Année : 2024

  • SENEGAL-SPORTS / Footall : en Ligue 2, Ajel de Rufisque bat Demba Diop FC et prend la 5e place

    SENEGAL-SPORTS / Footall : en Ligue 2, Ajel de Rufisque bat Demba Diop FC et prend la 5e place

    Dakar, 2 jan (APS) – Ajel de Rufisque a battu la lanterne rouge, Demba Diop FC, par 3 buts à 0, lors du match en retard de la 20e journée de la Ligue 2 sénégalaise, ce mardi, au stade Ngalandou-Diouf.

    Le club de Rufisque, grâce à cette victoire, progresse de la 11e à la 5e place, avec 14 points (+2).

    Promus cette saison en Ligue 2, les Rufisquois ont 3 points de moins que Wally Daan, le 2e (+2), qui a fait match nul contre HLM de Dakar, 1-1. Ce club dakarois est 9e avec 12 points (+3).

    Le CNEPS Excellence de Thiès est le leader de la Ligue 2, avec 19 points. Il a battu l’avant-dernier du classement, Keur Madior, 1-0.

    Dans un autre match de la 10e journée, Oslo FA, 3e avec 17 points (-1), et Niarry Tally, 6e avec 14 points (+1), ont fait match nul, 1-1.

    Amitié FC est 4e avec 16 points, (+6), grâce à sa victoire obtenue dimanche aux dépens de Thiès FC, le 12e avec 10 points, 2-0.

    RS Yoff est 7e avec 13 points (+2), grâce à son triomphe sur l’AS douanes, 3-0.

    L’AS Douanes est 11e avec 12 points (-1).

    Le Ndiambour prend la 8e place avec 13 points (+0), malgré son revers contre le Dakar Université Club (DUC), 1-2. Le DUC est 10e avec 12 points (-1).

    SK/ESF/MTN

  • SENEGAL-ANGLETERRE-FOOTBALL / Premier League : Pape Matar Sarr ‘’fier’’ de poursuivre l’aventure avec les Spurs

    SENEGAL-ANGLETERRE-FOOTBALL / Premier League : Pape Matar Sarr ‘’fier’’ de poursuivre l’aventure avec les Spurs

    Dakar, 2 jan (APS) – L’international sénégalais de Tottenham (Premier League anglaise), l’homme  en forme de l’équipe anglaise, s’est dit ‘’fier de faire partie de la famille des Spurs’’ quelques instants après la prolongation de son bail avec son club jusqu’en 2030.

    ‘’je suis très fier de faire partie de la famille des Spurs’’, a réagi le jeune milieu de terrain sur son compte X, après l’officialisation par le club anglais de l’extension de son contrat qui devait prendre fin en 2024.

    La sortie de Pape Matar Sarr à la 32e mn de jeu du match de la 20e journée de la Premier League anglaise contre Bournemouth, à 13 jours de la Coupe d’Afrique des nations 2023 a crée une grosse frayeur chez les supporters des champions d’Afrique en titre.

    Mais heureusement il y avait ‘’plus de peur que de mal’’, l’homme en forme de Tottenham sera bien présent à la compétition africaine qui démarre le 13 janvier, avait réagi l’intéressé quelques heures après.

    Avec 33 matchs cette saison toutes compétitions confondues ponctuées par deux buts et trois passes décisives, le milieu de terrain sénégalais de 21 ans est’’ la révélation’’ cette année du côté des Spurs, selon son club qui même a décidé de prolonger son contrat jusqu’en 2030.

    Le style de jeu rapide et technique de l’ancien joueur de Metz (Ligue 1 française), sa vision de jeu et sa capacité à prendre ses responsabilité en frappant vers les buts, n’ont pas laissé indifférents les dirigeants de Tottenham.

    Formé à Génération Foot (Ligue 1 sénégalaise), le natif de Thiaroye dans la banlieue dakaroise a fait ses débuts dans l’équipe de Wallydaan de Thiès.

    C’est en septembre 2020 qu’il rejoint le FC Metz. Il ne tarde pas à se faire remarquer dans l’équipe Lorraine, en enchainant les belles performances et les buts au poste de milieu relayeur.

    Le 27 août 2021, il est transféré à Tottenham, mais reste en prêt avec les Grenats pour la saison 2021-2022.

    Joueur prometteur depuis ses débuts en équipe nationale des moins de 17 ans en 2019, son talent attire l’attention de plusieurs spécialistes du football mondial qui l’avaient désigné la révélation de l’équipe sénégalaise, lors du mondial de la catégorie jouée la même année.

    Ces prémices d’un bel avenir dans le football sont confirmés dès son arrivée en équipe nationale sénior où il est convoqué pour la première fois par Aliou Cissé en mars 2021 lors d’un match de qualification à la CAN 2021 contre le Congo.

    Avec l’équipe nationale A, il remporte la CAN 2021. En 2022, il est désigné meilleur jeune joueur africain par la Confédération africaine de football lors des CAF Awards.

    SK/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL-FORMATION / Kaffrine : des licences d’entraineur décernés à 28 jeunes

    SENEGAL-FOOTBALL-FORMATION / Kaffrine : des licences d’entraineur décernés à 28 jeunes

    Kaffrine, 2 jan(APS)- Quelque vingt-huit jeunes venus de différentes régions du Sénégal ont reçu, mardi, à Kaffrine, leur licence d’entraineur de football au terme d’une formation de dix jours réservée à la petite catégorie, a constaté l’APS.

    Les diplômes ont été délivrés suite à une formation initiée par l’inspecteur régional du sport de Kaffrine, Ibrahima Diba , en collaboration avec la ligue de football de Kaffrine et la direction technique régionale.

    « Cette session de formation de la licence D-CAF, a permis durant dix jours , aux différents participants d’être outillés sur le profil de l’entraineur , les gestes techniques, les fondamentaux de football, les règles de  jeu et les gestes de premiers secours  »,  a expliqué  M. Diba

    S’exprimant en présence du deuxième vice-président de la ligue de football de kaffrine, Mamadou Gadiaga, du directeur technique régional, Abdoul  Aziz Seck  et les formateurs, l’inspecteur régional du sport a invité les récipiendaires à continuer « la formation au niveau de la petite catégorie, en vue cultiver davantage la discipline  et la culture de l’excellence ».

    CTS/SMD/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Filière sel : des producteurs et le conseil départemental de Fatick se mettent d’accord

    SENEGAL-ECONOMIE / Filière sel : des producteurs et le conseil départemental de Fatick se mettent d’accord

    Fatick, 2 jan (APS) – La Coopérative des producteurs de sel de la région Fatick (centre) a réussi à trouver avec le conseil départemental un accord lui permettant de continuer ses activités de production de sel, malgré les restrictions annoncées par ladite collectivité territoriale, concernant cette filière, a-t-on appris de sa présidente, Marie Diouf.

    ‘’Nous allons nous organiser davantage pour disposer les papiers demandés par les autorités locales pour rentabiliser la filière et accroître notre chiffre d’affaires’’, a assuré Mme Diouf.

    Selon elle, la coopérative et le conseil départemental ont trouvé un consensus à la suite de cette décision. Il s’agit de disposer des documents dûment signés par la collectivité territoriale pour poursuivre l’exploitation du sel, la ‘’principale source de revenus‘’ des membres de la structure que dirige Marie Diouf.

    En novembre dernier, le conseil départemental de Fatick a annoncé une suspension des activités d’exploitation du sel, dans le but de réglementer l’occupation du domaine public maritime et fluvial.

    ‘’Conformément aux conclusions du conseil présidentiel de développement tenu le 17 novembre à Fatick, le président du conseil départemental informe les populations du département, plus particulièrement les producteurs de sel, de la suspension des activités d’exploitation du sel’’, avait écrit Cheikh Kanté dans un communiqué.

    Selon son président, le département procédait en même temps à ‘’l’annulation de toutes les autorisations délivrées par les communes, concernant l’occupation du domaine public maritime et fluvial’’.

    ‘’Cette mesure ne s’applique pas à tout producteur disposant d’une autorisation dûment établie par le conseil départemental ou l’ex-conseil régional de Fatick’’, avait-il précisé.

    ‘’Il est recommandé aux exploitants de sel de se rapprocher des services du conseil départemental pour régulariser leurs autorisations, afin d’éviter de s’exposer à des sanctions’’, avait ajouté M. Kanté.

    Un ‘’manque d’organisation collective’’

    La Coopérative des producteurs de sel de la région Fatick et le conseil départemental vont ensemble aménager des aires de stockage du sel et mener des actions de préservation de l’environnement, selon Marie Diouf.

    Elle signale que ‘’les GIE (groupements d’intérêt économique) et les opérateurs économiques intervenant dans la filière [sel] emploient une main-d’œuvre majoritairement féminine d’environ 6.000 personnes’’.

    ‘’La quasi-totalité de la main-d’œuvre des marais salants est rémunérée à la journée’’, a rappelé Mme Diouf, ajoutant que les producteurs de sel ont pris des ‘’engagements’’ avec les banques et doivent les honorer.

    Les productions familiales de sel de la région sont fragilisées par le ‘’manque d’organisation collective’’, a signalé le commerçant Souleymane Diouf, vendeur de sel au marché central de Fatick.

    ‘’Les petits producteurs de sel artisanaux sont en difficulté’’, a observé M. Diouf.

    ‘’La production de sel génère d’importants revenus pour les acteurs de cette filière. Nous devons travailler de manière professionnelle et arrêter l’informel. De cette façon, on peut assurer la distribution et procéder à des exportations’’, a recommandé le commerçant.

    La décision du conseil départemental pourrait priver de revenus les producteurs et les centaines – voire des milliers – de travailleurs journaliers qui tirent leurs revenus de l’exploitation du sel.

    SDI/ESF/ADL/MTN

  • SENEGAL-MICROFINANCE / Un financement de la mairie de Tambacounda à une cinquantaine de groupements féminins

    SENEGAL-MICROFINANCE / Un financement de la mairie de Tambacounda à une cinquantaine de groupements féminins

    Tambacounda, 2 jan (APS) – Une cinquantaine de groupements féminins ont reçu de la mairie de Tambacounda (est) un financement de 50 millions de francs CFA, dans le cadre d’un partenariat avec le Crédit mutuel du Sénégal (CMS).

    Le conseil municipal de Tambacounda a développé un partenariat financier avec le CMS, lequel vise à assurer l’accès au financement des femmes, selon l’expert en microfinance chargé de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes à la mairie, Ahmed Hady Seydi.

    Ce partenariat a entraîné la signature d’une convention qui encadre l’ensemble du processus de financement, avec un protocole d’accord signé entre le directeur général du CMS et le maire, a-t-il expliqué à l’occasion de la cérémonie officielle de remise du financement, ce week-end.

    Le protocole d’accord convenu entre les deux parties définit le champ d’application de la convention incluant le financement de toutes les activités connexes à l’agriculture et à l’entrepreneuriat agricole destiné aux femmes et aux jeunes, selon M. Seydi.

    Pour un meilleur accès au financement des femmes et des jeunes, la mairie de Tambacounda a mobilisé, avec l’aide de son partenaire, un fonds de garantie et un fonds de bonification, a annoncé son expert en microfinance chargé de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.

    Ahmed Hady Seydi précise que ce fonds de garantie couvre 50 % du crédit et permet de doubler son montant. ‘’Un montant que la municipalité entend augmenter à partir de l’année prochaine’’, a promis le responsable de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes à la mairie de Tambacounda.

    Il existe aussi un fonds de bonification de 5 millions de francs CFA ‘’pour le moment’’, qui permet d’alléger les conditions financières du crédit.

    L’expert assure que ‘’le fonds de bonification permet d’absorber toutes ces charges’’. Mais les intérêts liés aux retards de remboursement ‘’ne sont pas pris en compte, ils doivent être remboursés par le bénéficiaire’’, a-t-il précisé.

    Cinquante groupements ont été identifiés par la mairie et le CMS, qui a mobilisé 32 millions de francs CFA, les 18 millions restants étant fournis par le Fonds des Nations unies pour la population, dans le cadre d’un partenariat avec la mairie.

    Le financement devrait permettre aux femmes de développer plus facilement des activités génératrices de revenus.

    BT/ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-SPORTS / Mondial féminin de football U20 : une double confrontation entre le Sénégal et le Ghana, les 13 et 21 janvier

    SENEGAL-SPORTS / Mondial féminin de football U20 : une double confrontation entre le Sénégal et le Ghana, les 13 et 21 janvier

    Dakar, 2 jan (APS) – L’équipe du Sénégal va jouer contre celle du Ghana, les 13 et 21 janvier, pour le quatrième tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine des moins de 20 ans (U20) prévue cette année en Colombie.

    Les Lionnes recevront les Ghanéennes, le 13 janvier, au stade Lat-Dior de Thiès à 17 h 00 GMT.

    Elles se rendront ensuite au Baba Yara Stadium de Kumasi, le 21 janvier à 16 h 00 GMT, pour la manche retour.

    Le premier tour de ces éliminatoires a eu lieu début septembre dernier. En Afrique, six équipes choisies sur la base de leur participation aux dernières éditions de la Coupe du monde féminine U20 y avaient pris part.

    Trois équipes se sont qualifiées et ont rejoint au deuxième tour 29 autres équipes exemptées du premier tour.

    Seize équipes se sont qualifiées pour le troisième tour. Elles sont réduites à huit pour le quatrième tour.

    Au cinquième et dernier tour prendront part quatre équipes, qui joueront un cinquième tour devant qualifier deux d’entre elles à la phase finale. Les matchs se joueront en phase aller et retour.

    Les vainqueurs des deux matchs du cinquième tour iront en Colombie. Trente-cinq équipes africaines ont participé à ces éliminatoires.

    Trois confédérations de football ont terminé leurs éliminatoires. Pour l’Europe, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne se sont qualifiés après avoir atteint les demi-finales du Championnat d’Europe féminin des moins de 20 ans de l’UEFA.

    Pour l’Amérique du Nord, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont obtenu leur qualification au terme du Championnat féminin U20 de la CONCACAF 2023.

    La Nouvelle-Zélande s’est qualifiée après avoir remporté le Championnat féminin U19 de la Confédération de football d’Océanie 2023.

    Trois équipes de la CONMEBOL Libertadores, dont la Colombie, le pays hôte, prendront part au Mondial.

    Les deux autres pays seront connus à l’issue du Championnat sud-américain de football féminin U20. Trois autres équipes représenteront l’Asie à l’issue de la Coupe d’Asie, qui se tiendra en Ouzbékistan du 3 au 16 mars 2024.

    SK/MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le professeur Daouda Ndiaye passe avec succès le contrôle des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le professeur Daouda Ndiaye passe avec succès le contrôle des parrainages

    Dakar, 2 jan (APS) – Un seul candidat, le professeur Daouda Ndiaye, parmi les 10 dont les parrainages ont été contrôlés mardi matin, a réuni des parrains conformes à la loi électorale, a-t-on appris des mandataires, au siège du Conseil constitutionnel, à Dakar.

    Chef du département de parasitologie de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, scientifique de renommée internationale et un des plus grands chercheurs du monde en matière de paludisme, M. Ndiaye présente une candidature indépendante à l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    Il a réuni 46.656 parrains ‘’validés’’, a expliqué son mandataire, Ibrahima Lô.

    Saluant ‘’le travail très sérieux’’ de la commission de contrôle des parrainages, M. Lô est d’avis que ‘’tous les candidats qui ont bien travaillé s’en sortiront parce que le logiciel est très clair et transparent’’.

    Les parrainages de 10 candidats à la candidature ont été examinés mardi matin par ladite commission, qui se penchera sur ceux de 19 autres dans l’après-midi.

    L’ancien Premier ministre Idrissa Seck doit corriger quelque ‘’8.000 doublons externes’’ faisant partie des 58.975 parrains présentés dans son dossier de candidature, selon son mandataire, Ass Babacar Guèye.

    Il a un ‘’rattrapage à faire’’ pour que sa collecte de parrains soit jugée conforme à la loi, a dit M. Guèye aux journalistes.

    ‘’Il y a beaucoup de choses que les gens ne comprennent pas dans le fichier électoral. On travaille sur la base de pièces d’identité, avec un logiciel qui nous permet de dire que tel électeur ou tel autre est dans le fichier. Malheureusement, sans aucune explication, on peut vous sortir un nombre d’électeurs pour vous dire qu’ils ne sont pas dans le même fichier’’, s’est inquiété M. Guèye.

    Les parrains réunis par l’opposant Cheikh Abdou Bara Mbacké Dolly, candidat de la coalition ‘’Nekal Fi Askan Wi’’, ont été invalidés, car les noms d’environ 15.000 d’entre eux ne figurent pas dans le fichier électoral, selon la commission de contrôle.

    ‘’Si on nous enlève ces 15.000 parrains, nous n’avons plus le minimum requis’’, a dit aux journalistes son mandataire, Demba Dior Fall.

    Les parrainages de Mbacké Sarr, des anciens ministres Alioune Sarr et Cheikh Bamba Dièye, de Oumar Sylla, de l’ex-maire de Thiès (ouest), Talla Sylla, du maire de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf, et de l’ancien magistrat Ibrahima Hamidou Dème ont également été invalidés, car ils ne sont pas conformes au code électoral, selon la commission de contrôle.

    Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi dernier.

    Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.

    L’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini font partie des six femmes ayant déposé un dossier de candidature à l’élection présidentielle.

    Au terme de la première journée d’évaluation des parrainages, samedi dernier, seuls trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, avaient obtenu des parrains jugés conformes à la loi électorale. Ces derniers font partie des principaux leaders de l’opposition.

    La commission de contrôle des parrainages avait évalué, ce jour-là, les parrains de 20 candidats, dont l’avocat Me El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini. Ces deux candidats doivent corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature, selon la commission.

    Elle a invalidé les parrains réunis par l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, l’avocat Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, les anciens ministres Cheikh Tidiane Gadio, Mary Teuw Niane et Assome Aminata Diatta.

    Les parrainages de Mohamed Ben Omar Diop, Malick Guèye, Mohamed El Habib Tounkara, Mamadou Sambou Yatassaye, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye, un ancien conseiller du président de la République, ont reçu la même sanction.

    En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental. S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    La liste des candidats dont la collecte de parrainage est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.

    Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.

    La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

    Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.

    CS/ESF/ADL/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-ENJEUX / La Cosydep donne les clés pour un meilleur enseignement des mathématiques au primaire

    SENEGAL-EDUCATION-ENJEUX / La Cosydep donne les clés pour un meilleur enseignement des mathématiques au primaire

    Dakar, 2 jan (APS) – Le succès du programme d’amélioration des mathématiques au Sénégal, que la tutelle compte introduire dans le cycle primaire, repose sur « une mise en cohérence des contenus éducatifs avec les réalités socio-économiques et culturelles du pays », a dit à l’APS le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie des actions pour la défense de l’école publique (Cosydep), Cheikh Mbow.

    Pour réussir à faire de l’enseignement des mathématiques une réalité au niveau de l’enseignement primaire, Cheikh Mbow insiste notamment sur la nécessité de faire en sorte que « les contenus éducatifs soient en cohérence avec les réalités socio-économiques et culturelles du pays ».

    « Cet enseignement requiert des conditions spécifiques que le système éducatif doit satisfaire », a-t-il avancé, en faisant allusion à l’amélioration de l’enseignement-apprentissage des mathématiques à partir du cycle primaire, comme prôné par les autorités en charge de l’éducation nationale.

    « Cette intention exige que les moyens de sa réalisation soient disponibles. L’Etat doit encore consentir des efforts dans la formation des enseignants et dans l’acquisition de supports pédagogiques et didactiques convenables », a-t-il poursuivi.

    De l’avis de Cheikh Mbow, les mathématiques font partie des « savoirs fondamentaux et leur enseignement, tout en étant structuré, peut s’appuyer sur des contenus dynamiques, vivants, en lien avec des questions de société et des enjeux contemporains ».

    Selon lui, « il est évident que cette rupture dans les pratiques ne saurait se réaliser sans une amélioration sensible de l’environnement des apprentissages et des compétences des enseignants ».

    Le directeur exécutif de la Cosydep mise également sur une implication des communautés et de la société civile, notant qu’il s’agit d’une affaire dans laquelle « la société entière doit s’engager en vue d’arriver à une rénovation des curricula ».

    Les mathématiques, à côté des questions linguistiques, figure parmi « les préoccupations les plus importantes de tous les systèmes éducatifs », a-t-il fait observer, en allusion à la manière de penser, de raisonner et de prouver la validité d’une proposition, telle qu’enseignée par cette discipline scientifique.

    Il s’y ajoute que les mathématiques font partie de ces « disciplines fondamentales qui permettent à l’enfant de construire les bases de sa scolarité ».

    Cheikh Mbow, revenant sur les enjeux liés à l’apprentissage des mathématiques, a rappelé l’importance de la géométrie, du calcul pour le commerce, de l’agriculture, du recensement, de la navigation, toutes choses conférant à cette discipline une « utilité pratique ».

    NSS/SMD/BK

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le SELS prône un accompagnement technique pour l’enseignement des mathématiques

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le SELS prône un accompagnement technique pour l’enseignement des mathématiques

    Dakar, 2 jan (APS) – Le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal authentique (SELS/A) préconise que l’enseignement des mathématiques au primaire soit renforcé par des outils didactiques et techniques qui permettraient d’aller au-delà de l’aspect théorique de cette discipline.

     »Il ne suffit pas de théoriser l’excellence, les enseignements scientifiques, technologiques et mathématiques, mais il faut que cela soit accompagné de matériels didactiques appropriés », a déclaré Hamidou Diédhiou dans un entretien avec l’APS.

    L’enseignant et syndicaliste a pointé une difficulté dans la mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire (PAAME), liée à une adhésion « très faible de la population ».

     »Parents comme élèves ont des préjugés sur les mathématiques qu’ils considèrent difficiles, alors que ce n’est pas le cas’‘, dit-il, ajoutant que cette situation se traduit par « une sorte d’hésitation ».

    De sorte qu’à partir de la classe de seconde au lycée, et souvent dès le premier semestre, les parents ont tendance à vouloir orienter leurs enfants vers les matières littéraires si leurs notes ne sont pas bonnes dans cette matière, pour disent-ils qu’ils ne perdent pas leur temps ou ne redoublent pas.

    Il faut beaucoup communiquer à ce sujet, plaide Hamidou Diédhiou, préconisant un dispositif d’accompagnement des établissements et des professeurs afin de créer une émulation devant rendre l’option des mathématiques « attractive » pour les élèves d’abord, afin que ensuite pour que les parents acceptent d’orienter leurs enfants vers les mathématiques.

    Le Projet d’amélioration de l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire est une initiative qui est à saluer, car  »le monde évolue dans tout ce qui est technologie, il y a une évolution à tout point de vue. Ce sont des disciplines comme les mathématiques qui vont permettre de tirer le Sénégal vers l’émergence », a relevé Hamidou Diédhiou.

    Aussi orienter l’enseignement vers ces disciplines « ne signifie nous ramener à l’élitisme », tranche-t-il. « Il ne s’agit pas de faire en sorte que les meilleurs continuent à rester les meilleurs et à caracoler au sommet en oubliant ou en laissant de côté les moins performants », a fait valoir le syndicaliste.

    « Il doit y avoir une sorte de discrimination positive, une sorte d’équité dans le management de cette option. L’équité, c’est faire en sorte que toutes les couches – les meilleurs, les moyens bons, les pas du tout bons -, que tout le monde puisse bénéficier de cette option du gouvernement », a préconisé l’enseignant.

    « Cela va non seulement permettre de régler le problème de l’équité dans le pays et d’augmenter le nombre de scientifiques dans le pays, mais aussi de donner beaucoup plus de chances à ceux qui doivent sortir du lot pour devenir ingénieurs, électriciens, entre autres ».

    Hamidou Diédhiou salue la création des lycées d’excellence.  »Mais ces lycées ne doivent pas continuer de favoriser davantage les excellents et laisser sur les carreaux les moyens bons ». « Il faut qu’on soit très vigilants dans cette option-là pour ne pas avoir l’effet contraire », a-t-il conclu.

    NSS/ADL/OID/BK/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    SENEGAL-CULTURE / Démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba

    Dakar, 2 jan (APS) – Les festivités marquant la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (1853-1927), viennent de démarrer au Musée des civilisations noires, à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, assiste à cette manifestation, en même temps le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka.

    Le représentant du khalife général des mourides à Dakar, Mbackiyou Faye, ainsi que d’autres dignitaires mourides, sont présents au démarrage officiel de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, prévue pour se poursuivre jusqu’au 6 janvier prochain.

    Le Premier ministre a été accueilli par des déclamations de khassaïdes, des poèmes composés par Cheikh Ahmadou Bamba en l’honneur du prophète Mohammed (PSL).

    Le programme de cette cérémonie prévoit le vernissage d’une exposition consacrées à des photographies de Cheikh Ahmadou Bamba acquises le 8 mars 2023 lors d’une vente aux enchères à Lyon en France.

    Ces photographies datent de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

    Selon le professeur de lettres Massamba Guèye, membre du comité d’organisation de la manifestation, ces photographies, retrouvées dans une collection privée et acquises par des disciples mourides à 60.000 mille Euros soit environ 387.181.242 millions de francs CFA, ont une dimension « didactique, documentaire et financière ».

    L’exposition est ouverte au public.


    FKS/BK