Année : 2024

  • SENEGAL-SOCIETE / Le COSCE nominé pour le Prix Nobel de la paix 2025 : une consécration de son engagement (membres)

    SENEGAL-SOCIETE / Le COSCE nominé pour le Prix Nobel de la paix 2025 : une consécration de son engagement (membres)

    Dakar, 26 dec (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) estime que sa nomination parmi les trois finalistes pour le Prix Nobel de la paix 2025 est la consécration d’un engagement de 25 ans au service de la démocratie sénégalaise et dans le monde en général, particulièrement en période de tensions politiques et sociales.

    ‘’Ce fort engagement pour la promotion de la démocratie sénégalaise lui a permis d’être sélectionné en même temps que deux autres organisations au niveau international pour l’attribution du Prix Nobel de la paix en 2025’’, a déclaré Safiétou Diop du Réseau Siggil Jiggen, une organisation membre du COSCE.

    Elle s’exprimait ainsi, jeudi, à Dakar, lors de la lecture de la déclaration de ce collectif regroupant une quinzaine d’organisations de la société civile sénégalaise dans le but de présenter les actions menées depuis sa création en 2000.  

    La rencontre a enregistré la participation de plusieurs partenaires du COSCE, dont l’USAID et l’Union européenne.

    La nomination du COSCE pour le Prix Nobel 2025, constitue une première en Afrique de l’Ouest, qui honore l’Afrique et même au-delà, s’est félicité son président, le professeur de droit, Babacar Guèye.

    ‘’Être cofinaliste du Prix Nobel est une consécration pour notre organisation, dont le comité de sélection de l’Académie Nobel a salué non seulement l’engagement en faveur de la démocratie depuis deux décennies, mais également une reconnaissance de sa rigueur, de son impartialité et de la confiance des citoyens et des institutions sénégalaises envers elle », a-t-il indiqué.

    Fondé à la veille de la première alternance intervenue au Sénégal, en mars 2000, avec l’élection d’Abdoulaye Wade (2000-2012) face à Abdou Diouf (1981-2000), le COSCE a mené diverses actions de médiation électorale et politique.

    Celles-ci ont, entre autres, accouché de consensus politiques forts et permis l’intégration de nouvelles dispositions dans le code électoral sénégalais, comme l’élection des maires au suffrage universel, l’instauration du tirage au sort pour le dépôt des dossiers de candidature aux différentes élections.

    Venu représenter Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à la rencontre, le directeur général des élections, Birame Sène a salué le rôle que joue le COSCE comme ‘’véritable garant de la démocratie’’.

    Lui exprimant ses félicitations pour sa ‘’nomination méritée’’ parmi les trois finalistes pour le Prix Nobel de la paix 2025, il a souligné le ‘’travail important du COSCE dans la pacification de l’espace politique et l’appui permanent qu’il apporte à la Direction générale des élections (DGE), en termes de sensibilisation et de mobilisation des citoyens’’.

    Le Prix Nobel de la paix est décerné le 10 décembre de chaque année, depuis 1901, à une personnalité ou une institution. Il peut également être partagé entre deux, voire trois personnalités ou institutions ayant rendu de grands services à l’humanité par la voie diplomatique.

    En 2024, il a été attribué à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo pour son combat contre l’arme atomique.

    ABB/SKS/ASG

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-NFRASTRUCTURES / Kaffrine : le nouveau siège de l’inspection régionale du travail réceptionné provisoirement

    SENEGAL-ADMINISTRATION-NFRASTRUCTURES / Kaffrine : le nouveau siège de l’inspection régionale du travail réceptionné provisoirement

    Kaffrine, 26 déc (APS) – Le secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Momath Talla Ndao, a provisoirement réceptionné, jeudi à Kaffrine, les locaux du nouveau siège de l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale de Kaffrine (centre).

    ‘’C’est avec plaisir que je préside la cérémonie de réception provisoire des travaux de l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale de Kaffrine. Un joyau qui fera certainement la fierté de tous les travailleurs de la région mais également celle de leurs employeurs’’, a déclaré M. Ndao.

    La cérémonie a enregistré la participation du directeur général de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (ACBEP), Baye Niass, du directeur de l’administration générale et de l’équipement du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Tamsir Guèye, ainsi que des autorités territoriales et administratives de la région de Kaffrine.

    ‘’Cette agence a comme principale mission d’exécuter les programmes de construction de l’Etat, afin de permettre une plus grande efficacité d’utilisation des ressources financières et d’absorption des crédits du budget’’, a expliqué M. Ndao.

    Le directeur général de l’ACBEP a souligné pour sa part que ‘’cet événement marque une étape importante dans notre démarche commune visant à renforcer les infrastructures publiques pour un service de qualité au bénéfice des populations’’.

    Il a signalé en outre la construction en cours de l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale de Saint-Louis (nord) et dont l’achèvement est prévu en février 2025, ainsi que celles de Sédhiou (sud) et Rufisque.

    Baye Niass précise que ‘’ce projet s’inscrit dans un vaste programme de modernisation des infrastructures publiques, piloté par l’ACBEP qui, depuis sa création, a construit et réceptionné plus de 100 ouvrages, pour un montant global de plus de 100 milliards de francs CFA à travers le pays’’.

     ‘’Ces réalisations en cours traduisent notre volonté d’améliorer les conditions de travail et d’accueil des usagers, tout en facilitant l’accès aux services essentiels’’, a-t-il expliqué.

    Concernant le nouveau siège de l’inspection régionale du travail et de la sécurité sociale de Kaffrine, il a souligné que  »cet édifice doit jouer un rôle central dans la promotion du dialogue social, la protection des droits des travailleurs et l’application des normes de sécurité sociale ».

    ‘’Il doit refléter les valeurs d’équité, de justice et de transparence qui guident nos actions’’, a-t-il ajouté, invitant tous les acteurs concernés à s’approprier cet outil et à travailler en synergie pour relever les nombreux défis.

    Les travaux de cet édifice public flambant neuf, bâti sur une surface de 240 mètres carrés, ont coûté un peu plus de 160 millions de francs CFA. Le bâtiment comprend des bureaux, une salle d’archivage située au rez-de-chaussée et des logements.

    CTS/ADE/SKS/AB/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Le budget 2025 de la mairie de Mbacké estimé à 1 milliard 600 millions FCFA

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Le budget 2025 de la mairie de Mbacké estimé à 1 milliard 600 millions FCFA

    Mbacké, 26 déc (APS) – Le conseil municipal de Mbacké (centre) a voté jeudi son budget 2025 estimé à un milliard six cent millions de francs CFA.

    « Aujourd’hui, le conseil municipal s’est réuni pour voter le budget pour l’exercice 2025 de la commune, qui tourne autour d’un milliard six cent millions de francs CFA », a déclaré à des journalistes le maire de Mbacké, Gallo Ba.

    Il a estimé que la baisse constatée sur le budget de 2025 se justifie par l’exécution des travaux en cours.

    Concernant les difficultés sur le recouvrement des recettes, Gallo Ba a indiqué que le conseil municipal va poursuivre le travail de sensibilisation avec l’appui du receveur municipal pour mieux alimenter le budget de la mairie.

    MS/SKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe interclubs : le Jaraaf de Dakar va interjeter appel de sa sanction (responsable)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Coupe interclubs : le Jaraaf de Dakar va interjeter appel de sa sanction (responsable)

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Jaraaf de Dakar va interjeter appel de sa suspension à huis clos de quatre matchs dont, deux en sursis en compétition interclubs, par l’organe disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), a annoncé son secrétaire administratif, Léonard Diagne.

     »Nous allons interjeter appel  », a-t-il dit dans un entretien avec Radio Futurs Médias (RFM, privée).

    L’organe disciplinaire de la Confédération africaine de football annonce avoir condamné le Jaraaf à jouer à huis clos, quatre matchs en compétition interclubs.

    Cette sanction intervient après les incidents survenus au stade Abdoulaye Wade lors d’un match opposant le club sénégalais à son homologue algérien, USMA d’Alger.

    Le Jaraaf écope également d’une amende pécuniaire d’environ 31,5 millions de  francs CFA (50 000 dollars), dont la moitié sera annulée en cas d’absence d’incident dans la même période, a-t-on appris auprès du club dakarois.

    Le secrétaire administratif du Jaraaf a qualifié cette sanction  » d’injuste et scandaleuse ».

    Le 8 décembre dernier, lors de la rencontre Jaraaf- USMA d’Alger comptant pour la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe de la CAF, des incidents sont survenus à la fin de la rencontre entre les supporters des deux équipes.

    Des dégâts matériels importants ont été notés dans les gradins et les vestiaires.

    Le représentant du Sénégal est ainsi sanctionné de quatre matchs à huis clos en compétition interclubs, dont deux avec sursis, mais qui ne seront appliqués qu’en cas de récidive dans les 12 prochains mois.

    Actuel troisième de son groupe, le Jaraaf va recevoir début janvier Opera United FC du Botswana.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / DPG : Ousmane Sonko au révélateur des représentants du peuple

    SENEGAL-POLITIQUE / DPG : Ousmane Sonko au révélateur des représentants du peuple

    Dakar, 26 déc (APS) – Plus de neuf mois après sa nomination à la tête du gouvernement, Ousmane Sonko va faire sa première déclaration de politique générale devant les députés, un exercice censé donner les indications, orientations et priorités des actions appelées à être mises en œuvre pour le développement socio-économique du pays.

    Cette déclaration survient plus de deux mois après la présentation du nouveau référentiel des politiques publiques dénommé ‘’Sénégal 2050 : Agenda de transformation nationale ».

    Le programme comporte une Stratégie nationale de développement (SND) devant être mise en œuvre entre 2025 et 2029. ‘’Les autorités sénégalaises estiment ainsi avoir besoin d’environ 18 500 milliards de francs pour financer cette stratégie quinquennale.

    Nul doute que la mise en œuvre de la SND va occuper une place de choix dans la déclaration de politique générale, ‘’une obligation constitutionnelle du Premier ministre, lequel, une fois élu, doit la faire à l’Assemblée nationale’’, selon le sociologue Elimane Haby Kane, président du Think Thank Legs Africa.

    ‘’C’est le moment solennel pendant lequel le Premier ministre soumet aux représentants du peuple la politique qu’il compte mettre en œuvre, pendant qu’il est encore dépositaire de la confiance du président de la République qui a la prérogative de définir la politique de la Nation’’, a-t-il expliqué à l’APS.

    Il s’agit, a-t-il souligné, de permettre aux citoyens de mieux comprendre les orientations générales des politiques publiques et les programmes et projets phares ainsi que la démarche de gouvernance.

    M. Kane dont la structure s’investit dans les politiques publiques et la bonne gouvernance, parle d’un exercice devant favoriser une ‘’lisibilité de l’action publique du gouvernement’’ dirigé par le Premier ministre. En cela, la DPG revêt un caractère ‘’éminemment politique’’.

    Pendant la DPG, le Premier ministre peut solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale, mais peut aussi faire l’objet d’une motion de censure par les députés pour faire tomber le gouvernement qu’il dirige, a relevé Elimane Haby Kane.

    Il présente la DPG comme un ‘’document important pour tout analyste des politiques publiques et observateur de la gestion des affaires publiques. (…). Il peut aussi permettre de faire la situation de référence de l’état du pays’’.

    Historien et enseignant-chercheur à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef. ex ENS), Mamadou Yéro Baldé présente la DPG comme un « moment solennel et décisif dans la vie d’un gouvernement et de la République ».

    Il s’agit, selon lui, d’un document devant servir à traduire « les grandes orientations du gouvernement, les principales réformes et mesures à mettre en place ».

    Le docteur en Histoire moderne et contemporaine n’a pas manqué de comparer l’exercice de la Déclaration de politique générale au « Discours de la méthode », en référence à ce titre de ce texte majeur de la philosophie de René Descartes au XVIIe siècle.

    SMD/AKS/OID/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONAT / Ligue 1: le Jaraaf domine Diamono de Fatick et se relance

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONAT / Ligue 1: le Jaraaf domine Diamono de Fatick et se relance

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Jaraaf de Dakar a dominé, sur le score de 2-0, Diamono de Fatick, ce jeudi, lors de son match en retard de la 7eme journée du championnat de Ligue 1.

    Les buts de l’équipe de la Médina ont été inscrits par Abdoulaye Faty (80e mn) et Abdoulaye Oualy(90e mn).

    Battu pour la première fois cette saison, lundi, par l’US Gorée, le Jaraaf devait signer un résultat positif pour s’accrocher au peloton de tête.

    Avec ce résultat, le Jaraaf se relance et prend la troisième place du classement avec 15 points (+16).

    L’équipe de la Médina compte un match en retard contre Pikine programmé le 31 décembre.

    BHC/OID

  • SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Mbour étrenne son nouveau commissariat central

    SENEGAL-SECURITE-INFRASTRUCTURES / Mbour étrenne son nouveau commissariat central

    Mbour, 26 (APS) – Le directeur général de la police, Mame Seydou Ndour, a inauguré, jeudi, les nouveaux locaux du commissariat central de Mbour (Ouest), a constaté l’APS.

    Mame Seydou Ndour a dévoilé la plaque de cette infrastructure en présence d’autorités locales, religieuses et coutumières de la ville, ainsi que d’officiels de la police nationale et du directeur des constructions du ministère de l’Intérieur.

    ”Ce bâtiment qui a été démoli et entièrement reconstruit est un cadre rénové, fonctionnel, adapté [qui] répond à toutes les commodités de fonctionnalité », a dit le commissaire de police divisionnaire, Ndiara Sène, directeur de la sécurité publique.

     »Le service est disposé à recevoir un plus grand effectif“, a-t-il relevé, annonçant que  »le renforcement de la ressource humaine et des moyens matériels va suivre, afin de permettre à la police de Mbour de pouvoir prendre en charge toutes préoccupations sécuritaires ».

    ”L’objectif entre en droite ligne de la volonté affichée des autorités de doter les services de police de nouvelles infrastructures modernes adaptées », a indiqué le directeur de la sécurité publique.

    Il a aussi annoncé que ”sous peu, des dispositions seront prises, pour la mise en fonction, tous les jours de la semaine, du service des passeports » du commissariat de Mbour.

    DOB/ADI/SKS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Journée de nettoiement: les citoyens appelés à se joindre aux Forces armées, le 4 janvier

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Journée de nettoiement: les citoyens appelés à se joindre aux Forces armées, le 4 janvier

    Dakar, 26 déc (APS) – Le ministre de Forces armées, le Général Birame Diop, a appelé, jeudi, les citoyens à se joindre massivement aux forces de défense et de sécurité lors de la prochaine édition de la journée nationale Sétal sunu rééw, prévue le 4 janvier.

    ‘’J’appelle nos citoyens à se joindre massivement à nous, dans leurs villages, leurs quartiers, leurs villes,  le 4 janvier 2025 pour nettoyer et préserver notre cadre de vie. J’appelle les populations, partout où elles se trouvent, à travailler avec les forces de défense et de sécurité pour faire de cette journée une réussite’’, a-t-il lancé.  

    Le général Birame Diop intervenait lors de la cérémonie de lancement des activités de communication et de mobilisation en perspective de la 8ème édition de la journée nationale d’investissement dont l’organisation est confiée au ministère des Forces armées.  

    Le chef d’Etat-Major des armées, Général Mbaye Cissé et le Général de division, Martin Faye, Haut-commandant de la gendarmerie nationale ont pris part à cette activité organisée dans les jardins du Camp Dial Diop de Dakar.

    ‘’Dans les régions, a-t-il poursuivi, les commandants de zones vont travailler en toute solidarité avec les commandants de légions, mais aussi accompagner les services des autres composantes des forces de défense et de sécurité à atteindre les objectifs attendus’’.

    Le ministre des Forces armées a précisé que l’organisation de cette journée ‘’sétal sunu rééw’’, entre en droite ligne du concept Armée-Nation qui nous  »permet au quotidien d’œuvrer pour préserver l’environnement, améliorer notre cadre de vie, intervenir dans la préservation de la santé de nos populations ».

    Il a indiqué que cette édition qui sera présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, chef suprême des Armées, est placée sous le thème “Seetal sa gokh, aar sa yaram : aux côtés  des citoyens, les forces  armées s’engagent”.

    ‘’Et comme le thème l’indique, nous allons travailler à rendre propre notre cadre de vie, travailler à améliorer la santé des populations avec le service de santé des armées et pour cette  journée en particulier, nous allons avec nos infrastructures de santé organiser des consultations gratuites en faveur des populations’’, a-t-il renseigné.

    Selon lui,  »les forces armées, quant à elles, seront prêtes, comme de coutume, à répondre à l’appel de cette noble cause’’.

    Elles  »feront de leur mieux pour mériter la confiance placée en elles », a dit le ministre, ajoutant que  »c’est pour cela que les forces de défense et de sécurité se sont déjà toutes mobilisées pour faire de cette édition une réussite totale à tout point de vue ».

    ‘’Nous invitons également les représentants des différentes composantes des forces de défense et de sécurité avec qui nous allons travailler main dans la main à faire de cette journée une réussite’’, a-t-il lancé.  

    Le ministère des Forces armées sera appuyé dans l’organisation de cet événement par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Les directeurs de la Société nationale de gestion intégrée des déchets et du Cadre de vie ont participé à la cérémonie ainsi que d’autres personnalités de l’Etat.

    AB/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-LEGISLATION / Plaidoyer pour l’adoption d’une loi de protection des défenseurs des droits humains

    SENEGAL-SOCIETE-LEGISLATION / Plaidoyer pour l’adoption d’une loi de protection des défenseurs des droits humains

    Dakar, 26 déc (APS) – La Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) a plaidé, jeudi, à Dakar, pour l’adoption d’une loi pour la protection des acteurs de ces associations et la dépénalisation des infractions liées à l’exercice de leurs activités.

    ‘’Nous demandons que la loi de protection des défenseurs des droits humains soit adoptée, afin que les infractions auxquelles ces acteurs sont exposés soient dépénalisées’’, a déclaré Seydi Gassama, directeur d’Amnesty international Sénégal et président de la COSEDDH.

    Il s’exprimait en marge du lancement du rapport de la COSEDDH intitulé : ‘’Défenseurs des droits humains en état de précarité : De la nécessité d’une loi de protection’’.

    ‘’Les défenseurs des droits humains prennent le risque de tomber sous le coup d’infractions telles que la diffusion de fausses nouvelles, la diffamation et les troubles à l’ordre public’’, a déploré Seydi Gassama, réitérant son appel à ‘’ la dépénalisation de ces infractions’’.

    Le président de la COSEDDH a ainsi appelé l’État du Sénégal à aller dans ce sens pour qu’une personne accusée de telles infractions puisse être poursuivie au civil et condamnée à payer des dommages et intérêts, plutôt qu’à subir des sanctions pénales.

    Selon lui, protéger les défenseurs des droits humains revient à protéger l’espace civique, la liberté d’expression, la liberté d’association et les droits fondamentaux de l’Homme.

    Le PM et le ministre de la Justice favorables à cette loi, selon Seydi Gassama

    Seydi Gassama a par ailleurs indiqué que l’avant-projet de la loi pour la protection des défenseurs des droits humains et la dépénalisation des infractions commises dans l’exercice de leurs activités a été soumis à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, et au ministre de la Justice, Ousmane Diagne, qui ‘’sont tous deux favorables à son adoption’’.

    ‘’Nous allons intensifier le plaidoyer auprès de la nouvelle législature pour que cette loi soit votée avant la fin du premier trimestre de 2025’’, a-t-il indiqué.

    Dans son rapport, le COSEDDH a rappelé que le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et la République démocratique du Congo ont déjà adopté des lois protégeant les défenseurs des droits humains.

    Son auteur, Sylla Sow, membre de la COSEDDH, a souligné que le document met en lumière la précarité des défenseurs des droits humains.

    ‘’Celle-ci porte essentiellement sur des atteintes à la liberté d’association, d’opinion, de presse et de réunion, particulièrement observées entre 2021 et 2024’’, coïncidant avec la longue période pré-électorale marquée par de violents troubles sociaux politiques, qui ont secoué le Sénégal, a précisé l’enseignant-chercheur.

    BB/ABB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / La DPG, un exercice aux allures de rituel

    SENEGAL-POLITIQUE / La DPG, un exercice aux allures de rituel

    Dakar, 26 déc (APS) – Au fil des années, la déclaration de politique générale a fini de s’installer comme un rituel donnant souvent l’occasion de faire la comparaison des postures et faits marquants de son exercice par les différents chefs de gouvernement s’étant succédé à travers l’histoire politique du Sénégal.

    L’ancien président de la République, Abdou Diouf (1981-2000) a été le premier à se prêter à l’exercice de la déclaration de politique générale le 10 mars 1970. Il était alors le Premier ministre nommé par le président Léopold Sédar Senghor, au pouvoir de 1960 à 1981.

    Il serait difficile de ne pas évoquer la déclaration de politique générale du Premier ministre Mamadou Lamine Loum, en septembre 1998, marquant la fin du règne du régime socialiste et celle de Moustapha Niasse, en juillet 2000, qui a ouvert la première alternance politique au Sénégal.

    Ces DPG sont souvent citées en référence de par leur tonalité et leur originalité.

    ‘’Jeter un pont sur le 21ème siècle ainsi que nous en avons l’ambition, c’est ouvrir une perspective nouvelle à notre pays et donner un sens aux sacrifices que nous avons consentis pendant plus de deux décennies’’, déclarait par exemple Mamadou Lamine Loum devant les députés.

    Son successeur deux ans plus tard, Moustapha Niasse notait que son gouvernement s’était attelé à prendre à bras-le-corps les problèmes des Sénégalais, dans un esprit de cohésion et de solidarité.

    Il évoquait aussi une série de réformes sans précédent dont l’objectif était de ‘’libérer l’énergie créatrice’’ des Sénégalais, celle des plus jeunes en particulier.

    ‘’Premièrement, le Chef de l’État a pris la décision que soit fait un inventaire précis, objectif et sans complaisance de la situation de notre pays. Cet inventaire a débuté : il vise à mesurer les acquis, s’ils existent – et il est vrai qu’il en existe, – même si ces derniers sont limités et ont une incidence très relative sur l’exercice de correction et de redressement qui est entrepris actuellement’’, disait Moustapha Niasse.

    Idrissa Seck, souvent présenté comme un grand tribun aimant agrémenter ses discours de références tirées dans la culture occidentale comme celle arabo-islamique, s’est aussi sacrifié à l’exercice en février 2003. Il avait aussi marqué les esprits par la tonalité et l’originalité de son discours à l’Assemblée nationale.

    ‘’La formidable aventure de la marche bleue donne de cet enseignement une manifestation parfaite, en style et en sens. Avec l’aide de Dieu, et sous la direction de celui (Abdoulaye Wade) qui, tour à tour objet de critique et sujet de fascination, épreuve après épreuve, échec après échec, jalon après jalon, a attendu, avec endurance, sans jamais perdre l’enthousiasme, l’avènement du changement le 19 mars 2000’’, déclamait l’ancien maire de Thiès dans son discours.

    Poursuivant, il avait ajouté :  »Me voici à nouveau, près de lui (Abdoulaye Wade), en cette position de confiance et d’autorité, chargé d’une nouvelle mission : celle d’organiser et de conduire la marche du Sénégal vers le développement économique, social et culturel’’.

    ‘’De mémoire, les DPG de Mamadou Lamine Loum, celles de Moustapha Niasse et d’Idrissa Seck m’ont plus marqué par leur tonalité et leur originalité. Le premier était le dernier sous le règne de Diouf et le second fut le premier chef du gouvernement après l’alternance’’, a commenté Elimane Haby Kane, le président du Think Thank Legs Africa.

    Pour le sociologue, la DPG d’Idrissa Seck a surtout marqué par l’originalité et la théorisation des grappes de convergence et de la dichotomie entre le goorgorlu (débrouillardise) et le njublang (escroquerie)’’.

    Professeur d’Histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l’Education et de la Formation (Fastef ex. ENS), Mamadou Yéro Baldé cite également en exemple la déclaration de politique générale de Moustapha Niasse prononcée un jeudi 20 juillet 2000 dans un contexte d’alternance. « Bref les déclarations qui interviennent dans des moments de rupture sont toujours marquantes », a fait constater l’universitaire.

    Il va sans dire que la nature de la dernière élection présidentielle et ses péripéties, la trajectoire politique de l’actuel Premier ministre tout comme celle du président de la République offrent, à coup sûr, à Ousmane Sonko de la matière thématique qui laisse supposer une déclaration de politique générale à caractère historique.

    SMD/AKS/ASG/OID