Année : 2024

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Ordination épiscopale de l’évêque de Ziguinchor : la BNDE offre 2 millions de FCFA au diocèse

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Ordination épiscopale de l’évêque de Ziguinchor : la BNDE offre 2 millions de FCFA au diocèse

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) a remis, samedi, deux millions de francs CFA au diocèse de Ziguinchor, en guise de contribution à l’ordination épiscopale de Monseigneur Jean Baptiste Valter Manga, évêque de Ziguinchor, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’ordination épiscopale de Mgr Jean Baptiste Valter Manga, nouvel évêque du diocèse de Ziguinchor, s’est tenue lundi dernier. 

    Des centaines de fidèles chrétiens du Sénégal et d’ailleurs ont assisté à cette cérémonie présidée par Jean Pierre Bassène, évêque de Kolda.

    Jean Pierre Bassène a été désigné consécrateur principal, avec l’assistance de Paul Abel Mamba, évêque de Tambacounda et d’Eric de Moulin Beaufort, archevêque de Reims (France).

    Le représentant du Pape François au Sénégal, Valdemar Stanislaw Sommertag, a également pris part à l’évènement religieux.

    Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine et ses collègues Oliver Boucal et Yankhoba Diémé, respectivement en charge de la Fonction publique et de la Réforme du service public et des Infrastructures et des transports terrestres et aériens avaient représenté le gouvernement à la cérémonie.

    « La BNDE est une banque de l’Etat du Sénégal. Elle accompagne tous les secteurs d’activités, particulièrement les Sénégalais de tous bords’’, a rappelé le chef de son département communication et relations publiques, Louis Philippe Sagna.

    ‘’Nous sommes venus aujourd’hui pour apporter notre contribution à la communauté catholique de Ziguinchor, dans le cadre de la célébration de l’ordination épiscopale de M. Jean Baptiste Valter Manga », a-t-il ajouté.

    Il a indiqué qu’une enveloppe de deux millions de francs CFA a été remise au diocèse de Ziguinchor.

    Louis Philippe Sagna a souligné que la BNDE et le diocèse de Ziguinchor sont liés par un partenariat, qui date de dix ans.

    « Cette année, la BNDE commémore ses dix ans. Nous sommes venus assister à la première messe de Mgr Jean Baptiste Valter Manga. C’était une question pour nous de venir donner une modeste contribution, pour que cette cérémonie puisse réussir », a ajouté M. Sagna.

    Il s’exprimait en présence du chef d’agence de la BNDE de Ziguinchor, Moustapha Ndiaye, et des agents de ladite banque.

    Il a informé que sa banque envisage d’ouvrir des agences à Bignona et au Cap Skkiring.

    « D’ici peu, nous pensons nous ouvrir à Bignona et au Cap Skirring et plus tard, dans la zone de Kafountine et Diouloulou. Nous voulons faire le maillage du territoire national », a dit Louis Philippe Sagna.

    Il a rappelé que la BNDE accompagne tout ce qui est chaîne de valeur.

    « Nous apprécions ce geste à sa juste valeur avec beaucoup de joie et de reconnaissance. Nous sommes très heureux de recevoir cet appui de la BNDE. L’événement (l’ordination épiscopale) se poursuit. Nous sommes donc très heureux de recevoir cet appui qui va soulager », a salué le président du comité d’organisation de l’ordination épiscopale, l’abbé Édouard Sagna.

    Vicaire de la paroisse du Bon Pasteur d’Enampore, Jean Baptiste Valter Manga a été nommé évêque du diocèse de Ziguinchor par le Pape François, le 20 juin dernier. Il va tenir sa première messe ce samedi, dans son village natal, Carounate, dans le département d’Oussouye. 

    MNF/ASG/FKS

  • SENEGAL-FINANCES / Les députés adoptent, sans débat, le projet de budget de l’État du Sénégal

    SENEGAL-FINANCES / Les députés adoptent, sans débat, le projet de budget de l’État du Sénégal

    Dakar, 28 déc (APS) – Les députés réunis en séance plénière, samedi 28 décembre, ont adopté le projet de loi de finances initiale (LFI) de l’année prochaine, sans discuter du texte.

    Cette procédure est autorisée par l’article 86 de la Constitution.

    ‘’Vous savez tous que ce n’est pas possible de tenir des séances plénières en vue de l’examen du budget de l’État, d’ici au 31 décembre prochain’’, a dit le Premier ministre, Ousmane Sonko, en répondant aux questions des députés, lors de sa déclaration de politique générale, vendredi 27 décembre.

    Le gouvernement étant tenu de faire adopter le projet de loi de finances initiale 2025 avant la fin de l’année en cours, il a estimé qu’il n’était plus possible de tenir le traditionnel ‘’marathon budgétaire’’ dans le nombre de jours qui en restent. Cela justifie, selon lui, le recours à l’article 86 de la Constitution.

    Les séances plénières consacrées à l’examen des budgets alloués aux ministères et aux institutions durent en moyenne deux semaines.

    La dissolution de la 14e législature et l’organisation des élections législatives anticipées du 17 novembre ont retardé le ‘’marathon budgétaire’’ de cette année.

    Dans le budget 2025 de l’État, les recettes sont arrêtées à 5.014,3 milliards de francs CFA, contre 4.915,2 milliards pour la LFI 2024. Quant aux dépenses, elles sont évaluées à 6.614,8 milliards, contre 5.755,4 milliards en 2024, indique un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

    Le budget 2025 connaît une hausse des recettes de 99,1 milliards, soit 2,0 %, selon ce document élaboré avec des données fournies par le ministère des Finances et du Budget. Les dépenses ont augmenté de 859,4 milliards, l’équivalent de 14,9 %.

    Le budget 2025 est bâti sur une prévision de croissance de 8,8 %, contre 6,7 % en 2024, et un déficit budgétaire attendu à 7,08 %, contre 11,6 % en 2024, ‘’avec l’objectif d’aller vers la consolidation budgétaire en 2027 et d’atteindre un déficit de 3 % du PIB, en respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine’’.

    Les recettes du budget général sont arrêtées en 2025 à 4.794,6 milliards. La pression fiscale est projetée à 19,3 % du PIB pour 2025, contre 19,4 % au titre de la LFI 2024.

    Les recettes des comptes spéciaux du Trésor sont arrêtées à 219,7 milliards pour 2025. Les dépenses du budget général sont programmées à 6.395,1 milliards pour l’année 2025, soit une progression de 861,2 milliards, soit 15,6 % par rapport à la LFI de 2024.

    Les charges financières de la dette publique et la masse salariale devraient progresser respectivement de 13,1 % et 3 % pour s’établir à 932,1 milliards et 1.485,5 milliards en 2025.

    Les dépenses d’investissement du budget 2025 sont estimées à 2.047 milliards, contre 1.836,3 milliards dans la LFI de 2024. Les dépenses des comptes spéciaux du Trésor sont programmées à 219,7 milliards pour 2025, contre 221,5 milliards en 2024.

    S’agissant des moyens dévolus aux institutions constitutionnelles, le budget de la présidence de la République est arrêté à 78.609.617.404, contre 80.129.718.244 en 2024, celui de la Primature est fixé à 25.006.817.345 , contre 25.723.322.360 en 2024.

    Le budget de l’Assemblée nationale s’élève à 22.474.015.137 francs, contre 20.158.015.137 en 2024. Pour le Conseil constitutionnel, le budget est arrêté à 1.453.826.065 francs pour 2025, contre 1.755.705.000 en 2024, celui de la Cour suprême est fixé à 5.089.993.426, contre 6.979.625. 379 en 2024. Le budget de la Cour des comptes est programmé à 14.512.706.792 francs, contre 13.199.273.000 en 2024.

    ‘’Au titre des perspectives pour 2025, l’économie nationale devrait bénéficier d’une conjoncture internationale plus favorable, caractérisée par la détente anticipée des cours des produits de base, notamment le pétrole dont les cours mondiaux pourraient baisser de 10,4 %, entraînant un prix de 72,8 dollars le baril’’, indique le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

    ‘’Le taux de croissance du PIB réel est projeté à 8,8 % en 2025, contre […] 6,7 % en 2024. Cette croissance serait largement tirée par le secondaire (21,5 %) et, dans une moindre mesure, par les secteurs primaire (5,2%) et tertiaire (4,5%)’’, ajoute le même document.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PROFIL / Le diabète à l’adolescence, une vie privée de libertés et de loisirs

    SENEGAL-SANTE-PROFIL / Le diabète à l’adolescence, une vie privée de libertés et de loisirs

    Par Ndeye Suzanne Sy

    Dakar, 28 déc (APS) – Samba Gaye, 14 ans, vit au quotidien les contraintes et privations qui s’imposent aux adolescents atteints de diabète, une maladie qui lui a été diagnostiquée dès ses trois ans.

    Il ne lui est plus permis certaines choses depuis cette date et se retrouve limité dans son rapport avec les loisirs, une véritable entrave au plein accomplissement de ses rêves d’enfance.

    Samba Gaye se sent dans la situation d’une personne privée de certaines libertés, une expérience difficile à l’âge de tous les possibles, quand la vie passe aux plus jeunes les rêves de conquête du monde.

    Être adolescent et vivre avec le diabète n’est pas de tout repos. Il y a les contraintes du régime alimentaire, le poids du traitement, qui peut être coûteux pour certaines bourses, sans compter la charge mentale liée au stress inhérent à la gestion du diabète.

    Samba Gaye ne s’attendait pas à vivre une telle expérience à l’adolescence. Il n’imaginait pas non plus que la révélation de sa maladie il y a 11 ans, survenue après des pertes de poids continues, allait lui imposer cette discipline stricte.

    « C’est très difficile de ne pas faire ce que les autres enfants de mon âge font. Il faut abandonner beaucoup de choses, les mets sucrés, les plats trop gras. La situation des diabétiques n’est pas toujours prise en compte par la société. Il y a des mets qui ne sont pas recommandés à mon statut de diabétique’’, souligne Samba Gaye.

    A la découverte de son diabète de type 1, en 2013, il lui était « très difficile » d’accepter (…) et comprendre qu’il va falloir adopter un certain comportement ». Il lui était d’autant « pénible de faire face ». De savoir qu’il n’a pas hérité le diabète de sa famille ne l’aide pas plus à affronter une maladie pour laquelle rien ne le préparait.

    « Mes parents m’ont amené chez le médecin pour faire des analyses. Je ne me sentais pas bien de jour comme de nuit, et j’avais faim tout le temps », se rappelle-t-il.

     « Je pissais beaucoup, je maigrissais. Je ne remarquais pas ma perte de poids. Mais mon entourage me faisait des reproches sur mon corps qui perdait de son élasticité. Et plus je mangeais, plus j’avais faim. J’avais par moments des frissons. Mes jambes étaient lourdes également’’, détaille-t-il.

    Inutile de dire que le jeune Gaye trouve qu’il « n’est pas facile de vivre avec [le diabète]  » à son âge en particulier, même s’il croit que dans sa situation, il est peut-être « plus facile de comprendre et suivre l’évolution de la maladie pour vivre avec elle sans problème ».

    « L’adolescent qui a le diabète a plus de possibilités de respecter à la lettre le régime, dans la mesure où il a la possibilité d’aller au marché et de cuisiner pour soi-même. Certes, je cuisine souvent mais ce n’est pas tout le temps facile. Dès fois, il faut s’adapter aux mets que propose la famille en faisant attention à ce que l’on mange », fait savoir Samba Gaye.

    Samba Gaye prend de l’insuline à vie, qu’il achète à 1000 francs CFA l’unité. Il recommande de « manger avec intelligence », en suivant strictement un régime adapté, « si les moyens le permettent », en référence à la cherté du traitement du diabète.

    Il évoque également les difficultés que rencontrent certains diabétiques dans des structures dédiées, à l’instar du centre Marc Sankalé, à Dakar, où pour faire ses analyses, « il faut que l’on soit à jeûne. Si l’on doit commencer les soins à 10 heures, cela ne convient pas au sujet diabétique », alerte-t-il.

    L’adolescent ne manque pas d’insister aussi sur la cherté des médicaments, appelant l’Etat à davantage aider les malades du diabète, qui par moments doivent faire des bilans, trimestriel ou semestriel.

    NSS/SKS/SMD/BK/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Un spécialiste alerte sur le danger du diabète de type 1 chez l’enfant

    SENEGAL-SANTE / Un spécialiste alerte sur le danger du diabète de type 1 chez l’enfant

    Par Ndèye Suzanne Sy

    Dakar, 28 déc (APS) – La non prise en charge du diabète de type 1 chez l’enfant peut entrainer la mort dans la première semaine de vie, a alerté le responsable du programme ‘’Changement de diabète chez les enfants’’ (CDIC).

    « Le diabète de type 1, il faut le diagnostiquer, sinon en moins d’une semaine l’enfant décède. C’est ça la particularité sur le plan épidémiologique. C’est pourquoi on dit que le diabète, c’est un tueur silencieux’’, a déclaré le professeur Babacar Diop dans un entretien accordé à l’APS.

    « Il s’agit d’un problème de santé publique. C’est fréquent, ça augmente, c’est grave », a-t-il prévenu. Selon le pédiatre, ce qui est grave dans le cas du diabète de type 1, « c’est la loi du tout ou rien. C’est-à-dire soit il est diagnostiqué et traité, soit l’enfant décède ».

    A contrario, un adulte diabétique peut vivre avec la maladie pendant cinq ans, sans le savoir, fait-il remarquer.

    Sur le plan thérapeutique, le suivi des enfants diabétiques s’effectue en fonction des particularités, notamment physiologiques, des plus petits, explique le médecin.

    Selon docteur Diop, le diabète de type 1 est lié au manque d’insuline. « L’insuline est indispensable à la vie. Donc, si on ne lui met pas de l’insuline exogène, l’enfant peut mourir », prévient-il.

    Sur le plan évolutif également, il explique que « les complications sont essentiellement aiguës ». Il affirme que cela  »peut engager immédiatement le pronostic vital à cause de l’hypoglycémie et l’acidocétose ».

    En Afrique, 80% des enfants diabétiques ne sont pas diagnostiqués

    « Le nombre d’enfants diabétiques augmente dans le monde. Vous avez, aujourd’hui, à peu près 1 200 000 enfants de moins de 20 ans qui sont atteints de diabète dans le monde. La particularité en Afrique, c’est que les dernières études ont montré que 80% des enfants diabétiques ne sont pas diagnostiqués », relève le pédiatre.

    Prenant l’exemple du Sénégal, il avance que « si on dit qu’il y a 1000 enfants diabétiques, c’est peut-être qu’il y a 8000 autres enfants diabétiques qui ne sont pas connus ». D’après lui, « cela veut dire qu’ils meurent sans qu’on sache de quoi ils sont décédés ».

    Face à cette situation, le professeur Diop estime que l’enjeu est de sensibiliser le personnel de santé et la population de façon générale pour la réalisation d’un diagnostic le plus précocement possible.

    Un autre enjeu de la question concerne la prise en charge de la maladie, a-t-il souligné. Il fait observer qu’au début des années 2000, « un enfant diabétique mourait avant l’anniversaire de son diagnostic ». Cela revient à dire qu’à l’époque,  »l’expérience de vie d’un enfant diabétique ne dépassait pas un an ». C’est cette situation qui a justifié la mise en place d’un programme de prise en charge.

    « Grâce à l’appui de l’Association sénégalaise d’aide aux diabétiques (ASSAD), on a eu un partenariat public-privé qui a abouti à la mise en place d’un programme, qu’on appelle le CDIC, Changing diabetes in children, Changer la vie de l’enfant diabétique, en français », a-t-il indiqué.

    « L’enfant qui est diabétique est mal pris en charge par les pédiatres et mal pris en charge par les diabétologues », soutient le spécialiste, en parlant de la situation prévalant avant la mise en place de ce programme.

    Selon lui, c’étaient les diabétologues adultes qui suivaient les enfants, et ces derniers « n’étaient pas à l’aise » avec eux, alors que les pédiatres, spécialisés dans la prise en charge des pathologies liées à l’enfance, « n’étaient pas à l’aise avec le diabète’’.

     21 sites de prise en charge de l’enfant, 450 agents dédiés

    Le programme CDIC a ainsi permis de former 450 personnels de santé sur tout le territoire national.

    D’après lui, ce programme a également permis de mettre en place 21 sites de prise en charge du diabète de l’enfant, de sorte que dans toutes les régions du pays, il existe désormais des centres de prise en charge du diabète de l’enfant, selon lui.

    « Ces centres sont équipés. Et les moyens nécessaires à la prise en charge sont donnés gratuitement. De l’insuline est donnée ainsi que les bandelettes qui permettent de surveiller la glycémie qui sont chères et qui sont données gratuitement grâce à ce partenariat public-privé », se félicite le pédiatre.

    Le dosage de l’hémoglobine glycémie qui se fait tous les trois mois est donné également gratuitement grâce à ce programme, a-t-il ajouté.

    Le volet éducation thérapeutique est aussi pris en compte, ce qui revient à ‘’donner des compétences nécessaires à l’enfant et à sa famille pour s’auto-prendre en charge’’, a expliqué le médecin.

    De l’avis du praticien, il est important pour la famille et l’enfant de pouvoir s’auto-prendre en charge grâce à l’apport de l’éducation thérapeutique.

    « L’un des volets importants de cette éducation, ce sont les camps d’éducation qu’on organise, ce qu’on appelle les camps diabétiques, dans lesquels on regroupe plus de 50 enfants avec tout le personnel médical et paramédical qui les accompagne pendant trois à quatre jours ».

    L’objectif poursuivi est de contribuer « à l’amélioration de la connaissance en matière de prise en charge, en matière d’alimentation, en matière d’habitude de vie, comment on peut vivre mieux avec le diabète », a insisté Babacar Diop.

    1 600 enfants suivis de 2008 à 2024

    « Aujourd’hui, les dernières études que nous avons faites révèlent une réduction drastique du taux de décès avec ce programme », a-t-il relevé pour s’en féliciter.

    « Avant l’installation du programme, on avait à peu près 250 enfants connus, qui avaient été suivis. De la mise en place du programme en 2008 à nos jours, nous sommes à 1 600 enfants. Ça veut dire qu’on a amélioré les diagnostics », a argumenté le pédiatre.

    Dans le même temps, le taux de décès et passé de 6,7 % en 2016 à 2,9 %, « soit une réduction de plus de la moitié du taux de décès », s’est réjoui le pédiatre, ajoutant que le but est d’arriver à zéro décès.

    « Un enfant ne devrait plus mourir de son diabète si le diagnostic est fait et la prise en charge adéquate. Nous sommes dans cet ordre », a-t-il poursuivi.

    Les complications, sources de stress chez les malades

    « Il y a une complication quotidienne que tous les parents de diabétiques craignent. C’est la glycémie. C’est vraiment la bête noire des familles qui sont atteintes de diabète type 1 », déclare le praticien.

    « L’insuline, il faut la doser de manière à donner le juste nécessaire. S’il n’y en a pas suffisamment, l’enfant va faire une hypoglycémie, voire une acidocétose. S’il y en a beaucoup, l’enfant va faire une hyperglycémie », a relevé le pédiatre. Il y a donc un « juste milieu » à trouver entre la dose d’insuline et les apports alimentaires, soutient-il.

    Un enfant, pour grandir, doit avoir des apports nutritionnels suffisants, a-t-il rappelé, en faisant remarquer qu’un enfant, privé de l’énergie nécessaire à sa croissance, ne grandira pas.

    Cela justifie l’importance de lui donner suffisamment de calories via son alimentation, mais en même temps de lui donner une dose suffisante d’insuline lui permettant de ne pas faire d’hyperglycémie.

    « Cette peur de l’hypoglycémie, c’est quelque chose qui est quotidien et qu’il faut prendre en compte », insiste Babacar Diop.

    « Il est normal qu’il n’ait pas le temps de développer des complications chroniques », note le spécialiste. Mais avec l’amélioration de la survie, explique-t-il, « les enfants développent des complications chroniques ».

    Selon lui, toutes les complications observées chez les adultes, sont décelées également chez les enfants. Il cite les atteintes rénales, oculaires, « mais surtout les problèmes de croissance et de développement. Un enfant qui n’est pas bien équilibré ne peut pas avoir de développement normal », alerte le spécialiste.

    « Les complications qu’on voit chez l’adulte, ils peuvent les avoir », en même temps qu’il peut être décelé chez les enfants, un « retard de développement et de croissance […] », a-t-il fait valoir.

    Assurer la continuité du programme, un impératif pour les autorités

    « L’espoir réside dans le fait qu’un enfant diagnostiqué, bien pris en charge, peut avoir la même espérance de vie, sur le plan de la réussite sociale et professionnelle, qu’un enfant non-diabétique », assure le pédiatre.

    Il invite toutefois les autorités à prendre en main la continuité du programme Changing Diabetes in Children.

    « Un programme a une durée de vie. On a eu la chance de pouvoir renouveler le contrat deux fois, grâce à ces bailleurs-là. Mais, un programme est appelé à finir tôt ou tard », prévient Babacar Diop.

    « Je lance un appel aux bonnes volontés, au ministère, parce que c’est le rôle de l’État de prendre en charge la santé de sa population, de prendre le relais, de pérenniser ce programme-là », a-t-il dit, en militant pour la pérennisation de ce programme.

    En dépit des efforts consentis, des enfants continuent de mourir du diabète de type 1 et d’hypoglycémie, notamment. D’où l’intérêt, selon lui, de sensibiliser davantage les communautés pour le dépistage des enfants en cas de suspicion pour que le suivi des cas décelés soit assuré auprès des centres dédiés.

    NSS/SKS/BK/SMD

  • SENEGAL-SANTE-PROFIL / Aida Seck : « Se battre et garder le sourire » face au diabète

    SENEGAL-SANTE-PROFIL / Aida Seck : « Se battre et garder le sourire » face au diabète

    Par Ndèye Suzanne Sy

    Dakar, 28 déc (APS) – Le diabète de type 1 qui lui a été diagnostiqué à ses 16 ans l’oblige à prendre de l’insuline toute sa vie, mais rien dans sa situation n’entrave la détermination de Aida Seck à se battre et à garder le sourire malgré le poids de la maladie.

    La trentaine passée, Aïda fait avec les contraintes inhérentes à sa situation, se trouvant obligée de prendre de l’insuline deux fois par jour, une routine pour la native de Bargny, commune côtière du département de Rufisque.

    De savoir qu’elle n’est pas la seule personne atteinte de diabète dans sa famille apporte un certain apaisement.

     »Je suis issue d’une famille de diabétiques. Ma grand-mère souffrait de cette maladie. Toute la famille de ma mère est diabétique contrairement à celle de mon père qui ne souffre pas de diabète », confie-t-elle.

    Le diabète correspond à une élévation prolongée de la concentration de glucose dans le sang : on parle d’hyperglycémie. Dans le cas du diabète de type 1, ce dérèglement est dû à un déficit d’insuline, une hormone régulatrice de la glycémie.

    De teint clair, taille fine, Aida, diabétique depuis 1998 à ses 16 ans, a décidé de lutter contre la maladie. Pour elle, il n’est pas question de baisser les bras. La foi en bandoulière, elle ne se laisse pas affecter par le poids de la maladie.

    « Le diabète n’est pas une maladie. Il s’agit d’une question de savoir-vivre. Il s’agit de voir comment vivre avec la maladie. On peut vivre avec durant plusieurs années », a-t-elle expliqué.

    « Là où j’habite à Bargny, si je ne déclare pas que je suis malade, nulle ne peut douter que j’ai le diabète. Je ne me laisse pas affecter par la maladie. Je suis mon régime, je prends mes médicaments. Elle ne m’empêche pas de vaquer à mes occupations », assure-t-elle, sourire aux lèvres.

    1998, le début des tourments

    Le 5 mai 1998 est une date restée gravée dans sa mémoire, pas parce qu’elle correspondait au lendemain de Tamkharit, fête marquant le début de la nouvelle année islamique, mais parce que c’est ce jour qu’elle a appris sa maladie.

    « Avant, je ne connaissais pas le diabète. En 1998, alors que je venais de fêter mes 16 ans, on m’annonça la nouvelle. Imaginez une adolescente, à cet âge, qui ne se soucie pas des problèmes de la vie. Il m’était très difficile de l’accepter. Je ne vais jamais oublier ce jour-là. Je passais des journées entières à pleurer », a-t-elle confessé.

    « Je n’en avais jamais entendu parler. C’est le jour de la Tamkharit que j’ai eu des douleurs à la poitrine. Je l’ai dit à ma mère qui m’a rassurée que ce n’était rien de grave, justifiant la douleur par le fait d’avoir mangé beaucoup de couscous. J’ai eu un malaise le lendemain. Ma famille m’a acheminé vers l’Institut Pasteur de Dakar où on m’a fait des tests qui sont revenus positifs », explique cette patiente âgée de 32 ans aujourd’hui.

    Aida Seck fut ensuite évacuée au service pédiatrique de l’hôpital Principal de Dakar où elle a bénéficié d’une première prise en charge.

    « On m’a appris au service pédiatrique comment prendre l’insuline. À l’époque, j’avais 16 ans. J’ai appris comment me piquer avec une seringue au quotidien pour prendre mon insuline », informe-t-elle.

    Son corps porte les marques des piqûres sur ses bras qu’elle n’hésite pas à monter, des traces encore plus visibles de par son teint clair.

    Le centre Marc Sankalé, un espoir pour les malades

    Pour un traitement efficient, Aïda Seck est obligée de faire des analyses tous les trois mois au centre de prise en charge des diabétiques Marc Sankalé de l’hôpital Abass Ndao, où elle avait été orientée dès le début pour une prise en charge spécifique et adaptée à sa situation.

    « Il s’agit de mon hôpital », confie-t-elle, l’air heureux, en parlant de cet établissement hospitalier dakarois, spécialisé dans la prise en charge des cas de diabète.

    « Nous sommes nombreux à y être suivis. À mon arrivée, j’avais trouvé beaucoup d’enfants, mais également des adultes qui ont vécu longtemps avec la maladie. Lorsque je venais au centre, il y avait énormément d’enfants qui sont devenus aujourd’hui des adolescents », a-t-elle expliqué.

    Cette découverte lui a passé beaucoup de force et a renforcé sa volonté de se battre contre le diabète, de « vivre avec sans en faire un souci », dit-elle, plus que jamais déterminée, même en sachant que le combat qu’il a engagé n’est pas gagné d’avance. Elle se dit consciente de la difficulté de lutter contre le diabète au quotidien tout en vivant pleinement sa jeunesse.

    « Il était difficile au début de l’accepter en tant que jeune. Mais en prenant le diabète avec philosophie, on ne sent pas trop le poids », confie la patiente, avant d’ajouter : « Avant, je m’enfermai pour pleurer pendant des heures. Lorsque je l’ai accepté, je me suis battu jusqu’à trouver un équilibre ».

    Le seul bémol, à ses yeux, reste la prise en charge qui n’est pas à la portée de tout le monde.

    « Je dépends de ma famille pour ma prise en charge. C’est elle qui me soutient et m’épaule pour que je puisse faire face aux frais liés à mes analyses », a-t-elle révélé.

    Aïda Seck bénéficie également du soutien de certains membres de l’Association de soutien aux diabétiques, l’ASSAD.

    Le diabète, une prise en charge onéreuse

    Selon Baye Oumar Guèye, président de l’ASSAD, 80% des membres de l’association qu’il dirige sont issues de familles démunies. Et malgré des actions de solidarité menées par l’ASSAD pour aider certains malades à faire face au coût élevé de la prise en charge de leur maladie, les efforts de l’association restent parfois vains.

    De fait, certains ne s’en sortent simplement pas et rendent l’âme. L’ASSAD, pour honorer la mémoire de ces disparus, a organisé une cérémonie d’hommage au sein de l’hôpital Abbas Ndao, à l’occasion de la célébration de l’édition 2024 de la Journée mondiale du diabète de 2024.

    Consciente de toutes ces difficultés, Aida Seck invite les femmes à être à l’écoute de leurs enfants pour prévenir les complications.

    « Je lance un appel à toutes les femmes qui ont des enfants diabétiques, en leur demandant de les accompagner et de les soutenir », a-t-elle dit.

    Les mères de famille doivent à ses yeux développer plus de complicité avec leurs enfants pour être au fait de leurs besoins et pouvoir les conduire en consultation au besoin.

    S’inspirant de son cas, elle se dit convaincue que seule une mère ‘’peut contrôler son enfant et détecter une anomalie lorsque celle-ci survient’’.

    Concernant les enfants qui ont encore l’âge d’étudier, elle fait remarquer que si l’enfant doit aller à l’école, il faut que la mère puisse prendre contact avec son instituteur pour lui parler de la situation de l’enfant et lui signaler ses ‘’besoins spécifiques’’, ce qui permettrait à l’enseignant de les intégrer.

    « L’enfant, sous l’influence de ses camarades, peut par exemple vouloir acheter des jus ou chips peu recommandés pour un enfant diabétique », a prévenu la malade, estimant que seuls les parents peuvent soutenir les enfants dans le combat contre le diabète.

    NSS/SKS/OID/BK/ASG

  • VIDEO / Assemblée nationale : le Premier ministre Ousmane Sonko dévoile un projet de rupture dans sa DPG

    VIDEO / Assemblée nationale : le Premier ministre Ousmane Sonko dévoile un projet de rupture dans sa DPG

    Le Premier ministre Ousmane SONKO a fait face vendredi, aux députés dans le cadre de sa déclaration de politique générale. Il a promis entre autres le lancement d’un vaste programme de réformes économiques pour redresser le pays et l’abrogation de la loi d’amnistie.
  • VIDEO / Un pays se transforme d’abord au mental ( Premier ministre)

    VIDEO / Un pays se transforme d’abord au mental ( Premier ministre)

    « Un pays se transforme d’abord au mental » a déclaré vendredi au cours de sa déclaration de politique générale (DPG) le premier ministre Ousmane SONKO. Pour le chef du gouvernement, il faut un bon référentiel et un bon leadership pour développer un pays. Il a également annoncé la production d’un livre blanc sur la DPG.
  • SENEGAL-FINANCES / Voici le projet de budget de l’État du Sénégal pour l’année prochaine

    SENEGAL-FINANCES / Voici le projet de budget de l’État du Sénégal pour l’année prochaine

    Dakar, 28 déc (APS) – Réduire le déficit budgétaire de 11,6 % du PIB en 2024 à 7,08 % du PIB en 2025, un taux de croissance de 8,8 %, un taux d’inflation de 1,9 % du PIB… Nous vous présentons le projet de budget l’État du Sénégal pour l’année prochaine, sur la base d’un document du ministère des Finances et du Budget.

    Les députés examinent le projet de loi de finances initiale (LFI) pour l’année 2025, ce samedi, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

    En termes de recettes, ce budget est arrêté à 5.014,3 milliards de francs CFA, contre 4.915,2 milliards pour la loi de finances de 2024, soit une hausse de 99,1 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative.

    Ses dépenses sont estimées à 6.614,8 milliards, contre 5.755,4 milliards pour la loi de finances de 2024, soit une hausse de 859,4 milliards en valeur absolue et 14,9 % en valeur relative.

    Le budget général s’élève à 4.794,6 milliards en recettes et à 6.395,1 milliards en dépenses.

    Toutes les actions du projet de budget pour l’année 2025 sont portées par 10 dotations et 129 programmes budgétaires répartis entre 25 ministères et sept institutions.

    Les prévisions du ministère des Finances et du Budget font état d’un déficit budgétaire de 7,08 % du PIB en 2025, d’un taux de croissance du PIB de 8,8 % et d’un taux d’inflation de 1,9 % du PIB.

    Le Sénégal s’est fixé pour objectif d’aller vers la ‘’consolidation budgétaire d’ici à 2027 et d’atteindre un déficit de 3 % du PIB’’, dans le respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    ‘’Cette nouvelle trajectoire de consolidation budgétaire découle d’une prise en compte de la situation réelle de l’exécution budgétaire de 2024, avec un déficit attendu à plus de 11 % du PIB’’, explique le ministère.

    Il tient à préciser que ce niveau de déficit est la conséquence des moins-values de recettes et des ajustements à la hausse des charges financières de la dette et des dépenses sur les prêts-projets à leur niveau réel.

    Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget 

    Le cadrage budgétaire de la LFI 2025 prévoit un taux de croissance du PIB de 8,8 %, en liaison avec le nouveau profil de producteur de pétrole et le ralentissement de l’activité du secondaire et du tertiaire.

    Le taux d’inflation devrait être de 1,9 % du PIB, le taux de pression fiscale de 19,3 %, contre 19,4 % dans la LFI 2024.

    Pour tenir compte de l’environnement international, régulièrement en proie à des chocs qui affectent les équilibres macroéconomiques et les finances publiques, une réserve de précaution de l’ordre de 90 milliards de francs CFA a été constituée avec les dépenses d’investissements sur ressources internes et externes.

    ‘’Ce budget marque un effet de rattrapage par rapport à l’exercice 2024, qui est fortement impacté par les effets des tensions sociopolitiques durant le premier trimestre 2024 et la poursuite du ralentissement des activités économiques sur tout le reste de l’année, hors secteur de l’énergie’’, explique le ministère des Finances et du Budget.

    ‘’Un autre fait majeur est l’entrée du Sénégal dans le cercle des producteurs de pétrole, avec une production attendue à 15 millions de barils pour 2024 et 30 millions de barils pour 2025’’, ajoute-t-il.

    Le ministère assure que ‘’la production de gaz démarre en 2025’’. ‘’Les estimations des recettes provenant de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures […] sont arrêtées pour les années 2024, 2025, 2026 et 2027, avec des montants respectifs de 49,65 milliards de francs CFA, 72,53 milliards, 87,87 milliards et 155,20 milliards.’’

    Ces estimations ont été faites sur la base des hypothèses de prix des perspectives économiques mondiales publiées par les services du Fonds monétaire international en octobre 2024, selon le ministère.

    ‘’Le budget 2025 enregistre des recettes fiscales et non fiscales provenant de l’exploitation des hydrocarbures d’un montant de 72,53 milliards de francs CFA’’, indique-t-il.

    L’Assemblée nationale examine, ce samedi 28 décembre, le projet de loi de finances initiale 2025.

    Conformément à la loi portant sur les hydrocarbures, un montant de 50,85 milliards (70 %) tiré de l’exploitation de ces ressources naturelles doit aller au budget général en 2025, et les comptes spéciaux du Trésor devraient en recevoir 21,68 milliards (30 %).

    Un montant de 7,25 milliards (10 %) tiré des revenus pétroliers destinés aux comptes spéciaux du Trésor doit être versé à un fonds intergénérationnel créé par la loi sur les hydrocarbures, et 14,43 milliards (20%) à un fonds de stabilisation.

    Le budget général 2025 du Sénégal comprend une rubrique de recettes fiscales arrêtées à 4.359,6 milliards, avec une hausse de 179,6 milliards par rapport à la LFI 2024, soit 4,3%.

    Les recettes non fiscales sont de l’ordre de 190 milliards, avec une baisse de presque 20 milliards, soit 9,5 %. Les tirages sur dons-projets sont estimés à 200 milliards, avec une hausse de 134,5 milliards par rapport aux prévisions du projet de loi de finances rectificative 2024. Les dons budgétaires devraient s’élever à 45 milliards, selon les prévisions du ministère.

    Les dépenses du budget 2025 comprennent les charges financières de la dette publique (intérêts et commissions) portées à 932,1 milliards, contre 578,3 milliards dans la LFI 2024, et 824 milliards dans le projet de loi de finances rectificative 2024, soit une progression de 108,08 milliards en valeur absolue, et 13,1 % en valeur relative.

    Les dépenses de personnel sont estimées à 1.485,5 milliards, contre 1.442,5 milliards dans la LFI 2024, en hausse de 43,1 milliards, soit une progression de 3 %.

    Les dépenses d’acquisitions de biens, de services et de transferts courants sont estimées à 1.930,5 milliards, contre 1.676,9 milliards dans la LFI 2024, et 1871,0 milliards dans le projet de loi de finances rectificative 2024 — qui a été votée par les députés, mardi 24 décembre —, soit une hausse de 253,6 milliards, ce qui correspond à une progression en valeur relative de 15,1 % par rapport à la LFI 2024.

    Les dépenses en capital sur ressources internes sont arrêtées à 880 milliards de francs CFA, contre un montant de 1.134,7 milliards pour la LFI 2024, réajusté à 900,7 milliards, soit une baisse de 20,7 milliards en valeur absolue et 2,3% en valeur relative par rapport à la LFR.

    Les dépenses en capital sur ressources externes sont portées à 1.167 milliards, contre une prévision de la LFI 2024 de 701,6 milliards, avec un réajustement de 1.178,5 milliards dans la loi de finances rectificative 2024, soit une baisse de 11,5 milliards en valeur absolue et de 1 % en valeur relative.

    Les comptes spéciaux du Trésor sont projetés, tous équilibrés en recettes et en dépenses, à 219,7 milliards, contre 221,5 milliards pour la LFI 2024, soit une baisse de 1,8 milliard représentant 0,8 %.

    ESF/ASG

  • VIDEO / 7 sur 5

    VIDEO / 7 sur 5

    L’actualité de cette semaine est marquée par la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane SONKO après huit mois à la tête du gouvernement du Sénégal. 7/5 ouvre une large fenêtre sur cette actualité avant de revenir sur l’agenda de la semaine du président de la République Bassirou Diomaye Faye et sur d’autres faits marquants de la semaine.