L’ancienne députée à l’Assemble nationale du Sénégal, Mme Awa Guèye, a célébré lundi le premier bébé de l’année 2024 et a offert du matériel médical à la maternité de Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre).
Année : 2024
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SENEGAL-COLLECTIVITES-HUMEUR / Kaffrine: des habitants du village de Kheinde réclament de meilleures conditions de vie
Kaffrine, 2 jan (APS) – Des habitants du village de Kheinde, dans la commune de Boulel, région de Kaffrine (centre), ont organisé un rassemblement pour réclamer de meilleures conditions de vie, soulignant que leur localité manquait de tout.
Ces manifestants ont arboré des brassards rouges et brandit des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: »La jeunesse de Kheinde exige le désenclavement …. », »les femmes de Kheinde réclament des financements et des moulins à mil », »La jeunesse de Kheinde exige la clôture du mur de l’école et la construction d’une grande mosquée ».
»Nous sommes une localité constituée de plus de 3000 âmes, mais, qui manque presque de tout. Nous voulons l’électrification de notre localité, le désenclavement de Kheinde et un marché pour les femmes », a déclaré, à la presse, Babacar Niang, président des jeunes du village de Kheinde.
Il a lancé un appel à toutes les autorités de la région dont le maire de la commune de Kaffrine et ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, pour venir en aide au village de Kheinde.
CTS/OID
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SENEGAL-MUSIQUE-AMBITION / Ibessong veut “ressusciter“ le reggae à travers son premier album »Step by step »
Thiès, 2 jan (APS) – L’artiste musicien Ibou Mbissane Ngom, de son nom d’artiste Ibessong, veut à travers son premier album “Step by step“, sorti le 8 décembre dernier, “ressusciter » le reggae, qu’il estime relégué au second plan au Sénégal, où il reste confiné dans des hôtels et restaurants.
“Au Sénégal, le reggae est tellement faible qu’il est confiné dans les restaurants et les hôtels », a dit à l’APS, Ibessong, faisant part de son ambition de “ressusciter » dans le pays ce genre musical qui est encore vivant à travers le monde.
Il compte s’y employer en “occupant la scène » déjà grâce à son nouvel album en huit titres, dans lequel Ibessong navigue entre les thèmes de l’amour, de la question foncière, de la détermination, du panafricanisme, etc.
Dans “Leçons à ma génération », il prodigue des conseils aux jeunes, les mettant en garde contre la drogue, pour les inciter au travail, à l’enracinement culturel et à rester dans le pays.
“Maman » est un titre dédié à sa mère et à “toutes les mères », tandis que “Do what you do » est un hymne à la persévérance. Dans “Struggling », il se donne de la motivation dans l’espoir qu’un jour son art sera connu à travers le monde, puisqu’il n’entend pas se limiter au Sénégal.
Aujourd’hui âgé de 40 ans partagés entre son Dakar natal, la ville de Thiès où il a grandi, la Casamance et la Gambie, où le reggae est adulé et où l’ancien rappeur s’est décidé à emprunter la voie de Bob Marley.
L’artiste bat en brèche cette conception associant systématiquement le reggae au chanvre, estimant que “c’est du fanatisme ». “Je ne bois pas, je ne fume pas », dit-il, considérant d’ailleurs cette vision biaisée comme “un frein au message du reggae qui doit être positif ».
Il sourit à la question de savoir si le reggae nourrit son homme. Ce n’est pas seulement l’argent qui le fait courir, soutient l’artiste, qui dit surtout privilégier la conscientisation des jeunes à travers ses messages. D’ailleurs, il ne compte pas seulement sur la musique pour vivre, car il travaille le batik, parallèlement à la musique, après avoir été maçon.
Ancien pêcheur, il avait fait office de “capitaine de pirogue déjà à 12 ans » entre Saint-Louis et la Mauritanie, à un moment où l’émigration irrégulière n’était pas aussi à la mode. “Nous avons appris à nous orienter grâce aux étoiles, aux vents », raconte-t-il, assurant ne pas être, pour autant, tenté par ce voyage.
Opposé à cette propension des jeunes à émigrer coûte que coûte, il les invite rester dans le pays pour “combattre l’injustice et créer sur place ce qu’ils vont chercher ailleurs ».
L’artiste invite les autorités à “appuyer davantage la culture » à Thiès, une “ville de culture » où il vit actuellement. Ce qui pourrait être un moyen d’aider les jeunes qui veulent s’expatrier de le faire par voie légale grâce à leur art.
Ibessong a démarré sa carrière musicale en 2003 en Gambie, avec un premier single désigné meilleur clip de l’année. Il y fait des tournées avec des artistes sénégalais, comme Pape Diouf, Fallou Dieng et Assane Ndiaye. En 2010, il sort une mixtape en collaboration avec Stamina Sound, en 2011 “Soldarou Jah » et en 2019, le single “Diangal ci mane ».
ADI/OID
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SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les adieux de Macky Sall et le contrôle des parrainages à la Une
Dakar, 2 jan (APS) – Les adieux de Macky Sall à la Nation, à l’occasion de son discours du 31 décembre, et les premiers résultats des opérations de contrôle des parrainages pour la présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
‘’Bilan et legs d’un homme d’action’’, affiche à la Une Le Soleil, parlant du dernier message à la Nation du président Macky Sall. ‘’Il a placé le Sénégal sur les rampes de l’émergence, et garanti la tenue d’une Présidentielle transparente à laquelle il ne prendra pas part. Après le pouvoir, il va se consacrer à une Fondation pour la paix, le dialogue et le développement’’, résume Le Soleil.
Le président de la République, Macky Sall, a saisi l’occasion de son dernier discours de nouvel an, le 31 décembre, pour faire ses adieux à moins de deux mois de l’élection présidentielle qui doit désigner son successeur. Il a, sur le bilan, souligné que les progrès sont ‘’réels et visibles à travers tout le pays’’, relevant que ‘’les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes’’ avant d’annoncer qu’il mettra en place ‘’une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement’’.
WalfQuotidien note que c’était ‘’un dernier discours entre adieu et autoglorification’’.
‘’Comme il fallait s’y attendre, le président Macky Sall a fait son discours d’adieu au peuple sénégalais. Un discours où il a tiré le bilan de ses douze ans à la tête de la Nation, marqué par des réalisations pour reprendre ses propos’’, souligne Walf.
Macky Sall a prononcé des ‘’mots sages à la Nation’’, selon Bes Bi.
‘’C’était presque un +Je suis venu vous dire que je m’en vais+. Ce n’est pas le ton et les cordes de Serge Gainsbourg. Mais il y avait une émotion contenue qui se dégageait de cette voix et de ce timbre familiers aux Sénégalais’’, écrit le quotidien.
Il ajoute : ‘’Pour son dernier message à la Nation, le président de la République a choisi un costume et une cravate bleus de nuit assortis d’une chemise bleu ciel. Pour remercier le Ciel d’avoir servi douze ans ! Avec toute la solennité et la neutralité qui se voient dans le décor. Le fond marron-beige polémique de son parti et sa coalition lors de ses derniers discours a disparu. Il laisse la place aux seules couleurs du drapeau national’’.
Dans ce discours, ‘’Macky Sall exhibe ses +trophées+’’, estime Sud Quotidien.
‘’Après le président-poète, Léopold Sédar Senghor relevant dans son discours à la Nation, le 31 décembre 1980, avoir refusé le dépôt d’une proposition de loi tendant à faire de lui un +Président à Vie+ (…) Macky Sall aura été le deuxième chef d’Etat à réussir à faire ses adieux aux Sénégalais qui lui ont fait confiance en 2012, avant de lui renouveler ce bail en 2019’’, écrit le journal.
La publication ajoute : ‘’Dans son message à la nation avant-hier, dimanche 31 décembre 2023, il a dressé le bilan de ses réalisations, durant ses 12 années de président de République, en matière d’infrastructures, d’emploi notamment des jeunes, d’accès à l’eau… Aussi a-t-il salué la situation d’accalmie en Casamance et le dépôt des armes par des groupes armés qui ont désormais leur place dans la Nation’’.
Alors que ‘’Macky Sall dénonce l’extrémise, le populisme et la manipulation et appelle au fair-play’’, EnQuête note que ‘’le camp de Ousmane Sonko parle d’un régime dictatorial qui foule au pied les libertés’’.
Vox Populi met en exergue le contrôle des parrainages et souligne que ‘’c’est le début de l’hécatombe’’. ‘’Seuls 3 candidats sur 19 passent au 1er tour : Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall’’.
‘’La commission de contrôle des parrainages a entamé son travail samedi 30 juin avec le passage de 20 des 93 candidats déclarés pour la prochaine présidentielle. Au cours de cette vérification, seulement trois, appartenant tous à l’opposition (Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall et Bouacar Camara), ont pu obtenir directement leur ticket d’entrée pour la prochaine étape. Malick Guèye et Mamadou Sambou Yatassaye ont été éliminés d’office. Le mandataire de Sonko ne s’est pas présenté. Me Elhadj Diouf et Rose Wardini sont appelés à remplacer leurs doublons. Les 14 qui restent ont été tous recalés’’, rapporte Les Echos.
OID
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SENEGAL-LUTTE / Modou Lo conserve son titre de Roi des arènes
Dakar, 1 er jan (APS) – Le lutteur de l’écurie Rock Énergie, Modou Lo, a terrassé Boy Niang 2 de Pikine en quelques minutes lors d’un combat organisé, lundi, à l’arène nationale, conservant ainsi son titre de Roi des arènes.
Après plusieurs avertissements par l’arbitre pour passivité, les deux lutteurs ont pris l’initiative de se battre en échangeant des coups-de-poing.
Boy Niang 2 n’a pas réussi à saisir la jambe de Modou Lo qui est parvenu à se libérer.
Voyant que Boy Niang 2 résiste, il fait appel à sa technique pour le terrasser.
En 18 ans de présence dans l’arène, Modou Lo a livré 26 combats pour l’écurie Rock Énergie dont 22 victoires. Il a une fois fait match nul, en 2011, contre Lac de Guiers 2.
Le champion de lutte avec frappe (2007-2008) de 39 ans a connu trois défaites dans sa carrière, deux contre Balla Gaye2 (2010-2019) et une contre Bombardier en 2015 pour le titre de Roi des arènes.
Le 28 juillet 2019, le natif de Taïba Ndiaye (Thiès) bat Eumeu Sène et devient Roi des arènes. Durant la saison 2012-2013, il connait une année blanche.
Son dernier combat du 5 novembre 2023 s’est soldé par une victoire contre Ama Baldé qu’il a terrassé en 52 secondes.
Moins de deux mois après, Modou Lo fait subir le même sort à Boy Niang 2 et conserve son titre de Roi des arènes.
SK/OID
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SENEGAL-ELECTION / Présidentielle : la commission de contrôle des parrainages reprend ses travaux, mardi
Dakar, 1er jan (APS) – La commission de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février reprend ses travaux, mardi, au Conseil constitutionnel.
Tout candidat devra pour que sa candidature soit entérinée, réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.
Pour ladite option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.
Ce mardi, la commission va contrôler les parrainages des candidats Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, Daouda Ndiaye, Cheikh Mamadou Abiboulave, Dièye, Oumar Sylla, Cheikh Abdou Mbacké, Talla Sylla, Jean Baptiste Diouf, Idrissa Seck, Charles Emile Abdou Ciss, Khadim Diop, Aliou Mamadou Dia, Birima Mangara, Amdy Diallo Fall, Ndiack Lakh, Serigne Mboup, Papa Djribril Fall et Ibrahima Datt.
Le travail de contrôle des signatures a démarré, samedi.
Trois candidats à la candidature, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale, a appris l’APS de plusieurs sources, dont la commission de contrôle des parrainages.
MM. Camara, Dièye et Fall font partie des principaux leaders de l’opposition. Ils sont les seuls à avoir réuni des parrains jugés recevables parmi les 20 candidats dont le parrainage a été examiné ce samedi.
Selon les mêmes sources, El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini ont quarante-huit heures pour corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature.
La commission de contrôle des parrainages a jugé irrecevables les parrains réunis par Cheikh Hadjibou Soumaré, Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Mohamed Ben Omar Diop et Malick Guèye. Ceux de Mohamed El Habib Tounkara, Mary Teuw Niane, Mamadou Sambou Yatassaye, Assome Aminata Diatta, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye ont reçu la même sanction.
‘’Le représentant du candidat Ousmane Sonko […] ne s’est pas présenté’’ lors de l’examen des parrains de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois, déclare la commission de contrôle des parrainages.
Avoir des parrains conformes aux dispositions du code électoral fait partie d’une dizaine de critères requis pour être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise.
Selon la commission, El Hadji Ibrahima Mbow a annoncé au président du Conseil constitutionnel avoir retiré sa candidature.
Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi.
Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.
Cette institution chargée d’examiner les candidatures a reçu aussi celles d’autres femmes : l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini.
Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont pris part à une présidentielle sénégalaise en tant que candidates. C’était en 2012.
La liste des candidats dont la collecte de parrainages est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.
Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.
La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.
Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.
OID
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SENEGFAL-RDC-ELECTIONS-REACTION / Macky Sall adresse ses ‘’chaleureuses félicitations’’ à Félix Antoine Tshisekedi
Dakar, 1er jan (APS) – Le président sénégalais a adressé, lundi, ses ‘’chaleureuses félicitations’’ à Félix Antoine Tshisekedi réélu à la tête de la République démocratique du Congo pour un second mandat de 5 ans.
‘’Chaleureuses félicitations au Président Félix Antoine Tshisekedi suite à sa réélection à la Magistrature suprême de la RDC, avec mes vœux les meilleurs pour la réussite de son nouveau mandat’’, a déclaré Macky Sall sur le réseau social X.
Le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été réélu pour un nouveau mandat après être largement arrivé en tête de l’élection présidentielle du 20 décembre avec un score de 73, 34 %, a annoncé, dimanche, la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon les chiffres provisoires rendus publics par la CENI, Félix Tshisekedi a obtenu plus de 13 millions de voix sur près de 18 millions de votes lors de cette élection à un seul tour. Le candidat arrivé en tête avec au moins de 20 % des suffrages peut être déclaré vainqueur, d’après la loi électorale congolaise.
Les résultats officiels seront annoncés le 10 janvier par la Cour constitutionnelle du pays.
Près de 44 millions d’électeurs congolais étaient appelés aux urnes le 20 décembre 2023 pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales. Vingt candidats étaient en lice pour l’élection présidentielle.
OID