Année : 2024

  • SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Kaolack : le GIE des femmes de la Fayda travaille à l’autonomisation de ses membres (présidente)

    SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Kaolack : le GIE des femmes de la Fayda travaille à l’autonomisation de ses membres (présidente)

    Kaolack, 4 jan (APS) – Le Groupement d’intérêt économique (GIE) des femmes de la Fayda de Kaolack (centre) travaille à l’autonomisation de ses membres à travers des activités de transformation des produits locaux, a assuré sa présidente, Mariama Fall, dans un entretien avec l’APS.

    Regroupant une soixantaine de membres, toutes issues du quartier Médina Baye de la commune de Kaolack, le GIE, une branche de la section féminine du dahira Ansaroudine (Association des disciples de Cheikh Ibrahima Niass) a été créé en 2011.

     »Nous sommes spécialisées dans la transformation des produits locaux notamment des céréales, des fruits et légumes ainsi que dans la saponification. La plupart de nos clients sont à Kaolack mais nous exposons nos dans les foires comme la Foire internationale de Dakar (FIDAK), à la Foire internationale de Kaolack et même Meknès, au Maroc. Nous travaillons inlassablement à rendre plus autonomes nos membres grâce à la transformation de produits locaux’’, a déclaré Mme Fall.

    Elle s’exprimait à l’intérieur d’une vaste pièce d’une trentaine de mètre carrées où sont installés des moulins à mil et d’autres matériels de production, en présence des femmes masques sur le nez en train de tamiser la farine de mil.

     »Nous avons de la clientèle dans les +loumas+ (marchés hebdomadaires), mais l’étroitesse de notre unité de transformation ne nous permet pas de stocker beaucoup de nos matières premières. Nous souhaitons que le gouvernement nous aide à avoir des locaux plus adaptés », a-t-elle plaidé, au milieu des sachets de mil, de maïs et d’autres céréales locales et de bouteilles de jus de fruits avec l’étiquette ‘’GIE Femmes de la Fayda’’.

    Elle a indiqué que les matières premières utilisées sont produites au Sénégal et prennent en compte la demande des clients.

    Les femmes transforment le mil, l’arachide, le niébé, les fruits et légumes comme le citron, le bissap, entre autres produits locaux, a poursuivi Mariama Fall, soulignant que les membres de son GIE bénéficient de l’accompagnement de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK).

    Le centre de transformation permet aux membres qui y travaillent de subvenir à leurs besoins quotidiens et à ceux de leurs familles.

    Le Groupement d’intérêt économique (GIE) des femmes de la Fayda plaide pour un accès aux financements. 

    ‘’Notre plus grande préoccupation demeure l’accès aux financements. Nous avons certes bénéficié de quelques subventions mais ce n’est pas suffisant parce que nous avons besoin encore d’autres machines pour nous faciliter notre tâche’’, a déclaré Fatou Diallo, une des membres.

     

    La présidente Mariama Fall dit attendre toujours un financement de Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ).

     »Notre association dispose de tous les papiers administratifs dont une autorisation de fabrication et de mise en vente (FRA) et des codes-barres. Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) nous accompagnait au début. J’ai déposé tous les dossiers à la DER/FJ qui a promis de me revenir’’, a confié Mme Fall qui accueille parfois des stagiaires du centre professionnel de Bignona (sud).

    En dehors des activités de transformation, les membres du GIE apprennent, chaque week-end, le coran et le français grâce à leur présidente, une institutrice à la retraite.MBT/ADE/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Musée des civilisations noires : le public à la découverte du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-RELIGION-CULTURE / Musée des civilisations noires : le public à la découverte du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 4 jan (APS) – Le public est venu en nombre, mercredi, au Musée des civilisations noires, à Dakar, découvrir l’exposition sur le patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba à travers une collection de photos et d’autres biens personnels du guide religieux, a constaté l’APS.

    Babacar Ndoye, un informaticien évoque une  »journée importante pour les fidèles’’. Il estime que  »lorsqu’on se réclame de quelque chose, on doit aller à la source autrement dit aller voir par vous-mêmes tout ce qu’on disait de Serigne Touba », le fondateur de la confrérie mouride.

    « J’ai été très ému après avoir effectué ma visite. J’ai même pleuré lorsque qu’on m’a montré l’un des habits et les chaussures que portait Cheikh Ahmadou Bamba. Ce que j’ai vu aujourd’hui, m’a vraiment montré davantage la dimension de l’homme’’, a dit M. Ndoye au sortir du musée.

    Pour Aïcha Anne, des hommes comme Cheikh Ahmadou Bamba méritent d’être valorisés pour tout ce qu’ils ont apporté au Sénégal surtout pour la stabilité du pays.

    « C’est la première fois que je viens dans une exposition, mais j’ai beaucoup appris. Et ce qui m’a le plus marqué, c’est comment ils ont valorisé les photos et les autres objets rares que beaucoup n’ont jamais vus », a t-elle déclaré.

    Cette exposition, selon elle, permet aux visiteurs de connaitre davantage le fondateur du mouridisme.

    « Je ne suis pas venue en tant que fidèle, mais Serigne Touba est un homme que tout le monde doit connaître surtout ses écrits. Son œuvre doit inspirer tous les Sénégalais sans distinction aucune », a t-il ajouté.

    Ibra Diop, étudiant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, salue le travail  »colossal », qui a été abattu par les organisateurs qui ont permis à travers cette exposition de faire connaitre le guide religieux.

    « On avait l’habitude de voir qu’une seule photo de Serigne Touba mais avec cette exposition, je viens de découvrir d’autres images de lui et des objets qu’il utilisait. Et cela m’a beaucoup marqué », a t-il déclaré, invitant les fidèles mourides à venir visiter l’exposition pour consolide leur foi.

    Cette exposition organisée dans le cadre de la célébration de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) constitue ‘’une opportunité pour le grand public de prendre connaissance des objets, reliques et photographies » du fondateur du mouridisme, a indiqué Massamba Diouf, membre du comité scientifique de l’évènement.

    « Nous avons débuté cette célébration depuis hier avec une soirée de vernissage et aujourd’hui nous en sommes à l’exposition pour permettre au grand public de prendre connaissance avec les objets, les reliques et les photographies de cheikh Ahmadou Bamba », a-t-il dit.

    Il se réjouit de l’affluence des fidèles notée depuis le matin et qui va se poursuivre jusqu’à jeudi au Musée des civilisations noires.

    « La salle est archi-comble. Depuis l’ouverture, il y a des groupes qui se relaient. Et avant même qu’on démarre la journée, il y avait des gens qui attendaient pour effectuer leur visite », a t-il souligné.

    Cela montre, selon lui, que l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba est bien sauvegardée par la communauté mouride et le visiteur aura la possibilité de voir tous les objets utilisés par le fondateur du mouridisme.

    « Si ces objets n’étaient pas bien gardés, on les aurait pas eu aujourd’hui pour permettre aux Sénégalais de prendre connaissance avec tout ce que nous avons exposé comme œuvre de Serigne Touba », s’est-il félicité. « Nous pouvons dire qu’avec certitude que si nos aïeux n’avaient pas pris soin de tous ces objets, nous autres, n’allons pas certainement voir tout ce qui était utilisé par cheikh Ahmadou Bamba », a t-il ajouté.

    La Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée, samedi, par la tenue d’un colloque au King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    CN/FKS/OID

  • SENEGAL-EDITION / Des livres des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye présentés au public

    SENEGAL-EDITION / Des livres des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye présentés au public

    Dakar, 4 jan (APS) – Une cérémonie de dédicace et de présentation des livres ‘’Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970)’’ et ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, des journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye, a eu lieu mercredi à Dakar, à l’initiative de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des amis, des parents, d’anciens collègues et des étudiants des deux auteurs ont pris part à cette rencontre.

    ‘’Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970)’’ et ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, dont Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye sont respectivement les auteurs, ont été présentés au public et dédicacés par les auteurs. Le premier a été directeur général de l’APS de 2000 à 2009. Le second, rédacteur en chef de l’agence durant la même période, y a travaillé pendant plus de trente ans et a pris sa retraite depuis quelques années.

    ‘’J’ai voulu montrer comment ce journal a fonctionné et comment il a traité l’actualité au Sénégal’’, a expliqué Mamadou Koumé en parlant de l’objet de son livre, le journal Paris-Dakar, devenu Dakar-Matin.

    Le livre de 214 pages, publié en décembre 2023 chez L’Harmattan Sénégal, est tiré de la thèse de doctorat qu’il a soutenue en 1991 à l’Institut français de presse de l’université Paris-II, ou université Paris-Panthéon-Assas. Il dévoile ‘’un pan de l’histoire de la presse au Sénégal, avec la naissance du premier quotidien’’ du pays, a rappelé Mamadou Koumé.

    Paris-Dakar, créé dans les années 1930 par Charles de Breteuil (1905-1960), et Dakar-Matin, le journal de son fils Michel (1926-2018), ont fait preuve d’‘’opportunisme’’ et de ‘’prudence’’, a souligné M. Koumé, docteur en communication et ancien directeur des études du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’établissement dédié aux études de journalisme et de communication à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Il considère les Breteuil comme les pionniers de la presse au Sénégal.Le professeur Diégane Sène, lors de la cérémonie de présentation des deux livres  

    Les deux quotidiens, ‘’en réalité deux noms pour le même journal’’, ‘’se sont tus sur certains évènements’’, dont le massacre de nombreux soldats des colonies françaises à Thiaroye, à Dakar, en 1944, a relevé M. Koumé.

    L’auteur a évoqué aussi la ‘’prudence’’ dont Paris-Dakar et Dakar-Matin ont fait preuve dans le traitement de la rivalité entre le premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, et Mamadou Dia, qui fut président du Conseil (chef du gouvernement) du Sénégal.

    Saluant la ‘’singularité de l’auteur’’, qui est à cheval entre ‘’la rigueur de l’historien et la précision du journaliste’’, le professeur Diégane Sène, auteur de la préface du livre de Mamadou Koumé, a qualifié l’ouvrage de ‘’remarquable’’.

    C’est un ‘’produit d’intérêt incroyable’’, ‘’une monographie de l’un des premiers quotidiens sénégalais’’, a souligné M. Sène. Spécialiste de l’histoire des médias, il a enseigné cette discipline au Cesti pendant plusieurs années.

    Diégane Sène a déploré le manque de ‘’reconstruction de la mémoire de la profession de journaliste au Sénégal’’. Il découle, à son avis, d’‘’un sérieux problème’’ d’archives introuvables sur le sujet.

    ‘’Le Sénégalais entre humeurs et frasques’’, de Cheikh Tidiane Ndiaye, un journaliste salué surtout pour sa maîtrise des genres journalistiques dits libres, est un recueil de 56 chroniques, des textes publiés pour la plupart sur le fil de l’APS et repris par les quotidiens et les sites d’information sénégalais.

     

    Le professeur Diégane Sène et le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy

    Ce livre de 192 pages a été publié en décembre 2023 par L’Harmattan Sénégal.

    L’ouvrage ‘’peint la société sénégalaise dans tous ses états, à travers plusieurs domaines’’, qui vont de la santé à l’éducation en passant par l’habillement, la politique, la société ou l’environnement.

    ‘’Ils nous torturent via le succulent ‘mburu’’’, ‘’‘Danghal’ et ‘check down’, la bonne affaire des voyeurs’’, ‘’Le ‘feug diay’ au secours des ‘Goorgoolou’‘’ sont quelques-unes des chroniques réunies par Cheikh Tidiane Ndiaye, décrit par Mamadou Koumé comme ‘’un esthète de l’écriture’’.

    Le directeur général l’Agence de presse sénégalaise, Thierno Ahmadou Sy, a tenu à rendre hommage à M. Koumé, l’un de ses prédécesseurs, et à l’ancien rédacteur en chef de l’agence, qui ‘’font la fierté de l’APS’’.

    Il a salué le travail ‘’pertinent et rigoureux’’ du journaliste et docteur en communication, qui a su ‘’redorer le blason’’ de l’Agence de presse sénégalaise lorsqu’il en prit la direction en 2000.

    Thierno Ahmadou Sy, auteur de la préface du livre de Cheikh Tidiane Ndiaye, estime que l’ouvrage ‘’jette un pont entre le journalisme d’agence et ses cousins de la presse quotidienne’’. Aussi a-t-il salué la ‘’disponibilité’’ dont Ndiaye fait ‘’toujours’’ preuve pour ‘’accompagner l’APS’’.

    FKS/SMD/ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le CNCR appelle à réviser la loi d’orientation agrosylvopastorale pour prendre en compte les besoins des femmes

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le CNCR appelle à réviser la loi d’orientation agrosylvopastorale pour prendre en compte les besoins des femmes

    Kaolack, 4 jan (APS) – Le Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), l’une des principales organisations paysannes sénégalaises, a jugé ‘’nécessaire’’, mercredi, à Kaolack (centre), de procéder à une révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale (LOASP) en vue d’une bonne prise en compte des besoins des femmes et du monde rural.

    ‘’Ça fait presque vingt ans que cette loi a été élaborée et adoptée. Aujourd’hui, le CNCR juge nécessaire de réviser cette loi pour une meilleure prise en compte des préoccupations du monde paysan. Nous estimons qu’il faut impliquer davantage les femmes, dans la mesure où elles représentent plus de 60 % de la main-d’œuvre des exploitations familiales’’, a plaidé la présidente du collège des femmes du CNCR, Yaram Fall Niang.

    Elle s’entretenait avec la presse locale au terme d’un forum du CNCR consacré au thème : ‘’Quelle contribution des femmes rurales dans la révision de la LOASP pour atteindre la souveraineté alimentaire ?’’

    Les femmes accèdent à moins de 10 % des ressources productives, dont la terre, le financement, la formation, l’accès à l’eau et aux marchés, a signalé Yaram Fall Niang.

    Elle espère qu’une révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale peut permettre d’augmenter la part qu’elles détiennent de ces ressources.

    ‘’Pour toutes ces raisons, nous sommes en train de réfléchir aux voies et moyens stratégiques pouvant nous permettre d’arriver à une bonne prise en compte de la femme rurale’’, a fait valoir la présidente du collège des femmes du CNCR.

    Selon elle, cette instance du CNCR va mettre en place des cadres de concertation pour arriver à des ‘’alliances stratégiques’’ avec les députés, les élus territoriaux et d’autres organisations paysannes, dans le but de défendre la cause des femmes en matière d’agriculture.

    Le forum a permis au Cadre de concertation et de coopération des ruraux de discuter de la protection sociale des agriculteurs et du statut du paysan, selon Mme Niang.

    ‘’Nous estimons qu’il faut donner un statut prépondérant au paysan et faciliter aux femmes l’accès à la terre et au financement. Les financements existent, mais ils sont inaccessibles’’, a-t-elle poursuivi.

    ‘’Nous avons besoin de financements octroyés dans des conditions favorables, qui permettent à la femme de renforcer sa capacité de production, de générer des revenus et d’être en mesure d’investir en toute autonomie’’, a souligné le président du conseil d’administration du CNCR, Nazirou Sall.

    Le CNCR ‘’reconnait qu’il y a beaucoup d’argent investi dans les campagnes agricoles’’, a-t-il  dit en relevant qu’‘’on n’arrive pas encore à résoudre beaucoup de problèmes’’, malgré les financements octroyés par les pouvoirs.

    M. Sall dit souhaiter que l’État revoie la manière dont il finance les campagnes agricoles.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : dix-huit joueurs à la quatrième séance d’entrainement

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : dix-huit joueurs à la quatrième séance d’entrainement

    Dakar, 3 jan (APS) – Dix-huit joueurs de l’équipe nationale du Sénégal de football ont effectué, mercredi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, leur quatrième séance d’entraînement, deux se sont absentés, sept manquent encore à l’appel.

    Vingt joueurs sont présents dans la tanière, mais seuls dix-huit se sont entraînés. Sadio Mané et Cheikhou Kouyaté n’ont pas effectué la séance d’entraînement du jour.

    Sept joueurs manquent encore à l’appel.

    Il s’agit d’Abdallah Sima qui a joué, mardi, avec son équipe Glasgow Rangers en championnat et Pathé Ciss qui a un match de championnat, ce mercredi, avec son équipe Rayo Vallecano (Liga espagnole).

    Blessés, Boulaye Dia, Pape Matar Sarr, Idrissa Gana Gueye, Seny Dieng et Youssouf Sabaly sont pour le moment absents.

    La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades de la Côte d’Ivoire. Il s’agit des stades Alassane Ouattara et Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, du stade de la Paix à Bouaké, du stade Amadou Gon Coulibaly dans la ville de Korhogo, du stade Laurent Pokou basé à San-Pedro et du stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro.

    Le stade Alassane Ouattara d’Abidjan accueillera le match d’ouverture et la finale.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie.

    Les Lions du Sénégal joueront leur premier match contre les Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h GMT.

    Le match d’ouverture est prévu à 20h GMT entre le pays hôte la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau.

    SK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Habib Sy et Karim Wade, les admis d’office du jour au contrôle des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Habib Sy et Karim Wade, les admis d’office du jour au contrôle des parrainages

    Dakar, 3 jan (APS) – Les opposants et anciens ministres Habib Sy et Karim Wade sont les seuls candidats, parmi les 20 concernés par le contrôle des parrainages de ce mercredi 3 janvier, à avoir fait valider les parrains fournis pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Selon Ibrahima Diakhaté, son mandataire, M. Sy va retirer sa candidature si les parrains d’Ousmane Sonko sont validés par la commission de contrôle des parrainages et sa candidature déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.

    ‘’Nous souhaitons que la candidature d’Ousmane Sonko soit validée. Juridiquement, rien ne s’y oppose. Le cas échéant, Habib Sy va retirer sa candidature pour soutenir Ousmane Sonko, qui est notre candidat’’, a promis M. Diakhaté.

    La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les outils avec lesquels il devait collecter ses parrains. La DGE a invoqué la radiation de l’opposant du fichier électoral, même si deux juridictions la jugent illégale.

    Le dossier de déclaration de candidature de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois a toutefois été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire.

    Le député Mamadou Lamine Diallo, les anciens Premiers ministres Mahammed Dionne et Souleymane Ndéné Ndiaye, les anciens ministres Aly Ngouille Ndiaye et El Hadji Malick Gakou, et le maire de Sandiara (ouest), Serigne Guèye Diop, doivent corriger leurs parrains pour les faire valider par la commission de contrôle des parrainages, selon leurs représentants.

    Pour diverses raisons, la commission a invalidé les parrains de Mouhamadou Lamine Guèye, d’Aliou Lam, d’Adama Faye, de Mouhamadou Madana Kane, d’Al Housseynou Ba, du maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, des anciens ministres El Hadji Ibrahima Sall et Mamadou Diop Decroix, de Papa Momar Ngom, de Thione Niang, d’Aliou Camara et d’Assane Ka.

    Amadou Ba et deux de ses prédécesseurs attendus devant la commission, jeudi 4 janvier 

    L’instance chargée du contrôle des parrainages des candidats va examiner, jeudi 4 janvier, ceux du Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye et Aminata Touré, et de 16 autres candidats.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    MYK/ESF/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, samedi

    SENEGAL-CULTURE / Macky Sall préside la pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, samedi

    Dakar, 3 janv (APS) – Le président de la République Macky Sall va présider, samedi,la cérémonie de pose de la première pierre du projet ‘’emblématique’’ du Mémorial de Gorée sur la corniche ouest de Dakar, a appris l’APS mercredi de source officielle.

    S’exprimant en conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat souligne que le Mémorial de Gorée est ‘’un édifice exceptionnel qui représente un jalon majeur dans le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique’’.

    Macky Sall a aussi annoncé lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement l’inauguration prochaine du Mémorial- musée dédié aux victimes du naufrage du bateau ‘’le Joolaa’’, édifié à Ziguinchor par l’Etat. Le président Sall n’a toutefois pas donner une date pour l’inauguration de ce musée ‘’le Joolaa’’.

    Il a par ailleurs abordé la valorisation du potentiel culturel du Sénégal saluant la tenue de la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC), prévue entre le 8 et le 12 janvier 2024 à Fatick (Centre) sous le thème général ‘’Macky, les arts et le patrimoine’’.

    Le Fesnac 2024 va regrouper des artistes de toutes les régions, de la diaspora, et des invités étrangers parmi lesquels le Maroc pays invité d’honneur et la communauté lébou du Sénégal invitée d’honneur.

    Le chef de l’Etat a en sa qualité de Premier protecteur des arts et des lettres du Sénégal, ‘’remercier, féliciter et encourager les artistes, hommes et femmes de lettres et de culture pour leur contribution remarquable au développement économique et social du Sénégal’’.

    Il a demandé au gouvernement ‘’de renforcer significativement les ressources allouées au secteur de la culture et du patrimoine’’, qui, selon lui, doit disposer de programmes budgétaires consistants, afin d’asseoir la promotion des artistes, hommes et femmes de lettres, ainsi que la réalisation des projets culturels d’envergure et à fort impact’’.

    FKS/MTN

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ACQUIS / Tivaouane : des maires commentent les acquis obtenus par l’AMS

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ACQUIS / Tivaouane : des maires commentent les acquis obtenus par l’AMS

    Tivaouane, 3 jan (APS) – Les maires de Koul, Mékhé, Méouane et Mboro dans le département de Tivaouane (ouest) ont diversement apprécié, mercredi, l’annonce des acquis obtenus par l’Association des maires du Sénégal (AMS), à l’issue d’une rencontre avec le président de la République Macky Sall, tels que rapportés, mardi, par le responsable de cette structure Oumar Bâ.

    Le président de l’AMS Oumar Bâ a annoncé, mardi lors d’une conférence de presse, un ensemble d’accords trouvés, selon lui, au terme d’une rencontre avec le chef de l’Etat.

    Parmi ceux-là, il a informé que les indemnités des maires seront “sensiblement améliorées en fonction du niveau et de l’ordre de commune“.

    A cela s’ajoute le paiement d’une indemnité de session pour les réunions des conseils municipaux, des émoluments qui concernent aussi bien les maires que leurs adjoints.

    Le maire aura désormais droit, selon M. Bâ, à une couverture sociale et sanitaire à laquelle avaient droit certains membres du personnel municipal.

    Les maires toucheront aussi, au terme desdits accords, une “indemnité territoriale“, qui tient lieu de retraite, à la fin de leur mandat.

    A défaut d’une immunité tel que demandé par l’AMS, l’arrestation d’un maire, devra “suivre une certaine procédure et une certaine mise en forme“, a encore rapporté Oumar Bâ.

    Il a ajouté que “la place du maire dans le protocole d’Etat a été aussi reconnue“  et qu’il a maintenant droit à un véhicule de fonction.

    Selon Maguette Wade, maire de Mékhé et par ailleurs membre du bureau de l’AMS, cette décision de l’État “consacre de très bonnes avancées“.

    Pour lui, “avec cet aboutissement de longues et dures négociations pour amener le gouvernement à réviser le statut des maires d’abord et les avantages liés à sa fonction d’élu au suffrage universel direct, c’est la fonction de maire qui est totalement revalorisée“.

    Tout en adressant ses “infinis remerciements“ au Chef de l’Etat et à son gouvernement, il a dit espérer que la commission paritaire qui sera mise en place “pourra finaliser les accords“.

    Des perspectives jugées très positives par  Cheikh Tidiane Sall, le Maire de la commune de Meouane. “Cette décision du chef de l’État est une vraie révolution dans le domaine de la décentralisation. Vivement l’application de ces directives au grand bonheur des maires et de leurs adjoints“, a t-il dit.

    Abdallah Tall, maire de Mboro voit dans ces accords une façon pour le chef de l’Etat de “réhabiliter l’image de tous les maires de la république du Sénégal“.

    Se réjouissant aussi de la mesure, il dit attendre l’élaboration d’un document par la commission paritaire.

    Les adjoints au maire, saluent aussi la décision.  Pour le premier adjoint au maire de Tivaouane Cheikh Tidiane Diouf, cette mesure “vient à son heure“.

    “Motiver davantage les adjoints est une excellente nouvelle car les maires ne sont pas toujours sur place, (et) les populations ne font pas de différence entre un adjoint et un maire“, a-t-il commenté.

    Ainsi de 50.000 FCFA les adjoints au maire passent à 100.000 FCFA d’indemnités mensuelles tandis que les maires qui avaient 300.000 se retrouveront avec 800.000 FCFA.

    Modou Fall, maire de la commune de Koul, a dit craindre, pour sa part, qu’il ne s’agisse d’une “satisfaction calculée“.

    “Le moment choisi me gêne un peu“, dit-il, rappelant que quand son prédécesseur Abdoulaye Wade avait augmenté les salaires des magistrats avant la présidentielle de 2012, “certains avaient lié cette décision à l’approche de l’élection“.

    “Cette fois-ci aussi, est-ce que certains ne pourraient pas dire la même chose?“, s’est-il interrogé.

    Il s’est aussi posé les questions de savoir “pourquoi attendre à moins de deux mois de l’élection présidentielle pour décider d’une telle chose“ et si les commissions paritaires “auront le temps pour finaliser leurs travaux“.

    MKB/ADI/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Conseil des ministres adopte des projets de décret pour la dénomination de plusieurs infrastructures publiques

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Conseil des ministres adopte des projets de décret pour la dénomination de plusieurs infrastructures publiques

    Dakar, 3 jan (APS) – Le gouvernement a adopté plusieurs projets de décret en vue du baptême d’infrastructures publiques aux noms de plusieurs personnalités, dont Abdoulaye Ly (1919-2013), El Hadji Alioune Diagne Mbor (1923-2016) et la Première Dame, Marième Faye Sall.

    En vertu de l’un des projets de décret adoptés, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès (ouest) va porter le nom d’Abdoulaye Ly, un célèbre homme politique et ministre de la Santé (1966-1970) décédé en 2013.

    L’institut d’hygiène sociale de Dakar sera baptisé au nom d’El Hadji Alioune Diagne Mbor, qui fut secrétaire général du gouvernement, dignitaire de la communauté des lébous et militant de la protection de l’environnement.

    L’un des projets de décret adopté en Conseil des ministres donne le nom d’Amadou Trawaré à l’ISEP de Diamniadio (ouest).

    Un projet de décret baptisant l’hôpital régional de Fatick (centre) au nom d’Adja Marième Faye Sall, l’épouse du président de la République, a été adopté par le gouvernement.

    L’hôpital régional Henrich-Lübke de Diourbel devient un établissement public de santé de niveau 3, c’est-à-dire un hôpital à vocation nationale, en vertu de l’un des textes adoptés par le Conseil des ministres de ce mercredi.

    A également été adopté un projet de décret ‘’portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience’’.

    L’un des textes concerne la ‘’création de l’établissement public à caractère industriel et commercial du parc des technologies numériques de Diamniadio, dénommé ‘Sénégal Connect Park’‘’.

    Un projet de décret est dédié à la ‘’création de la zone économique spéciale ‘Sénégal Connect Park’‘’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : Teungueth FC s’incline devant la lanterne rouge et perd sa place de leader

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : Teungueth FC s’incline devant la lanterne rouge et perd sa place de leader

    Dakar, 3 jan (APS) -Le Teungueth FC s’est incliné mercredi par deux buts à trois contre le Casasports, dernier du classement de la Ligue 1 sénégalaise au stade municipal de Kolda (sud), dans un match comptant pour la 10e journée du championnat.

    L’équipe de Rufisque (17 points) perd ainsi sa place de leader au profit de Dakar Sacré-Cœur et descend à la deuxième place.

    Le Teungueth FC était mené, 2-1, à la mi-temps. En début de deuxième période, les hommes du coach Cheikh Gueye sont revenus au score en égalisant.

    Les locaux ont marqué un but à une minute de la fin du temps réglementaire pour remporter ce match face au leader de la Ligue 1.

    Le club fanion de la Casamance gagne ainsi son deuxième match de la saison. Mais l’équipe entrainée par le coach Cheikh Tidiane Cissé reste dernière au tableau avec huit points seulement au compteur.

    Le Jaraaf est troisième avec 16 points (+5), après son match nul (2-2), à domicile, samedi, contre Stade de Mbour (9e, 10 points).

    Avec 16 points (+2), l’AS Pikine est quatrième, après son match nul contre Génération Foot, avant dernier au classement avec neuf points (-6).

    La Linguère qui a 14 points (+1) occupe la cinquième place. Elle a battu (2-1) à l’extérieur, samedi, Diambars (10e, 9 points, -2).

    Après son match nul, samedi, 1-1, contre Dakar Sacrée Cœur, Guédiawaye FC est sixième avec 13 points. L’US Gorée est septième (13 points, +0), grâce à son succès contre US Ouakam (8e,12 points), dimanche.

    Jamono de Fatick est onzième après sa défaite, 1-0, dimanche, contre Sonacos de Diourbel, douzième (9 points, -3).

    SK/MTN