Année : 2024

  • VIDEO / Le président du groupe parlementaire Pastef-les Patriotes Ayib Daffé salue la profondeur de la DPG

    VIDEO / Le président du groupe parlementaire Pastef-les Patriotes Ayib Daffé salue la profondeur de la DPG

    Le président du groupe parlementaire Pastef les Patriotes (majorité présidentielle), Mouhamed Ayib Daffé, a salué, vendredi, la  »profondeur » de la déclaration de politique générale (DPG ) du Premier ministre Ousmane SONKO. Il s’est également félicité des sept ruptures annoncées par le chef du gouvernement devant l’institution parlementaire.
  • VIDEO / DPG du Premier ministre : une déclamation du projet Sénégal 2050, selon Aissata Tall Sall

    VIDEO / DPG du Premier ministre : une déclamation du projet Sénégal 2050, selon Aissata Tall Sall

    La présidente du groupe parlementaire « Takku Wallu Sénégal » (opposition), Aissata Tall Sall, a assimilé, vendredi, la déclaration de politique générale (DGP) du Premier ministre à une  »déclamation du projet Sénégal 2050 ». Pour elle, cette DGP présente deux dangers : sa simplification et l’ampleur des promesses.
  • SENEGAL-LITTERATURE / Prix Cénacle national du livre : Hélène Bernadette Ndong, Khalil Diallo et Mamadou Dembélé primés

    SENEGAL-LITTERATURE / Prix Cénacle national du livre : Hélène Bernadette Ndong, Khalil Diallo et Mamadou Dembélé primés

    Dakar, 28 déc (APS) – Le jury de la troisième édition du ‘’Prix Cénacle national du livre’’ a décerné, vendredi, le prix du roman à l’écrivaine Hélène Bernadette Ndong pour son ouvrage ‘’L’innocence de Tamara’’, édité par l’Harmattan Sénégal, a constaté l’APS.

    Dans la catégorie poésie, le prix a été remis à Khalil Diallo pour ‘’La géographie de l’absence’’, paru aux éditions Al Fàruq. Le prix de la nouvelle revient à Mamadou Dembélé avec ‘’Histoires d’écoles et autres anecdotes’’, publié à l’Harmattan Sénégal.

    ‘’La différence s’est fait au filet, ils sont tous bons’’, a commenté le président du jury, Professeur Abdoulaye Racine Senghor.

    Selon lui, ‘’les candidats ont été départagés par le style, le respect des règles du genre, l’esthétique, le langage et l’audace créatrice’’.

    Outre le Pr Senghor, le jury avait comme autres membres les écrivains Andrée Marie Diagne, Djibril Diallo Falémé, Harouna Dior et le journaliste Abdourahmane Mbengue.

    Les lauréats ont reçu leur trophée et une récompense financière d’un million de francs CFA des mains du représentant du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    Ils leur ont été remis lors de la grande nuit de la littérature sénégalaise organisée au Grand théâtre national par le Cénacle des jeunes écrivains du Sénégal.

    La cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs invités, parmi lesquels la marraine Amy Sarr Fall, présidente du club Intelligence citoyenne, les professeurs et écrivains Fatoumata Diallo Ba et Annie Coly, ainsi que de nombreux écrivains et éditeurs sénégalais.

    Le roman ‘’L’innocence de Tamara’’ de Hélène Bernadette Ndong, sorti cette année, évoque le rapport au pardon à travers l’histoire alambiquée de la jeune Innocence et de sa tante Marie Djilane, jumelle de sa mère, Tamara.

    ‘’C’est un lot de beaucoup d’histoires et d’évènements qui m’ont inspirée, des personnes que j’ai rencontrées et avec qui j’ai échangées tout au long de ces années. Leur vie, leurs histoires et leur rapport au pardon m’ont menée à architecturer cette histoire dans ce roman’’, explique la lauréate.

    Agée de 20 ans, Hélène Bernadette Ndong, élève ingénieur à l’Ecole polytechnique de Thiès, lauréate du concours général en philosophie en 2022, s’est dit très émue pour cette récompense reçue pour son premier ouvrage. Elle se dit honorée de gagner ce prix et salue l’initiative du Cénacle des jeunes écrivains du Sénégal.

    Elle a devancé ses concurrents Alpha Daouda Ba pour son roman ‘’La banquière’’ et Alassane Mbengue avec ‘’Frissons de société’’.

    Dans la catégorie poésie, Khalil Diallo, a remporté le prix devant ‘’Balade en blues sur la Venise du sud’’ de Khady Fall Faye Diagne et ‘’L’irrésistible attrait de l’ordinaire’’ de Patherson.

    ‘’J’accueille ce prix avec beaucoup d’appréhension et de peur, parce que c’est toujours un grand moment d’émotion, de stress. Le prix représente une certaine charge, un engagement à mieux faire. Je suis redevable aux membres du jury, parce que je n’ai plus le droit de faire moins bien ce qu’ils ont jugé bien’’, a réagi le jeune écrivain Khalil Diallo. Il a écrit son livre suite au décès de son grand frère Al Fàruq.

    Pour la nouvelle, Mamadou Dembélé s’est imposé devant Khadijetou Sall, auteure de ‘’Chronique d’un pays des sables’’.

    Le but de ce concours littéraire organisé depuis 2021 est d’‘’encourager la communication autour du livre et [de] soutenir la valorisation de l’édition au Sénégal’’, selon le Cénacle des jeunes écrivains du Sénégal qui en est l’initiateur.

    La cérémonie, qui s’est terminée tard dans la soirée avec une prestation du chanteur Amadeuss, a aussi l’occasion pour primer des journalistes. Ana Rocha Faye et Salamata Ousmane Diallo (Rfm), Amadou Moustapha Dieng (Sud Fm), Astou Mbène Thioub (Tfm), Pape Amadou Sarr  »Iradio » et Adjara Kane (2Stv) ont été honorés pour leur dévouement à la promotion de la littérature.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis au rythme du fanal, un pan de son patrimoine culturel

    SENEGAL-CULTURE / Saint-Louis au rythme du fanal, un pan de son patrimoine culturel

    Par Ahmad Mouslim Diba

    Saint-Louis, 28 déc (APS) – La ville de Saint-Louis vibre depuis lundi dernier au rythme du fanal, une tradition bien locale perpétuée au fil des années grâce au dévouement de l’artiste comédienne Marie Madeleine Diallo.

    A travers son agence d’organisation culturelle, de promotion de spectacles et d’arts  »Jaloré Production », créée en 2000, elle tente tant bien que mal, avec son équipe, de pérenniser la tradition en offrant chaque année un spectacle aux populations de la vieille ville.

    Le fanal est une œuvre d’art grandeur nature illuminée et dotée de roulettes pour se déplacer. Elle est conçue par des habitants d’un quartier qui la font défiler.

    La procession s’accompagne de chants fredonnés par une troupe de femmes. Ces dernières chantent les louanges d’un parrain ou d’une marraine choisie parmi les personnalités de la ville.

    Après avoir pris le départ dans un des quartiers de la vieille ville, la procession débouche sur la place Baya Ndar (ex-Faidherbe), son point de chute, où des activités culturelles sont organisées pour égayer la partie.

    A l’origine, informe Ameth Ndiaye, acteur culturel et coordonnateur du fanal, ce spectacle renvoyait aux signares accompagnées de leurs domestiques portant des lampions pour leur éclairer la voie sur le chemin de l’église, le dernier jour de l’an.

    Les signares, du mot portugais señora, est la désignation de jeunes femmes noires ou métisses de la Petite-Côte du Sénégal, des comptoirs de Rufisque (Rufisco) au XVIIe siècle, puis de Gorée (ouest) et finalement de Saint-Louis, jusqu’au milieu du XIXe siècle. Le bien paraître en société, commandé par une haute idée de l’élégance, rythmait la vie de ces signares vivant en concubinage avec des Européens influents et qui réussirent à acquérir au fil du temps un rôle économique et un rang social élevé

    Le spectacle que cela donnait a poussé les populations à parler de fanal qui renvoie au beau, souligne le coordonnateur de l’évènement. Ce dernier accompagne Marie Madeleine depuis 1999, année où elle décida de ressusciter cette tradition.

    En effet, cela faisait des années que le fanal n’était plus organisé à Saint-Louis et en bonne doomou ndar (fils de Saint-Louis), l’artiste et actrice culturelle a décidé de s’engager pour son maintien dans l’agenda culturel communal, voire national.

    Ainsi, dit son collaborateur, elle a mis en place cette structure pour organiser le fanal avec le soutien de certaines bonnes volontés.

    Selon Ameth Ndiaye, avant, ‘’on sollicitait l’appui d’une bonne volonté choisie comme parrain ou marraine et dont les louanges étaient chantées par les troupes de quartier’’.

    Marie Madeleine a ‘’pris sur elle de choisir des personnalités politiques, sportives, culturelle, etc. en les affectant à des quartiers qui avaient en retour la charge de confectionner un fanal et des chansons à sa gloire’’, explique-t-il.

    L’œuvre d’art grandeur nature n’était découverte que le jour du fanal et chaque quartier cachait son jeu et ne voulait pas que les autres lui dament le pion.

    En effet, il y avait une saine rivalité entre les quartiers de Sor, de l’Ile et de la Langue de Barbarie, qui voulaient chacun être l’auteur du spectacle le plus merveilleux.

    Aujourd’hui, dans beaucoup de quartiers de Saint-Louis, grâce à l’implication de la promotrice, des troupes de chant existent ainsi que des ouvriers capables de fabriquer le fanal.

    Ameth Ndiaye en déduit que ‘’pour longtemps encore, cette tradition va demeurer à Saint-Louis’’.

    Marie Madeleine Diallo, la gardienne du temple

    Marie Madeleine Diallo est célèbre à travers le pays pour avoir incarné la saint-louisienne type dans certaines pièces de la troupe Bara Yego aux côtés de feu Golbert et El hadj Mansour.

    Cependant, dans la vieille ville, elle est surtout connue pour avoir pris des initiatives, comme le fanal ou les festivités du 15 août à l’hydrobase, en vue de promouvoir le patrimoine culturel de l’ancienne capitale du Sénégal. 

     »Parler de Marie Madeleine m’est difficile », déclare son protégé Ameth Ndiaye, sollicité pour des témoignages sur sa  »maman ».

    Selon lui,  »Marie Madeleine est une icône de la culture de Saint-Louis. Toute sa vie, elle l’a consacrée à promouvoir cette culture’’.

    A sa retraite, elle pouvait aller se reposer auprès de ses enfants en France, où réside toute sa famille. Mais, elle a décidé de rester à Saint-Louis pour ressusciter le fanal qui était en voie d’extinction.

    Elle s’est sacrifiée pour cette ville en se consacrant chaque année à l’organisation du fanal, qui est un évènement déficitaire en gérant tout malgré son âge, selon le coordonnateur du fanal et non moins membre de Jaloré production.

    Seulement, il déplore qu’elle ne soit pas soutenue à la mesure de son engagement et se débrouille pour respecter ce rendez-vous avec les populations de Saint-Louis.

    Même si ce n’est pas aussi énorme, la tutelle accompagne l’évènement, reconnaît-il cependant. Il y a aussi la mairie dont les subventions arrivent tard (celle de l’année dernière est toujours attendue) et de rares hôteliers aussi s’impliquent dans cette activité de promotion de la destination Sénégal.

    Il se souvient également que l’ancienne animatrice à la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique) a été aussi à l’origine des festivités du 15 août, qui ont connu un grand moment.

    Cependant, comme pour le fanal, l’initiatrice a rencontré des difficultés pour le 15 août qui a tendance à ‘’mourir’’. Des mouvements religieux musulmans ont combattu l’évènement, arguant qu’il favorisait la débauche des jeunes. Il rappelle qu’en 1995, un des sponsors avait distribué des préservatifs pour sensibiliser sur les maladies sexuellement transmissibles (MST).

    Cela avait provoqué beaucoup de tension à Saint-Louis et poussé les autorités administratives à intervenir. Mais, Marie Madeleine avait tenu à organiser son événement pour respecter le contrat avec ses sponsors.

    Cette année-là, des policiers du Groupement mobile d’intervention (GMI) avait jalonné le chemin menant vers l’hydrobase. Ce déploiement devait permettre d’éviter que les populations de Guet Ndar ainsi que les membres de cette association musulmane ne s’en prennent aux personnes venues passer du bon temps à la plage le 15 août.

    Finalement, l’organisatrice avait fini par lâcher du lest, en dépit du fait qu’elle n’avait d’autre ambition que d’animer la ville qui, sans ces événements, risque de tomber dans la morosité, déplore Ameth Ndiaye.

    Avec son association Pêcheur d’Espoir, elle a contribué en son temps à la formation de beaucoup d’acteurs culturels dont M. Ndiaye.

    Un programme d’une semaine pour enterrer l’année

    Pour la 24 é édition du fanal organisée sans interruption depuis 1999, sauf durant les deux ans de la Covid 19, le thème choisi est  »Culture, vecteur de développement’ ».

    Une exposition est prévue à partir de ce mardi, début des festivités, au hall du syndicat d’initiative avec un artiste belge.

    Le programme prévoit une mini foire à la place Baya Ndar. Les produits de l’artisanat local seront au menu, indique le coordonnateur du fanal.

    Les femmes transformatrices de la commune animeront le lendemain les stands en exposant des produits locaux pour les faire découvrir aux jeunes, explique Ameth Ndiaye.

    Il y aura un podium musical chaque soir avec des groupes de jeunes qui vont assurer l’animation pendant une semaine.

    Un défilé de mode est prévu le 29 défilé avec la styliste Oumou Sy et Baye Bathly, un jeune styliste saint-louisien.

    La styliste Oumou Guissé, partenaire du fanal, entrera en jeu avec l’organisation du Takussanou Ndar mettant en valeur la tradition saint-louisienne.

    Le jour j, le 30 décembre, ce sera au tour du fanal à partir de 20 heures. Les participants viendront de Sor, de l’Ile et de la Langue de Barbarie juste pour faire ressortir la tradition.

    Pour chaque fanal, un thème sera au menu. Sor mettra en avant la souveraineté alimentaire en montrant les produits locaux pour inciter les populations à les consommer afin de booster l’économie nationale.

    Pour l’Ile, des tableaux sur le thème culture et développement seront mis en avant.

    La Langue de Barbarie va rendre hommage au boxeur Batling Siki, dont le centenaire de l’assassinat sera célébré l’année prochaine.

    Le fanal fredonnera des chants dédiés à son parcours, selon le coordonnateur de l’évènement.

    L’évènement sera aussi marqué par un défilé de mode mettant en exergue Saint-Louis à l’époque coloniale avec les signares.

    Un spectacle sons et lumières ainsi qu’une prestation de faux Lions égailleront le public avant la sortie du fanal.

    AMD/FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko, sujet phare de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko, sujet phare de la presse quotidienne

    Dakar, 28 déc (APS) – Les quotidiens dakarois parvenus ce samedi à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) ont surtout mis en exergue la déclaration de politique générale (DPG), prononcée ce vendredi devant les députés par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    ‘’Ousmane Sonko peint le Sénégal de demain’’, affiche en une le Soleil. Le quotidien national fait un large tour d’horizon de l’exposé du chef du gouvernement, qui a duré 2h15 mn. C’est une DPG qui ‘’acte le changement de voilure et fixe le cap’’, relève le Soleil.

    Il met exergue les grandes lignes de cette DPG, informant par exemple que la loi d’amnistie votée en mars sera rapportée.

    Le foncier, la réédition des comptes, l’agriculture, les phosphates, la fiscalité, etc., sont les grandes annonces du chef du gouvernement, relève le journal.

    Sud Quotidien note que ‘’le grand oral plus ou moins réussi’’ du PM a été rythmé par des ‘’piques, répliques et déballages’’.

    Selon le quotidien du groupe Sud Communication, ‘’le Premier ministre a profité, hier, vendredi 27 décembre, pour lancer des piques au régime sortant coupable à ses yeux, d’avoir mis le pays à genoux via un carnage organisé que la cour des comptes ne devrait plus tarder à confirmer dans son rapport tant attendu’’.

    Walf Quotidien abonde dans le même sens que Sud quotidien. ‘’Grand oral réussi’’, s’enthousiasme le journal, citant les mesures fortes annoncées par Ousmane Sonko.

    Passant en revue les grandes lignes de cette déclaration, le journal relève sa volonté de réinstaurer les taxes sur les appels entrants, la réciprocité du visa et le lancement de la traque aux délinquants à col blanc.

    WalfQuotidien relève aussi la réaction de la députée de l’opposition, Aissata Tall Sall, pour qui la DPG ‘’c’est tout simplement du populisme’’.

    ‘’DPG du PM Ousmane Sonko : des hauts et débats’’, titre pour sa part L’Observateur, mettant en relief les grandes lignes de l’action gouvernementale pour un Sénégal nouveau.

    Parlant de l’exercice auquel s’est livré le chef du gouvernement, le Quotidien évoque une ‘’déclamation de politique générale’’, notant qu’Ousmane Sonko solde ses comptes avec le régime de Macky Sall.

    Le journal insiste sur le ‘’chapelet d’annonces sur des réformes’’, égrené par le PM devant les députés.

    Il relaie ce propos de la députée de l’opposition Aissata Tall Sall, qui déclare : ‘’Si vous voulez abroger la loi, abrogez-la… et vous ferez face aux conséquences.’’

    Le journal Vox Populi, l’As et Libération mettent l’accent sur les ruptures annoncées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    ‘’Cap sur 2025-2029, Sonko entre ruptures majeures et réformes de fond’’, lance Vox Populi, tandis que l’As met l’accent sur les ‘’sept ruptures pour transformer le Sénégal’’.

    Le journal revient sur les mesures annoncées par Ousmane Sonko, notamment les trois d’entre elles visant à  »endiguer le fléau de l’émigration irrégulière’’ et ‘’la gouvernance vertueuse version Sonko’’.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Thilogne : lever de rideau de la 13ème édition du Festival international culture et développement

    SENEGAL-CULTURE / Thilogne : lever de rideau de la 13ème édition du Festival international culture et développement

    Thilogne, 28 déc (APS) – Diverses prestations culturelles ont donné le coup d’envoi de la 13ème édition du Festival international culture et développement (FESCULD) de Thilogne, a constaté l’APS.

    « Interdépendances entre sécurité alimentaire, culture et développement local : vers des stratégies durables et inclusives » est le thème de cette manifestation culturelle, plus connue sous le nom de ‘’72 heures de Thilogne’’.

    Les différentes communautés vivant dans la commune de Thilogne ont offert des prestations culturelles, en présence du maire, Mamadou Elimane Kane, de l’adjoint au gouverneur de Matam, chargé du développement, Tafsir Baba Anne.

    Etaient également présents à la cérémonie, le président de Thilogne association développement (TAD) et de plusieurs autorités locales de la région de Matam.

    Habillées de tenues traditionnelles, une quinzaine de femmes se sont beaucoup illustrées en chantant et en tapant des mains lors d’une procession dite ‘’thiaydé’’. Elles ont entonné des chansons à la gloire des figures historiques.

    « Le thème nous rappelle l’importance capitale de maîtriser notre sécurité alimentaire, de nos communautés et de préserver notre patrimoine culturel, de même que notre environnement dans un contexte mondial où les défis liés à l’agriculture, aux changements climatiques et aux inégalités alimentaires sont de plus en plus pressants’’, a déclaré l’adjoint au gouverneur de Matam, en charge du développement.

    Selon lui, il est essentiel de réfléchir sur des solutions locales durables et inclusives, permettant à chaque individu de se  »nourrir dignement et de façon autonome ».

    Il est prévu pour cette biennale, des concerts d’artistes locaux, une foire, des expositions, un marathon, des conférences et une parade de moutons.

    AT/ASG/FKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye : « Il nous faut surmonter les clivages, débats partisans et pratiques du passé »

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye : « Il nous faut surmonter les clivages, débats partisans et pratiques du passé »

    Dakar, 28 déc (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a rappelé, vendredi, ‘’la responsabilité historique’’ de la 15e législature de ‘’surmonter  les clivages, les débats partisans et les pratiques du passé pour incarner une assemble nationale véritablement au service du peuple’’.

    ‘’Nous avons la responsabilité historique de surmonter les clivages et les débats partisans et les pratiques du passé pour incarner une assemble nationale véritablement au service du peuple’’, a estimé Malick Ndiaye.

    Il intervenait à la clôture de la séance plénière dédiée à la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Dans cette dynamique, nous serons à la fois un partenaire du gouvernement en relayant les doléances des populations, en contribuant activement à l’élaboration de lois pertinentes et une vigie, gardienne de l’intérêt général en exerçant pleinement nos prérogatives de contrôle et d’évaluation des politiques publiques’’, a expliqué le président de l’Assemblée nationale.

    Il estime que ‘’chaque décision’’ de l’institution ‘’doit refléter les aspirations légitimes’’ des populations. ‘’Nous sommes des élus du peuple et c’est au peuple que nous devons rendre fidèlement des comptes’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’Par la jonction de nos efforts, gouvernement et parlement, avec les principes du jub, jubal, jubunti, nous pouvons bâtir un Sénégal juste, souverain et prospère en nous inspirant des valeurs portées par l’illustre président Mamadou Dia et d’autres grandes figures de notre histoire’’, a-t-il lancé.

    Tout en œuvrant pour l’intégration africaine, ‘’nous avons l’opportunité de tracer une trajectoire nouvelle à la hauteur des attentes légitimes du peuple sénégalais et des aspirations de notre continent’’, a conclu le président de l’Assemblée nationale.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Ousmane Sonko: « Il faut renforcer l’Assemblée nationale »

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Ousmane Sonko: « Il faut renforcer l’Assemblée nationale »

    Dakar, 27 déc (APS) -Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné, ce vendredi, l’impératif de renforcer l’Assemblée nationale en moyens humains et matériels afin de permettre à l’institution parlementaire de jouer son rôle législatif et de contrôle de l’action gouvernementale.

    ‘’Il faut renforcer l’Assemblée nationale pour lui permettre de mener à bien les missions qui lui sont assignées’’, a déclaré Ousmane Sonko lors de la Déclaration de politique générale (DPG).

    Selon lui,  »l’Assemblée nationale demeure la seule institution où nous continuons à poursuivre les débats sur les préoccupations des populations et de résolution de leurs problèmes ».

     »Il faut qu’elle se soit renforcée et qu’elle soit modernisée », a défendu le chef du gouvernement.

    Au-delà du vote des lois, Ousmane Sonko a rappelé que l’Assemblée nationale est le lieu de contrôle de l’exécution des politiques publiques.

    Il a profité de cette tribune pour préciser que les réformes dans le cadre des institutions ne seront pas segmentées.

    ‘’Il y a des institutions et des types de régimes qui existent et sur la base de cela, nous pouvons savoir où nous allons. Et sur la base de ce qui a été proposé, une adaptation se fera’’, a dit Ousmane Sonko.

    NSS/OID/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Le Gouvernement répondra à l’appel de l’Assemblée en cas de besoin (PM)

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS-DPG / Le Gouvernement répondra à l’appel de l’Assemblée en cas de besoin (PM)

    Dakar, 27 dec (APS)- Le Premier ministre a assuré vendredi, lors de la Déclaration de politique générale (DPG), de la disponibilité du Gouvernement à répondre à l’appel des députés de la 15ème législature, chaque fois que de besoin

    “Nous n’avons pas de problèmes pour venir à l’Assemblée nationale. A chaque fois que vous aurez besoin du gouvernement, le gouvernement sera là”, a assuré Ousmane Sonko.

    Le chef du gouvernement a rappelé qu’“il y a une loi organique de l’institution parlementaire, il y a également la Constitution”.

    Sous ce rapport, il a estimé que le gouvernement n’a pas d’obligation pour honorer des invitations tout en soulignant qu’“en cas de besoin, le gouvernement pourra venir répondre à des questions ponctuelles”.

    “Je réitère l’engagement du Gouvernement à venir débattre avec vous mais, débattons sur des choses sérieuses parce que le pays en a besoin”, a soutenu Ousmane Sonko.

    Il répondait aux interpellations de certains députés qui souhaitent que le gouvernement vienne à l’Assemblée nationale pour répondre à des questions adressées par des élus.

    NSS/ADL/ASB/SBS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-DPG / Franc CFA : Ousmane Sonko appelle à une ‘’ratification’’ de la réforme de la BCEAO

    SENEGAL-INSTITUTIONS-DPG / Franc CFA : Ousmane Sonko appelle à une ‘’ratification’’ de la réforme de la BCEAO

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre a souhaité, vendredi, à Dakar, la ratification de la réforme faite par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2019, concernant le franc CFA, en vue de l’instauration de l’eco, la monnaie que souhaitent partager plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

    ‘’Monsieur le président de l’Assemblée nationale, faites des recherches pour voir si vous avez dans vos archives la réforme de 2019 de la BCEAO sur le franc CFA. Elle doit être ratifiée, car c’est déjà un pas en avant dans notre volonté d’avoir une monnaie unique, dans un cadre communautaire’’, a dit Ousmane Sonko en faisant sa déclaration de politique générale devant les députés.

    Selon lui, cette réforme du franc CFA devait servir à préparer plusieurs pays de la région à l’avènement d’une nouvelle monnaie commune, l’eco.

    Cette réforme envisage ‘’le changement de nom du franc CFA en eco, lorsque les pays de l’UEMOA intégreront la nouvelle zone eco de la CEDEAO’’, a poursuivi le Premier ministre.

    Cette mesure prise par la banque centrale en 2019 préconise ‘’l’arrêt de la centralisation des réserves de change [des pays de l’UEMOA] au Trésor français, la fermeture du compte d’opérations et le transfert à la BCEAO des ressources disponibles dans le compte’’, a-t-il dit.

    La réforme menée par la banque centrale prévoit en même temps ‘’le retrait de tous les représentants français dans les organes de décision et de gestion de l’Union économique et monétaire ouest-africaine’’, a poursuivi Ousmane Sonko.

    ‘’Il s’agit là, à mon avis, de très belles avancées […] qui méritent d’être concrétisées’’, a-t-il martelé.

    MK/NSS/AB/ESF