable’’, a ajouté M. Thiam.

    Il souhaite que l’administration se limite à ‘’l’organisation matérielle des élections, comme cela a été expérimenté au Sénégal’’.

    SMD/MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Régularisation des parrains : El Hadji Abdourahmane Diouf réclame au Conseil constitutionnel un nouveau tirage au sort

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Régularisation des parrains : El Hadji Abdourahmane Diouf réclame au Conseil constitutionnel un nouveau tirage au sort

    Dakar, 5 jan (APS) – El Hadji Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a déclaré vendredi avoir demandé au Conseil constitutionnel un second tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats concernés par la régularisation des parrains.

    ‘’Je viens de déposer une requête auprès du Conseil constitutionnel pour l’organisation d’un second tirage au sort déterminant l’ordre de passage des candidats convoqués pour la régularisation de leurs parrains’’, a déclaré M. Diouf dans une note parvenue à l’APS.

    Dans une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, l’opposant a rappelé ‘’la décision de la juridiction suprême rendue publique le 24 novembre 2023 et portant sur les règles relatives au contrôle des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    Dans cette décision, le Conseil constitutionnel mentionne que ‘’toute nouvelle convocation […] pour la régularisation [des parrains] doit s’appuyer sur un nouveau calendrier’’.

    Il ajoute qu’‘’un autre tirage au sort suivant les mêmes formes que le premier est donc nécessaire’’.

    M. Diouf fait partie des candidats concernés par la régularisation des parrains.

    MTN/ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le Conseil constitutionnel déclare le dossier de candidature d’Ousmane Sonko ‘’incomplet’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le Conseil constitutionnel déclare le dossier de candidature d’Ousmane Sonko ‘’incomplet’’

    Dakar, 5 jan (APS) – Le dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain d’Ousmane Sonko a été déclaré ‘’incomplet’’ et classé sans suite par le Conseil constitutionnel, a annoncé, vendredi, à Dakar, le mandataire de l’opposant, Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Lorsque nous sommes entrés [au siège du Conseil constitutionnel], le président Mamadou Badio Camara [de ladite institution] nous a immédiatement notifié le fait que le dossier était incomplet’’, a déclaré Me Ly.

    ‘’Cela veut dire que le dossier a été ouvert et exploité à l’absence du mandataire et représentant d’Ousmane Sonko, ce qui est une violation flagrante de la loi’’, a-t-il soutenu devant les journalistes.

    Ciré Clédor Ly affirme que le dossier de candidature de M. Sonko a été examiné sans la présence du candidat, ni celle de son mandataire. ‘’La commission [de contrôle des parrainages, logée au siège du Conseil constitutionnel] a décidé que le dossier était incomplet. Cette commission était donc dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification se fasse en présence du candidat ou de son mandataire ou représentant’’, a argué Me Ly.

    ‘’Donc, il est clair que la cascade de violations de la loi ne s’arrête pas. Il y a une volonté d’aller vers une élection qui, dès le départ, manque de transparence et […] ne reflètera pas la volonté de la nation’’, a fustigé le mandataire d’Ousmane Sonko.

    ‘’C’est une farce électorale qui a été organisée et continue d’être organisée’’, a-t-il ajouté.

    Ciré Clédor Ly annonce vouloir déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel et de la commission de contrôle des parrainages des candidats. ‘’Nous déposerons les recours prévus par la loi et resterons dans la légalité’’, a-t-il dit.

    ‘’Tout le monde constate que le processus électoral manque de transparence […] Tout est opaque. Les candidats ne peuvent même pas savoir s’ils ont le bon fichier électoral ou pas’’, a martelé l’avocat.

    Diffamation et injures publiques

    Ce vendredi, la Cour suprême a confirmé la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation à l’encontre de Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Selon les avocats des deux parties, la décision de la haute juridiction rend l’opposant inéligible au scrutin présidentiel du 25 février.

    La Cour suprême examinait le pourvoi en cassation introduit par les avocats de M. Sonko à la suite de sa condamnation par la cour d’appel de Dakar à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    Le leader de Pastef-Les patriotes, un parti politique dissous par le président de la République, avait été jugé en appel, le 8 mai dernier, dans cette affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs.

    Il a accusé Mame Mbaye Niang d’avoir été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances pour la manière dont l’actuel ministre a géré un programme public destiné à créer des milliers d’emplois agricoles, qu’il dirigeait il y a quelques années.

    La Cour suprême a confirmé aussi la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au ministre.

    En décembre dernier, un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur de l’opposant.

    Huit chefs d’inculpation contre Ousmane Sonko

    Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé la décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko réclamaient sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.

    La Direction générale des élections a refusé de délivrer les fiches et les instruments de collecte de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko en raison, dit-elle, de sa radiation des listes électorales.

    La Caisse des dépôts et consignations a également refusé d’encaisser sa caution et de lui délivrer une quittance, une pièce indispensable pour la recevabilité de son dossier de candidature.

    Arrêté le 28 juillet, Ousmane Sonko a été inculpé trois jours plus tard de huit chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, etc.

    ESF/MTN/AKS

  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le ministre des Forces armées inaugure des infrastructures de la Gendarmerie nationale

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le ministre des Forces armées inaugure des infrastructures de la Gendarmerie nationale

    Tenghory, 5 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, El Hadji Omar Youm, a inauguré l’escadron de surveillance et d’intervention de Tenghory et la brigade de gendarmerie de Niaguis, dans la région de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS, vendredi.

    Ces nouvelles infrastructures de la Gendarmerie nationale ‘’vont […] permettre de combattre efficacement l’insécurité dans le département de Bignona’’, a assuré M. Youm.

    Elles seront utilisées dans ‘’la lutte contre le trafic de drogue, la coupe illicite de bois, l’immigration irrégulière, le vol de bétail et toute autre forme de délinquance qui plombe le développement des activités socioéconomiques de la zone’’, a-t-il ajouté.

    El Hadji Oumar Youm s’exprimait en présence du général de corps d’armée Moussa Fall, haut commandant de la Gendarmerie nationale, de la ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndèye, des autorités administratives et des élus territoriaux.

    ‘’Une attention particulière sera accordée à la surveillance soutenue des frontières fluviomaritimes, avec la mise en service de l’escadron de surveillance et d’intervention de Diouloulou (région de Ziguinchor), qui est déjà construit, et les nouveaux escadrons de Bounkiling et de Goudomp (région de Sédhiou)’’, a assuré le ministre des Forces armées.

    Il a invité les populations locales à assister les gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions.

    ‘’Cette nouvelle caserne est un résultat tangible de […] la politique de sécurité de proximité visant à rapprocher nos concitoyens avec la Gendarmerie nationale’’, a dit M. Youm.

    ‘’Le chef de l’État a fait de la pacification de la Casamance une priorité dès son accession au pouvoir. Sa détermination à améliorer le bien-être des populations de la région de Ziguinchor a permis d’arriver à l’accalmie observée’’, a-t-il poursuivi.

    Des progrès ont été notés à la suite d’efforts fournis par l’État pour la stabilité des trois régions constitutives de la Casamance, dont Ziguinchor, a dit El Hadji Omar Youm.

    Il affirme que ces progrès résultent de ‘’la ferme volonté du chef de l’État de consolider une paix durable en Casamance’’.

    ‘’La rébellion, comme la violence, n’est pas la solution. Tous ceux qui ont vécu ces moments de désolation peuvent témoigner des efforts fournis par l’État. Les déplacés ont pu rejoindre leurs villages après des années d’absence’’, a souligné le ministre des Forces armées.

    Il a évoqué les infrastructures que l’État a fait construire dans la zone, dont la réhabilitation en cours de la route nationale numéro 5.

    M. Youm soutient que ‘’les conditions sont réunies maintenant pour la pleine exploitation des potentialités économiques de la Casamance, au bénéfice des populations’’.

    ‘’Les graves troubles à l’ordre public observés durant ces deux dernières années dans la commune de Bignona […] renseignent sur la nécessité de renforcer notre dispositif sécuritaire pour mettre un terme à ces dérives’’, a-t-il soutenu.

    La brigade de gendarmerie de Niaguis va contribuer à la lutte contre ‘’l’insécurité galopante de la sous-région’’, a assuré El Hadji Omar Youm.

    ‘’Niaguis possède un patrimoine touristique exceptionnel, avec des paysages pittoresques, une riche culture locale et des sites historiques importants. Il est temps de mettre en valeur ces trésors pour attirer les visiteurs et créer des emplois’’, a-t-il ajouté.

    ‘’La brigade de Niaguis va assurer la surveillance générale et s’attaquer à la coupe illicite de bois, à l’insécurité routière et au vol de bétail’’, a promis M. Youm.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans, l’armée nationale a mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforcer l’accalmie observée dans cette partie du pays et favoriser le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    Les infrastructures sécuritaires inaugurées par le ministre des Forces armées devraient aider à atteindre ces objectifs.

    MNF/ESF/MTN

  • Vidéo / Philosophie Rasta, enfance, Diego Simeone, équipe nationale…Aliou Cissé se dévoile comme jamais.

    Vidéo / Philosophie Rasta, enfance, Diego Simeone, équipe nationale…Aliou Cissé se dévoile comme jamais.

    Le coach Aliou Cissé ouvre les portes de la tanière à l’APS. Dans une tenue décontractée, dreadlocks bien en vue, casquette bien vissée et lunettes globuleuses, Aliou Cissé s’est dévoilé comme jamais auparavant. De son royaume d’enfance partagé entre Ziguinchor et Champigny sur Marne en France au sacre continental en terre camerounaise, Cissé se laisse aller sur sa philosophie de Rasta, son rêve d’enfant et les moments inédits qui jalonnent un parcours long de huit années à la tête de l’équipe nationale. Le meilleur coach africain en 2022 évoque aussi sa ressemblance avec Diego Simeone de l’Athletico Madrid. L’ancien capitaine de la glorieuse génération 2002 quitte son banc de touche pour lever un coin de voile sur sa vie en dehors du rectangle vert.

  • SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Au musée des Civilisations noires, les photos de Cheikh Ahmadou Bamba font recette

    SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Au musée des Civilisations noires, les photos de Cheikh Ahmadou Bamba font recette

    Dakar, 5 jan (APS) – Des disciples mourides et d’autres musulmans se sont pressés, jeudi, au musée des Civilisations noires, hôte de l’exposition organisée à Dakar, dans le cadre de la semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), se ruant sur les six photographies du guide spirituel des mourides qui se sont vendues comme des petits pains.

    Ce rush est une manière pour eux de participer à la construction du musée Cheikhoul Khadim à Touba, à laquelle sont dédiés les fonds collectés.

    Les clichés du fondateur du mouridisme, retrouvés dans une collection privée en France, ont été acquis le 8 mars 2023 par des disciples mourides lors d’une vente aux enchères à Lyon. Ils datent du 11 mars 1918, jour de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

    Mouhamed Ndiaye, ingénieur en génie civil, vient d’effectuer sa visite. Selon lui, il est ‘’impensable de rentrer à la maison sans acheter des photos du fondateur de la confrérie mouride, qui constituent un patrimoine pour tout fidèle’’.

    “En achetant ces photos, certes, je participe à la construction du musée de Cheikhoul Khadim, mais cette acquisition constitue également un patrimoine inestimable pour moi’’, déclare-t-il, après avoir acquis un cliché à 5000 francs CFA.

    Selon lui, “le fait d’acheter ces images et de les garder à la maison peut faire resurgir d’autres enseignements de Serigne Touba juste en les contemplant’’.

    “La photo qui m’a le plus marqué, c’est celle où on voit Cheikh Ahmadou Bamba debout en train de prier. Cette image me parle énormément, car elle démontre le dévouement de l’homme envers Dieu’’, explique-t-il.

    Pour Elias Diallo, ces photos viennent montrer une autre image de Serigne Touba avec des détails beaucoup plus clairs.

    ‘’Dire le sentiment qui m’anime après avoir acheté ces clichés me semble difficile, car jusqu’ici nous n’avions qu’une seule image de lui et aujourd’hui, d’autres images viennent s’y ajouter, avec des détails beaucoup plus clairs’’, se réjouit-il.

    Il estime que ces photos viennent corroborer les écrits des témoins de l’époque, à l’image de Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, secrétaire du fondateur de la confrérie mouride.

    ‘’Quand je regarde les photos, j’ai l’impression d’être en face à face avec Cheikh Ahmadou Bamba. C’est impressionnant’’, lance-t-il.

    Abdoul Khadre Diop, membre du comité finance de cette semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, salue la détermination des fidèles à acheter massivement les photos du guide religieux en guise de participation à la construction du musée Cheikhoul Khadim.

    Il assure que la vente des photos se passe très bien.

    “Nous pouvons dire que depuis le début de l’événement, les clients ne cessent de venir afin d’obtenir des photos de Serigne Touba. Nous n’avons même pas de répit. Nous travaillons de 9 heures du matin à 20 heures’’, se félicite-t-il.

    Il souligne qu’il y a d’autres points de vente à Dakar, avec la différence qu’‘’ici les prix sont plus abordables’’.

    “En plus de cela, nous ne nous limitons pas uniquement à la vente, nous permettons également aux clients d’avoir des explications, s’ils le désirent, sur le contexte et la période où les photos ont été prises’’, a-t-il expliqué.

    Plusieurs catégories de photos sont proposées aux visiteurs, avec des prix variant selon leurs dimensions.

    “C’est entre 2500 et 5000 francs CFA. Mais en ce qui concerne la collection qui regroupe les six photos, son prix est fixé à un million FCFA’’, précise-t-il.

    Il indique qu’il est difficile, à l’heure actuelle, d’évaluer la somme récoltée depuis le démarrage de l’exposition. “Il faut attendre la fin de l’évènement pour pouvoir communiquer sur cela’’, explique-t-il.

    Il invite les fidèles à venir se procurer les images avant la fin de l’exposition.

    La semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée samedi, par la tenue d’un colloque, à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, selon le comité d’organisation.

    CN/FKS/SBS/ASG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Bougane Guèye, Amadou Ly et Thierno Alassane Sall autorisés à régulariser leurs parrains

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Bougane Guèye, Amadou Ly et Thierno Alassane Sall autorisés à régulariser leurs parrains

    Dakar, 5 jan (APS) – Les candidats Bougane Guèye, Amadou Ly et Thierno Alassane Sall ont été autorisés par la commission de contrôle des parrainages à corriger les parrains collectés pour leur dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février, a-t-on appris vendredi de leurs mandataires.

    L’homme d’affaires et opposant, à la tête du groupe médiatique DMedia, doit surtout corriger des parrains récoltés dans six régions du pays, selon son représentant, Mamadou Guèye.

    Le député Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs (opposition), aura notamment à ‘’régulariser au moins 14.000 doublons’’ pour obtenir de la commission de contrôle la validation de ses parrains, a-t-on appris de son mandataire, Makhète Fandégué Niang.

    Amadou Ly doit également corriger ses parrains.

    Pour diverses raisons, la commission de contrôle des parrainages a invalidé les parrains de Babacar Ndiaye, d’Ibou Taimiya Sylla, d’Aïssatou Mbodj, dite Aïda, de Momar Ndao, de Mamadou Dièye, dit Capitaine Dièye, d’Ibrahima Cissokho et de Mansour Ndiaye.

    Elle a fait de même pour les parrains collectés pour la candidature de l’avocat Moussa Diop, de l’universitaire Amsatou Sow Sidibé et d’Issa Kanouté.

    La commission a bouclé le contrôle des parrainages des 93 candidats ayant déposé leur dossier de déclaration de candidature au Conseil constitutionnel.

    Vendredi 12 janvier, elle publiera la liste des candidats ayant obtenu des parrains conformes à la loi.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    CS/ESF/AKS

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUTURES / Sédhiou : inauguration d’une brigade de proximité de la gendarmerie à Tanaff

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUTURES / Sédhiou : inauguration d’une brigade de proximité de la gendarmerie à Tanaff

    Sédhiou, 5 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, Me El Hadji Oumar Youm, a inauguré vendredi la brigade de proximité de gendarmerie de Tanaff, une commune du département de Goudomp dans la région de Sédhiou (sud), apprend-t-on de personnes ayant assisté à la cérémonie.

    Les locaux sont composés de quatre bâtiments, d’un bâtiment administratif abritant les bureaux du commandant de brigade et de son adjoint et d’un autre pour les gendarmes. Ils comprennent également une salle, trois chambres de sûreté, un magasin d’armes et de matériels pour le personnel.

    La nouvelle unité compte aussi trois autres bâtiments abritant les logements du commandant de brigade et son adjoint avec toutes les commodités et un autre bâtiment de dix chambres avec toilette intérieure et deux cuisines pour le confort des personnels gendarmes.

     « Le Sénégal comme beaucoup de nations doit faire face à des défis de sécurité en constante évolution. Les menaces nouvelles auxquelles nous sommes confrontés exigent une réponse efficace et proactive », a indiqué le ministre dans une déclaration faite en marge de la cérémonie d’inauguration.

    Fort de ce constat, le chef de l’État Macky Sall a décidé d’un renforcement du maillage territorial qui se matérialise aujourd’hui par l’implantation de nouvelles unités de gendarmerie dans les zones clés, notamment celles frontalières du pays, a-t-il poursuivi dans cette déclaration dont un enregistrement est parvenu à l’APS.

     ‘’Réponse pragmatique aux défis sécuritaires

    Selon lui, l’installation de cette brigade vient apporter ‘’une réponse pragmatique’’ aux ‘’défis sécuritaires prégnants’’ dans le département de Goudomp.

    Tanaff, de par sa position géographique, fait face à des défis tels que le vol de bétail, le trafic de drogue et autres délinquances transfrontalières.

    M. Youm a assuré que cette nouvelle brigade de gendarmerie jouera son rôle dans la prise en compte des défis sécuritaires spécifiques au département de Goudomp.

    Il a indiqué que le phénomène du vol de bétail, très actif dans ce département, a fini de décimer le cheptel ovin, portant un lourd préjudice aux éleveurs mais également à l’économie nationale.

    « Les unités de la gendarmerie du département de Goudomp, de façon coordonnée, auront à cœur de s’attaquer sans relâche à toutes ces formes de criminalités particulières avec fermeté, en collaboration avec les communautés et les autres forces de défense et de sécurité », a rassuré le ministre des Forces armées.

    ‘’Soutenir les efforts de paix’’

    Il a rappelé que cette unité entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’urgence d’équipements spécial de la gendarmerie nationale, lequel a aussi permis l’implantation d’un escadron de surveillance et d’intervention (ESI) à Goudomp.

    « Cette série d’inaugurations inédite en Casamance vise à soutenir les efforts de paix dans une région naturelle qui a souffert d’un conflit armé qui a trop longtemps retardé son développement. Cette belle Casamance avec sa diversité culturelle et son riche et joyeux patrimoine que nous devons protéger et préserver », a-t-il lancé.

    Léonce Nzally, maire de la commune de Tanaff, affirme que cette brigade répond à une réelle nécessité de renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens dans le département de Goudomp. Il a souligné le rôle qu’elle va jouer dans la lutte contre la délinquance et le banditisme, notamment le vol de bétail.

    La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de Sédhiou, du préfet de Goudomp, du Haut Commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, le Général de corps d’armée Moussa Fall, du maire de Tanaff, des élus locaux et notables de Tanaff.

    MS/ASG/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligues 1 et 2 : Amsatou Fall salue l’engouement dans les stades

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligues 1 et 2 : Amsatou Fall salue l’engouement dans les stades

    Dakar, 5 jan (APS) – La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) est satisfaite de l’ »attractivité » notée dans les stades et autour des matchs de football des ligues 1 et 2, depuis le début du championnat national, a soutenu, vendredi, son directeur exécutif, Amsatou Fall.

    ‘’Nous avons joué dix journées. Nous avons une satisfaction par rapport à l’attractivité de la compétition. Il y a trois ou quatre ans, les spectateurs ne venaient pas. Ce n’est plus le cas. Tous nos stades sont désormais à moitié ou remplis aux 2/3’’, a-t-il dit.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Fall s’est réjoui du fait que les stades situés à Saint-Louis, Thiès, Dakar et Kolda sont remplis de monde et font de bonnes recettes. ‘’Cette saison, nous avons eu trois à quatre millions de francs de recette sur certains matchs. Il est clair que cette attractivité rend populaire nos stades’’, a-t-il ajouté.

    Amsatou Fall a salué les performances des entraîneurs des ligue 1 et Ligue 2, qui selon lui, ont ‘’mis en place un système permettant aux clubs de réfléchir sur le jeu, d’avoir la patience dans l’animation et la construction du jeu’’.

    Il a cité en exemple les équipes de Dakar Sacré-Cœur et CNEPS Excellence de Thiès, leaders respectives de la Ligue 1 et de la Ligue 2.

    ‘’Nous avons au moins quatre derbys par journée. Nous avons des championnats empreints de derbys. Ce sont les derbys qui créent le suspense et l’incertitude du résultat pour amener de l’engouement dans nos stades. Il y a un début de satisfaction. Si nous continuions comme ça, il y aura un bon championnat’’, a dit Amsatou Fall.

    SK/AKS/ASG