Année : 2024

  • SENEGAL-CONSOMMATION-SECURITE / Fabrication de produits alimentaires : l’autorisation FRA provisoire remplacée par un récépissé de dépôt

    SENEGAL-CONSOMMATION-SECURITE / Fabrication de produits alimentaires : l’autorisation FRA provisoire remplacée par un récépissé de dépôt

    Dakar, 2 jan (APS) – La délivrance de l’autorisation provisoire de fabrication et de mise en vente des produits communément appelée code FRA a été suspendue par la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs et remplacée par un récépissé de dépôt, afin de renforcer la sécurité des produits.

    Dans une lettre en date du 19 décembre 2023, le chef de la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs a annoncé qu’à compter de ce 2 janvier 2024, il est mis fin à la délivrance des codes FRA provisoires.

    « Nous avions introduit l’autorisation FRA provisoire dans la procédure d’obtention de l’autorisation de fabrication, et c’était pour donner à l’opérateur la possibilité de confectionner ses emballages avant la sortie des analyses, puisqu’on nous faisait le reproche que les analyses prenaient trop de temps », a expliqué à l’APS Bakary Ndiaye, chef de la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs.

    Lors du dépôt de l’autorisation de fabrication d’un produit, un code FRA était délivré en attendant que le produit en question soit acheminé vers un laboratoire pour analyse, ce qui donnait droit à une attestation de conformité avant la délivrance de codes FRA définitifs.

    « Mais on a constaté qu’au lieu d’attendre les résultats d’analyse pour avoir une autorisation définitive, la majeure partie des opérateurs, dès qu’ils ont une autorisation provisoire, se lancent dans la production alors que les résultats ne sont pas encore disponibles », a ajouté M. Ndiaye.

    Dans ce cas, a-t-il expliqué, « on ne sait pas si le produit est conforme aux normes », apte à la consommation humaine ou non.

    La délivrance de l’autorisation provisoire de fabrication et de mise en vente des produits ne figure pas dans les dispositifs juridiques et légaux, « c’était juste une facilité que la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs voulait accorder aux opérateurs ».

    « Mais si cela doit causer problème, mieux vaut la supprimer », a fait savoir M. Ndiaye, ajoutant qu’il vaut mieux préserver la santé des populations que de laisser des produits non encore vérifiés sur le marché.

    « Donc, pour des raisons de sécurité sanitaire du consommateur, malgré les répressions, les sanctions et les sensibilisations qu’on a eues à faire, nous nous sommes dit mieux vaut arrêter la délivrance de cette autorisation FRA provisoire », a indiqué Bakary Ndiaye.

    Il a rappelé que tout produit fabriqué au Sénégal doit avoir une autorisation de production et de mise sur le marché.

    « Si vous ne le faites pas, vous êtes en infraction, car c’est ce qui prévu dans la loi 66-48 et ses décrets d’application », a-t-il renseigné, avant de signaler que ceux qui avaient déjà déposé une demande d’autorisation et qui avaient obtenu une autorisation de code FRA provisoire ont jusqu’au mois de juin prochain pour régulariser leur cas.

    Le chef de la division de la consommation et de la sécurité des consommateurs affirme qu’environ 200 codes FRA sont délivrés mensuellement par ses services, et cinq à six contentieux surviennent par mois.

    La division de la consommation et de la sécurité des consommateurs est une structure de la direction du commerce intérieur qui s’occupe de tout ce qui est lié à la qualité des produits alimentaires importés ou en circulation dans le pays.

    MFD/OID/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FINANCES / Plaidoyer pour une augmentation des moyens transférés aux collectivités territoriales

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FINANCES / Plaidoyer pour une augmentation des moyens transférés aux collectivités territoriales

    Mbour, 2 jan (APS) – Le président du conseil départemental de Mbour, Saliou Samb, plaide pour une augmentation des fonds de dotation afin de permettre aux collectivités territoriales de prendre en charge les compétences qui leur sont transférées dans le cadre de l’Acte 3 de la décentralisation.

     »Nous voulons plus d’accompagnement du pouvoir central aux collectivités territoriales. Si des compétences sont transférées aux collectivités, il faudrait que les moyens s’ensuivent. Mais faire des transferts de compétences, sans transfert de moyens, il n’y aura pas de (résultat) », a dit M. Samb, dans un entretien avec l’APS.

    Saluant les “avancées » enregistrées chaque année par l’État, il a noté toutefois que les fonds de dotation alloués aux collectivités territoriales ne  sont “pas encore suffisants » malgré leur augmentation.

     »La réforme qui a été entamée n’est pas allée jusqu’au bout, car il y a eu transfert de compétences sans transfert de moyens conséquents », estime Saliou Samb.

     »Dans les pays où la décentralisation est une réalité, les collectivités territoriales reçoivent des moyens conséquents qui leur permettent de pouvoir jouer leur rôle dans les compétences qui leur sont transférées », a-t-il relevé.

    L’élu territorial a invité le pouvoir central à “lâcher du lest » et à  »faire plus confiance aux collectivités », tout en érigeant des règles de contrôle permettant une utilisation  »à bon escient » de ces fonds.  »Les collectivités territoriales, a rappelé, Saliou Samb, doivent impulser le développement économique de nos territoires ».

     »Il faut accompagner le (programme) avec des moyens, pour qu’il soit une réussite. C’est l’appel de tous les présidents de conseil départemental », a-t-il plaidé encore.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FINANCES / Kanel: le maire de Hamady Hounaré juge faibles les fonds issus de la collecte de taxes

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FINANCES / Kanel: le maire de Hamady Hounaré juge faibles les fonds issus de la collecte de taxes

    Hamady Hounaré, 2 jan (APS) – Le maire de la commune de Hamady Hounaré, dans le département de Kanel, Amadou Samba Kane, a jugé faible le montant des fonds issus de la collecte de taxes dans sa collectivité, espérant une évolution au courant de l’année 2024 avec la fin des travaux de la gare routière et du marché.

     »En réalité, nos communes n’ont pas de recettes. Elles font beaucoup d’efforts pour en avoir, mais c’est difficile. Dans notre commune, l’essentiel des recettes sont issues du transport et de l’usine d’exploitation du phosphate qui avoisine les 18 millions de francs CFA par an », a-t-il dit.

    Le maire intervenait vendredi au terme du vote du budget de la commune arrêté à plus de 276 millions de francs CFA, en présence du Sous-préfet de l’arrondissement de Ouro Sidy.

    M. Kane a fait savoir que les recettes issues de l’exploitation du phosphate  »ne sont plus versées depuis trois mois, à cause de l’arrêt des travaux au sein de l’usine empêchant les camions de sortir du site’’.

    Selon le maire, il est difficile pour la commune de trouver des collecteurs pour rassembler les taxes municipales et la Contribution économique locale (CEL), qui est aussi dérisoire.

     »Nous espérons qu’en 2024 la situation va changer avec la gare routière qui est pratiquement achevée. Nous allons louer les magasins. Il en sera de même pour le marché dont les travaux sont également terminés », a-t-il laissé entendre.

    Concernant le problème lié au lotissement, Amadou Samba Kane dit  »privilégier la discussion afin de convaincre les propriétaires de champs non utilisés de céder les terres ».

    AT/OID

  • AFRIQUE -MONDE-ECONOMIE / L’Égypte et l’Éthiopie deviennent officiellement membres des BRICS

    AFRIQUE -MONDE-ECONOMIE / L’Égypte et l’Éthiopie deviennent officiellement membres des BRICS

    Dakar, 2 janv (APS) – L’Égypte et l’Éthiopie sont devenues officiellement membres des BRICS, ce 1er janvier, après leur admission, lors du 15e sommet de cette organisation tenue en Afrique du Sud, en août dernier.

    Les deux pays africains, qui font partie des cinq nouveaux membres avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran, rejoignent ainsi l’Afrique du Sud, qui était jusque-là le seul du continent à faire partie des BRICS.

    L’Éthiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 123 millions d’habitants, derrière, le Nigéria, qui en compte 216 millions.

    L’Égypte, quant à elle, avait déjà rejoint en mars dernier la Nouvelle banque de développement (NDB) des BRICS, opérationnelle depuis 2015, et dont l’objectif est ‘’de mobiliser des ressources pour des projets d’infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement’’, lit-on sur le site internet de l’institution financière.

    L’Argentine également invitée à devenir membre en août ne fera finalement pas partie du groupe. Son nouveau président, l’ultralibéral Javier Milei ne souhaite pas que son pays intègre le bloc.

    Les BRICS, une plateforme importante de coopération entre les marchés émergents et les pays en développement, est composé à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.

    Avec l’adhésion officielle de l’Egypte et de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Iran, les BRICS compte désormais dix membres.

    ABB/OID