Année : 2024

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-MESURE / Coupe CAF : le Jaraaf écope  de quatre matchs à huis clos (club)

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-MESURE / Coupe CAF : le Jaraaf écope de quatre matchs à huis clos (club)

    Dakar, 26 déc (APS) – L’organe disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) annonce avoir condamné le Jaraaf  à jouer à huis clos quatre matchs en compétition interclubs, à la suite des incidents survenus au stade Maître Abdoulaye Wade lors d’un match opposant le club sénégalais à son homologue algérien USMA d’Alger.

    Le Jaraaf écope également d’une amende pécuniaire d’environ 31,5 millions de FCFA (50 000 dollars) dont la moitié sera annulée en cas d’absence d’incident dans la même période, a-t-on appris auprès du club dakarois.

    Le 8 décembre dernier, lors de la rencontre Jaraaf- USMA d’Alger comptant pour la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe de la CAF, des incidents survenaient à la fin de la rencontre entre les supporters des deux équipes. Des dégâts matériels importants ont été notés dans les gradins et les vestiaires.

    Le représentant du Sénégal est ainsi sanctionné de quatre matchs à huis clos en compétition interclubs, dont deux avec sursis, appliqués en cas de récidive dans les 12 prochains mois.

    Actuel troisième de son groupe, le Jaraaf va recevoir début janvier Opera United FC du Botswana.

    BHC/SMD/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le FONGIP et la BNDE scellent un partenariat pour faciliter le financement des PME agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le FONGIP et la BNDE scellent un partenariat pour faciliter le financement des PME agricoles

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) ont signé, jeudi, à Dakar, des accords de partenariat comprenant plusieurs objectifs, dont le financement des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles et de la campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    Les deux organismes publics ont signé une convention-cadre et un protocole d’accord portant respectivement sur des financements de 5 milliards et 10 milliards de francs CFA.

    ‘’Ces conventions marquent une étape décisive dans notre engagement commun à soutenir nos PME et PMI (petites et moyennes industries), l’agriculture, la campagne de commercialisation de l’arachide notamment, en 2024 et 2025’’, a dit Mamadou Faye, le directeur général de la BNDE.

    Ndèye Fatou Mbodj, l’administratrice générale du FONGIP, et Mamadou Faye, le directeur général de la BNDE

    Le soutien de la BNDE et du FONGIP aux PME intervenant dans l’agriculture est nécessaire, car l’activité agricole est ‘’une source de revenus pour des millions de nos concitoyens et un levier essentiel pour la souveraineté alimentaire, la création d’emplois et le développement durable’’, a ajouté M. Faye.

    Les accords de partenariat signés permettront à la banque qu’il dirige de financer des PME agricoles.

    ‘’Ces conventions que nous scellons aujourd’hui […] sont une réponse concrète et ambitieuse aux besoins des acteurs de cette filière stratégique’’, a souligné Mamadou Faye.

    ‘’Il s’agit surtout de mettre en place une approche d’intervention conjointe permettant de mieux prendre en charge les ambitions de développement du secteur privé national’’, a expliqué Ndèye Fatou Mbodj, l’administratrice générale du FONGIP.

    Ndèye Fatou Mbodj et Mamadou Faye entourés de leurs collaborateurs

    Sur la base des accords signés, un fonds de garantie sera mis en place pour le financement de la campagne agricole 2024-2025, au profit des opérateurs économiques agricoles.

    Le FONGIP va contribuer, grâce au partenariat scellé avec la BNDE, ‘’à la mise en œuvre des mesures retenues lors des conseils interministériels consacrés à la campagne agricole […], le 3 mai et le 26 novembre 2024’’, a dit Mme Mbodj.

    Il s’agira, selon elle, de fournir des garanties de crédit aux banques pour faciliter l’accès au financement des PME.

    Le FONGIP et la BNDE soutiennent, par leur collaboration, la politique d’autosuffisance alimentaire du gouvernement en répondant aux attentes des acteurs agricoles, en les aidant à disposer de ressources financières, de semences, d’engrais, de produits phytosanitaires et d’équipements agricoles, selon Ndèye Fatou Mbodj.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-FINANCES / Ourossogui: des conseillers municipaux réclament cinq mois de salaire

    SENEGAL-COLLECTIVITE-FINANCES / Ourossogui: des conseillers municipaux réclament cinq mois de salaire

    Ourossogui (Matam), 26 déc (APS) – Des conseillers municipaux de la commune de Ourossogui regroupés dans un collectif réclament le paiement de cinq mois de salaire.

    « Sur la situation de certains travailleurs de la commune de Ourossogui, des conseillers municipaux sont restés cinq mois sans salaire. Quand le problème a été soulevé, on nous a parlé de problème technique qui est commun à toutes les municipalités », a indiqué Sally Thiam, porte-parole du collectif.

    Au cours d’une conférence de presse, il a signalé que cette explication n’est pas fondée, ajoutant que la situation est toute autre dans toutes les communes de la région de Matam.

    M. Thiam a estimé que la commune qui encaisse des taxes et autres recettes doit être capable de payer ses travailleurs.

    « Quand nous nous sommes rapprochés du trésorier-payeur, il a fait comprendre que le Trésor public doit de l’argent à la commune de Ourossogui. Chaque année, comme il le fait avec d’autres municipalités, le Trésor a eu à avancer des montants pour Ourossogui », a expliqué le premier adjoint au maire.

    La commune, obligée de rembourser cette dette, reste incapable de payer les salaires de travailleurs, selon M. Thiam.

    Lors d’une réunion du conseil municipal, il y a quelques semaines, le maire Moussa Bocar Thiam avait annoncé que la situation était due à un problème au niveau du Trésor, assurant que le problème allait être réglé.

    AT/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Pour Washington, la souveraineté n’exclut pas le respect des contrats déjà négociés ‘’en bonne et due forme’’

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Pour Washington, la souveraineté n’exclut pas le respect des contrats déjà négociés ‘’en bonne et due forme’’

    Dakar, 26 déc (APS) – Les États-Unis, tout en respectant le droit des États d’exercer leur souveraineté nationale, tiennent à ce que les contrats déjà négociés ‘’en bonne et due forme’’ avec le Sénégal soient ‘’respectés’’, d’autant plus que la ‘’confiance’’ en dépend, a déclaré à l’APS la cheffe de la section économique et commerciale de l’ambassade américaine au Sénégal, Katherine Musgrove Ketchum.

    ‘’Nous espérons […] que les contrats négociés en bonne et due forme, d’une manière conforme à la loi sénégalaise, seront respectés, car ils peuvent constituer la base de la confiance entre le Sénégal et ses partenaires’’, a affirmé Mme Ketchum.

    ‘’Les États-Unis respectent le droit du Sénégal de mener des politiques d’intérêt national et de souveraineté’’, a-t-elle assuré dans une interview avec l’APS, en réponse à une question relative au souverainisme prôné par les nouvelles autorités sénégalaises en matière de coopération économique notamment.

    ‘’Un vif intérêt pour les investissements américains au Sénégal’’

    Katherine Musgrove Ketchum estime, par ailleurs, que le nouveau programme national de développement du Sénégal ‘’prend en compte des priorités, des initiatives que les États-Unis soutiennent, dont la diversification de l’économie sénégalaise et la promotion d’une croissance inclusive, sans lesquelles on ne peut pas construire une économie résiliente, qui profite à tous les segments de la société…’’

    Dans ce programme baptisé ‘’Sénégal 2050’’, les autorités sénégalaises font preuve d’un ‘’engagement à accroître les opportunités dans tous les secteurs et à faire en sorte que la croissance […] soit partagée par tous’’, a-t-elle remarqué.

    ‘’Nous sommes déterminés à soutenir les Sénégalais dans la poursuite des objectifs fixés, car ils contribueront à un avenir plus stable, prospère et équitable pour le pays’’, a assuré Mme Ketchum.

    Le 12 décembre dernier, l’APIX, l’agence sénégalaise chargée de la promotion des investissements, a présenté à 15 hommes d’affaires américains les opportunités qu’offre le Sénégal aux investisseurs.

    ‘’La visite des investisseurs du Colorado témoigne d’un vif intérêt pour d’autres investissements américains au Sénégal et reflète la confiance croissante des investisseurs américains dans les potentialités économiques du Sénégal’’, a-t-elle souligné.

    Katherine Musgrove Ketchum rappelle que l’ambassade des États-Unis au Sénégal a organisé une mission commerciale d’entreprises américaines de l’État de Virginie en mai dernier au Sénégal.

    Une réunion de la commission mixte économique sénégalo-américaines à Washington

    En novembre dernier aussi, le secrétaire d’État adjoint, Kurt Campbell, a conduit une délégation d’entrepreneurs américains à Dakar.

    Ces échanges sénégalo-américains font dire à Mme Ketchum que ‘’le dialogue économique entre les États-Unis et le Sénégal s’est traduit par des engagements commerciaux tangibles’’. ‘’Nous espérons que nous verrons bientôt au Sénégal davantage de délégations d’hommes d’affaires comme celles de la Virginie et du Colorado.’’

    Une commission mixte économique sénégalo-américaine s’est réunie en novembre à Washington et a réaffirmé la volonté des deux pays d’approfondir leur coopération en matière de commerce et d’investissement.

    Après cette rencontre inaugurale, ladite commission tiendra sa prochaine réunion à Dakar, selon l’ambassade des États-Unis au Sénégal.

    ‘’La commission conjointe économique est une plateforme importante pour faciliter ces discussions et renforcer l’engagement des États-Unis à soutenir les objectifs de développement du Sénégal’’, a expliqué Katherine Musgrove Ketchum.

    ESF/ASG

  • VIDEO / Entretien exclusif avec le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré

    VIDEO / Entretien exclusif avec le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré

    Le Premier ministre Ousmane Sonko est attendu ce vendredi à l’Assemblée nationale pour sa Déclaration de politique générale (DPG). À quelques heures de cet événement politique majeur, le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a accordé une interview à l’APS. Au cours de cet entretien, M. Sarré est revenu sur l’importance de cet exercice, sa particularité, sa portée politique ainsi que les axes phares de la DPG.

  • VIDEO / Rapport COSEDDH : plaidoyer pour une loi de protection des défenseurs des droits humains

    VIDEO / Rapport COSEDDH : plaidoyer pour une loi de protection des défenseurs des droits humains

    La coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) internationale a procédé jeudi, au lancement de son rapport sur la situation des défenseurs des droits humains au Sénégal sur la période 2021- 2024. Le rapport met en relief un état de précarité des droits des défenseurs des droits humains. Ils ont plaidé pour une loi qui les protège.
  • AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / Le rappeur français Thiakola évoque l’influence de la musique africaine à ses débuts

    AFRIQUE-FRANCE-MUSIQUE / Le rappeur français Thiakola évoque l’influence de la musique africaine à ses débuts

    Dakar, 26 déc (APS) – Le rappeur français d’origine congolaise Thiakola, William Mundala à l’état civil, a fait part de son  »amour particulier » pour le continent africain dont les musiques ont exercé « une grande influence » sur le début de sa carrière.

    « Je porte un amour particulier pour l’Afrique et le Sénégal. Surtout les musiques africaines qui ont eu une grande influence au début de ma carrière », a dit le chanteur de 25 ans, qui s’est produit à l’esplanade du Grand Théâtre, à Dakar, mercredi, jour de Noël.

    Ce concert a été organisé dans le cadre de la tournée mondiale qu’il a débutée par l’Afrique de l’Ouest et Conakry précisément, en Guinée.

    Dakar, la capitale sénégalaise, est la deuxième étape de cette tournée qui va le conduire à Yaoundé (Cameroun), jeudi, puis à Cotonou (Bénin), vendredi. Il se produira ensuite à Abidjan, en Côte d’Ivoire, samedi, avant de poursuivre sa tournée en Europe et en Amérique du Nord.

    Thiakola, dont la musique se nourrit d’influences françaises et africaines, surfant entre le rap, RnB, drill et trap, s’était produit à Dakar l’année dernière à la même période, mais il dit être resté sur sa faim.

    « J’ai été au Sénégal l’année dernière [en décembre 2023], mais j’étais resté sur ma faim. Je crois que cette fois-ci, je vais passer un gros moment » dans le pays, a fait savoir l’artiste qui fait partie des rappeurs français les plus populaires du moment.

    Il a obtenu un disque de platine pour son premier album solo intitulé « Mélo », sorti en 2022, et un autre pour sa dernière production, « La Mélo est gangx », un featuring avec le rappeur français Gazoun, publié début 2024.

    Le rappeur n’exclut pas de collaborer avec des artistes sénégalais, Waly Ballago Seck ou VJ par exemple, de son vrai nom Mouhamed Abdoulaye Preira.

    « J’aurai le temps de voir ce que cela va donner, j’ai écouté beaucoup de chansons, beaucoup d’artistes, il y a des noms que je connais », a-t-lancé lors d’une conférence de presse qu’il a animée la veille de son concert.

    « Je suis curieux et j’aimerais bien aussi collaborer avec les artistes sénégalais », a-t-il ajouté

    La sortie de son dernier album « Mélo » dont « Coucher de soleil » est le titre phare, a été un grand succès dans la carrière en solo de Thiakola. « C’est sans doute le meilleur moment de ma carrière », a-t-il dit, ajoutant : « Le concept de boss en musique, c’est la longévité de la carrière ».

    SC/FKS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Diarry Sow explique les raisons de sa disparition volontaire en 2021

    SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Diarry Sow explique les raisons de sa disparition volontaire en 2021

    Wendou Bosséabé, 26 déc (APS) – Diarry Sow, élue deux fois « meilleure élève du Sénégal » en 2018 et 2019, est revenue sur sa disparition volontaire en 2021, alors qu’elle était inscrite en classes préparatoires aux grandes écoles en France, évoquant le racisme, la solitude, le manque d’accompagnement et de préparation à sa nouvelle vie.

    « Il y a eu une période assez compliquée pour moi. Un moment où j’étais trop dans l’interrogation, parce que, parfois, on nous jette un peu dans une société qui n’est pas la nôtre sans accompagnement, à laquelle on n’est pas préparés », a-t-elle raconté dans un entretien avec des journalistes.

    Séjournant actuellement à Wendou Bosséabé, dans la région de Matam (nord), Diarry Sow a expliqué qu’en quittant le Sénégal pour poursuivre ses études en France, elle n’avait pas bénéficié d’une bonne préparation, qui  »devait être mentale et psychologique ».

    En arrivant en France, « un pays différent » pour y continuer ses études, elle dit s’être rendue compte d’un « décalage culturel » avec le Sénégal, sans compter que « financièrement, les choses ont commencé à se compliquer ».

    « Il y a eu aussi des problèmes de racisme qui font que, même si tu réussis, on ne te prend pas au sérieux », a expliqué l’ancienne pensionnaire du lycée d’excellence scientifique de Diourbel entre 2016 et 2019, ajoutant que cette situation était à l’origine d’un « choc » qui l’a poussée à se recentrer sur elle-même.

    Elle a aussi invoqué la dureté et la cherté de la vie, qui lui ont fait prendre « une pause » pour réfléchir sur son avenir et ses projets.

    Diarry Sow dit avoir depuis repris le cours normal de sa vie, en poursuivant ses études d’ingénierie à l’Ecole centrale de Paris, où elle ambitionne de sortir avec un diplôme en Data Scientist et en Intelligence artificielle.

    Elle affirme que sa vie a changé, grâce à l’homme d’affaires sénégalais Harouna Dia, sur qui elle ambitionne de consacrer un livre, pour que les Sénégalais le connaissent davantage.

    « J’ai envie que les gens découvrent le côté visionnaire de cet homme. Il y a beaucoup de choses à prendre de lui, son parcours, sa générosité, sa foi en l’Afrique », a-t-elle fait savoir.

    AT/BK/ASB

  • SÉNÉGAL -EAU-GESTION / Gestion des ressources en eau:  un réseau des maires des Niayes lancé à Thiès

    SÉNÉGAL -EAU-GESTION / Gestion des ressources en eau: un réseau des maires des Niayes lancé à Thiès

    Thiès, 26 déc (APS) – L’ONG GRET, en collaboration avec la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE), a lancé à Thiès, le processus de mise en place d’un réseau des maires de la zone des Niayes pour l’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau (la GIRE), a constaté l’APS.

    ‘’C’est un atelier pour mettre en place le réseau des maires des Niayes pour l’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau », a indiqué le chef de projet à l’ONG GRET, Ahmet Diallo.

    Il a signalé que son organisation a démarré un projet de recherche action pour opérationnaliser la GIRE, avec l’accompagnement de la DGPRE.

    ‘’Pour mettre en œuvre la politique GIRE de l’État, à l’échelle communale, il faut impliquer les acteurs locaux, dans la gestion intégrée des ressources en eau’’, a affirmé M. Diallo.

    Ce qui, selon lui, explique le lancement d’un processus de mise en place de plateformes locales d’eau, consistant en « des comités au sein desquels se discutent toutes les questions liées à l’eau’’.

    De cinq communes concernées par la GIRE – à savoir Diender Kayar, Mont-Rolland, Darou Khoudoss et Mboro-, on est passé aujourd’hui à 19 communes, a renseigné Ahmet Diallo.

    Ces 19 communes concernées par la GIRE, dont quelques-unes de la région de Louga, doivent s’aligner sur la politique de l’État, à travers le nouveau code de l’eau, qui prévoit la mise en place de comités communaux de l’eau dans chaque commune », a-t-il dit, lundi, lors de la cérémonie de lancement.

    La DGPRE accompagne l’installation de ces comités communaux, qui doivent se présenter aux communes comme étant des outils à leur disposition, destinés à les aider à rendre opérationnelle la GIRE à l’échelle locale, a ajouté M. Diallo.

    La DGPRE est chargée de promouvoir et de coordonner la GIRE à l’échelle nationale, informe, pour sa part, son chef, Bakary Faty.

    BT/ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / La personnalité d’Ousmane Sonko est l’une des particularités de sa DPG, selon le porte-parole du gouvernement

    SENEGAL-POLITIQUE / La personnalité d’Ousmane Sonko est l’une des particularités de sa DPG, selon le porte-parole du gouvernement

    Dakar, 26 déc (APS) – L’une des particularités de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre prévue ce vendredi réside dans la personnalité d’Ousmane Sonko, l’un des chefs de gouvernement à « occuper le poste de Premier ministre dans toute sa plénitude », estime le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré.

    « La déclaration de politique générale de vendredi aura une particularité en lien avec la personnalité d’Ousmane Sonko, considéré comme étant certainement le premier homme d’État à occuper le poste de Premier ministre dans toute sa plénitude », a dit M. Sarré dans une interview avec l’APS.

    « Nous avons aujourd’hui un Premier ministre qui occupe dans toute sa plénitude ce poste et exécute à la lettre la politique définie par le président de la République », a-t-il affirmé.

    Amadou Moustapha Sarré assure que, lors de la DPG d’Ousmane Sonko, « les Sénégalais auront devant d’eux un Premier ministre qui leur montrera la nouvelle orientation que le pays va prendre » au cours du mandat du président de la République.

    « Les Sénégalais auront droit à une déclaration de politique générale adossée à une orientation claire, basée notamment sur [le développement] des pôles territoires », a souligné M. Sarré.

    Ousmane Sonko « a toujours suscité le débat, et son parti est arrivé au pouvoir dans un contexte de tensions, de violences politiques », a rappelé le professeur d’histoire moderne et contemporaine Mamadou Yéro Baldé, enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    M. Sarré soutient que le chef du gouvernement est prêt, depuis longtemps, à faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    « Dès la constitution du gouvernement, en avril, le Premier ministre a demandé aux ministres de préparer la déclaration de politique générale en produisant les documents comprenant les projets et programmes devant en constituer la trame », a dit le porte-parole du gouvernement.

    Déjà, le 5 juin, Ousmane Sonko a fait une évaluation des préparatifs de sa DPG, selon lui.

    « À partir de ce moment-là, le Premier ministre était déjà prêt et attendait simplement d’être appelé à l’Assemblée nationale pour faire cette déclaration de politique générale […] Donc, il ne reste plus qu’à faire des relectures, le document étant fin prêt maintenant », a assuré Amadou Moustapha Sarré.

    « C’est un exercice auquel il voulait se livrer depuis longtemps, mais il était auparavant nécessaire de se conformer à la loi en réintégrant les dispositions encadrant le poste de Premier ministre dans la loi organique, ce qui est maintenant fait », a poursuivi M. Sarré.

    AKS/SMD/ESF/BK